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Yaoundé - 15 mai 2024 -

Les responsables du Projet de développement des chaines de valeurs agricoles (PD-CVA) viennent de séjourner dans la région agricole de l’Est, afin d’intéresser les agriculteurs locaux à ce projet gouvernemental qui vise à développer les filières banane-plantain, ananas et huile de palme.

Officiellement lancé le 24 avril 2017 à Yaoundé, la capitale camerounaise, ce Projet est implémenté dans les régions du Centre, du Littoral, du Sud- Ouest et de l’Est. Doté d’une enveloppe globale de 75 milliards de francs Cfa, le PD-CVA est financé à 77% par la Banque africaine de développement et à 21,5% par l’Etat du Cameroun.

Ce Projet, qui consiste en des appuis financiers et techniques aux organisations paysannes et autres jeunes intéressés par l’agrobusiness, ambitionne, sur une période de 5 ans, de catalyser l’augmentation de la production de régimes de noix de palme de 216 000 tonnes (pour 17 500 tonnes d’huile de palme), contre 240 000 tonnes pour la banane plantain et 10 000 tonnes pour l’ananas.

BRM 

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En dépit des mesures prises depuis des années, la qualité du cacao camerounais ne s’améliore guère. Selon l’Office national du cacao et du café (Oncc), au cours de la campagne cacaoyère 2016-2017, plus de 95% des fèves exportées par le Cameroun était du grade II, contre 97% lors de la campagne précédente.

A cause de cette qualité peu encourageante des fèves camerounaises, l’origine Cameroun a connu une décote de 200 francs Cfa par kilogramme sur le marché international, tout au long de la dernière campagne, a récemment révélé le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo). C’était au cours d’une descente dans les bassins de production du pays.

Afin de renverser cette tendance, le gouvernement camerounais a institué, à compter de cette campagne 2017-2018, une prime à la qualité, a annoncé le ministre du Commerce, en lançant la nouvelle campagne, le 25 août dernier, dans la localité de Ntui.

Versée en fin de campagne aux acteurs qui se seront démarqués au cours de la campagne par la qualité de leur production cacaoyère, cette prime sera prélevée, apprend-on, sur la quote-part de la redevance revenant au Fonds de développement des filières cacao-café (Fodecc).

Il est également prévu le lancement de centres d’excellence du cacao à travers le pays, afin de former les producteurs aux meilleures techniques culturales. Selon les projections officielles, environ 4 000 producteurs pourraient ainsi être formés, chaque année, avec pour finalité de pouvoir produire un cacao de qualité autorisant des prix bord champ supérieurs à la moyenne.

BRM

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Au cours de la dernière campagne cacaoyère, la production camerounaise n’a pas atteint les 300 000 tonnes escomptées par les opérateurs de la filière et les pouvoirs publics. Elle a plutôt reculé de 14% (soit près de 38 000 tonnes en valeur absolue), passant de 269 495 tonnes au titre de la campagne 2015-2016, à seulement 231 642 tonnes (moins que les 232 530 tonnes de la campagne 2014-2015) au terme de la campagne 2016-2017.

Michaël Ndoping (photo), le directeur général de l’Office national du cacao et du café (Oncc), met cette contre-performance, non pas sur le compte du découragement des producteurs, mais plutôt celui des exportations frauduleuses du cacao camerounais, notamment vers le Nigeria voisin ; ainsi que les manœuvres illégales de certains exportateurs au port de Douala.

Comme au cours des années précédentes, Telcar Cocoa, négociant local de la firme américaine Cargill, a dominé les exportations, avec un peu plus de 35% des fèves vendues, principalement aux Pays-Bas, première destination des fèves camerounaises (68%).

Sur les prix, la campagne cacaoyère 2016-2017 a été la pire des cinq dernières années. Entre le début et la fin de cette campagne, le prix du kilogramme bord champ a officiellement connu une décote de 500 francs Cfa, passant de 1400 à 900 francs Cfa.

BRM 

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En ce mois d’août, l’abondance des pluies entraîne le pourrissement rapide d’importantes quantités de tomates dans les bassins de production du Cameroun, fait remarquer un ingénieur agronome. Cette conjoncture autour de la tomate depuis un mois, a provoqué une baisse de l’offre, dont le corollaire est l’augmentation des prix sur le marché.

Aussi, observe-t-on, dans certains marchés du pays, le prix du cageot de tomates est passé pratiquement du simple au double, voire plus. Selon des ménagères de la capitale camerounaise, par exemple, il faut désormais débourser entre 11 et 12 000 francs Cfa pour acquérir un cageot de tomates, qui revenait à seulement 6 000 francs Cfa, il y a encore deux mois.

La faiblesse actuelle de l’offre en tomates sur le marché local est renforcée par les exportations massives de ce fruit vers les pays voisins tels que le Gabon, ou encore la Guinée-Equatoriale, où les prix sont plus rémunérateurs que ceux pratiqués localement, fait observer un commerçant de la capitale.

BRM

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Contrairement aux années précédentes, les prix bord champs du cacao au Cameroun n’ont pas été des plus alléchants. «La campagne 2016/2017 a commencé, à l’image des campagnes précédentes, avec beaucoup d’espoirs. Dans certains bassins, les prix bord champs ont affiché 1 400 francs Cfa le Kg en septembre et octobre 2016. Les mauvaises nouvelles du marché s’étant confirmées au cours des mois qui ont suivi, la baisse des prix a été continue, pour atteindre le niveau moyen de 900 francs Cfa le Kg en fin de campagne», soit une décote de 500 francs Cfa par Kg, indique le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), dans une note adressée au gouvernement.

A en croire l’interprofession cacao-café, «cette situation est imputable au contexte de surproduction que connait la filière, et qui procède des politiques d’augmentation de la production engagées dans tous les pays producteurs, au regard d’une hausse constante des cours pendant les 5 dernières campagnes. Avec des stocks au plus haut niveau et une production qui a augmenté plus rapidement que les broyages, l’effondrement des prix était inévitable».

En effet, selon les statistiques de l’Icco, l’instance faîtière du cacao mondial, la dernière campagne cacaoyère dans le monde a été caractérisée par un excédent de production estimé à 380 000 tonnes. Couplée à la baisse de la demande des broyeurs de fèves, cette situation a conduit à une baisse des cours mondiaux, avec un impact notable sur les prix bord champs dans les pays producteurs.

Au Cameroun, afin de maintenir le pouvoir d’achat des producteurs, habitués à vendre le Kg de cacao entre 1 000 et 1 600 francs Cfa, depuis les cinq dernières campagnes, le gouvernement a décidé, pour la nouvelle campagne, officiellement lancée le 25 août 2017, de réduire de 50% la redevance à l’exportation. Cette mesure, apprend-on, vise à offrir plus de marge aux exportateurs qui, à leur tour, devront reverser des prix confortables aux producteurs.

Brice R. Mbodiam

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Selon les statistiques de la douane chinoise révélées par Commodafrica, la Chine a importé 4 920 tonnes de coton du Cameroun, entre janvier et juin 2017, dont 648 tonnes au cours du seul mois de juin dernier. 

Ce pays d’Afrique centrale se positionne ainsi au 6ème rang des fournisseurs de coton brut à la Chine, loin derrière des pays tels que les Etats-Unis, l’Australie ou encore l’Inde.

A l’échelle africaine, le Cameroun est le 3ème fournisseur de l’Empire du milieu, derrière le Bénin (16 837 tonnes au premier semestre) et le Soudan (13 030 tonnes), mais devant le Burkina Faso (4 755 tonnes).

 Pour rappel, selon les conclusions d’un forum sous le thème « Evolution, défis et perspectives de la filière coton au Cameroun et son accompagnement par les partenaires», rencontre organisée en mai 2017, en marge de la célébration de la semaine de l’Europe, plus de 80% du coton africain est traité en Chine, à des coûts beaucoup plus bas.

BRM

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Revalorisée de près de 300% (de 54 FCfa à 150 FCfa) au début de la campagne cacaoyère 2014-2015, dans l’optique de financer le plan de relance des filières cacao-café, dont l’objectif est d’atteindre une production cacaoyère de 600 000 tonnes au Cameroun en 2020, la redevance à l’exportation du cacao devrait être réduite de moitié dès le lancement de la campagne cacaoyère 2017-2018, a-t-on appris au cours d’une récente tournée de terrain du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.

Cette mesure, apprend-on, vise à offrir plus de marge aux exportateurs qui, à leur tour, devront reverser des prix confortables aux producteurs, afin que ceux-ci ne cèdent pas au découragement, face à la baisse des cours mondiaux du cacao, observée depuis plusieurs mois sur le marché international.

Avec cette décision de faire passer la redevance à l’exportation du cacao de 150 à 75 francs Cfa par kilogramme, le gouvernement camerounais et les opérateurs locaux de la filière cacao se privent surtout d’une part importante des 600 milliards de francs Cfa nécessaires à l’implémentation du plan de relance des filières cacao-café, qui n’a pas produit les fruits escomptés depuis son lancement lors de la campagne 2014-2015.

Car, en dépit des actions de promotion de la cacaoculture, conduites depuis des années, aussi bien par l’interprofession cacao-café que par les organismes gouvernementaux tels que l’Office national du cacao et du café (Oncc), ou encore le Fonds de développement des filières cacao-café (Fodecc), la production nationale stagne autour de 200 000 tonnes depuis au moins cinq campagnes.

Afin d’inverser cette tendance, et ainsi mettre un terme à ce qui s’apparente à une dispersion des énergies au sein des filières cacao-café, le gouvernement camerounais, apprend-on de bonnes sources, envisage de faire fusionner tous ces organismes dans une seule superstructure. Un projet qui, fait-on remarquer au sein des deux filières, pourrait consacrer la fin de la libéralisation enclenchée depuis 1999, avec la liquidation de l’Office national de commercialisation des produits de base (Oncpb).

Brice R. Mbodiam

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Le 26 juillet 2017, à Calabar, dans l’Etat du Cross River, des agents de la douane nigériane ont intercepté trois cargaisons d’animaux importées du Cameroun, à destination du Nigeria, a révélé la presse nigériane.

Les trois cargaisons, apprend-on, ont été embarquées dans un navire baptisé MV Flesh, et étaient constituées de 140 serpents de différentes espèces et 660 autres animaux divers.

Afin d’avoir le cœur net sur les auteurs de ces importations, informe la même source, le ministre nigérian de l'Agriculture et du Développement rural, Audu Ogbeh (photo), a annoncé avoir aussitôt diligenté une enquête conduite par le service nigérian de quarantaine agricole (NAQS). A en croire M. Audu, les autorités nigérianes redoutent que ce type d’importation serve de canal au lancement «d’une guerre biologique» sur l’agriculture nigériane.

«Notre ambition est de devenir une nation agricole majeure. Si la qualité de ce que nous importons et celle des matériaux qui entrent sur notre territoire est inconnue, tout peut nous arriver. Les dangers qui nous guettent comprennent la guerre biologique, qui peut être lancée contre notre industrie agricole. C’est la raison pour laquelle le service de quarantaine doit être autorisé à jouer son rôle, sans nécessairement perturber le fonctionnement de routine des ports», a déclaré M. Ogbeh.

Pour rappel, le Cameroun et le Nigeria partagent une frontière terrestre de 1500 km, le long de laquelle se déroule une intense activité de contrebande, qui est particulièrement dynamique dans les trois régions septentrionales et les deux régions anglophones du pays.

BRM

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Une partie importante de la production cacaoyère de la région du Sud-Ouest du Cameroun, l’un des plus importants bassins de production du pays, échappe totalement à la comptabilité nationale, parce qu’elle est frauduleusement exportée vers le Nigeria. L’information, qui n’a pas été détaillée par les opérateurs de la filière, a été révélée le 26 juillet 2017 à Yaoundé, la capitale camerounaise, au cours d’une réunion préparatoire au lancement de la campagne cacaoyère 2017-2018.

A en croire les opérateurs de la filière cacao, la ville de Mamfé est la plaque tournante de cette expatriation de la production cacaoyère camerounaise vers le Nigeria, pratique pour laquelle les exportateurs locaux demandent une intervention à la fois urgente et énergique du gouvernement. « Depuis 30 ans, nous constatons une absence de la volonté du gouvernement à résoudre ce problème. Les Nigérians viennent jusqu’à Kumba, Mamfe. Ils utilisent des Camerounais. L’Etat ne peut pas nous dire qu’il n’a pas de moyens pour lutter contre ce phénomène», a dénoncé Kate Fotso, DG de Telcar Cocoa, négociant local de Cargill, qui revendique environ 35% des exportations de fèves camerounaises.

Selon les opérateurs, la simple installation de postes de contrôle dans les localités de la région du Sud-Ouest abritant cette pratique devrait permettre de couper l’herbe sous les pieds des fraudeurs.

Brice R. Mbodiam

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Les producteurs de manioc de la localité d’Ogandi, dans la région du Centre du Cameroun, bénéficieront du soutien financier du Haut-commissariat d’Afrique du Sud au Cameroun, dans le cadre de leur projet de construction d’une unité de transformation du manioc.

Cette promesse leur a été faite par le Haut-commissaire d’Afrique du Sud au Cameroun, Zanele Makina. C’était le 18 juillet 2017, à l’occasion de la célébration du Nelson Mandela Day.

En clair, la diplomate sud-africaine mettra à la disposition des producteurs les 10% représentant la quote-part exigible (48 millions de FCfa), afin que le projet porté par ces producteurs bénéficie des financements du Projet d'investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma), financé à hauteur de 50 milliards de francs Cfa par la banque mondiale.

BRM

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