logoIC
Yaoundé - 03 mai 2024 -

Le programme de compétitivité des filières de croissance (PCFC), piloté par le ministère camerounais de l’Economie, avec le concours financier de la Banque mondiale, vient d’attribuer des marchés pour 1,5 milliard de francs Cfa, en vue de fournir à certains opérateurs privés des équipements de 2ème et 3ème transformation du bois, apprend-on dans un communiqué officiel.

La société Italian Design s’adjuge le gros de ces marchés, pour un montant total de plus de 900 millions de francs Cfa, tandis que le groupement Secal Advanced Drying-CGM Gruppi Electrogeni encaissera environ 650 millions de francs Cfa.

Les trois lots d’équipements à mettre à la disposition des unités privées de transformation sont constitués, apprend-on, de 15 séchoirs, 40 machines d’usinage, 15 machines de manutention et 11 groupes électrogènes.

Published in Agriculture

Raffinerie Pacific. C’est le nom de la nouvelle raffinerie d’huile de palme, qui vient d’être créée au Cameroun, avec un capital initial de 100 millions de francs Cfa, a-t-on appris dans une annonce légale rendue publique le 17 juin 2015.

L’objet de cette entreprise s’étend à la transformation et la commercialisation des palmistes, ainsi qu’à la fabrication d’autres produits dérivés tels que la margarine, des bougies, le lait de toilette, le savon, etc.

Avec l’arrivée sur le marché de Raffinerie Pacific, le portefeuille des agro-industriels producteurs d’huile de palme tels que la Socapalm, Safacam ou encore la société des plantations de la ferme suisse, devrait s’enrichir d’un nouveau client.

Published in Entreprises

La Société industrielle camerounaise des cacaos (Sic Cacaos), filiale du suisse Barry Callebaut, a inauguré le 28 mai 2015 à Douala, un torréfacteur et un lot d’équipements nouvellement acquis, pour un montant total de près de 5 milliards de francs Cfa, a-t-on appris de sources officielles.

Selon les responsables de cette entreprise, qui domine le marché de la transformation du cacao au Cameroun, ces nouvelles acquisitions permettront de porter les capacités de broyage de Sic Cacaos de 32 000 tonnes à 50 000 tonnes, soit environ 25% de la production cacaoyère nationale, contre 15% actuellement.

Pour rappel, sur le court terme, le Cameroun ambitionne de transformer localement environ 70 000 tonnes de cacao chaque année (30% de la production), avec le concours d’investisseurs privés tels que Sic Cacaos, d’une part, et la mise en place de projets gouvernementaux, d’autre part. Il en est ainsi, par exemple, du projet d’implantation de 10 petites unités de transformation dans le pays, pour un financement global de 3,2 milliards de francs Cfa.

Lire aussi

31-12-2014 - Sic Cacaos, filiale camerounaise de Barry Callebaut, met en vente une ligne de broyage du cacao

25-03-2015 - Cameroun : Sic-cacaos et Chococam ont broyé 25 370 tonnes de cacao à fin février 2015

17-03-2015 - Le Cameroun investira 3,2 milliards de FCfa dans 10 nouvelles usines de transformation de cacao

14-04-2015 - SNV offre une unité de transformation aux cacaoculteurs de Konye, dans le Sud-Ouest du Cameroun

Published in Agriculture

Les localités d’Edéa et de Dibombari, dans la région du Littoral ; Muyuka, dans le Sud-Ouest ; et Obala, dans le Centre, abriteront des unités de transformation de manioc. Deux autres sites restent à identifier dans les régions du Sud et de l’Est du pays, pour ces mêmes investissements, qui seront réalisés dans le cadre du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma) au Cameroun, financé à hauteur de 50 milliards de francs Cfa par la Banque mondiale.

L’information est révélée par un avis d’appel à manifestation d’intérêt, que vient de lancer le Coordonnateur du Pidma, Thomas Ngue Bissa, en vue du recrutement d’un consultant devant réaliser les études de faisabilité de ces différents projets.

Ces usines de transformation du manioc tourneront certainement grâce à la matière première produite dans le cadre du Pidma lui-même, qui est un programme visant à intensifier la production du manioc, du maïs et du sorgho au Cameroun, afin d’approvisionner les industries agro-alimentaires.

Pour rappel, une unité de transformation de manioc a été construite dans la ville de Sangmélima (Sotramas) depuis 2013, mais n’a jusqu’ici pas été mise en service à cause de l’absence de la matière première, dont la Sotramas ambitionne de transformer 120 tonnes en amidon chaque jour.

Selon les estimations officielles, au cours des 5 prochaines années, il faut planter 4000 hectares de manioc dans les environs de la ville de Sangmélima, qui abrite cette usine, afin que la Sotramas puisse tourner à plein régime et ne subisse pas les affres du déficit de production du manioc actuellement observé au Cameroun.

BRM

 

Lire aussi

05-01-2015 - Cameroun : après Afriland, la BICEC s’engage à financer les agriculteurs éligibles au PIDMA

29-04-2015 - Un projet agricole co-financé par le Japon transforme le vécu des populations d’Andom, à l’Est-Cameroun

08-01-2015 - Deux coopératives vont construire une usine de nettoyage du sorgho dans le septentrion camerounais

Published in Agriculture

Former des producteurs de cacao qui iront à leur tour former leurs collègues sur les techniques de transformation des fèves en chocolat, beurre et poudre de cacao. Ou encore, mettre en place une plateforme d’échanges sur ces techniques de transformation, entre les enseignants et élèves du collège régional d’agriculture d’Ebolowa, dans la région du Sud du Cameroun, et ceux du lycée agricole Jules Rieffel de Nantes, en France. Tels sont les principaux objectifs visés par le jumelage que viennent de conclure, dans la ville d’Ebolowa, ces deux écoles de formation professionnelle.

Selon Régis Dupuis, un responsable du ministère français de l’Agriculture qui a assisté à la cérémonie d’Ebolowa, ce partenariat entre le collège régional de l’agriculture d’Ebolowa et le lycée Jules Rieffel de Nantes devrait permettre aux producteurs de cacao de cette localité de vivre plus décemment, en tirant une plus-value plus importante de la production cacaoyère.

En effet, malgré les avantages liés à la transformation, le Cameroun exporte encore plus de 75% de sa production cacaoyère sous forme de fèves. Une tendance que le gouvernement et l’interprofession cacao-café tentent d’inverser depuis quelques années, non seulement en sensibilisant les producteurs, mais aussi en encourageant des projets de construction d’unités de transformation dans les bassins de production.

Lire aussi

17-03-2015 - Le Cameroun investira 3,2 milliards de FCfa dans 10 nouvelles usines de transformation de cacao

14-04-2015 - SNV offre une unité de transformation aux cacaoculteurs de Konye, dans le Sud-Ouest du Cameroun 25-03-2015 - Cameroun : Sic-cacaos et Chococam ont broyé 25 370 tonnes de cacao à fin février 2015

12-12-2014 - Le CICC lance un programme de promotion de la transformation locale du cacao camerounais

Published in Agriculture

L’agence de coopération néerlandaise (SNV) vient d’offrir aux 700 membres de la coopérative des producteurs de Konyé, localité située dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, une unité de transformation des fèves de cacao en pâte de chocolat, poudre et beurre de cacao, a-t-on appris de bonnes sources.

Selon la SNV, qui a préalablement formé des membres de la coopérative des producteurs de Konyé à l’utilisation des nouveaux équipements, cette unité de transformation devrait permettre aux producteurs de cacao de cette partie du Cameroun, de tirer une meilleure plus-value des 600 tonnes de cacao produites par an dans cette localité.

En effet, selon le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), qui a lancé l’année dernière le projet Transfol pour aider les coopératives de producteurs à mettre en place des unités de transformation du cacao, alors que le Kilogramme de fèves brutes est vendu à 1500 FCfa, deux kilogrammes de fèves transformées en beurre de cacao reviennent à 10 000 Fcfa sur le marché local.

A travers le don de la SNV aux cacaoculteurs de Konyé, la Hollande, pays qui est pourtant la destination de 70% des fèves de cacao produites au Cameroun selon les statistiques officielles, encourage ainsi la transformation locale de ce produit de rente.

Lire aussi

25-03-2015 - Cameroun : Sic-cacaos et Chococam ont broyé 25 370 tonnes de cacao à fin février 201

17-03-2015 - Le Cameroun investira 3,2 milliards de FCfa dans 10 nouvelles usines de transformation de cacao

25-02-2015 - Baisse de 17% sur le volume de broyage du cacao camerounais à mi-campagne 2014-201

Published in Agriculture

La Banque mondiale et la coopération allemande au Cameroun viennent de rendre publics les résultats d’une étude intitulée «analyse de la filière textile habillement au Cameroun», qui révèle une panne de la transformation cotonnière locale. En effet, selon cette étude, «seulement 2% du coton produit au Cameroun (la Sodecoton a produit 249.300 tonnes sur la campagne 2013-2014 et devrait atteindre 265.000 tonnes au terme de la campagne en cours) est transformé localement».

L’unique entreprise de filature de coton du pays et seul fournisseur local des entreprises aval de la filière coton-textile, n’est autre que la Cotonnière industrielle du Cameroun (CICAM). Cette entreprise du portefeuille de l’Etat, qui conduit actuellement un programme d’investissement de 5,5 milliards de francs Cfa pour doper ses activités, n’utilise chaque année que «1.600 tonnes de fibres pour produire 1.500 tonnes de fils, 8.000 km de tissus écrus et 300 tonnes d’éponge».

A l’origine de cette activité marginale de transformation du coton au Cameroun, souligne l’étude, «l’absence d’une filière intégrée coton-textile-habillement», qui est «extrêmement préjudiciable à l’économie du pays». En conséquence, apprend-on, le pays ne parvient pas capter les retombées de «la valeur ajoutée, qui est multipliée par 12 entre le coton brut et un vêtement confectionné».

 

Lire aussi

13-12-2013 - La CICAM en bisbilles avec le fisc camerounais pour 400 millions de francs Cfa d’impayés

12-12-2013 - La filière coton-textile-confection camerounaise fait son show à Yaoundé

04-01-2013 - Trois banques accordent un crédit de 5,5 milliards de FCFA à la CICAM

Published in Industrie

La Société de développement du coton (Sodecoton), qui a depuis quelques années entrepris de diversifier ses activités pour se prémunir de la conjoncture internationale pas toujours favorable autour du coton, ambitionne de produire 16 000 tonnes de soja en 2015, a-t-on appris de sources internes à l’entreprise. Cette prévision de production est quasiment multipliée par 10, comparée à la production de 1600 tonnes projetées en 2012.

Cette augmentation vertigineuse de la production du soja à la Sodecoton peut s’expliquer par l’existence d’un marché de plus en plus demandeur, du fait de l’intérêt que des agro-industries locales manifestent désormais pour cette graine. Une unité de transformation du soja, d’une capacité de broyage de 18 000 tonnes par an, a même été inaugurée dans la banlieue de la ville de Douala le 5 avril 2014.

Cette usine, apprend-on des promoteurs, sera essentiellement ravitaillée à partir de la production de soja de la région de l’Extrême-Nord, partie du pays dans laquelle la Sodecoton, qui pourrait ainsi trouver un nouveau débouché pour sa production de soja, détient par ailleurs tout son outil de production. Pour rappel, du fait d’une production nationale insuffisante, le Cameroun importe en moyenne 20 000 tonnes par an, pour une valeur de près de 10 milliards de francs Cfa, selon les statistiques du ministère de l’Economie.

 

Lire aussi

17-07-2013 - Un projet de production et de transformation de 16 000 tonnes de soja en gestation au Cameroun

07-04-2014 - Le Cameroun inaugure une usine de transformation de 18 000 tonnes de soja par an

Published in Agriculture

Le Cameroun prévoit de doubler sa capacité annuelle de transformation de cacao. Le pays veut parvenir à transformer localement près de 70 000 tonnes de fèves, soit environ 30% de toute sa production. Cette augmentation se fera par l’implantation de 10 nouvelles unités de transformation, a indiqué Bruno Ntakeu, sous-directeur de la transformation au ministère de l’industrie.

Selon cet officiel, le projet nécessitera un investissement de 3,2 milliards de francs Cfa et permettra de transformer 36 000 tonnes de fèves en beurre et en poudre de cacao. Ce qui, à terme, permettra de générer plus de revenus au pays. Ces unités de production rejoindront la Sic-Cacaos et la Chococam, qui sont actuellement leaders dans le secteur de la transformation du cacao au Cameroun.

Le pays qui avait produit 209 905 tonnes de cacao en 2014, mais n’en avait transformé que 32 700 tonnes, veut ainsi s’inspirer de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, qui s’est également imposé il y a peu comme le premier transformateur mondial de la fève.

Aaron Akinocho

Published in Agriculture

Le ministère camerounais de l’Industrie vient de lancer un appel d’offres, en vue du recrutement d’un cabinet d’études devant réaliser pour le compte du gouvernement, une étude technique, institutionnelle et financière pour la formulation d’un projet de transformation de pommes de terre dans la localité de Kumbo, située dans la région du Nord-Ouest du pays.

Les cabinets intéressés, en règle avec l’administration fiscale camerounaise, ont jusqu’au 20 mars 2015 pour faire parvenir leurs dossiers de soumission au service des marchés du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Pour rappel, selon les statistiques du Programme nationale de relance de la filière pomme de terre, le Cameroun produit entre 220 000 et 400 000 tonnes de cette denrée chaque année, selon la clémence du climat et de la nature. 17% de la production est exportée vers des pays voisins. Plus de 80% de cette production nationale est assurée, apprend-on, par les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest.

 

Lire aussi

17-03-2014 - Cameroun : 500 tonnes de semences améliorées de pomme de terre pour augmenter la production en 2014

Published in Agriculture
augmentation-des-prix-des-boissons-mbarga-atangana-ouvre-les-discussions-avec-les-acteurs-de-la-filiere
Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a programmé une séance de travail le 16 mai 2024 avec les acteurs de la filière des...
peche-la-mairie-de-douala-sur-le-point-de-recuperer-la-gestion-du-debarcadere-de-youpwe
Le 30 avril 2024, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a présidé une réunion interministérielle dans ses services. À l’ordre du jour, les...
cemac-l-intelligence-artificielle-et-les-fintechs-presentees-comme-des-opportunites-pour-dynamiser-le-marche-financier
Pour dynamiser la place boursière de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), qui sert le marché financier de la Cemac (Cameroun,...
le-cameroun-obtient-une-ligne-de-credit-de-pres-de-500-milliards-de-fcfa-de-la-bid-pour-ses-operations-commerciales
Le Cameroun a obtenu des financements d’un montant de 800 millions de dollars (plus de 489 milliards de FCFA à la valeur actuelle du dollar...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev