(Investir au Cameroun) - En dépit des descentes répétées des équipes de contrôle du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature dans les marchés et autres grandes surfaces du pays, les emballages en plastique non biodégradables, interdits sur le territoire camerounais depuis le 1er avril 2014 pour protéger l’environnement, n’ont pas totalement disparu des étals. Dans les grandes villes du pays, d’importantes cargaisons sont encore en circulation.
C’est la raison pour laquelle, au cours de cette année 2015, apprend-on de sources officielles, le ministère de l’Environnement compte intensifier les contrôles et les sanctions à l’encontre des contrevenants. L’objectif visé est sinon de faire disparaître ces emballages désormais indésirables, du moins aller bien au-delà des 334 tonnes d’emballages en plastique non biodégradables saisis sur le territoire camerounais depuis avril 2014, révèle Enoh Peter Ayuk, directeur de la norme au ministère de l’Environnement.
Au demeurant, malgré la résistance que font certains commerçants, M. Enow Peter Ayuk soutient que la décision prise par le gouvernement camerounais d’interdire les emballages non biodégradables porte déjà ses fruits. Pour preuve, révèle-t-il, la quantité d’emballages de ce type a été considérablement réduite au centre de traitement des ordures ménagères de Nkolfoulou, que gère la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) dans la banlieue de la capitale.
En effet, aussitôt l’interdiction de la commercialisation, la production ou la distribution des emballages non biodégradables prise par le gouvernement camerounais, plusieurs utilisateurs et autres commerçants se sont arrimés à la nouvelle donne ; en adoptant les emballages autorisés. Ce qui a malheureusement renchéri les coûts des marchandises à emballer, les emballages biodégradables étant vendus à part aux consommateurs, à des prix oscillant entre 100 et 200 francs Cfa.
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