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Yaoundé - 05 mai 2024 -

A trois mois de la livraison du stade de 60 000 places à Olembé, banlieue de Yaoundé, le prestataire principal, l'Italien Piccini, a maille à partir avec des employés camerounais. Ces derniers sont actuellement en grève, pour revendiquer de meilleures conditions de travail.

A la suite de ces mouvements d’humeur à répétition, observés par certains travailleurs sur le site du complexe sportif d’Olembé, le ministre du Travail, Grégoire Owona (photo), a présidé des séances de concertation dans son cabinet, les 12 et 13 juin, avec les responsables des entreprises impliquées dans la réalisation de ce projet, en présence de leurs conseils juridiques.

Après le passage en revue des revendications du personnel et les interventions des différents participants, Grégoire Owona a engagé les acteurs de ce chantier à veiller à « la bonne qualité des relations professionnelles dans l’exécution des prestations ».

Au terme de la dernière assise qui s’est achevée dans la soirée du 13 juin, « les entreprises se sont fermement engagées à tenir, dès ce jeudi, des concertations avec leur personnel, en vue de retrouver totalement la paix sociale sur le site de ce chantier majeur de la CAN 2019, et de se concerter entre elles avant le 16 juin 2018, pour un véritable dialogue », a indiqué le ministre du Travail.

Le personnel employé par Piccini dénonce le non-respect de l'arrêté ministériel du 22 novembre 2017, fixant les modalités des élections et les conditions d'exercice des fonctions de délégué du personnel. Par ailleurs, il réclame un calendrier des réunions mensuelles entre l'ensemble des délégués et l'administration de Piccini, les indemnités de logement à tous les travailleurs du chantier, les primes de risque, de rendement et de responsabilité, la révision de la prime de ration journalière.

Les grévistes dénoncent, en outre, le cumul du solde de congé annuel de chaque travailleur, selon les dispositions relatives au Code du travail et à la Convention collective. Ils sollicitent un calcul normal des heures supplémentaires, un reclassement collectif des ouvriers, des contrats de travail signés en bonne et due forme, l'octroi d’une attestation de virement irrévocable, la revalorisation de l'assurance maladie élargie aux femmes et enfants, l'aménagement des moyens de transport, et le versement normal des cotisations sociales.

S.A

Published in Grands Travaux

Au sortir d’une visite de terrain qu’il vient d’achever sur les différents chantiers lancés en prélude à la CAN 2019 à Garoua, la capitale régionale du Nord-Cameroun, Abba Sadou (photo), le ministre des Marchés publics, a prescrit une évaluation, toutes les deux semaines, de l’état d’avancement des travaux.

Il s’agit, selon ce membre du gouvernement, de mettre la pression sur les entreprises conduisant ces chantiers de construction ou de réhabilitation des stades, d’aménagement de la voirie urbaine, de construction ou de réhabilitation des hôtels, ou encore de construction des logements sociaux, etc. ; dont la plupart accuse des retards sur les délais.

Pour justifier ces retards, les entreprises mises à l’index accusent, quant à elles, l’indisponibilité de la main d’œuvre nécessaire pour assurer la conduite sereine d’une quinzaine de chantier à la fois, les difficultés liées à la logistique ou au paiement des décomptes, à cause des difficultés de trésorerie auxquelles fait actuellement face l’Etat.

BRM

Published in Infrastructures

Les membres statutaires de la commission relative aux travaux sur le second pont sur le Wouri ont paraphé, le 31 mai, à Douala, le procès-verbal de réception provisoire partielle de l’ouvrage confié à l’entreprise française Sogea Satom. La commission était présidée par le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi.

Selon les sources autorisées, cette réception provisoire partielle concerne, entre autres, la section courante du côté de Bonabéri, l’accès à l’ancienne route nationale n°3 au niveau de l’ancien pont côté Bonabéri jusqu’au giratoire de Bonassama, la plateforme ferroviaire du point kilométrique (pont Cami), les superstructures de l’ancien pont, le viaduc routier de la culée CO à la culée C8, y compris les superstructures et les équipements, etc. 

Néanmoins, la réception provisoire partielle desdits travaux a été prononcée avec quelques réserves telles que, « les questions d’étanchéité du système d’évacuation des effluents du joint Garde ballast du viaduc ferroviaire ou encore l’accès aux appareils d’appui sur les piles en rivière », indique le ministère des Travaux publics. Dans l’ensemble, indique le département ministériel, l’avancement physique global des travaux est estimé à 93%.

D’un coût total de 141,6 milliards FCFA, le second pont sur le Wouri est constitué d’un viaduc routier long de 756 m et un viaduc ferroviaire de 746 m. C’est un ouvrage stratégique, car il permettra de fluidifier la circulation à partir de Bonabéri, quartier qui abrite une zone industrielle, et le centre-ville de Douala ; et même entre la capitale économique et les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Ouest du Cameroun.

S.A

Published in Infrastructures

Le ministère des Travaux publics indique qu’un montant de 11,3 milliards FCFA sera débloqué au cours de l’exercice 2018, pour les travaux de remplacement de 28 buses, vieilles de 30 ans, sur la route nationale 3, Yaoundé – Pont sur la Dibamba.

L’itinéraire long de 215 kilomètres est divisé en deux lots. Le lot 1 va de Yaoundé au pont de Ndoupé (106 km) et le lot 2, de Ndoupé jusqu’au pont sur la Dibamba (109 km).

Pour ce qui est du lot 1, les travaux conduits par l’entreprise Routd’AF consistent en la construction de 18 dalots en remplacement des buses. Quatre desdits ouvrages sont déjà achevés. Le taux d’avancement global d’exécution des travaux est estimé à 31% au mois de mai, pour une consommation des délais de 26%, avec un avancement financier de 31%.

Concernant le lot 2, il est question de construire 10 dalots. L’avancement physique est estimé à 5% pour une consommation des délais de 27% avec un avancement financier de 20%. Les travaux sont réalisés par l’entreprise Mag Sarl.

« La circulation et la sécurité seront améliorées et plus aisées sur la route nationale n°3, Yaoundé – Pont sur la Dibamba dès janvier 2019, date contractuelle prévue pour l’achèvement des travaux », promet le ministère des Travaux publics.

S.A

Published in Transport

Grâce au soutien de la Banque mondiale et du transporteur ferroviaire Camrail, apprend-on officiellement, le Cameroun dispose désormais d’un premier passage à niveau (lieu de rencontre entre la chaussée et le chemin de fer) automatisé au lieu-dit PK5, dans la banlieue de la capitale économique du pays.

D’autres infrastructures du même type sont actuellement en construction dans les localités de Nyala, à Douala ; Obobogo, Hôpital général, Damas et Abattoir, à Yaoundé, la capitale du pays.

C’est dans ce contexte d’innovation que le Cameroun s’apprête à célébrer, les 2 et 3 juin 2018, la Journée mondiale de sensibilisation aux passages à niveau et la Journée mondiale de sécurité routière aux passages à niveau, placées sous l’égide de l’Union internationale des chemins de fer (l’UIC).

A cette occasion, annonce Camrail, des campagnes de sensibilisation et d’éducation des usagers et des populations riveraines du chemin de fer, vont être organisées sur l’ensemble du réseau ferroviaire camerounais.

L’objectif de ces actions est de réduire sensiblement les 110 incidents en moyenne, enregistrés chaque année depuis 2005 aux passages à niveau au Cameroun, et qui ont été à l’origine, sur la période 2005-2017, de 36 décès et 46 blessés, selon les statistiques de Camrail.

Pour ce faire, le concessionnaire du chemin de fer camerounais compte non seulement sur l’appropriation par les populations riveraines du rail, des mesures de sécurité aux passages à niveau, mais aussi et surtout sur les nouveaux passages à niveau automatisés.

Ces infrastructures de sécurité «seront dotées d’équipements de signalisation lumineuse, de signaux acoustiques, et de quatre (04) demi-barrières sur la chaussée.», souligne le transporteur ferroviaire, qui précise également que grâce aux nouveaux équipements, un signal ferroviaire sera désormais adressé au conducteur de train, pour lui donner l’état du passage à niveau au moment de l’approche.

BRM   

Published in Sécurité

Gabriel Bengono, le directeur Général de la Société Immobilière du Cameroun, s’est rendu, les 24 et 25 mai, sur les sites de construction des futurs logements sociaux prévus à Maroua et Garoua, deux chefs-lieux de région dans le septentrion du pays.

D’une superficie de 5,5 hectares, le site de de Maroua (Extrême-Nord), qui est situé au quartier Zokok Laddeo, abritera au moins 400 logements, selon les précisions de Gabriel Bengono. Il a indiqué que les études et la recherche des financements sont en cours pour un démarrage imminent des travaux. Du côté de Garoua (Nord), le site qui est situé au quartier Koleré, accueillera près de 700 logements sur 4,5 ha et la Société Immobilière du Cameroun ambitionne aussi de rénover la cité du quartier Borno.

En dehors de ces futurs projets, Garoua et Maroua font déjà partie du programme de construction de 800 logements sociaux, une composante du Plan d’urgence triennal (Planut) engagé par le gouvernement, il y a un peu plus de deux ans. Selon le ministère en charge de l’Habitat, les taux d’exécution physique des logements du Planut sont respectivement de 45 % à Maroua et 40 % à Garoua. L’entreprise marocaine Alliances, en charge du marché, a été sommée par l’Etat du Cameroun d’établir un nouveau planning, afin que les travaux soient bouclés au plus tard en août 2018.

S.A

Published in Habitat

Au cours du Conseil de cabinet tenu le 31 mai à Yaoundé, le ministre en charge de l’Habitat, Jean Claude Mbwentchou (photo), a fait état de l’avancement des programmes majeurs d’assainissement urbain.

En matière de drainage pluviale notamment, il a mentionné la construction de 53 Km de drains à Yaoundé et Douala, les deux plus grandes métropoles du pays. Dans le détail, il a cité la réalisation en cours du projet d’assainissement de Yaoundé, la capitale, qui vise la construction de 14 Km de drains supplémentaires sur le fleuve Mfoundi, avec pour effets induits, la réduction des inondations et des maladies d’origine hydrique. Dans la ville de Douala, le projet de drainage pluvial, prévoit la construction de 39 Km de drains et le reprofilage de 9 Km d’exutoire.

Yaoundé et Douala sont régulièrement confrontés aux problèmes d’inondations quand il y a des averses. En 2016, un groupement constitué par les sociétés françaises Louis Berger et B.E.C la routière, a été déclaré adjudicataire du contrat pour «le contrôle et la coordination des travaux l’aménagement des canaux de drainage pluvial de la ville de Douala». Montant : 1,7 milliard FCfa.

La construction du canal du Mfoundi, elle, fait partie du Programme d’aménagement de Yaoundé (Pady), rendu actuellement à sa 2ème phase. C'est dans ce cadre que le gouvernement a obtenu un financement de 52,5 milliards FCfa de l’Agence française de développement. La première phase de ce projet avait déjà permis de construire 3,5 Km du canal. Elle avait été financée à hauteur de 22,3 milliards FCfa par la Banque africaine de développement.

S.A

Published in Habitat

La multinationale du BTP, Razel, n’attend plus que l’avis de non-objection de l’Agence française de développement (AFD), pour lancer les travaux de réhabilitation de 22 km de routes et de drains dans la ville de Garoua, dans la région du Nord du Cameroun, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Ces travaux entrent dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), que le Cameroun accueillera en juin 2019. Et dont la ville de Garoua abritera l’une des poules de la compétition.

Ces travaux de réhabilitation, apprend-on, seront exécutés dans le cadre du projet « capitales régionales », financé par le C2D (Contrat désendettement développement). Cette initiative du gouvernement français permet aux pays bénéficiaires de la remise de la dette bilatérale, d’investir dans des projets permettant d’améliorer les conditions de vie des populations.

BRM    

Published in BTP

La firme sud-africaine Group Five figure sur la short-list des trois groupements d’entreprises invités par le gouvernement camerounais à déposer leurs offres finales, en vue de l’attribution du contrat relatif à la construction et la gestion des quatorze premiers postes de péage routier automatisés du pays.

Bien que le processus de sélection de l’adjudicataire final du contrat soit encore en cours, l’arrivée à ce stade de la compétition semble avoir mis l’eau à la bouche au groupe sud-africain qui rêve désormais de participer aux projets d’investissements au Cameroun.

A  en croire Themba Mosai, le CEO de cette firme multi-secteurs, cotée sur la bourse de Johannesburg, Group Five et ses filiales ambitionnent très rapidement de se positionner sur un projet d’infrastructure au Cameroun, pour démontrer leur savoir-faire et définitivement s’installer dans ce pays qui recèle encore d’innombrables opportunités.

Le champ d’exploration est d’autant plus large que Group Five, qui revendique une présence dans 26 pays en Afrique, opère dans des secteurs aussi variés que les mines, l’énergie, l’adduction d’eau, les transports, l’immobilier ou encore l’industrie ; autant de domaines dans lesquels le Cameroun conduit actuellement d’importants projets d’infrastructures.

Dans cette tentative de positionnement sur le marché camerounais des infrastructures, aux côtés de sa compatriote Raubex, qui construit actuellement un hôtel trois étoiles et un parc touristique dans la ville de Douala, Group Five est accompagné par le fonds d’investissements Pembani Remgro, souligne le CEO.

Brice R. Mbodiam

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Tout au long de l’exercice budgétaire 2017, le Fonds routier a effectué des paiements relatifs à la réalisation de 40 projets d’entretien routier dans 37 villes camerounaises, a-t-on appris au sortir d’une session du Conseil national de la route (Conaroute).

Selon les participants à cette rencontre, qui s’est tenue le 24 mai 2018 à Yaoundé, la capitale du pays, ces paiements ont culminé à 61,9 milliards de francs CFA, y compris les 8,6 milliards de francs CFA débloqués sur le guichet investissements du Fonds.

Pour rappel, traditionnellement renfloué par certaines taxes collectées par le Trésor public, afin de faciliter le paiement des prestataires chargés de réaliser des projets d’entretien routier, le Fonds routier s’est ensuite vu doter d’un guichet investissements, servant cette fois-ci à réaliser des travaux routiers neufs.

BRM

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