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Yaoundé - 05 mai 2024 -

Le Cameroun veut se doter d’une stratégie intégrée des infrastructures de transport multimodal. Raison pour laquelle, Emmanuel Nganou Djoumessi (photo), le ministre des Travaux publics, a procédé, le 28 février 2018 à Yaoundé,  au lancement de l’étude portant sur l’élaboration de ladite stratégie.

Le ministère des Travaux publics (Mintp) explique que, ce projet mis en œuvre avec le concours financier de la Banque mondiale, a pour objectif principal, d’améliorer l’efficacité et l’efficience du transport le long du corridor Yaoundé-Kousseri.

Pour atteindre cet objectif, un volume de financement d’une valeur de 35 milliards FCFA a été mobilisé.

Le Mintp explique que le corridor Yaoundé-Kousseri est dimensionné selon trois composantes essentielles. Il y a d’abord une composante routière avec la réhabilitation de la route Maroua-Mora, longue de 62 km, représentant 74% du financement. Ensuite, l’on a une composante ferroviaire qui vise l’amélioration de la fluidité du transport ferroviaire entre Yaoundé et Ngaoundéré et représentant 13% du financement. Enfin, il y a une composante relative à l’appui institutionnel, renforcement du secteur des transports et gestion du projet représentant 13% du financement.

S.A

Published in Transports

Le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a relancé, le 1er mars 2018 à Kousséri, dans la région de l’Extrême-Nord, les travaux de construction de la route Mora-Dabanga-Kousséri, sur un linéaire de plus de 200 kilomètres.

Ce chantier, qui avait débuté par la construction du tronçon Mora-Dabanga, avait par la suite été interrompu, le 16 mai 2014, à la suite d’une attaque de la base-vie de la société chinoise Sinohydro, alors chargée d’exécuter les travaux.

Cette attaque menée par des terroristes de Boko Haram s’était soldée par l’enlèvement de 10 employés de la société susmentionnée, lesquels employés, tous des Chinois, avaient par la suite été libérés, après d’âpres négociations conduites par les autorités camerounaises.

Aussi, pour la reprise et la conduite des travaux en toute sécurité, le gouvernement camerounais, sur autorisation de la Banque mondiale, principal pourvoyeur de fonds de ce projet, a-t-il confié les travaux au génie militaire, une unité spécialisée de l’armée, qui devra livrer le chantier dans 24 mois.

Financée par la Banque mondiale, à hauteur d’environ 70 milliards FCFA, la route Mora-Dabanga-Kousséri est une infrastructure stratégique dans les échanges commerciaux entre le Cameroun, le Nigeria et le Tchad.

En effet, expliquent des sources proches du projet, cet axe routier est la principale voie de transit des marchandises en provenance de l’Etat du Borno, au Nigeria, à destination de la région camerounaise de l’Extrême-Nord, et de Ndjamena, la capitale tchadienne.

Cette route est, par ailleurs, un tronçon du corridor Douala-Ndjamena, sur lequel transitent pour environ 340 milliards de francs CFA de marchandises tchadiennes, chaque année, selon les statistiques de la douane camerounaise datant de 2013.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

10-04-2017 - Cameroun : La Banque mondiale confie à l’armée la construction d’une route de 205 Km ouvrant sur le Nigeria et le Tchad

17-10-2014 - Cameroun : Sinohydro reprendra les travaux de la route Mora-Dabanga, malgré la menace Boko Haram

Published in BTP

Le conseil de cabinet tenu le 1er mars dans la capitale camerounaise, Yaoundé, a donné l’occasion au ministre en charge des Marchés publics, Abba Sadou (photo), d’évoquer les résultats de la première phase du programme de dématérialisation, « Cameroon On Line E-procurement System » (Coleps).

Par le biais de cette plateforme, a indiqué le membre du gouvernement, 1 898 marchés ont été programmés en 2017 et 177 avis d’appel d’offres y ont été publiés. En outre, le cadre juridique régissant la dématérialisation des procédures a été mis en place, à la faveur de la signature le 5 janvier 2018, des textes fixant les règles d’utilisation, ainsi que les conditions et modalités de passation de marchés par voie électronique au Cameroun.

L’implémentation de « Cameroon On Line E-procurement System » est financée par la Corée du Sud, à hauteur de 3 milliards FCFA. A travers  cette plateforme, les acteurs du secteur des marchés publics au Cameroun peuvent, pour les uns, procéder au lancement des appels d’offres et, pour les autres, au retrait des documents y relatifs. 

Les soumissionnaires ont aussi la possibilité d’avoir accès aux modalités de dépôts des offres, leur évaluation, l’attribution des marchés, les lettres de commandes ainsi que les notifications.

S.A

Published in Gestion publique

L’une des nouvelles positives à retenir du conseil de cabinet présidé le 1er mars, à Yaoundé, par le Premier ministre, Philemon Yang, est que « la livraison des différents chantiers [de 800 logements sociaux] est prévue au cours de l’année 2018 ».

Selon l’exposé fait par Jean-Claude Mbwentchou (photo), ministre de l’Habitat, la phase des études est achevée et les travaux sont en cours dans toutes les régions concernées par le programme. Le taux d’exécution à date est de 92% à Ebolowa, et s’élève en moyenne à 35% pour sept autres sites.

Le programme de construction de 800 logements est une composante du Plan d’urgence triennal (Planut) engagé par le gouvernement camerounais, il y a un peu plus de deux ans. Le volet habitat du Planut porte sur la construction de maisons sociales dans 8 chefs-lieux de région (à raison de 100 par chef-lieu, excepté Yaoundé et Douala), pour un budget total d’un peu plus de 40 milliards FCFA.

Mais le ministre de l’Habitat relève qu’il y a quelques difficultés qui entravent l’exécution diligente des travaux, à l’instar de la morphologie de certains sites et du climat sécuritaire qui prévaut depuis quelques temps dans certaines régions du pays (Nord-Ouest, Sud-ouest, Extrême-Nord).

S.A

Published in Habitat

Le navire baptisé «Bianca», affrété par l’armateur français CMA-CGM, membre du consortium Bolloré-CHEC-CMA CGM, adjudicataire du contrat de concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, accostera dans cette plateforme portuaire dans les prochains jours, probablement le 1er mars 2018, apprend-on de bonnes sources.

Le lendemain, 2 mars 2018, selon des documents internes du Port autonome de Kribi (PAK), entreprise publique chargée de la gestion de la nouvelle infrastructure portuaire, se déroulera sur le site de Mboro, dans la région du Sud du Cameroun, «la cérémonie officielle de mise en exploitation» de ce qui deviendra alors la plus grande infrastructure portuaire du pays. 

Ainsi, ce port doté du meilleur tirant d’eau sur la côte ouest-africaine (15 à 16 mètres), verra enfin se déployer les activités sur son terminal à conteneurs, uniquement ; le terminal polyvalent, lui, étant en attente d’un concessionnaire, après la faillite de la société française Necotrans, premier adjudicataire du contrat, avec le consortium de sociétés camerounaises KPMO.

 Pour rappel, les travaux de la première phase de construction de ce port sont achevés depuis plus de 2 ans, mais la plateforme n’a jamais été mise en service, officiellement à cause de nombreuses lenteurs administratives.

Le 8 février 2018, a été lancé un appel international à manifestation d’intérêt, en vue du recrutement de la mission de contrôle technique pour le développement de la 2ème phase de construction du port en eau profonde de Kribi.

Cette seconde phase qui sera conduite par la société chinoise CHEC (constructeur du port depuis le début), prévoit la mise en place d’un 2ème terminal à conteneurs, doté d’un quai de 700 m (contre 350m pour le premier), ainsi que la construction d’un terminal fer et d’un terminal hydrocarbures, par le biais de partenariats publics-privés.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

23-02-2018 - Cameroun: l'armateur français CMA-CGM détaille son déploiement prochain au port de Kribi

09-02-2018 - Le Cameroun lance le processus de développement de la 2ème phase du projet de construction du port en eau profonde de Kribi

11-01-2018 - Le terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi pourra accueillir les 1ers bateaux commerciaux, dès le 1er mars 2018

Published in Transport

Le ministre des Marchés publics (Minmap), Abba Sadou (photo), s’est rendu le 23 février sur le chantier de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Il a indiqué que les études de la section urbaine d’une longueur de près de 10 km, sont achevées. La recherche des financements, elle, est en cours.

Pour la première section dite « rase campagne », longue de 11 Km, un linéaire de 8 Km a déjà été bitumé. L’entreprise chinoise en charge des travaux, China Communications Construction Company Ltd, a indiqué au membre du gouvernement que l’on note un taux de réalisation de 80%. Néanmoins, a indiqué l’entreprise chinoise, l’une des difficultés du chantier est la non-libération de l’emprise sur les 3 kilomètres restants. Un problème d’expropriation qui trouvera bientôt une solution selon le Minmap car, la moitié des 4 milliards Fcfa, nécessaires pour le paiement des indemnisations, est déjà disponible.

La section rase campagne construite par China Communications Construction Company Ltd, coûte un montant de 36,7 milliards FCFA. La section dite urbaine a, quant à elle, été attribuée à trois entreprises. Il s’agit de Synohydro (5,8 km), de la China Road and Bridge Corporation (1,9 km) et d’Arab Contractors (2,1km).

S.A

Published in Transport

Les travaux de construction de l’autoroute Douala-Yaoundé pourront enfin se poursuivre sereinement, au-delà du PK 40 (point kilométrique 40), a-t-on appris le 20 février dernier, au sortir d’une réunion sur l’état d’avancement des travaux de ce projet.

Au cours de cette rencontre, en effet, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi (photo), a annoncé que les opérations d’indemnisation des riverains de cette autoroute en chantier, se poursuivront dès la semaine prochaine.

L’on se souvient que le retard accusé par les pouvoirs publics dans l’indemnisation des riverains avait été évoqué par la China First Highway Engineering Company (CFHEC), l’entreprise exécutant le contrat de construction, comme étant le principal blocage à l’avancement des travaux après le PK 40.

BRM

Published in BTP

« Bon nombre de PME n’ont pas pu bénéficier de marchés importants dans le cadre de la CAN 2019.» Dixit Célestin Tawamba (photo), président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), le 20 février à Douala. C’était au cours d’une concertation entre le secteur privé et le gouvernement, représenté par le ministre en charge de l’Economie, Louis Paul Motaze. 

Célestin Tawamba, tout en menant un plaidoyer en faveur de l’entreprise camerounaise, qui doit être mise « au cœur de toutes les politiques économiques », a souligné que ce sont davantage les multinationales qui ont raflé tous les marchés importants de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) prévue au Cameroun en 2019. Ceci au détriment des entreprises camerounaises qui ne jouent que les seconds rôles.

Alors que les chantiers de la CAN, dont les financements se chiffrent en centaines de milliards de FCFA, auraient pu booster les entreprises locales, le président du Gicam a plutôt dépeint un tableau selon lequel l’activité économique des PME est pessimiste. 

Assez pour que M. Tawamba craigne que le pays ne s’éloigne de l’émergence économique annoncée pour 2035.

Célestin Tawamba a alors demandé aux pouvoirs publics, « la prise urgente de mesures concrètes qui renforcent la compétitivité de nos entreprises ». 

S.A

Published in Entreprises

Le groupe italien Piccini informe que le Français Benoît Fabre a été nommé chef de projet de construction du complexe sportif d’Olembe, en remplacement du Belge Marc Debandt, démissionnaire. Le nouveau chef de projet a été nommé, le 17 février 2018, soit 24 h après la démission du Belge.

Le groupe italien Piccini, chargé de la construction de ce projet devant abriter des matches de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun, a assuré, dès ce samedi 17 février 2018, que les travaux y afférents se poursuivaient tout à fait normalement, en dépit de la démission de Marc Debandt, son désormais ex-ingénieur et chef de projet.

Dans la même veine, le Comité d’organisation de la CAN (Cocan) 2019 rappelle que Piccini est une entreprise à la réputation et au savoir-faire plus qu'avérés, dont les réalisations sont connues à travers le monde. Le Cocan cite, à titre d'exemple, le Stade olympique de Rome ou encore plus récemment, celui de la Juventus, à Turin en Italie.

Quant au projet d'Olembe, d'une valeur de 163 milliards FCFA, et qui en réalité, porte sur un complexe multisport, commercial et hôtelier, le Cocan se fait rassurant : « Comme initialement prévu, le stade de Yaoundé-Olembe sera donc prêt pour la compétition et livré, au plus tard, le 31 décembre 2018, soit six mois avant le début de l'événement ».

S.A

Published in Grands Travaux

Marc Debandt, le chef de projet de réalisation du complexe sportif d’Olembé à Yaoundé, a démissionné de ses fonctions. C’est ce qu’atteste un communiqué-radio publié le 17 février, de la direction générale du groupe italien Piccini, en charge du projet. 

Piccini relate l’historique de la démission de Marc Debandt. Selon l’entreprise, l’Etat du Cameroun et son partenaire, la Confédération africaine de football (CAF), ont récemment prescrit à toutes les entreprises engagées dans la construction des infrastructures devant accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019, d’accélérer les travaux.

Pour répondre à cette exigence, la direction générale de Piccini SA a dû réajuster son organigramme, dans le but de multiplier les équipes de travail, de manière à réaliser simultanément plusieurs œuvres.

« Cette nouvelle orientation du service n’a pas semblé plaire à monsieur Marc Debandt, dont les qualités professionnelles d’ingénieur n’ont jamais été mises en doute. Il a donc préféré déposer sa démission, et la direction de Gruppo Piccini SA ne pouvait qu’en prendre acte.», lit-on dans le communiqué.

 L’entreprise italienne rassure que la démission de Marc Debandt n’a aucunement entamé le rythme et la qualité des travaux sur le site d’Olembé. Et que les nouvelles équipes d’ingénieurs et techniciens sont toujours à pied d’œuvre.

« Les travaux se poursuivent dans la sérénité. » Dans le même temps, l’acheminement des matériaux préfabriqués d’Europe, est entré dans sa phase de croisière. 

La société italienne Piccini doit construire un complexe sportif, dont un stade de 60 000 places, pour un montant de 163 milliards FCFA. L’infrastructure devrait être livrée au mois de septembre 2018. La CAN, elle, est prévue entre juin et juillet 2019.

 Sylvain Andzongo

Published in Infrastructures
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