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Yaoundé - 05 mai 2024 -

Le projet de la « Ring Road » (358 Km), sorte de boucle routière qui va relier les principales villes de la région du Nord-Ouest du Cameroun, pourrait bientôt bénéficier d’investissements des bailleurs de fonds.

A cet effet, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi (photo), a récemment rencontré à Yaoundé, des partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur des transports : la Banque mondiale, l’Agence française de développement, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) et l’Union européenne.

« Les hôtes du ministre des Travaux publics ont dit envisager encore plusieurs autres fonds dans ce domaine d’activité à l’instar du projet majeur structurant qu’est la Ring Road, pour lequel des discussions ont commencé.», affirme les sources officielles. Les mêmes sources ajoutent qu’il ne reste plus qu’à diligenter les procédures devant aboutir à l’instruction de ce dossier important pour les partenaires techniques et financiers tout comme pour le gouvernement, du fait qu’il participera au développement des régions anglophones du Cameroun à forts potentiels que sont le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Au cours de cette réunion des partenaires financiers, la Banque mondiale a rappelé que son portefeuille au Cameroun dans le domaine du transport occupe une place très importante avec 65% du total des financements évalués actuellement à près de 875 milliards FCFA.

Pour la Ring-Road, le gouvernement camerounais a déjà exprimé un besoin d’environ 155 milliards FCFA.

S.A

Published in Transport

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient de proroger au 1er novembre 2018 (et non plus le 11 octobre comme initialement prévu), la date limite de réception des offres des prestataires devant assurer le suivi des travaux de rénovation de son immeuble-siège à Yaoundé, la capitale camerounaise, apprend-on dans un communiqué officiel.

« Le dossier de sélection est exclusivement remis en version électronique au format PDF. La participation à la présente mise en concurrence n'est conditionnée par aucun paiement », précise l’institut d’émission des six Etats de la CEMAC dans l’appel d’offres.

Pour rappel, les travaux à superviser, souligne la Banque centrale, se rapportent à une réhabilitation générale de l’édifice, exception faite des volets climatisation et ventilation.

BRM

Published in BTP

Dans la perspective de la Coupe d’Afrique de football (CAN) 2019, le ministère en charge de l’Urbanisme (Minhdu) annonce qu’il vient de lancer les travaux de voirie et de drainage à Bafoussam, le site qui va accueillir une poule de la grand-messe du football africain, entre juin et juillet prochain.

Dans cette veine, indique le Minhdu, un montant de 24 milliards FCFA permettra à la capitale régionale de l’Ouest, de bénéficier d’infrastructures routières d’un linéaire de 19,5 km, des services urbains de base pour 10 kiosques à eau, huit toilettes publiques, 80 candélabres solaires dans la ville, ainsi que des espaces publics pour l’aménagement d’un parc de loisir, etc.

Pour l’heure indique le Minhdu, le taux d’exécution des travaux de construction du stade de Kouekong est de  2 263 unités. Le ministère a aussi procédé au lancement des travaux de mise en œuvre de la couche de roulement en béton bitumineux de l’axe Monument Wanko-Carrefour SGC/Crédit Lyonnais.

Ces travaux sont financés par le Fonds Routier, dans le cadre des travaux prioritaires à exécuter dans le cadre de la CAN 2019, au même titre que ceux portant sur l’accès à la nouvelle cathédrale et l’Entrée hôpital- Carrefour Marché B.

S.A

Published in Infrastructures

Il reste encore beaucoup de non-dits, mais il est certain que certaines entreprises françaises  rencontrent en ce moment des difficultés dans l’exécution de certains travaux routiers au Cameroun. Pour preuve, selon des sources officielles, l’ambassadeur de France dans le pays, Gilles Thibault, a abordé ce sujet à Yaoundé, le 13 septembre, avec Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics.

Selon ce que rapporte ce ministère lui-même, « conformément à sa stratégie d’accompagnement des entreprises, dont celles de nationalité française, le ministre des Travaux publics leur [Gilles Thibault et le représentant de l’Agence française de développement] a transmis un important message par le canal de son interlocuteur. Il s’agit de la primauté du règlement amiable sur tout recours contentieux dans la solution des réclamations liées à l’exécution des travaux routiers ».

Les noms des entreprises françaises en difficulté au Cameroun n'ont pas été cités, mais l’on apprend de bonne source qu’au cours de l’entretien d’une heure avec M. Nganou Djoumessi, M. Thibault a vivement encouragé « le ministère des Travaux publics, en particulier, et les pouvoirs publics en général, à régler les problèmes des indemnisations des expropriations et déplacement des réseaux. Autant d’obstacles qui ralentissent la bonne évolution de certains chantiers routiers confiés aux entreprises françaises ».

Pour sa part, le ministre camerounais a invité les partenaires français à poursuivre l’exécution de leurs différents chantiers sur l’ensemble du territoire national, malgré les menaces sécuritaires réelles dans certaines zones du pays.

« Le gouvernement a du reste déjà pris toutes les mesures pour contenir ces menaces en vue de les juguler définitivement », a rassuré le membre du gouvernement.

Sylvain Andzongo

Published in Transport

Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics, et Kunio Okamura, l’ambassadeur du Japon au Cameroun en fin de séjour, ont échangé le 17 septembre à Yaoundé, au sujet de certains projets routiers.

Au cours de cette audience, le ministre camerounais a indiqué au diplomate que le Cameroun souhaite l’implication financière du Japon dans le financement des projets de construction des routes Ebolowa-Akom II- Kribi (168,57 km) et  Ring Road (358 km).

La route Ebolowa-Akom II-Kribi est composée de plusieurs tronçons, dont Ebolowa-Akom II long de 83,19 km et Akom II-Kribi long de 85,38km. Si les tronçons 3 et 4 (Kribi-Campo d’une longueur de 73,57 km et Campo-Dipikar long de 20Km) ont été réceptionnés depuis le 18 avril 2014, ce n’est pas encore le cas pour les tronçons 1 et 2. Pour ce qui est de la Ring-Road, le gouvernement camerounais a besoin, au final, d’un montant de 155 milliards FCFA.

En guise de réponse, Kunio Okamura a rassuré Emmanuel Nganou Djoumessi, quant à la détermination de son pays à continuer d’accompagner le Cameroun dans ses efforts de développement. Dans ce sens, a indiqué le diplomate japonais, les requêtes de financements des projets d’infrastructures routières du Cameroun continueront d’être favorablement traitées par les autorités japonaises.

S.A

Published in Transport

Initialement prévu le 13 septembre 2018, le dépôt des offres des soumissionnaires en contrat pour la construction de l’immeuble devant abriter le centre BEAC de la ville d’Ebolowa, dans la région du Sud du Cameroun, est reporté au 12 octobre 2018, précise la Banque centrale des Etats de la Cemac dans un additif à l’appel d'offres international, ouvert, lancé à cet effet le 18 juillet 2018.

Pour rappel, le 15 juillet 2014, une liste restreinte de cinq entreprises et groupements d’entreprises retenus pour soumissionner à la réalisation des études préalables, avait déjà été rendue publique. Parmi les candidats en lice, se trouvait le cabinet camerounais Yimgaing Moyo.

Avec le futur centre d’Ebolowa, la Banque centrale des Etats de la Cemac, dont l’installation dans une ville est corollaire de son importance au plan économique, aura désormais des représentations dans sept villes camerounaises. Il s’agit de Yaoundé, qui abrite la Direction nationale et le siège même de cet institut d’émission sous-régional, et des agences de Douala, Bafoussam, Garoua, Limbe, puis le bureau de Nkongsamba.

De sources internes à la BEAC, le gouvernement de la banque réfléchit également à la construction d’une agence à Bertoua, capitale régionale de l’Est du Cameroun, qui abrite la presque totalité des gisements miniers d’envergure du pays.

BRM

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Au premier semestre 2018, le taux d’exécution physique des projets du Budget d’investissement public (Bip), financés sur ressources internes, a décru d’un peu plus de 14%, passant de 52,83% à fin juin 2017, à seulement 38,37% au cours de la même période en 2018. 

Cette baisse de régime, soutiennent les membres du Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public, est la conséquence d’une somme de plusieurs facteurs. Il s’agit d’abord, apprend-on, du non-paiement des décomptes aux entreprises dont la trésorerie est de plus en plus fragile, à cause d’un lourd endettement vis-à-vis de l’Etat.

Ensuite, les projets du Bip 2018 sont pratiquement à l’arrêt dans certaines régions du pays, dans lesquelles règne l’insécurité. Il en est ainsi de la région de l’Extrême-Nord, où les projets du Bip continuent de subir les affres de la menace Boko Haram, mais surtout des deux régions anglophones que sont le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, où les sécessionnistes ont installé le règne de la terreur, enlevant au passage certains employés sur les chantiers d’infrastructures.

 Enfin, apprend-on, le Bip 2018 s’exécute dans un contexte marqué par l’entrée en vigueur de nouveaux textes réglementaires dans la chaîne d’attribution des marchés publics, réalité qui a nécessité un temps d’adaptation des parties prenantes, non sans avoir occasionné des retards dans la contractualisation et l’exécution de certains projets. 

Dans cette baisse du taux d’exécution physique des projets du Bip à financements internes, le Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public n’exclut pas les effets de l’exécution du programme économique et financier avec le Fonds monétaire international (FMI), qui a induit certains réajustements budgétaires.

Brice R. Modiam    

Published in Investissement

Le Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public (BIP) s’est réuni à Yaoundé, le 7 septembre 2018. Il ressort de cette réunion que le taux d’exécution des projets du BIP est de 52,31% au 30 juin 2018. Le taux d’engagement des ressources, lui, est de 58,69% et celui de liquidation desdites ressources est de 54,55%.

Ainsi, comparativement à la même période de l’exercice 2017, il ressort à mi-parcours, une baisse de la situation de l’exécution des projets financés par les « ressources internes » (crédits à gestion centrale et crédits délégués), tant au niveau financier que physique.

Sur la base des « ressources internes », il se dégage donc, au 30 juin 2018, un taux d’engagement de 54,75%, contre 69,86% au 30 juin 2017, soit une baisse de 15,11 points; un taux de liquidation de 47,14%, contre 66,90% au 30 juin 2017, soit une baisse de 19,76 points. Enfin, le taux d’exécution physique des projets de 38,37%, contre 52,83% à la même période de l’exercice 2017, soit une baisse de 14,46 points.

Isaac Tamba, le directeur général de l’Economie explique ces faibles performances : « Sur le plan financier, on observe qu’il y a des entreprises qui n’ont pas de capacités financières considérables. Du coup, une fois que les marchés leur ont été attribués, elles n’arrivent pas à réaliser ces marchés en raison de la faiblesse de leurs capacités financières.» Le directeur général de l’Economie ajoute : « Nous observons aussi que pour certains marchés, lorsqu’ils ont été attribués, on se rend compte que les prestataires n’avaient pas la capacité technique pour réaliser les ouvrages.»

Le budget de l’Etat du Cameroun au titre de l’exercice 2018 se chiffre à 4 625,8 milliards FCFA en autorisations d’engagement (AE) et 4 513,5 milliards FCFA en crédits de paiement (CP).

La dotation globale consacrée à l’investissement public est de 1 403,8 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 1 291,5 milliards FCFA en crédits de paiement. Le BIP représente donc 28,6% du budget de l’Etat en CP, contre 36,3% en 2017, soit une baisse de 7,7 points.

Sylvain Andzongo

Published in Investissement

Les autorités camerounaises ont procédé, le 5 septembre 2018, dans la région du Centre, au paiement des indemnisations à une nouvelle vague de personnes riveraines de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, en cours de construction sur sa section dite rase-campagne.

Dans le cadre de cette opération, qui est rendue à sa 3ème phase, au total 179 personnes ont encaissé une enveloppe globale de près de 1,4 milliard de francs CFA, a-t-on appris officiellement. Le paiement de ces indemnisations est de bon augure pour la suite des travaux de construction de cette autoroute devant desservir l’aéroport international de la capitale camerounaise.

En effet, ces derniers mois, les travaux ont été ralentis sur certains tronçons, les populations riveraines refusant de libérer les emprises, faute du paiement de leurs indemnisations.

A compter de la date de paiement de ces indemnisations, les populations ont 15 jours pour libérer les emprises, précisent les officiels.

BRM

Published in Infrastructures

Le gouvernement camerounais envisage de modifier la loi sur les partenariats public-privé (PPP). C’est une disposition entre les secteurs public et privé grâce à laquelle, certains services qui relèvent de la responsabilité du secteur public sont administrés par le secteur privé, scellée par un accord clair sur des objectifs communs relatifs à la livraison d’infrastructures et/ou de services publics.

Investiraucameroun a appris de source sûre que la modification envisagée de la loi sur les PPP vise à « améliorer la transparence des projets financés, et d’éviter les projets ne répondant pas à ses priorités ». Dans ce sens, le Comité national de la dette publique (Cndp) examinera systématiquement toutes les propositions de projets en PPP.

En vue d’améliorer l’efficacité et la qualité des dépenses d’investissement, un décret du premier ministre rendra obligatoires, les anticipations nécessaires à la bonne exécution des projets, allant de la préparation jusqu’aux aspects devant favoriser le succès du projet dans ses phases d’exploitation et de maintenance, conformément au Guide méthodologique actualisé de maturation des projets.

En outre, le ministère en charge des investissements publics devra procéder à une contre-expertise des éléments de maturité des projets d’envergure présentant une certaine complexité ou des enjeux stratégiques. Par ailleurs, l’exercice mené en 2017 sur les dépenses de fonctionnement sous-jacentes des dépenses d’investissement financées sur ressources internes, sera étendu aux dépenses d’investissement financées sur ressources externes à l’effet de ne retenir dans le BIP (Budget d’investissement public), que des projets qui concourent réellement à la formation brute de capital fixe.

Sylvain Andzongo

Published in Gestion publique
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