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Yaoundé - 03 mai 2024 -

A travers cette opération lancée hier mardi à Douala par l’Association des sociétés d’assurance du Cameroun (ASAC), les compagnies d’assurance entendent procéder par elles-mêmes à la vérification de l’authenticité de l’assurance automobile et du nombre d’utilisateurs de véhicules assurés.

Car, «beaucoup de gens circulent avec des véhicules sans assurance», relève Ferdonand Meng, directeur général de Saar Vie, par ailleurs chargé de la communication de l’ASAC.

«Celui qui ne sera pas assuré sera interpelé et son véhicule immobilisé jusqu’à paiement de son assurance», a-t-il averti.

L’opération de terrain débutée hier s’effectue avec l’appui des forces du maintien de l’ordre. Pour permettre à la trentaine de gendarmes et policiers d’avoir des arguments en béton, l’ASAC a organisé à leur intention lundi un séminaire de formation. L’ASAC entend ainsi forcer la main des propriétaires des véhicules à respecter le caractère obligatoire de l’assurance.

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Selon Emmanuel Ngom, coordonnateur national du PDPV, Programme de développement des palmeraies villageoises, la production nationale d’huile de palme brute oscille actuellement autour de 210000 tonnes.

Elle se réparti entre les agro industries, soit 140000 tonnes/an et les producteurs privés à raison de 70000 tonnes/an.

Avec ces résultats, malheureusement, l’offre ne satisfait pas la demande nationale estimée à 300000 tonnes. Ce qui montre un gap de près de 100000 tonnes à combler d’urgence.

Pour ce faire, le PDPV entend concentrer ses efforts au cours des prochains mois sur la création de nouvelles palmeraies par des producteurs privés, la gestion efficiente des plantations existantes par une fertilisation adéquate et l’entretien des routes villageoises.

Published in Investir Au Cameroun

L’Irad, Institut de recherche agricole, vient d’annoncer la mise à la disposition des agriculteurs camerounais de semences améliorées. Dans la liste, on retrouve 150 tonnes de graines (maïs, riz, sorgho, mil, etc.) susceptibles d’ensemencer 10000 hectares de terres arables.

D’autres graines, pour des légumineuses cette fois-ci, comme le soja, le haricot, l’arachide ou le niébé, sont également disponibles.

750 hectares de terres seront nécessaires pour accueillir les quelque 15 tonnes de ces produits. Pour les tubercules, l’Irad a fourni 30 tonnes de pommes de terre destinées à quelque 3000 hectares. Tandis que 4 millions de boutures de manioc et 4000 semences d’ignames complètent l’offre dans cette famille d’aliments.

L’Irad a aussi pensé à l’huile de palme. 2,5 millions de graines pré germées de palmier à huile ont été apprêtées au profit de 12500 hectares. 1000 plants d’arbres fruitiers aussi.

La production halieutique n’est pas en reste : 250000 alevins ont été mis à la disposition des opérateurs de la filière.

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Au nom de la certification, les entreprises se mouvant dans le secteur de l’exploitation du bois au Cameroun et dans le Bassin du Congo sont désormais obligées de revoir leur capacité de production à la baisse. C’est ce que l’on a appris samedi 3 mars 2012 lors d’un séminaire organisé à Douala par la représentation Afrique du FSC, Forest Stewardship Council, un écolabel qui assure la protection du bois, voire de tout objet à base de bois et qui s’est assigné la mission de faire respecter les procédures censées garantir la gestion durable des forêts.

Dans un échange avec la presse, Elie Hakizumwami, directeur Afrique du FSC, explique les raisons de la chute du volume global des exploitations de bois : «On retrouve de plus en plus d’entreprises qui comprennent mieux l’intérêt de la gestion durable des forêts. Nombre parmi celles-ci paient mieux leurs employés, les forment et prennent en compte les besoins des populations riveraines», a-t-il indiqué, ajoutant que la certification a un impact positif sur les exploitants forestiers.

Elie Hakizumwami a encouragé certaines entreprises du secteur qui mettent un point d’honneur sur le contrôle et la traçabilité, fondements de la certification.

Entre autres, Pallisco, Transformation Rift Cameroon (Trc) et Wijma.

FSC s’est par ailleurs félicité des avancées observées en matière de certification. L’écolabel se vante actuellement d’avoir certifié près de 2 millions d’hectares de forêts en Afrique du Sud et plusieurs millions d’hectares dans le Bassin du Congo. Le devoir de FSC est de développer les normes de certification pour les pays. Il revient au gouvernement de les faire respecter.

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A l’issue de ces assises bouclées hier à l’hôtel Sawa de Douala, plusieurs réformes ont été annoncées par le Premier ministre. Et une kyrielle de recommandations formulées sur une douzaine de domaines.

Concernant la création d’entreprises, Yang Philémon a instruit l’ensemble des administrations concernées quant à la mise en conformité des procédures de simplification avec les textes révisés de l’Acte uniforme OHADA, qui prévoit la suppression de l’exigence d’un certain nombre de pièces entrant dans la constitution du dossier, dont la copie certifiée conforme de la carte nationale d’identité ou encore le certificat de célibat. De même, le Premier ministre a annoncé l’élaboration d’un manuel de procédures et d’un guide de l’usager des Centres de création d’entreprises.

Pour ce qui est du paiement d’impôts, il a été, entre autres demandé à l’administration fiscale, notamment la division des grandes entreprises, de lancer, d’ici mai 2012, le projet de plateforme des télé-procédures fiscales. Quant au ministère des Finances, il est appelé à renforcer le dispositif de lutte contre la contrebande, la fraude et la contrefaçon par la mise en application de la vignette sécurisée sur certains produits manufacturés. Cette administration devra par ailleurs veiller à l’adoption du principe de délivrance de la quittance de paiement dès présentation de l’ordre de virement.

En matière de règlement de conflit, le ministère de la Justice devra s’atteler, d’ici mai 2012, à la désignation des magistrats dans les chambres commerciales auprès des juridictions d’instance et à mettre en œuvre un plan de formation. L’accélération de la finalisation du Code civil, du Code pénal et du Code de procédure civile et commerciale est jugée nécessaire. Au secteur privé de s’employer à sensibiliser les opérateurs économiques sur les textes révisés de l’OHADA.

En ce qui concerne la promotion des investissements, le Premier ministre a instruit les ministères des Finances et des Mines d’élaborer une stratégie proactive de promotion des investissements axée sur deux ou trois filières prioritaires. Il a, par ailleurs, insisté sur l’accélération de l’élaboration de certains Codes sectoriels, dont le Code touristique. La finalisation de la loi sur les zones économiques n’a pas été en reste.

En matière d’accès à l’énergie et à l’eau, le département ministériel compétent et les principales opératrices de ces filières ont été sommés de veiller à la réduction des délais de raccordements aux réseaux électrique et hydraulique en zone périurbaine. Yang Philémon a longuement insisté sur la stricte application de la Convention des services Etat/AES-Sonel, en dynamisant les deux instances créées sous la houlette de l’ARSEL, le régulateur du secteur de l’électricité.

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Kanayo F. Nwanze, président du Fida, Fonds international de développement agricole, a pris pour prétexte la visite effectuée du 29 février au 3 mars 2012 en terre camerounaise pour réexaminer avec Essimi Menye, le ministre de l’agriculture et du développement rural, une coopération vieille de 9 ans entre le Fida et le gouvernement camerounais.

Les deux parties avaient en effet signé en 2003 un accord de financement du Programme national de développement des racines et tubercules (PNDTR) pour une durée de 8 ans. Le montant de l’accord, se souvient-on, était d’environ 6,7 milliards F CFA, avec pour objectif d’améliorer les moyens d’existence des populations rurales, principalement les femmes, à travers le développement de la filière manioc.

Les résultats présentés vendredi dernier au président du FIDA par Thomas Ngué Bissa, coordonnateur national du PNDTR, sont éloquents. En effet, reconnaît-il, « les fonds investis ont permis d’appuyer en production, transformation et commercialisation dans 1000 villages, 85000 ménages ruraux à travers le triangle national ». Un rapport de l’INS, Institut national de la statistique, souligne que le projet a permis une augmentation globale de la production de manioc de l’ordre de 214% dans les programmes appuyés par le PNDTR. La consommation domestique et les revenus tirés de la vente de ces produits ont suivi la même tendance.

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mardi, 06 mars 2012 03:18

La Socapalm dévoile ses atouts

La Socapalm, Société camerounaise de palmeraie a ouvert ses portes à la presse vendredi et samedi derniers dans le cadre d’une visite de ses installations, mais surtout de ses plantations semblables sur les sites d’Edéa, Dibombari et Mbongo dans le Littoral, Mbambou et Kienké dans le Sud. A cette liste, il ne manquait plus que la plantation du site d’Eséka dans la région du Centre.

Créée en 1968, la production de la Socapalm est passée de 62000 tonnes d’huile de palme brute en 2000 à 85000 tonnes en 2011, soit une progression de 23000 tonnes en 11 ans. Avec la nouvelle huilerie bientôt opérationnelle à Mbambou, sa capacité de production sera portée ici à 30 à 60 tonnes de régimes par heure. Le projet, qui sera entièrement réalisé fin mars 2012, a nécessité 12 milliards F CFA. La construction de nouvelles raffineries est également annoncée.

Principal défi à relever par l’entreprise reprise en 2000 par le groupe Bolloré et qui, depuis bientôt six ans, s’intéresse également à la culture de l’hévéa : planter 3000 hectares d’hévéa à l’horizon 2017. Sur un total de 6000 ha, le palmier à huile couvre 4000 ha et le reste, soit 2000 ha, sera réservé à la culture de l’hévéa. L’entreprise, dont la particularité est d’être la toute première à avoir effectué son entrée en bourse, représente environ 1500 employés permanents dans ses six plantations et 4500 emplois indirects.

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Le protocole d’accord signé mercredi à Yaoundé avec l’ANEER-BTP confirme la volonté exprimée par l’institution bancaire d’accompagner le développement de ses partenaires dans la sous région Afrique centrale. Ce partenariat ainsi noué avec ANEER-BTP, Association nationale des entreprises de l’entretien routier du bâtiment et des travaux publics du Cameroun, semble tomber à pic pour un secteur qui, à l’image de la majorité des PME camerounaises, endure d’énormes difficultés d’accès au financement. En effet, selon les statistiques de l’ANEER-BTP, moins de 5% des crédits octroyés par les banques locales vont aux PME. «Comme beaucoup d’entreprises au Cameroun, singulièrement les PME, nous sommes confrontés à des problèmes d’accès aux moyens financiers dans la réalisation de nos chantiers», déclare Guillaume Wamal, qui a paraphé les documents côté ANEER-BTP.

Créé en 1971, le groupe BGFI Holding Corporation SA est aujourd’hui le premier groupe financier dans la sous région Afrique centrale, avec plus de 1240 collaborateurs dans 10 pays et un total bilan de 2198 milliards F CFA au 31 août 2011. Il est présidé par Henri Claude Oyima (photo).

D’un gabarit international, le groupe est présent au Gabon, France, Côte d’Ivoire, Benin, République démocratique du Congo… et bien évidemment au Cameroun où il a ouvert à l’Etat 10% sur les 10 milliards de son capital. BGFI Bank Cameroun SA, dirigé par Edgar Anon, se positionne comme le premier partenaire des grandes entreprises, des institutionnels, des particuliers haut de gamme et des PME à fort potentiel.

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Réunis au Yaoundé Hilton Hôtel le mercredi 29 février 2011 dans le cadre de la concertation secteurs public/privé, le gouvernement et le patronat ont au moins accordé les violons sur la nécessité pour le Cameroun de gagner un point de croissance chaque année, à partir de 2013, pour espérer parvenir à un taux de croissance à deux chiffres à l’horizon 2020.

Le président du Gicam, Groupement inter patronal, animant l’atelier n°3 sur les niches de croissance, a présenté l’essentiel des propositions du secteur privé pour relancer la croissance. Mais avant d’égrainer le chapelet des suggestions, André Fotso a réitéré l’exigence de création supplémentaire de richesses de l’ordre de 2200 milliards F Cfa en moyenne par an sur cette période dans le secteur non pétrolier. Cette estimation qui table sur une croissance moyenne de 8,3% de 2014 à 2020 vise avant tout les secteurs de l’agro-industrie, de la chimie, du tourisme, des TIC et, bien-sûr, de la construction.

En même temps que les entrepreneurs du secteur privé exhortent l’Etat à œuvrer à la promotion des pôles de croissance et des zones économiques intégrées, ils l’invitent à travailler à la promotion du partenariat public/privé, au lancement d’un ambitieux programme de mise à niveau des entreprises et à la mise en place d’un accompagnement ciblé.

Entre autres pôles de croissance dans le secteur primaire, l’accent devrait être mis sur les filières telles que le coton, l’huile de palme, la banane, le thé, l’aviculture, les céréales, les tubercules, les légumineuses, le cacao et le café. Pour ces deux dernières filières, les entrepreneurs du secteur privé proposent comme solutions à la relance de la croissance : la réhabilitation de l’UCCAO, Union des coopératives de cacao et de café de l’ouest ; le rajeunissement des exploitants et du verger et d’encourager la création des usines de premier traitement. Ils suggèrent que l’agroindustrie et l’industrie chimique, dans le secteur secondaire, soient mises en avant. Aussi, pour ce faire, proposent-ils la mise en place d’un régime douanier incitatif sur les matières premières des entreprises industrielles, tout comme la création effective de l’Agence de promotion des exportations (APE).

Pour ce qui est du tertiaire, les entrepreneurs du secteur privé jettent leur dévolu sur le tourisme, les technologies de l’information et de la communication, sans oublier le secteur de l’immobilier pour lequel il importera, par exemple, de mettre en œuvre des plans directeurs d’urbanisation des grandes agglomérations.

Published in Investir au Cameroun

Des épargnants observent depuis lundi un sit-in devant le siège de cet établissement de micro finance en liquidation depuis le 29 février 2011, sis au quartier Akwa à Douala, espérant le remboursement de leurs dépôts et la condamnation de personnes reconnues coupables de la mise à sac de la Cofinest, Compagnie financière de l’estuaire.

Furieux, ils ont dégonflé les pneus des roues de la voiture de François Xavier Zinga (photo), le liquidateur de l’établissement.

Sur les 45 000 épargnants enregistrés au moment de la fermeture, moins de 7000 personnes dont les dépôts sont compris entre 5000 et 100000 F Cfa, ont perçu leur dû. D’autres épargnants continuent d’attendre : «Il y a de l’argent disponible à Afriland First Bank, mais ils ne veulent pas payer pour des raisons que nous ignorons», explique sous le couvert de l’anonymat une source proche de la liquidation.

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