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Yaoundé - 03 mai 2024 -

C’est sur un ancien de la maison que le conseil d’administration a finalement jeté son dévolu. Il y officiait déjà comme premier adjoint d’Ousmane Mey, promu ministre des Finances le 9 décembre 2011.

Le nouvel homme fort de l’institution sera secondé par Célestin Guela Simo, précédemment deuxième adjoint au directeur général.

Dans le communiqué sanctionnant les travaux, le conseil d’administration de l’établissement bancaire n’est pas laudateur sur son choix : «M. Alfonse Nafack, 57 ans, justifie de 30 ans d’expérience dans les milieux de la finance, dont près de 20 ans à Afriland First Bank. A ce jour, il est le président du conseil d’administration d’Africa Leasing Company (Alc) et administrateur à Afriland First Bank Sao-Tomé & Principe», peut-on y lire.

Les mêmes éloges vont à l’endroit de Célestin Guela Simo, entré dans la maison en 2000 où il a, tour à tour, occupé les fonctions de chef du département projet en 2001, directeur des études et du corporate banking en 2004 avant d’être promu directeur général adjoint en 2008.

Dr. Paul Fokam Kamogne, président du conseil d’administration, a saisi l’occasion de ce jeu de chaise musicale pour rendre un vibrant hommage à Alamine Ousmane Mey pour avoir «hissé l’institution bancaire au sommet de la hiérarchie bancaire au Cameroun». Non sans lui formuler les vœux de pleine réussite dans ses nouvelles fonctions de ministre des Finances.

Avec 18,6% de parts du marché, l’institution bancaire conforte sa suprématie dans un secteur hautement concurrentiel.

Published in Banque

La justice s’est saisie de certains actes de gestion imputables aux administrateurs et autres hauts cadres d’entreprises publiques mis à l’index.

L’information circule depuis hier mardi, en provenance du ministère chargé du Contrôle supérieur de l’Etat (MINCONSUPE). Cinq gestionnaires de fonds sont en effet assignés à comparaître devant le Conseil de discipline budgétaire et financière (CDBF) qui se tient ce vendredi à Yaoundé. Au terme de plusieurs missions de contrôle d’inspecteurs d’Etat en 2011, apprend-on, quatre missions y relatives ont été signées par Henri Eyebe Ayissi (MINCONSUPE).

Ainsi, Jean Jacques Ndoudoumou, directeur général de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) est appelé à répondre de la gestion de la structure placée sous sa direction sur la période 2007-2010.

Pour un motif similaire, Niwa Long Othon, directeur général actuel du Parc national du matériel du génie civil (MATGENIE) et son prédécesseur sont également convoqués. Tout comme Motanga Andrew Mounjimba, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbe qui devra répondre de sa gestion entre 2002 et 2008 et le Pr. Jean Tabi Manga, recteur de l’Université de Yaoundé II. Ces gestionnaires publics sont appelés à s’expliquer sur des points apparemment obscurs de leur gestion.

Deux autres dossiers seront examinés à huis clos au cours des travaux du 2 mars prochain. Il s’agit, d’une part, de celui concernant la gestion de Hamadou Evele, directeur général de la SEMRY, Société de développement et de modernisation de la riziculture de Yagoua pour la période de 2006 à 2009 et d’autre part celui relatif à la gestion du directeur général de l’hôpital de district de santé d’Ebolowa pour la même période.

Ce nouveau développement en matière de lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics au Cameroun peut être vu comme un signal fort. D’autant plus que le président de la République avait promis, au cours de ses récents discours, d’intensifier la lutte.

Et cette sortie du MINCONSUPE, un ton au-dessus des précédentes, l’indique bien. Pour s’en convaincre, il suffit de citer Henri Eyebe Ayissi : «les instances judiciaires compétentes ont également été saisies pour attribution et diligences appropriées».

Published in Gestion publique

Apollinaire Nkembiet, directeur général de Nsam-Woltz, entreprise chargée par les autorités camerounaises de procéder à l’étude d’étiquetage des produits camerounais destinés à l’exportation, vient de séjourner dans la métropole économique camerounaise en vue de sensibiliser les exportateurs sur l’importance de l’étiquetage des marchandises.

Lancée depuis juin 2011, la phase de sensibilisation qui s’achève d’ici la fin du mois cèdera la place à une seconde étape orientée vers l’étiquetage effectif des produits camerounais destinés à l’export. Notamment les produits vivriers tels que la banane, le tapioca, les carottes, les choux, les pastèques, les produits laitiers, les pâtes alimentaires, etc. Il y a également les matériaux de construction tels que le fer à béton et le ciment.

Les tarifs proposés pour ce faire vont de 100 à 2 000 F Cfa par carton ou sac de marchandises.



Published in Investir Au Cameroun

Le budget de la Communauté urbaine de Douala connaît une augmentation en valeur réelle de 4,2 milliards F CFA, soit 11% en valeur relative. A en croire les grands conseillers qui procédaient mercredi au lancement du budget 2012, la particularité est que ce budget est tourné vers l’investissement. Des 42,7 milliards, 25 milliards sont consacrés à l’investissement, soit 60% du budget. L’institution fonctionnera avec 17 milliards, soit 40%.

Pour cette année, le montant affecté aux investissements dans la métropole économique a connu une augmentation de 150%. Il était de 10 milliards seulement en 2011. Pour Fritz Ntoné Ntoné, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), l’orientation du budget 2012 vers l’investissement est une grande première. Il a été adopté en décembre dernier en vue de faciliter le déroulement des travaux d’assainissement en cours dans la ville. Entre autres, la construction de 39 km de canaux qui suivent 9 cours d’eau, le curage des caniveaux, la remise des lampadaires et les travaux de réhabilitation des pénétrantes est et ouest de Douala.

Published in Investir Au Cameroun

Par arrêté du Premier ministre signé le 2 février 2012, l’ex-directeur du projet de construction de cet important ouvrage a été démis de ses fonctions.

Nlend Banack a remis ce vendredi à Yaoundé les rênes du projet à Patrice Barthélémy Melong, nommé coordonnateur au sein de l’Unité opérationnelle du comité de pilotage et de suivi de la réalisation du complexe industrialo-portuaire de Kribi. Il sera secondé par Magloire Claude Hand Bahiol, nommé coordonnateur-adjoint.

Les promus ne sont pas des nouveaux venus au sein dudit comité de pilotage. Sur le site de construction du port de Kribi, les travaux avancent normalement. La base vie chinoise et les bureaux du maître d’ouvrage, en ville et sur le site, sont achevés. Par ailleurs, les éléments préparatifs pour les travaux physiques sont achevés à 95%. Les gros travaux en mer devraient démarrer d’ici quelques jours avec la fabrication des enrochements dont la finalité est la mise en place de la digue.

Published in Infrastructures

L’ouvrage officiellement inauguré et en service depuis le vendredi 10 février a englouti au total 39,4 milliards F CFA débloqués par Dexia.

Commencés en octobre 2010, les travaux relatifs à l’ouvrage inauguré par Dr. Basile Atrangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee) sont, entre autres, constitués d’un réservoir de stockage d’une capacité de 200 m3 d’eau, de 13 705 mètres linéaires de canalisation, d’un forage d’exploitation d’une capacité production de 600 m3/j (largement suffisante pour couvrir les besoins des populations de cette localité pendant les cinq prochaines années) et de 5 bornes fontaines.

La Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater), maître d’ouvrage, a confié la réalisation de l’ouvrage à la société belge Balteau/Aspac International.

Fruit de la réforme du secteur de l’hydraulique urbaine et périurbaine, la cérémonie de vendredi permet à la localité de Mbankomo de jouir désormais d’un système complet et moderne d’adduction d’eau potable qui s’inscrit dans le cadre du projet de l’alimentation en eau potable de 52 centres équipés et non équipés des régions du Centre, de l’Extrême-nord, du Nord, du Sud, de l’Ouest, de l’Est et du Sud-ouest.

Outre Mbankomo, la première phase de ce projet comprend les localités de Bogo et de Jikem-Oku où des travaux de réalisation d’adduction d’eau sont également déjà achevés ou en cours d’achèvement. Sont également concernées par le même projet, les villes de Douala et de Maroua.

Published in Gestion publique

Le directeur de publication du quotidien Mutations hérite les rênes du secrétariat exécutif du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), en remplacement de Martin Abéga, en poste depuis avril 2004.

Parvenu à ce poste au terme d’un rigoureux processus de sélection, le brillant journaliste réputé grand défenseur de la liberté la presse a certainement séduit par ses performances de manager.

Après plusieurs années de disette, sous la direction d’Alain Batongué dont l’aventure avec le quotidien édité par la South Media Corporation commence en 1996, Mutations a dépassé en 2011 ses prévisions.

Avec ce véritable homme-orchestre, cet organe de presse qui a été l’un des premiers quotidiens privés à voir le jour s’impose encore comme l’un de ceux qui sont les plus vendus et les plus lus. De sources généralement bien introduites, le prédécesseur du journaliste émérite qui écrit désormais une nouvelle page au Gicam a jeté l’éponge suite à la récente désignation d’André Fotso à la tête du patronat camerounais.

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jeudi, 09 février 2012 08:48

Assurance vie : abondante moisson

En 2010, le produit d’assurance vie  a affiché sur le marché camerounais un chiffre d’affaires de 31 milliards F Cfa.

Selon un rapport de l’Association des assureurs du Cameroun (ASAC) sur le marché des assurances, l’assurance vie affiche un chiffre d’affaires de 31 milliards en 2010 contre 28,5 milliards en 2009. Ce qui traduit un accroissement de 9%.

L’assurance vie représente 24,3% du marché contre 28,5% en 2009 et 22,7% en 2008.

Les assurances individuelles représentent 50,6% du chiffre d’affaires et les assurances collectives 48,1%. Les produits financiers des assurances vie et capitalisation ont fourni 2,7 milliards en 2010 contre 3,9 milliards en 2009, soit une chute de 31,8%. Ils représentent 8,7% du chiffre d’affaires vie.

Ces chiffres montrent que le marché de l’assurance vie au Cameroun a connu une relative embellie ces dernières années, due à l’émergence des besoins de prévoyance. Il consiste à prévoir pour sa famille, et dans certains cas pour soi-même, des prestations en cas de décès, d’invalidité ou tout autre mauvais sort de la nature. Avec une présence remarquée sur le terrain, de commerciaux très convaincants, qui ont tendance à vendre beaucoup plus les produits de prévoyance et de capitalisation (assurance retraite, assurance études, assurance complémentaire retraite et épargne pure) et les produits de prévoyance décès qui couvrent les frais d’obsèques des assurés, même des entreprises souscrivent ces produits pour leurs personnels.

GCM

Published in Finance
lundi, 06 février 2012 11:12

Filière cacao : des acteurs interpellés

Le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) vient d’organiser conjointement avec l’Office national du cacao et du café (Oncc) et le Projet d’assainissement de la commercialisation interne de cacao et du café (Pac3c), dans les bassins de production des régions du Centre, Sud, Sud-ouest et du Littoral, une opération «coup de poing» débouchant sur l’arrestation de plusieurs personnes.

Cette opération vise notamment à assainir les pratiques qui ont cours lors des opérations de commercialisation de cacao sur l’ensemble du territoire national. Il s’agit, à proprement parler, d’une démarche qui s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre des prescriptions du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. C’est, d’après les initiateurs de cette mesure, l’une des clés pour bâtir un socle durable, qui garantisse la qualité des produits à l’export et le juste prix au producteur à la base.

Le programme prévoit, outre des descentes inopinées, la sensibilisation des opérateurs/producteurs sur les bonnes pratiques post-récolte, la supervision des opérations de commercialisation, l’identification et la répression sévère des opérateurs clandestins ou qui travaillent en marge de la réglementation en vigueur.

Published in Investir au Cameroun

Alors que l’entreprise Cameroon & Korea Mining (C&K) international doit débuter l’exploitation du gisement de Mobilong début 2012, le gouvernement sud coréen doit faire face au « scandale des diamants camerounais». Plusieurs hauts fonctionnaires et certains responsables de l’entreprise C&K international sont au cœur d’une enquête les accusant d’avoir surévaluer la mine de Mobilong afin de tirer des bénéfices exceptionnels.

D’après le correspondant de RFI à Séoul, Frédéric Ojardias, la justice sud-coréenne a mené, lundi 30 janvier dernier, une perquisition dans le bureau de l’ancien ambassadeur pour les ressources naturelles, Kim Eun-Seok, principal accusé de l’affaire. L’homme avait été défait de ses fonctions le 17 janvier 2012. Les enquêteurs ont saisi dans les locaux du ministère des disques durs ainsi que des documents de correspondance diplomatique entre la Corée du Sud et le Cameroun. L’acte judiciaire est d’importance puisque c’est la première fois qu’une telle perquisition a lieu au ministère.

L’affaire des diamants camerounais a débuté en décembre 2010 quand l’entreprise sud-coréenne a obtenu les droits d’exploitation de la mine Mobilong, au Cameroun. A ce moment, dans son rapport, Kim Eun-Sok avait estimé la valeur du gisement à 420 millions de carats, ce qui, en réalité, s’est avéré être environ dix-sept fois sa valeur réelle. Face à de telles estimations, le gouvernement sud coréen avait annoncé la création de 4000 emplois directs et évoqué 500 milliards de FCFA d’investissement au Cameroun. Cette surévaluation avait permis au gouvernement d’évoquer un « succès de sa diplomatie des ressources naturelles ». Les conséquences ont été immédiates, la valeur des actions de l’entreprise sud coréenne a été multipliée par 4,6 en seulement 16 jours.

Certains membres de la famille de l’ancien ambassadeur avaient acheté des actions de cette entreprise avant même l’annonce de l’accord dans l’idée de réaliser de façon certaine d’importants profits. Aujourd’hui ces éléments pèsent sérieusement contre Kim Eun-Sok dans une affaire très médiatisée en Corée du Sud.

Toutefois, l’ex ambassadeur ne serait pas le seul impliqué dans ce scandale. La justice entend convoquer d’autres suspects. Le patron de l’entreprise serait d’ailleurs déjà poursuivi.    

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