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Yaoundé - 02 mai 2024 -

La filiale camerounaise du géant de l’agro-alimentaire suisse, Nestlé, lance à compter de ce 27 janvier 2015, la commercialisation de son produit Nescafé fait à base du café local, a-t-on appris de bonnes sources. Ces produits made in Cameroun seront, dans un premier temps, commercialisés en conditionnements de 2 grammes.

Nestlé Cameroun avait annoncé cette appropriation de la matière première locale entre juillet et août 2014. Mais, apprend-on, des contingences d’ordre technique ont retardé l’implémentation de ce projet, qui rentre dans le cadre d’un processus global de réduction des importations de matières premières d’environ 70% au cours des prochaines années.

En attendant qu’un pôle de production du Nescafé soit implanté sur le territoire camerounais, Nestlé Cameroun, pour l’instant, achète du café localement et l’exporte vers la Côte d’Ivoire où il subit une première transformation. Le produit semi-fini est alors retourné au Cameroun, où il est soumis à une 2ème transformation avant d’être conditionné et commercialisé.

Selon les responsables de la filiale camerounaise du géant de l’agro-alimentaire suisse, l’appropriation du café camerounais pour la production du Nescafé devrait permettre de rendre ce produit plus compétitif sur le marché, notamment dans la partie septentrionale du pays où les habitudes de consommation du café sont plus poussées.

En effet, soutient-on chez Nestlé Cameroun, le Nescafé consommé dans le septentrion camerounais provient du Nigéria (qui partage une frontière poreuse et longue de 1400 Km avec le Cameroun), qui importe ses cargaisons de la filiale ivoirienne en franchise de douane, en vertu des accords de libre circulation au sein de la CEDEAO. Du fait de cet avantage, ce Nescafé est donc vendu moins cher par rapport au produit de Nestlé Cameroun, également importé de Côte d’Ivoire, mais qui est frappé de droits de douanes d’environ 35% aux frontières du Cameroun.

En achetant du café local, qui est ensuite exporté vers la Côte d’Ivoire avant d’être retourné au Cameroun, la filiale de Nestlé profite du «schéma de perfectionnement passif» prévu par le code des douanes camerounais, qui induit une réduction substantielle des droits de douane. Par ailleurs, en intégrant le café local dans sa composition, ce produit de Nestlé Cameroun peut être admis aux régimes douaniers préférentiels de la CEMAC et de la CEEAC, qui éliminent les droits de douanes à l’entrée de six et 10 pays de l’Afrique centrale, respectivement.

BRM

 

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Le gouvernement camerounais vient de valider le Programme national d’appui à la transformation des produits forestiers (Pnatpf), doté d’une enveloppe globale de 13,7 milliards de francs Cfa. Ce programme, apprend-on, vise à promouvoir la création de petites unités capables de transformer jusqu’à 25% du bois coupés dans les communes forestières du pays.

Le Pnatpf vient ainsi s’ajouter au projet de création, dans les régions de l’Est et du Centre, de deux clusters bois, sortes de zones industrielles spécialement dédiées à la filière bois. Par ailleurs, afin de booster la transformation du bois dans le pays au cours de cette année 2015, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, en présentant le programme gouvernemental devant les députés en décembre 2014, a annoncé que l’administration publique ambitionne de s’équiper à au moins 40% en mobilier de bureau fabriqué localement.

Pour rappel, au Cameroun, la filière bois se caractérise par les exportations massives de grumes ou de bois sciés. La 2ème transformation est marginale et la 3ème presqu’inexistante. Ce qui fait que l’industrie sylvicole, qui revendique 45 000 emplois dans le pays et dont les produits constituent 13% des recettes d’exportation, participe à seulement 6% à la formation du PIB.

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Début 2015, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) lancera son programme baptisé «Transfol», destiné à la promotion de la transformation locale du cacao camerounais, a annoncé le 11 décembre 2014 à Yaoundé, le secrétaire exécutif du CICC, Omer Gatien Malédy. C’était au cours de la conférence internationale ayant ponctué la 3ème édition du Festival international du cacao (Festicacao), placé cette année sous le thème : «Quel avenir au-delà de la fève ?»

Selon M. Malédy, Transfol vise à «intégrer davantage les producteurs dans la chaîne de valeur», en promouvant la mise en place de petites unités de transformation dans les bassins de production du pays. A en croire le secrétaire exécutif du CICC, l’objectif de ce programme, à court terme, est de mettre en place dès l’année 2015, la toute première unité de transformation issue de Transfol.

Pour implémenter Transfol, a-t-on appris, le CICC bénéficiera de l’expertise de la société allemande Bear GmbH, qui est son partenaire technique dans ce programme. Cette entreprise devra construire pour les bénéficiaires de Transfol, de petites unités d’une capacité minimale de transformation de 500 tonnes par an, afin de transformer les fèves de cacao en liqueurs ou beurre de cacao. Les coûts de ces équipements oscilleront entre 300 000 et 800 000 dollars (entre 150 millions et 400 millions de francs Cfa) selon que les unités en question seront entièrement sophistiquées ou pas, a-t-on appris.

Concrètement, à travers le programme Transfol, le CICC sélectionnera des organisations de producteurs qui souhaitent se lancer dans la transformation du cacao, sur la base d’un dossier de candidature. Si le business plan de l’organisation est validé, le CICC et d’autres partenaires prendront alors des participations dans le capital de la structure de transformation à monter. L’usine ainsi montée sera techniquement accompagnée sur une période de 3 ans, avant le transfert intégral du capital à l’oragnisation paysanne porteuse du projet.

Selon le CICC, qui se mue ainsi en capital-risqueur, pour encourager la transformation du cacao camerounais, la priode de 3 ans arrêtée pour se retirer du projet correspond à la periode de la fin des amortissements des investissements consentis.

Pour rappel, actuellement, le Cameroun transforme à peine 25% de sa production ccaoyère, qui tourne en moyenne autour de 200 000 tonnes depuis 5 ans. A l’horizon 2025, le pays vise une production de 600 000 tonnes, dont la moitié à transformer localement.

BRM

 

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A partir de l’année 2015, l’administration publique camerounaise s’équipera, au moins à 40%, avec du mobilier fabriqué localement, a annoncé le Premier ministre, Philémon Yang, en présentant le programme économique et financier du Cameroun aux députés, le 25 novembre 2014 à Yaoundé, la capitale du pays.

Selon le chef du gouvernement camerounais, au travers de cette décision, l’Etat entend donner une impulsion à la transformation locale du bois camerounais, qui continue d’être exporté majoritairement sous la forme de lames sciées ou alors en grumes, malgré les dispositions réglementaires interdisant cette dernière pratique.

Devenu la 2ème activité d’exportation du Cameroun (avec 13,3% des recettes) derrière l’exploitation pétrolière (50% des recettes d’exportation), l’industrie sylvicole revendique 45 000 emplois, mais participe à seulement 6% à la formation du PIB du pays. Son potentiel demeure cependant très important.

En effet, expliquent les experts, la contribution de la filière bois au développement économique du Cameroun s’amplifierait rapidement, si les opérateurs économiques développent formellement les unités de 2ème voire de 3ème transformation.

D’ailleurs, afin de développer le potentiel que recèle la transformation du bois au Cameroun, le gouvernement envisage de mettre en place, dans la région de l’Est, qui abrite le gros des ressources forestières du pays, et dans la banlieue de la ville de Yaoundé, deux clusters bois, sorte de zones industrielles spécialement dédiées au bois.

On y retrouvera, explique-t-on au Comité de Compétitivité qui suit le projet, des centres de formation aux métiers du bois, des structures de financement spécialisées, des unités de stockage, de séchage et de transformation du bois, des salles d’exposition…

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Après l’épizootie de la grippe aviaire qui avait de nouveau plongé la filière avicole camerounaise dans l’abîme en 2006, après une tentative de relance à la suite de l’interdiction des importations de poulets congelés, les aviculteurs semblent avoir repris du poil de la bête. En effet, selon Jean Paul Fouda Ottou, le Secrétaire permanent de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), le pays produit actuellement «120 000 tonnes d’œufs et plus de 70 000 tonnes de volailles par an, soit environ 46 millions de poulets sur pied».

Seule ombre au tableau de ces performances de l’aviculture nationale, présentées par M. Fouda Ottou le 25 octobre 2014 à Yaoundé, lors de la clôture du tout premier Salon avicole international de Yaoundé (SAVI), qui s’est ouvert le 23 octobre, le manque criard d’unités d’abattage et de transformation de la production avicole nationale. «Nous sommes confrontés au problème de commercialisation des poulets sur pied, qui constitue un frein au développement de la filière. Nous devons passer à la phase de la transformation», a souhaité le secrétaire permanent de l’Ipavic.

Bien qu’ayant servi de cadre à la présentation du savoir-faire et des performances des aviculteurs camerounais, le SAVI 2014 a surtout été une plateforme de rencontres entre opérateurs, avec pour but de nouer des contacts d’affaires. Il en est ainsi par exemple du Programme d’amélioration de la compétitivité agricole (PACA), dont le coordonnateur, le Dr Bourdanne, dit avoir conclu des partenariats avec des fournisseurs de provende devant désormais approvisionner les bénéficiaires du PACA.

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Au Cameroun, dans une cabosse de cacao, les producteurs exploitent uniquement les fèves, qui sont extraites et vendues, tandis que la coque, le jus et le placenta sont jetés. Pourtant, selon Jean Marie Lema, le directeur des opérations au Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), en dehors de la fève qui ne constitue que 40% de la cabosse, les autres composantes peuvent procurer des revenus substantiels aux producteurs.

«Avec la cabosse, on peut produire des fertilisants pour vos plantations, tandis que le jus permet de produire des liqueurs», a-t-il expliqué devant une centaine de producteurs invités à Yokadouma, dans la région de l’Est, au lancement du programme de renforcement des capacités des organisations paysannes à la technique de vente groupée du cacao et la négociation des prix.

Afin de montrer le caractère rémunérateur de la première transformation du cacao, un producteur a par exemple révélé qu’avec 3 Kg de fèves de cacao, il parvient à produire un litre de beurre, qu’il vend à 10 000 francs Cfa sur le marché de Yokadouma, et jusqu’à 25 000 francs Cfa à Yaoundé, la capitale du pays.

«Lors de la récente campagne, vous dites avoir vendu vos fèves au prix de 800 francs Cfa le cacao. Ce qui signifie que 3 Kg vous ont procuré 2400 francs Cfa, tandis que celui qui produit du beurre de cacao a engrangé 10 000 francs Cfa en transformant ces mêmes 3 Kg», a illustré le directeur des opérations du CICC.

 

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Au cours de la dernière campagne cacaoyère, le Cameroun n’a transformé localement que 32 803 tonnes de cacao, dont 11 tonnes de façon artisanale, annonce l’Office national du cacao et du café (ONCC). Ce volume de transformation, qui représente à peine 20% de la production nationale estimée à un peu plus de 206 000 tonnes, est essentiellement à mettre à l’actif de la Société industrielle des cacaos (Sic Cacaos), filiale de Barry Callebaut, qui, apprend-on, a de ce fait accru ses performances de 6,7% au cours de la dernière campagne.

Selon le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), cette firme envisage d’accroître ses performances, grâce au «démarrage effectif du programme d’investissements qui vise à faire passer la capacité de production de l’usine de Douala a 50 000 tonnes par an dans un proche avenir».

Avec les 20 000 tonnes attendues des deux nouvelles unités de transformation que sont la société Noha Nyamedjo de Douala (15 000 tonnes) et Fapam Industry de Mbalmayo dans la région du Centre (5000 tonnes), analyse le CICC, «il se dessine en perspective, sur le moyen terme, une capacité locale de broyage de 70 000 tonnes par les unités industrielles. Ceci représentera 30 % de la production actuelle de fèves de cacao du pays».

 

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Le ministre des Mines, Emmanuel Bondé, vient de rendre public un appel à manifestation d’intérêt en vue de «la pré-qualification des cabinets d’études pouvant réaliser les prestations relatives à l’appui à la mise en place d’une unité de taille de diamant». Les prestataires intéressés par cet appel à manifestation d’intérêt ont jusqu’au 31 mars 2014, pour faire parvenir leurs offres au service des marchés du ministère des Mines.

Au bout du processus qui vient d’être lancé, le Cameroun devrait pouvoir se doter de sa toute première unité de taille de diamant de l’histoire. Et entamer ainsi la transformation locale de cette pierre précieuse. Ceci, conformément aux dispositions du code minier du pays, qui oblige les entreprises minières à transformer localement 15% de leur production.

En rappel, le Cameroun a été admis au Processus de Kimberly le 14 août 2012. L’adhésion à cette plateforme mondiale, qui encadre l’exploitation et le commerce du diamant, est intervenue près de 2 ans après la découverte par l’entreprise coréenne C&K Mining, du gisement de diamant de Mobilong, dans la région de l’Est du Cameroun. Ce gisement est présenté comme étant l’un des plus importants au monde.

Titulaire d’un permis d’exploitation du gisement diamantifère de Mobilong depuis le 16 décembre 2010, C&K Mining et les artisans miniers produisent actuellement environ 5000 carats de diamants par an au Cameroun, selon les statistiques du Secrétariat national permanent du Processus de Kimberly.

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Marc Samatana, le directeur général de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) annonce que l’entreprise qu’il dirige va bientôt acquérir deux unités de transformation de riz paddy, d’une capacité de 10 tonnes par heure chacune.

Cette acquisition va permettre, explique le Dg de la Semry, d’accroître les capacités de transformation de cette entreprise agro-industrielle qui revendique une production oscillant entre 70 et 80 000 tonnes, soit 70 à 80% de l’ensemble de la production du riz au Cameroun.

En effet, à cause du manque d’unités de transformation, presque 90% de la production de la Semry est exportée sous la forme de riz paddy (riz non décortiqué) vers le Nigéria voisin, ce qui raréfie le riz camerounais sur les étals des marchés et supermarchés du pays.

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La production caféière camerounaise, selon les statistiques officielles que vient de révéler l’Office national du cacao et du café (ONCC), a chuté de 56,78% au cours de la campagne 2012-2013. En effet, a-t-on appris lors de la cérémonie de lancement de la campagne 2013-2014 organisée le 24 janvier 2014 à Mélong, dans la région du Littoral, les producteurs camerounais n’ont récolté que 16 142 tonnes lors de la dernière campagne, contre 38 127 tonnes un an plus tôt.

Selon les mêmes sources, cette baisse de la production de café l’année dernière, qualifiée de «drastique» par le président du conseil exécutif de l’ONCC, Appolinaire Ngwé, a épousé la même courbe que celle des exportations, de la transformation et du prix d’achat aux producteurs.

En effet, renseigne l’ONCC, alors que les exportations du café robusta, variété qui représente 95% de la production camerounaise du café, ont été arrêtés à 34 072 au cours de la campagne 2011-2012, elles ne se situent qu’à 14 724 tonnes l’année dernière. Tandis que les exportations de l’arabica, elles, ont augmenté de 5,5%, passant de 2 392 à 2 523 tonnes.

En matière de transformation, la tendance est baissière aussi bien du côté de l’arabica que du robusta. L’ONCC annonce en effet la transformation de 186 tonnes de robusta en 2012-2013, contre 200 tonnes au cours de la campagne précédente, soit une baisse d’environ 14 tonnes. Dans le même temps, la transformation de l’arabica est passée de 220 tonnes en 2011-2012 à 208 tonnes au cours de la dernière campagne, en baisse de plus de 12 tonnes.

Dans cet environnement de chiffres visiblement noirs, les producteurs n’ont pas été les mieux lotis. Ce d’autant que les prix d’achat du café n’ont pas été des plus reluisants. Ainsi, alors que le prix moyen du kilogramme de l’arabica se situait officiellement à 2043 FCfa (3,11 euros) en 2011-2012, il a maigri de 1000 francs Cfa au cours de la dernière campagne, puisque l’ONCC l’estime à seulement 1 405 francs Cfa (environ 2,14 euros) l’année dernière. En ce qui concerne le robusta, l’ONCC révèle également que «le prix a eu une tendance baissière tout au long de la (dernière, ndlr) campagne».

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