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Yaoundé - 04 mai 2024 -

La recommandation, consensuelle, a été faite au terme de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi régissant les activités pastorales au Cameroun.

Après avoir pris acte de la détérioration graduelle des relations entre éleveurs et les ressources naturelles, le ministère camerounais de l’Elevage, des pêches et des industries animales(MINEPIA), en partenariat avec l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vient de prendre l’initiative d’encadrer et d’améliorer les activités pastorales nationales.

Au cours de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi régissant cette activité au Cameroun, atelier qui s’est tenu en fin de semaine écoulée à Yaoundé, Dr. Taïga, MINEPIA, a jugé opportun de remettre sur la sellette à cette occasion le Projet d’appui à l’amélioration de la gestion des ressources pastorales (PAGERP), projet qui vit pourtant le jour en 2010. La mise sur pied dudit projet visait notamment l’élaboration des textes relatifs aux activités pastorales par les acteurs de la filière.

Les participants, venus des quatre coins du pays ont examiné l’avant-projet de loi et fait des suggestions sous le contrôle des consultants nationaux et internationaux. Entre autre recommandation ayant fait l’objet d’un consensus, la constitution du bureau du Conseil national du pastoralisme présidé par le Premier ministre, le secrétariat confié au MINEPIA, les autres postes à répartir entre les délégués régionaux du MINEPIA et les points focaux.

GCM

Published in Elevage

Avec une enveloppe de 50 milliards F CFA, le groupe Bolloré compte ainsi investir entre 2012 et 2013 dans plusieurs projets de développement au pays, dont le train rapide entre Yaoundé et Douala et les énergies renouvelables.

Au cours de la communication donnée sur les antennes de l’office national de radio et télé, le capitaine d’industrie français a indiqué que le groupe qu’il dirige entend investir 50 milliards FCFA cette année et l’année prochaine au Cameroun dans la partie logistique. A l’évidence, ces investissements seront affectés au développement du port en eau profonde de Kribi. Surtout, souligne Vincent Bolloré, «nous avons le développement de CAMRAIL». Cette entreprise qui relève du portefeuille du groupe est le concessionnaire, depuis juillet 1999, du chemin de fer camerounais.

«Nous avons aussi des projets dans le chemin de fer qui consistent à la fois à prolonger le chemin de fer vers d’autres pays et à permettre ainsi d’aller récupérer les voyageurs et les produits pour les transporter via le Cameroun», poursuit-il. Mais le projet qu’il tient le plus à cœur est certainement celui «du train rapide entre Douala et Yaoundé, avec des autorails qui pourraient mettre trois heures». Bien évidemment, derrière ce projet, on devrait voir en filigrane l’avènement du train à grande vitesse (TGV) qui «permettrait de désengorger les routes, d’avoir moins d’embouteillages».

Autre projet évoqué : les énergies renouvelables et notamment le photovoltaïque dans 16-18 mois. Le groupe Bolloré est réputé pour la diversification de ses activités. En plus de ses développements dans la logistique et les transports, le groupe voudrait bien lancer, à ses frais bien sûr, «un projet au Cameroun avec une ferme photovoltaïque, des batteries et puis des maisons qui seraient ainsi alimentées sans avoir besoin d’énergie fossile».

Ce sont-là, aux yeux de Vincent Bolloré, autant de projets de développement et les projets d’emploi dans un pays qu’il «aime particulièrement» pour sa stabilité politique et la compétence et la qualité exceptionnelles de ses ressources humaines. Toutes choses qui expliquent pourquoi le groupe Bolloré est présent au Cameroun depuis des dizaines d’années et entend renforcer sa présence. Un pays où le groupe emploie près de 7 000 personnels en ce moment. Un chiffre qui, à en croire Vincent Bolloré, va passer à 10 000 personnes dans les cinq prochaines années par le biais de la création d’activités nouvelles.

GCM

Published in Investissement

Les rapports conflictuels entre les administrateurs du CNIC et l’ingénieur et architecte naval sud-coréen sont à l’origine du limogeage de ce dernier.

Le communiqué à l’issue desdites assises indique que Seoung-Rok Yang, un ingénieur sud-coréen, est nommé directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC), en remplacement de son compatriote, Moon-Kwi-Ho. Celui-ci avait hérité des rênes de l’entreprise à capitaux publics relevant du portefeuille de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) en septembre 2010, en qualité de directeur général délégué pour une période d’un an éventuellement renouvelable.

Ces derniers mois, les rapports entre lui et le conseil d’administration se sont envenimés. Notamment au sujet de l’option choisie pour l’exploitation du yard pétrolier de Limbe, en projet depuis 2001. Le gouvernement camerounais a décidé d’en faire un yard de réparations navales, contrairement à l’avis de son partenaire sud-coréen qui souhaite plutôt un yard de constructions navales. Avec la désignation d’un nouveau manager à la tête du CNIC, la querelle est désormais close.

Seoung-Rok Yang qui est attendu au Cameroun dans les tout prochains jours est appelé à respecter le chronogramme des activités de construction du yard pétrolier de Limbe. Lequel prévoit notamment l’obtention, dans un délai d’un à deux mois, de la levée de suspension des décaissements de la Banque africaine de développement (BAD). Comme pour dire que le principal défi qui attend le sud-coréen est de convaincre les bailleurs de fonds de libérer les quelque 80 milliards F CFA attendus d’eux.

GCM

Published in Industrie

L’unique concessionnaire du terminal à conteneur consenti un lourd investissement à hauteur de 20 milliards FCFA pour de nouvelles acquisitions en termes d’équipements ultramodernes.

Jeudi 26 avril 2012, l’entreprise relevant du portefeuille de Bolloré Logistic Africa a présenté ses nouvelles acquisitions au ministre chargé des Transports, Robert Nkili. En consentant un investissement de 20 milliards FCFA sur fonds propres, le top management de Douala international terminal (DIT) n’a certainement pas lésiné sur les moyens dans sa volonté de modernisation de l’outil de production, gage de l’amélioration des performances à la DIT. L’argent injecté dans les investissements concerne la structure et les infrastructures.

C’est d’abord la flotte d’élévateurs de grande capacité qui a été renouvelée de fond en comble. L’on note également l’acquisition de 14 reachstackers, 30 tracteurs en service dans le parc, 2 nouveaux engins de levage de dernière génération qui permettent de stocker des conteneurs vides sur 8 hauteurs, l’extension des capacités de réception des conteneurs frigorifiques avec 250 prises. Pour permettre au personnel de la DIT d’être opérationnels de jour comme de nuit, l’entreprise a refait le réseau électrique sur l’ensemble du terminal et installé de nouveaux transformateurs. La capacité de production énergétique est désormais dopée. 7 pylônes d’éclairage passent de 16 000 à 42 000 watts.

De même, le système informatique, «Oscar», est désormais à la disposition des usagers et acconiers via Internet. Ce qui permet de gérer rationnellement l’ensemble des mouvements de conteneurs sur le terminal entre le débarquement et la livraison à l’import ou entre la réception et le chargement à l’export. A noter par ailleurs que de nouvelles règles et procédures de sécurité et de sûreté ont été édictées, notamment dans les domaines de l’hygiène, la sécurité et l’environnement.

Avec ces nouveaux équipements, la DIT entend ainsi améliorer ses performances. En 2005, lors de son démarrage, l’entreprise a traité 190 000 conteneurs de 20 pieds. 6 ans plus tard, 333 000 conteneurs ont été traités, soit une hausse en valeur relative de 75%. Anthony Samzun, directeur général de la DIT, a le triomphe modeste et garde bien la tête au-dessus de ses épaules lorsqu’il fixe le nouveau cap des investissements dans l’acquisition de portiques permettant de densifier le stockage des conteneurs.

GCM

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Le ministre de l’Agriculture et du développement rural Essimi Menye et Paul Ginies, directeur général de l’Institut l’Institut international d’ingénierie d’eau et d’environnement de Ouagadougou (2ie) ont paraphé lundi à Yaoundé un contrat qui porte notamment sur la rénovation et l’extension (sur un nouveau campus sous-régional) de l’Ecole pour la formation des spécialistes en équipements et aménagements ruraux (EFSEAR) de Kumba et l’appui au développement des technologies innovantes pour le secteur agricole et rural.

En remerciant Paul Ginies, Essimi Menye a déclaré que l’engagement des deux parties vient à point nommé, d’autant plus que le Cameroun est en plein dans la relance de son agriculture.

Aussi a-t-il souhaité que le concours de 2ie serve à «élargir la base du savoir et du savoir-faire dont l’agriculture camerounaise a besoin». Mais, pour Paul Ginies, il s’agissait bien plus d’un juste «retour sur investissement», le Cameroun ayant «fortement investi sur 2ie pendant 40 ans».

2ie d’Ouagadougou (photo) est une école internationale africaine issue des mutations de l’Ecole d’ingénieurs de l’équipement rural depuis 1968. Aujourd’hui, l’Institut forme des futurs ingénieurs ou titulaires de licence, masters issus d’une cinquantaine de pays de divers continents.

Avec le Cameroun, sa coopération se déploie sur divers axes. En plus de réhabiliter les écoles d’agriculture de Kumba et Garoua en vue d’y former des apprenants de la sous-région, elle vise aussi à former 1000 ingénieurs et 500 cadres à l’horizon 2022.

 

GCM

Published in Formation

Selon le journal l’Info, la première raison qui pourrait justifier la fermeture imminente de la Banque Atlantique du Cameroun (BACM) se trouve dans des décisions judiciaires prises par la Cour de justice de la Cémac à N’djamena qui annule la restructuration d’Amity Bank. Conséquence : BACM, née des cendres de la dernière institution bancaire citée, se retrouverait sans agrément. Ce qui veut dire que l’établissement bancaire ne peut plus continuer à opérer, de peur de s’exposer aux sanctions relatives à l’exercice illégal de la fonction bancaire.

Par ailleurs, toujours selon la même source, BACM ferait également face à une situation de solvabilité largement dégradée, dans la mesure où les attaques des actionnaires d’Amity Bank, le poids du plan de restructuration dans lequel les actionnaires s’étaient engagés, les arrêts de la Cour de N’djamena et bien d’autres problèmes encore auraient fini par mettre en péril l’exploitation de BACM.

Mais le fait le plus grave, souligne le journal l’Info, concerne «l’attitude de l’actionnaire principal qui contribue à mettre en péril la survie de la banque». Car, explique-t-il, après avoir investi 3 milliards FCFA, les Ivoiriens d’Atlantic Financial Group ont, au détriment des actionnaires locaux, retiré ce montant à travers des frais d’assistance technique et diverses missions de conseil dont la nature n’était toujours pas justifiée et sans informer au préalable le conseil d’administration.

Bien plus, notre source indique que BACM a besoin de 25 milliards FCFA dans le cadre de sa restructuration et les actionnaires camerounais ne peuvent y faire face sans le soutien de l’Etat.

GCM

Published in Banque

Le contrat d’exécution a été signé hier, jeudi 12 avril à Yaoundé entre le Cameroun et la Chine. Ce qui, de l’avis de Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie, représentant à l’occasion la partie camerounaise, marque le début effectif des travaux sur le site.

En attendant la date de la pose de la première pierre qui, selon le chef de la cellule d’appui à la maîtrise d’ouvrage du projet d’aménagement hydroélectrique de Memeve’ele, dépend du chef de l’Etat, les travaux sur les voies d’accès continuent sur le terrain. On situe leur évolution à 60%.

D’un coût estimé à 365 milliards FCFA, les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele seront exécutés par l’entreprise chinoise Sinohydro Corporation Limited, pour ce qui est du barrage, de l’usine et des voies d’accès.

 

 

 

Published in Energie

En cause, policiers, gendarmes et douaniers commis pour y assurer la sécurité des personnes et de leurs biens réclament un an d’arriérés de primes.

Ils affirment que depuis maintenant 12 mois, leurs primes ne sont pas payées par la direction de l’Autorité civile aéronautique du Cameroun (CCAA). «En 2011, nous avons été payés pour le compte d’un seul trimestre. Depuis, personne parmi nous n’a reçu de prime, alors que tous les jours, nous sommes obligés de venir au travail», se plaint un policier rencontré à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. A en croire cette source, tous les éléments des forces de l’ordre travaillant dans les aéroports de Yaoundé, Douala, Maroua et Garoua sont concernés par le non paiement des primes.

Selon certaines indiscrétions, les montants trimestriels varient entre 70 000 et 120 000 F CFA, selon le grade du policier, gendarme ou douanier.

A la CCAA, le chef de la cellule de communication, Joël Wadem, ne reconnaît que trois trimestres non payés : les deux derniers trimestres 2011 et le premier trimestre 2012. Et dénonce la mauvaise foi des plaignants qui, explique-t-il, lors d’une réunion récemment tenue à Douala entre le ministre des Transports et les agents en service dans les aéroports du Cameroun, ont déclaré que « tout allait bien ».

Joël Wadem indique aussi qu’actuellement, le directeur général de la CCAA multiplie les efforts pour résoudre le problème dans les brefs délais.

Guy C. Moussi

Published in Social
mercredi, 11 avril 2012 08:45

NFC Bank attaque la SPM en justice

La Société des plantations de Mbanga (SPM) est attendue demain, mercredi 11 avril, devant le Tribunal de grande instance du Wouri, statuant en matière civile et commerciale.

C’est du moins ce qui ressort de l’assignation que vient de lui servir la National Financial Credit Bank (NFC Bank). A la lecture du document qui date du 29 mars dernier, il ressort que cette société agricole est redevable de la somme d’environ 454 millions FCFA à la banque où elle est titulaire de comptes courants. D’après cette assignation, «depuis le 1er septembre 2011, le président du conseil d’administration de la SPM a promis à la requérante d’apurer sa dette avant le mois d’octobre 2011 (…). Pourtant, jusqu’à ce jour, la SPM n’a pas pu avancer ne fût-ce qu’un franc pour amorcer le paiement de ladite dette.»

L’assignation va encore plus loin en affirmant que la SPM est en cessation de paiement et qu’elle est débitrice d’autres banques de la ville de Douala.

Published in Investir Au Cameroun

La connexion Internet à domicile via les clés USB est à la mode au Cameroun. Son accès pratique et mobile fait d’elle un outil de plus en plus sollicité par les internautes qui veulent rester connectés en tout temps et en tout lieu. En face, il y a l’offre qui, elle, se diversifie chaque jour. Camtel, MTN et Orange et depuis quelques YooMee proposent des connexions Internet via des clés USB. La bataille se joue au niveau du débit, puisqu’au finish, c’est l’accès facile et rapide que l’internaute réclame. «Il n’y a pas un débit standard. Nous utilisons la même bande passante pour que pour les appels téléphoniques. De ce fait, si vous vous connectez à une heure durant laquelle il y a plusieurs personnes qui émettent des appels, la connexion ne sera pas bonne et vice-versa», explique-t-on à MTN.

Une autre source dans la même entreprise confirme cependant que «le débit qu’offre la clé Internet est limité. La clé est généralement utilisée pour la consultation des mails et le simple surf sur Internet. Lorsqu’il faut effectuer des téléchargements, elles sont peu recommandées».

Chez Camtel, on explique que le signal peut souffrir des intempéries (vent, température, climat, etc.) qui altèrent la qualité du débit. «Plus on est proche du point d’accès, sans intempéries, plus le débit est bon», fait savoir un responsable de cette entreprise qui dispose de deux offres de clés Internet pour un débit situé entre 1 et 3 mégabits par seconde. En fonction du forfait sollicité, l’internaute peut avoir accès à divers services.

Chez l’opérateur de téléphonie mobile Orange, la clé Internet offre un débit de 500 Ko/s. et, d’après des informations recueillies à l’agence de la compagnie de Yaoundé, elle permet de faire des téléchargements allant jusqu’à 500 mégaoctets (Mo). Sur le site Internet de YooMee, ce fournisseur d’accès Internet propose une connexion par modem et par clé USB. Le débit offert est de 640 kilobits par secondes à domicile.

GCM

Published in Télécom
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