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Yaoundé - 16 mai 2024 -

Dans le cadre des festivités marquant actuellement le 70ème anniversaire du groupe Brasseries du Cameroun (Sabc) contrôlé par le Français Castel, l’entreprise brassicole affirme qu’elle soutient la filière agricole camerounaise.

« Depuis 70 ans, le Groupe Sabc a pris la décision stratégique de limiter ses importations de matières premières agricoles (sucre, maïs) pour favoriser le développement de l’agriculture camerounaise. », revendique la société brassicole. Elle révèle que la Maïserie du Cameroun (Maïscam), l’une des plus importantes unités agro-industrielles de la partie septentrionale du pays, est un modèle d’intégration industrielle réussie grâce à l’engagement des Brasseries du Cameroun, son principal client. Dans ce sens, le Groupe Sabc achète 10 000 tonnes de gritz de maïs/an, soit 100% de la production totale de gritz de maïs de Maïscam.

Le montant généré par l’achat de ces 10 000 tonnes de gritz de maïs n’est pas révélé, mais l’on sait que Maïscam se porte financièrement bien. Aussi, a-t-elle produit, cette année, sur une superficie de 2 500 hectares, au lieu des 1 500 hectares habituels. Par ailleurs, avec l’arrivée massive des réfugiés nigérians et centrafricains dans la partie septentrionale du pays, les commandes auprès de Maïscam, par le Programme alimentaire mondial (PAM), organisme onusien chargé de nourrir cette population estimée à environ 500 000 personnes, ont littéralement explosé.

S.A

Published in Agro-industrie

Au 31 octobre 2017, les producteurs de bananes au Cameroun ont exporté 223 012 tonnes, contre 243 681 tonnes, au cours de la même période en 2016, apprend-on officiellement.

Ces volumes révèlent une baisse des exportations de plus de 20 600 tonnes, que les producteurs expliquent par une chute de la production nationale, elle-même due aux aléas climatiques.

Le leader du marché de la banane dessert au Cameroun demeure la Société des plantations du Haut Penja (Php), avec 131 850 tonnes exportées à fin octobre dernier, en baisse de plus de 9 000 tonnes par rapport à 2016.

Avec des exportations globales de 81 636 tonnes, la Cameroon Development Corporation (CDC), l’agro-industriel public, voit ses ventes à l’extérieur baisser de plus de 12 000 tonnes, au cours de la période sous revue, par rapport à 2016.

Boh Plantations, le petit poucet du marché, lui, enregistre plutôt une hausse de ses exportations de bananes à fin octobre, passant de 9 078 tonnes au 31 octobre 2016, à 9 526 tonnes en 2017.

Avec le volume actuel des exportations globales, les producteurs, selon l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), n’atteindront pas l’objectif de 300 000 tonnes, projeté cette année.

Pour rappel, la banane est le 3ème produit d’exportation du Cameroun, derrière le pétrole, qui représente plus de 40% des exportations totales du pays, et le bois en grumes ou scié, qui représente environ 15% des exportations camerounaises.

Brice R. Mbodiam

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Published in Agro-industrie

Dans une interview publiée le 6 décembre, dans le quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Franklin Ngoni Njie, directeur général de la Cameroon Development Corporation (CDC), entreprise agro-industrielle contrôlée par l’Etat, déclare qu’il s’attend à une baisse de 19 000 tonnes dans la filière banane, cette année 2017.

« La filière banane, dans la CDC comme partout au Cameroun, a connu une année 2017 particulièrement difficile à cause du climat. Les objectifs de récolte ne seront pas atteints. Nous espérions 119 000 tonnes, cette année, mais nous allons à peine atteindre 100 000 tonnes. C’est une dure réalité et il faut faire avec », affirme Franklin Ngoni Njie.

Pour l’heure, ajoute-t-il, la priorité de la CDC, c’est de travailler à faire mieux en 2018. Pour cela, la société est en train d’implémenter de nouvelles techniques de production, plus modernes, en collaboration avec la PHP (Plantations du Haut Penja) et des experts costaricains, qui ont une certaine avance en matière d’innovation, selon M. Ngoni Njie. 

Dans la filière banane, la CDC revendique 38% des parts de marché au Cameroun, derrière PHP (58%). Boh Plantations Limited, le petit poucet, revendique 4% des parts du marché. L’ensemble de la production de ce trio est tourné vers l’exportation.

S.A

Published in Agro-industrie

La société de développement du coton (Sodecoton), fleuron de l’agro-industrie dans les trois régions septentrionales du Cameroun, vise une production de 260 000 tonnes au cours de la campagne cotonnière 2017-2018, apprend-on de sources internes à l’entreprise.

Cette production prévisionnelle est en hausse par rapport aux 240 200 tonnes de la précédente campagne, et devrait permettre à la Sodecoton de réaliser un chiffre d’affaires estimé à 140 milliards de francs Cfa, en hausse de 20 milliards de francs Cfa par rapport à la dernière campagne. 

Pour rappel, cette unité agro-industrielle encadre environ 250 000 producteurs dans la partie septentrionale du Cameroun, et emploie près de 5 000 employés permanents et saisonniers.

BRM

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Published in Agro-industrie

Dans son rapport de l’année 2017 au parlement, le Premier ministre Philémon Yang a déclaré, le 29 novembre, qu’en ce qui concerne le volet aménagement du territoire, 77 301 hectares de périmètres hydro-agricoles, soit environ 64% des 120 000 envisagés, ont été identifiés et répartis.

Selon cette répartition, l’on a 12 346 hectares en cours d’exécution dans la Région de l’Extrême-Nord. 48 518 hectares sont en cours de contractualisation soit 48 107 hectares dans la Région de l’Adamaoua et 411 hectares dans la Région de l’Extrême-Nord. Enfin, 16 437 hectares dont les études techniques sont déjà disponibles soit 9 237 hectares dans la Région du Nord et 7 200 hectares dans l’Extrême-Nord.

Il faut souligner que c’est davantage les sociétés étrangères qui exploitent ces zones hydro-agricoles. En juin 2016, le gouvernement camerounais a attribué trois contrats d’un montant total de 35,3 milliards FCFA aux sociétés tchadiennes de BTP, Sotcogog et Encobat, en vue de la réalisation des travaux d’aménagement des périmètres hydro-agricoles dans la région de l’Extrême-Nord. Dans les localités de Maga et de Yagoua,  ces travaux s’étalent sur une surface de 130 hectares dans le Logone et Chari.

S.A

Published in Agriculture

L’Agence française de développement  (AFD) vient de distribuer à 77 petites entreprises camerounaises, à Yaoundé, Bafoussam et Bamenda, les premiers chèques-service leur permettant d’accéder à des services non financiers.

L’AFD explique qu’une cartographie des trois premiers bassins agricoles cibles a permis d’identifier les Petites et moyennes entreprises agroalimentaires (Pmea) mais aussi les prestataires compétents et intéressés par le travail en zone rurale, qui ont bénéficié de formations. La zone rurale a été choisie, selon l'AFD, parce que les consultants, bureaux d’études et autres structures d’accompagnement sont concentrés dans les milieux urbains et ne connaissent pas forcément les problématiques des Pmea.

« Pour rendre encore plus accessibles ces services non financiers aux Pmea, des chèques-service sont distribués. Cette subvention partielle a pour but d’inciter les Pmea à bénéficier de ces services pour répondre à leurs besoins en formation et en appui-conseils, dans l’optique d’améliorer leurs performances », explique l’AFD. A partir de 2018, grâce à l’intégration du projet dans l’Agence de promotion des PME, dans le cadre du 3e C2D, toutes les dix régions du Cameroun pourront bénéficier de ce mécanisme innovant.

L’AFD a débloqué, en 2016, des financements de l’ordre de 145 milliards FCFA en faveur du Cameroun. Les projets soutenus par cette Agence concernent le développement des infrastructures, ouvrant l’accès aux services essentiels et permettant l’essor de villes durables, le développement de l'agriculture familiale, l’appui aux entreprises créatrices d’emplois.

En outre, l’AFD revendique, au cours de l’année passée, l’appui au développement de plus de 150 petites entreprises, la formation de plus de 1 000 entrepreneurs agropastoraux et le soutien à 200 000 exploitations agricoles familiales.

S.A

Published in Aide au développement

Au cours de l’année 2017 courante, la Maïserie du Cameroun (Maïscam), l’une des plus importantes unités agro-industrielles de la partie septentrionale du Cameroun, avec la Sodecoton et la Semry, a produit du maïs sur une superficie de 2 500 hectares, au lieu des 1 500 hectares habituels, apprend-on de sources internes à l’entreprise basée dans la ville de Ngaoundéré, région de l’Adamaoua.

Les récoltes effectuées sur cette superficie, apprend-on, ont permis à cette agro-industrie, fondée par le milliardaire Abbo Ousmanou, de produire cette année en moyenne 1 200 tonnes de gritz (livré aux Brasseries du Cameroun), de farine et de remoulage (livrés majoritairement au PAM), chaque jour.

Grâce à l’augmentation de ses surfaces cultivables et de la production, explique un responsable de l’entreprise, Maïscam entend ainsi tirer avantage de la forte demande en céréales observée depuis l’année dernière, dans les régions septentrionales du Cameroun, où les céréales (maïs, sorgho, mil, riz) constituent l’aliment de base des populations.

En effet, avec l’arrivée massive des réfugiés nigérians et centrafricains dans cette partie du Cameroun, les commandes du Programme alimentaire mondial (PAM), organisme onusien chargé de nourrir cette population estimée à environ 500 000 personnes, ont littéralement explosé.

Cette demande de plus en plus croissante est venue s’ajouter à une production céréalière en baisse continue depuis au moins 3 ans, à cause non seulement d’une faible pluviométrie, mais aussi et surtout de l’abandon des plantations par les agriculteurs fuyant les exactions de la secte Boko Haram, notamment dans la région de l’Extrême-Nord.

Brice R. Mbodiam 

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Published in Agro-industrie

Dans son rapport 2017, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) révèle qu’au cours de la campagne cacaoyère 2016-2017, 22 400 tonnes de cacao de Grade 1 (G1) ont été achetées mais au contrôle, l’on a zéro tonne pointée.

« Concrètement, cela signifie qu’environ 22 400 tonnes de cacao G1 ont été produites par des cacaoculteurs et achetées comme tel bord-champ. Malheureusement, ces volumes n’apparaissent pas au niveau de l’exportation », écrit le Cicc. Le Conseil interprofessionnel ajoute : « cette situation interpelle l’ensemble de la filière, en ce moment précis où la qualité est présentée comme l’antidote de la baisse des prix et représente à cet égard le défi prioritaire à surmonter au cours de la campagne à venir ».

Pour mémoire, la production nationale commercialisée au Cameroun se chiffre à 231 642 tonnes, au cours de la campagne 2016-2017 contre 269 494 tonnes en 2015/2016, soit 37 852 tonnes de moins. Ce qui représente une baisse de 14 % en valeur relative. Les stocks de fin de campagne 2016/2017 affichent des quantités évaluées à 9 249 tonnes contre 7 994 tonnes en 2015/2016, soit une baisse de 1 255 tonnes. Les exportations concernant le « Good Fermented » se chiffrent à 3 400 tonnes, au cours de la saison sous revue.

Sylvain Andzongo

 

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Le Programme d’amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa) vient de mettre à la disposition de 45 organisations de producteurs de la région de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du Cameroun, des chèques d’un montant total de 126 millions de francs Cfa, apprend-on officiellement.

Ces financements entrent dans le cadre de la 2ème phase du Programme Acefa qui vise à soutenir des projets portés par des acteurs agropastoraux, dans l’optique d’augmenter leur productivité et leurs revenus.

Ce programme est financé sur les fonds C2D, fruit de la remise de la dette bilatérale envers la France, à la faveur de l’atteinte du point d’achèvement, par le gouvernement camerounais, en 2006, de l’Initiative pays pauvres très endettés (Ppte), qui avait été mise en place par le FMI, à l’effet de desserrer l’étreinte de la dette multilatérale et bilatérale autour de certains pays en voie de développement.

BRM

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L’on en sait davantage sur l’implantation du groupe australien Atlantic sur le territoire camerounais, à travers sa filiale Atlantic Cocoa Corporation.

Après l’appel d’offres lancé par le groupe agro-industriel, le 14 mars 2016, pour installer son démembrement dans la zone économique de Kribi, la documentation accessible de l’Agence de promotion des investissements (API) renseigne qu’il s’agit d’une unité de transformation d’une capacité de 15 000 tonnes de cacao.

Mais il faut noter qu’Atlantic Cocoa Corporation a obtenu son agrément quasiment au même moment que d’autres concurrents. Il s’agit des sociétés camerounaises Fapam Industry SA, Société Agro Ressources Cameroon SA et Quantum Cocoa SA. Si l’API ne donne pas toute la visibilité sur les tonnages de fèves à transformer, des informations concordantes attestent que l’activité principale de ces sociétés sera concentrée sur le broyage. Les projections de Fapam sont d’ores et déjà bien connues (5 000 tonnes). Les deux autres n’absorberaient chacune que 5 000 tonnes de fèves…

« Sans nul doute, qu’avec la nouvelle redevance à 15 FCFA/kg pour les fèves entrant dans les unités locales de transformation et le réaménagement constant des incitations fiscalo-douanières, le paysage du broyage des fèves s’en trouvera irréversiblement transformé irradiant les effets induits sur l’ensemble de la filière nationale », commente l’interprofession du secteur du cacao.

Sylvain Andzongo

 

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