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Yaoundé - 04 mai 2024 -

 

 

 

 

Les clients de la Société commerciale de banque (SCB Cameroun), filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwaffa Bank, auront désormais la possibilité de bénéficier du cofinancement de leurs projets dans le secteur énergétique par Us Eximbank, à travers l’initiative «Power Africa» du président américain Barrack Obama.

 

 Dans le même temps, la filiale camerounaise du groupe bancaire Attijariwafa va permettre à ses clients, notamment aux PME et PMI, de sécuriser le financement de leurs approvisionnements depuis les Etats-Unis, toujours grâce à Us Eximbank.

 

 Telles sont, selon un communiqué que vient de rendre public SCB Cameroun, les retombées d’un mémorandum d’entente signé le 21 novembre 2013 à Washington, aux Etats-Unis, entre Attijariwafa Bank et Us Eximbank.

 

 Il s’agit, soutient Attijariwafa, d’un «partenariat stratégique, qui devra favoriser les échanges et les investissements entre l’Afrique et les Etats-Unis», grâce au réseau du groupe bancaire marocain sus mentionné sur le continent africain.

 

 Ce partenariat, apprend-on, devrait permettre aux autres pays du continent noir de bénéficier des investissements américains, lesquels ont été, en 2011, majoritairement capté par l’Afrique du Sud (361 milliards de FCfa sur un total de 1550 milliards de Fcfa) et l’Angola (350 milliards de FCfa).

 

 Ce d’autant que les experts, renseigne Attijariwafa Bank, s’attendent «dans les années à venir, à une plus grande diversification géographique de ces investissements, au vu du potentiel de croissance des PIB et de l’amélioration des climats des affaires de plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne».

 

BRM

 

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Published in Finance

A la faveur d’un appui financier de l’Union européenne, d’un montant total de 6,5 milliards de francs Cfa (10 millions d’euros), le gouvernement camerounais a officiellement lancé le 8 novembre 2013 à Douala, la capitale économique du pays, le «Programme d'appui à l'amélioration de la compétitivité de l'économie camerounaise (Pacom)».

Ce programme, précise le communiqué publié par la délégation de l’Union européenne à Yaoundé, «permettra de faire face aux besoins d'accompagnement du gouvernement camerounais dans la mise en œuvre de l'accord d'étape de l'Accord de Partenariat Economique (APE) signé le 15 janvier 2009 entre l'Union européenne et le Cameroun».

Concrètement, apprend-on, le Pacom vise trois objectifs principaux : «la mise à niveau des petites et moyennes entreprises camerounaises du secteur productif industriel et agro-industriel ; le renforcement de la normalisation et de la qualité des produits camerounais ; la mise à la disposition des entreprises de compétences et de structures d’appui plus efficaces, notamment dans les filières ou secteurs prioritaires, de manière à ce qu’elles produisent des biens et services de qualité pour conquérir durablement les marchés».

En rappel, la vulnérabilité et le défaut de compétitivité du tissu industriel dans la majorité des pays africains est l’un des éléments fondamentaux de la réticence des pays ACP à conclure un APE avec l’Union européenne. Après le cuisant échec des négociations au plan régional entre 2008 et 2009, le Cameroun avait été amené à signer un APE d’étape en janvier 2009, pour, avait-on appris, ne pas perdre ses préférences commerciales sur le marché européen, notamment sur la commercialisation de la banane.

Mais, depuis la signature de cet accord d’étape, le gouvernement tarde à le ratifier, eu égard aux dégâts que ledit accord pourrait causer sur un tissu industriel camerounais encore très fragile. Considéré comme mesure d’atténuation de ces craintes, le Pacom, apprend-on, ne devrait malheureusement permettre que la mise à niveau d’une centaine de PME, sur les 98 000 recensées par l’Institut national de la statistique (INS).

BRM

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Published in Gestion publique

Le 29 octobre 2013, le président du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM), André Fotso, a procédé à la signature d’un protocole d’accord pour le financement et l’accompagnement des PME camerounaises, avec un pool de cinq banques et un Fonds de garantie.

Il s’agit d’Afriland First Bank, de la SGBC, d’Ecobank, de BGFI, de la BICEC et de l’African Guarantee Fund. Grâce à ce protocole d’accord, fruit d’une initiative du GICAM visant à permettre aux entreprises camerounaises de financer leurs projets de modernisation et d’extension, dans l’optique de pouvoir bénéficier de la nouvelle loi portant incitations à l’investissement privé, des lignes de crédits d’un montant total de 50 milliards de francs Cfa seront ouvertes en faveur des PME.

Ces crédits garantis à 50% par African Guarantee Fund, a appris l’agence Ecofin de sources proches du dossier, seront octroyés à des taux d’intérêts de 10%, soit 8% pour la banque et 2% pour le fonds de garantie sus mentionné. L’échéance de remboursement de ces concours financiers va osciller entre 18 mois et 5 ans, apprend-on.

En plus du financement, indiquent nos sources, les bénéficiaires des appuis financiers dans le cadre de ce projet pilote initié par le GICAM, vont bénéficier de formations sur des modules de base tels que la gestion des projets, et surtout d’un accompagnement devant leur permettre d’accéder aux incitations prévues dans la loi du 13 avril 2013, qui prévoit diverses exonérations allant de 5 à 10 ans, au profit d’entreprises remplissant certaines conditions.

Selon certains protagonistes, à l’instar d’André Fotso, le président du GICAM, et Alphonse Nafack, le Dg d’Afriland First Bank, ce type de projet peut être dupliqué dans d’autres pays d’Afrique, continent dans lequel, a-t-on appris, 20% seulement des demandes de crédits introduites par les PME sont généralement satisfaites.

BRM

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Published in Finance

Le directeur pour l’Afrique de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Inui Eiji, vient d’annoncer, au sortir d’une audience avec Laurent Serge Etoundi Ngoa, le ministre camerounais des PME, que le gouvernement japonais travaille actuellement à la création au Cameroun, de centres de développement des PME.

Selon ce denier, le Cameroun est un terrain fertile au développement des PME, parce que le pays regorge d’importantes ressources naturelles et humaines. Inui EIji a par ailleurs déclaré qu’il souhaite voir de grosses firmes japonaises telles que Toyota, qui travaille beaucoup avec les PME, s’implanter au Cameroun, dès que ces centres seront opérationnels.

Reconnus comme principaux moteurs de la croissance économique, les PME constituent 90% des entreprises recensées au Cameroun. Face aux difficultés que rencontrent ces structures dans le pays, le gouvernement a engagé un certain nombre d’actions pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans le développement économique.

C’est ainsi que la Banque camerounaise des PME (BC-PME) devrait bientôt ouvrir ses guichets, avec un capital de 10 milliards de francs Cfa, afin de réduire les difficultés d’accès au financement auxquelles font face les PME camerounaises.

Cette année, le chef de l’Etat a créé l’Agence de promotion des PME, les centres de gestions agréés ont été mis en place auprès des services des impôts pour accompagner les PME, tandis que depuis 2005, les Centres de formalités et de création des entreprises (CFCE) facilitent la mise en place de ces structures, avec l’appui de l’Union européenne.

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Tous les crédits n’excédant pas 200 millions de francs Cfa, accordés aux PME camerounaises par la Société commerciale de banque au Cameroun (SCB Cameroun), filiale locale du groupe marocain Attijariwfa, sont désormais garantis à 50% par l’Agence française de développement (AFD).

C’est l’objet d’une convention de 2 ans, portant sur un montant de 6 milliards de francs Cfa, que viennent de signer à Yaoundé, le nouveau directeur de l’AFD au Cameroun, Hervé Conan, et le directeur général de SCB Cameroun, Jamal Ahizoune. C’est dans le cadre du projet ARIZ, entendez, «Accompagnement du risque de financement de l’investissement privé en zone d’intervention de l’AFD».

Cependant, souligne le Dg de SCB Cameroun, ce dispositif de garantie de portefeuille ne devrait être appliqué qu’aux PME qui remplissent deux conditions essentielles. «Il faut que ce soient des PME ayant un chiffre d’affaires qui correspond à ce segment de la clientèle, et deuxièmement, il faut que ces PME agissent dans des secteurs d’activité clairement identifiés, de commun accord avec l’AFD», explique-t-il.

ARIZ, apprend-on, est un investissement total de 53 milliards de francs Cfa au Cameroun, entièrement financé par l’AFD, et qui devrait faciliter l’accès au financement à «plus d’un millier de PME» camerounaises.

Alors qu’elles constituent 90% des entreprises en activité au Cameroun, les PME, pourtant reconnues par les experts comme le principal moteur de la croissance économique, font généralement face à des difficultés d’accès aux financements auprès des banques. Cette initiative de l’AFD et de SCB Cameroun vise à apporter une solution ponctuelle à ce problème.

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Selon le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, Ubi-France, l’Agence française pour le développement international des entreprises, vient de réunir à Douala, la capitale économique du Cameroun, une cinquantaine de PME camerounaises et sept entreprises françaises du secteur de l’électricité.

Les rencontrent B to B entre ces PME camerounaises et les responsables de France Photons, EAS Consulting, Aunilec, Sogexi, Lancier, etc. ont permis, indique le journal, de nouer des partenariats.

Au cours de cette opération de prospection, les électriciens français ont également eu droit à une présentation du potentiel du marché camerounais de l’électricité, présentation effectuée par des responsables d’Electricity Developement Corporation (EDC) et de l’Agence de l’électrification rurale (AER).

Selon ces deux structures publiques, le Cameroun qui compte 13 634 localités n’a déjà électrifié que 2960, soit un taux de couverture de 21% du territoire national. Le taux d’accès à l’électricité quant à lui, apprend-on, est de 19% seulement.

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L’association des bénévoles belges dénommée Ex-change Expertise vient d’organiser dans la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun, une journée portes ouvertes, à l’intention des PME.

«Cette journée a permis d’échanger avec des entreprises camerounaises. J’espère que je vais ramener dans mes valises cinq ou dix projets que nous allons examiner en Belgique, afin de leur apporter notre aide», a confié au Quotidien de l’Economie, Norbert Regout, bénévole d’Ex-change Expertise, qui a animé la rencontre de Douala.

Représentés au Cameroun depuis 2009, où elle a déjà apporté son appui à 18 entreprises, apprend-on, les membres de cette association de bénévoles parcours des pays africains, chaque année, avec pour objectif d’accompagner des PME porteuses de projets viables. C’est le cas de l’Union des Gics des femmes agropastorales de Fondjomenkwet, dans la région de l’Ouest du Cameroun.

Selon la présidence de ce groupement d’initiatives communes, Yvette Pauline Tchakoua, l’apport de ces Belges dont les voyages sont payés par le gouvernement belge, a été déterminant dans l’extension de leurs activités.

«Les experts de cette association nous ont aidé à améliorer la culture du champignon, ce qui nous a permis de remporter le 1er prix au Comice agro-pastoral d’Ebolowa en 2011», informe-t-elle, avant de préciser que toujours grâce aux conseils d’Ex-change Expertise, la production de champignon de l’union des Gics est passée d’une à 5 tonnes par an. Ce qui leur permet d’envisager avec sérénité, révèle Mme Tchakoua, de lancer une chaîne production de tisane de champignon.

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mardi, 17 janvier 2012 10:42

Elections à la chambre de commerce

Près de 96 000 votants étaient attendus ce 17 janvier dans l’optique d’élire pour les quatre prochaines années 160 membres de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA) répartis en sections et sous-sections.

Seules les personnes jouissant des droits civiques âgées de 21 ans, exerçant une activité commerciale, industrielle, minière, artisanale ou de prestation de service et assujetties aux contributions de patente, de licence ou de l’impôt libératoire ont pris part à un scrutin de liste par sous sections au terme duquel sont désignés quelques 160 membres repartis en sections et sous-sections. Les bureaux de vote étaient ouverts entre 08 et 18h. A noter que le gros de l’électorat à la CCIMA se recrute parmi les PME, soit 94%. Les grandes entreprises ne représentent que 6% de l’électorat.

Les opérations électorales, présidées par les magistrats de siège, sont localisées dans les sous-préfectures, les marchés et les mairies. Il y a eu 121 bureaux de vote retenus par la Commission électorale, instance qui organise les élections au sein de la CCIMA, présenté comme une sorte de « Parlement des entreprises ». Le scrutin de liste à un tour à la majorité relative des suffrages valablement exprimés est en vigueur. Mais en cas d’égalité, une prime est accordée à la liste ayant la moyenne d’âge la plus élevée.

Les résultats définitifs, constatés par décision du président de la Commission électorale, seront attendus à partir du 1er février 2012, soir 15 jours après la tenue du scrutin.

Selon les échos parvenant des différentes sous-sections, les élections ont été émaillées d’irrégularités. Entre autre, des votes doubles et des omissions sur les listes électorales. Ce qui aurait favorisé le vote des personnes non qualifiées. Si ces irrégularités évoquées s’avèrent fondées, la Commission électorale peut décider de l’annulation pure et simple des votes et organiser des élections partielles dans un délai de deux mois.

De sources généralement bien introduites, au moins trois prétendants ont le vent en poupe pour présider aux destinées de la CCIMA. A commencer par le président sortant, Christophe Eken. Les noms de Protais Ayagma et de Chantal Lewat sont également avancés.

La désignation du président de la Chambre relève toutefois du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat. La chambre élue est installée par le ministre de tutelle après désignation de son président qui intervient dans un délai de 30 jours à compter de la date de la publication des résultats.

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