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Yaoundé - 02 mai 2024 -

Fapam Sarl, unité industrielle basée dans la localité de Mbalmayo, dans la région du Centre du Cameroun, va transformer, dès cette année 2014, environ 16 000 tonnes de fèves de cacao en beurre et poudre de cacao. C’est ce qu’ont révélé les initiateurs de ce projet, qui vient de voir le jour au Cameroun, avec une offre de 300 emplois directs.

Fruit des efforts conjugués du gouvernement camerounais, à travers son projet Agropoles piloté par le ministère de l’Economie, et d’un opérateur économique local, Anatole Nkodo Zé, cette unité agro-industrielle vient ainsi booster les capacités de transformation du cacao du pays, qui ne dépassent guerre les 25 000 tonnes par an, sur une production moyenne d’environ 230 000 tonnes.

Investissement d’un montant total de 4,6 milliards de francs Cfa, apprend-on, Fapam Sarl a bénéficié d’un appui financier de l’Etat du Cameroun, d’un montant de 1,4 milliard de francs Cfa.

L’on se souvient qu’en annonçant la dernière édition du Festival international du cacao (Festicacao) en novembre 2013, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, avait révélé que le Cameroun ambitionnait de transformer environ 50 000 tonnes de cacao en 2014, grâce à l’installation de nouvelles unités telle que Fapam Sarl, qui viendront ainsi participer aux efforts déjà consentis dans la transformation du cacao par Sic cacaos et Chococam.

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Le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), structure qui dépend du ministère camerounais de l’Economie, vient d’arrêter les conditions d’éligibilité des entreprises au Programme d’appui à l’amélioration de la compétitivité de l’économie camerounaise (PACOM).

Selon le communiqué ayant sanctionné la dernière session du comité de pilotage du BMN, les entreprises éligibles à ce programme doivent exercer dans les secteurs de «la sidérurgie, la métallurgie, le textile et la confection, l’agro-alimentaire, le tourisme, le BTP, l’électronique et l’électrotechnique, la mécanique, le cuir et la chaussure».

En outre, elles doivent justifier «d’un chiffre d’affaires compris entre 50 millions et 6 milliards de francs Cfa, d’une transformation industrielle représentant plus de 70% du chiffre d’affaires à la dernière année comptable, être en activité depuis au moins 2 ans, disposer de capacités techniques et organisationnelles pour conduire un processus de mise à niveau… »

Le PACOM est financé par l’Union européenne à hauteur de 6,5 milliards de francs Cfa, dans la perspective de la ratification des APE d’étape signés par le gouvernement camerounais le 15 janvier 2009.

Ce programme vise trois objectifs principaux : «la mise à niveau des petites et moyennes entreprises camerounaises du secteur productif industriel et agro-industriel ; le renforcement de la normalisation et de la qualité des produits camerounais ; la mise à la disposition des entreprises de compétences et de structures d’appui plus efficaces, notamment dans les filières ou secteurs prioritaires, de manière à ce qu’elles produisent des biens et services de qualité pour conquérir durablement les marchés», souligne l’Union européenne.

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Selon les statistiques révélées par Jean Marc Anga, le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) à l’ouverture de Festicacao 2013 le 28 novembre à Monatélé, au Cameroun, l’Afrique produit 71% du cacao dans le monde, mais n’en transforme que 4%.

Cette situation, a souligné le directeur exécutif de l’ICCO, est transposable au Cameroun, pays qui produit en moyenne 225 000 tonnes de cacao depuis 5 ans, mais ne transforme qu’entre 25 et 30 000 tonnes.

A cause de ce délaissement de la transformation, le vaste bassin de production de cacao qu’est l’Afrique «se met à la merci de la volatilité des cours sur le marché mondial», a souligné M. Anga, en prenant l’exemple de la Malaisie qui, selon lui, «a fait le choix stratégique de s’orienter vers la transformation», plus porteuse de plus-value.

En effet, a révélé le directeur exécutif de l’ICCO, en 1960, la Malaisie produisait environ 300 000 tonnes de cacao et ne transformait que 25 000 tonnes de fèves. Mais au cours de la campagne 2012-2013, le pays a produit seulement 7000 tonnes de cacao et transformé 300 000 tonnes.

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Selon le quotidien de l’Economie, Evelino Zanzaro, Dg de l’entreprise italienne dénommée ESED Engineering Group Sarl, vient de présenter à Douala, la capitale économique du Cameroun, son projet de montage d’une usine de transformation des déchets plastiques.

A en croire M. Evelino, cette entreprise se propose de transformer 30 000 tonnes de déchets plastiques par an, lesquels vont permettre de produire des vases et des bacs à ordures, mais surtout des modules en plastiques qui peuvent remplacer le sable et le goudron dans la construction des routes.

Les routes ainsi construites, apprend-on, ne peuvent être sujettes à des nids de poules du fait des caractéristiques du matériau utilisé, ainsi qu’on a pu le constater en Inde et en Italie, deux pays où cette technologie a déjà été utilisée, selon le Dg de ESED Engineering Group Sarl.

Selon le délégué régional de l’Environnement et de la protection de la Nature pour la région du Littoral, Sidi Baré, 6 millions de tonnes de déchets sont produits au Cameroun chaque année, dont 10% de déchets plastiques.

Afin de réduire ce phénomène de déchets plastiques, le gouvernement camerounais vient d’interdire l’importation des emballages en plastiques, et a promis d’aider à la mise en place d’entreprises de production d’emballages biodégradables.

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