Le débat peut s’arrêter sur le retrait supposé de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2019 au Cameroun. Et pour cause, la Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé le 17 avril, le logo et le nom officiels de la compétition.

« Il s'agit du logotype officiel de la CAN Total, Cameroun 2019 en français et en anglais comportant des caractéristiques telles que les couleurs et leur situation sur le logo, l'étoile de couleur blanche sur le pays hôte de la compétition en Afrique, surtout le logo du sponsor officiel qui est ici Total.», se réjouit Jean Baptiste Biaye, membre du comité d’organisation (Cocan). Il ajoute que, ce dévoilement des identités visuelles dénote de la confiance placée sur le Cameroun par la CAF pour l'organisation de la compétition en juin-juillet 2019.

Dans la même veine, Félix Zogo, président de la commission Communication du Cocan précise : « Symboliquement, cela tire un trait définitif sur la question est-ce que la CAF est, oui ou non, d'accord avec le Cameroun pour l'organisation de cette Can sur ses terres.» 

Pour sa part, la CAF a indiqué que, « toute autre diffusion ou utilisation non autorisée de ces identités visuelles est interdite .Les contrevenants s'exposent aux sanctions ». 

S.A

Composée de deux membres, la mission d'inspection de la Confédération africaine de football (CAF) a entamé le 19 mars, la seconde visite des infrastructures sportives dédiées à la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2019.

Le programme de la mission de la CAF prévoit une première étape sur le site de Garoua. Dans cette ville, l’équipe conduite par Wally Ismaël a visité, le 19 mars, le complexe sportif de Coton sport de Garoua, les terrains d'entraînement de Poumpoumre, du Cenajes, de Rey-ré, le stade omnisports de Roumde Adjia et le stade annexe de Roumde  Adjia. Le 20 mars, ce sera l’inspection des infrastructures sportives dans la ville de Bafoussam.

Avant de quitter Yaoundé pour Garoua, Wally Ismaël de la CAF et Jean Louis Roumain du cabinet Roland Berger ont été reçus en audience par le ministre des Sports et de l'Education physique, Bidoung Mkpatt. Ce dernier a réitéré la détermination du Cameroun à mettre en œuvre les recommandations de la première mission d'inspection de la CAF, en janvier dernier.

C’est au bout de toutes ces inspections que la CAF se prononcera sur la capacité ou non du Cameroun à organiser la grand-messe du football africain, en 2019.

S.A

« Bon nombre de PME n’ont pas pu bénéficier de marchés importants dans le cadre de la CAN 2019.» Dixit Célestin Tawamba (photo), président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), le 20 février à Douala. C’était au cours d’une concertation entre le secteur privé et le gouvernement, représenté par le ministre en charge de l’Economie, Louis Paul Motaze. 

Célestin Tawamba, tout en menant un plaidoyer en faveur de l’entreprise camerounaise, qui doit être mise « au cœur de toutes les politiques économiques », a souligné que ce sont davantage les multinationales qui ont raflé tous les marchés importants de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) prévue au Cameroun en 2019. Ceci au détriment des entreprises camerounaises qui ne jouent que les seconds rôles.

Alors que les chantiers de la CAN, dont les financements se chiffrent en centaines de milliards de FCFA, auraient pu booster les entreprises locales, le président du Gicam a plutôt dépeint un tableau selon lequel l’activité économique des PME est pessimiste. 

Assez pour que M. Tawamba craigne que le pays ne s’éloigne de l’émergence économique annoncée pour 2035.

Célestin Tawamba a alors demandé aux pouvoirs publics, « la prise urgente de mesures concrètes qui renforcent la compétitivité de nos entreprises ». 

S.A

Le groupe italien Piccini informe que le Français Benoît Fabre a été nommé chef de projet de construction du complexe sportif d’Olembe, en remplacement du Belge Marc Debandt, démissionnaire. Le nouveau chef de projet a été nommé, le 17 février 2018, soit 24 h après la démission du Belge.

Le groupe italien Piccini, chargé de la construction de ce projet devant abriter des matches de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun, a assuré, dès ce samedi 17 février 2018, que les travaux y afférents se poursuivaient tout à fait normalement, en dépit de la démission de Marc Debandt, son désormais ex-ingénieur et chef de projet.

Dans la même veine, le Comité d’organisation de la CAN (Cocan) 2019 rappelle que Piccini est une entreprise à la réputation et au savoir-faire plus qu'avérés, dont les réalisations sont connues à travers le monde. Le Cocan cite, à titre d'exemple, le Stade olympique de Rome ou encore plus récemment, celui de la Juventus, à Turin en Italie.

Quant au projet d'Olembe, d'une valeur de 163 milliards FCFA, et qui en réalité, porte sur un complexe multisport, commercial et hôtelier, le Cocan se fait rassurant : « Comme initialement prévu, le stade de Yaoundé-Olembe sera donc prêt pour la compétition et livré, au plus tard, le 31 décembre 2018, soit six mois avant le début de l'événement ».

S.A

Marc Debandt, le chef de projet de réalisation du complexe sportif d’Olembé à Yaoundé, a démissionné de ses fonctions. C’est ce qu’atteste un communiqué-radio publié le 17 février, de la direction générale du groupe italien Piccini, en charge du projet. 

Piccini relate l’historique de la démission de Marc Debandt. Selon l’entreprise, l’Etat du Cameroun et son partenaire, la Confédération africaine de football (CAF), ont récemment prescrit à toutes les entreprises engagées dans la construction des infrastructures devant accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019, d’accélérer les travaux.

Pour répondre à cette exigence, la direction générale de Piccini SA a dû réajuster son organigramme, dans le but de multiplier les équipes de travail, de manière à réaliser simultanément plusieurs œuvres.

« Cette nouvelle orientation du service n’a pas semblé plaire à monsieur Marc Debandt, dont les qualités professionnelles d’ingénieur n’ont jamais été mises en doute. Il a donc préféré déposer sa démission, et la direction de Gruppo Piccini SA ne pouvait qu’en prendre acte.», lit-on dans le communiqué.

 L’entreprise italienne rassure que la démission de Marc Debandt n’a aucunement entamé le rythme et la qualité des travaux sur le site d’Olembé. Et que les nouvelles équipes d’ingénieurs et techniciens sont toujours à pied d’œuvre.

« Les travaux se poursuivent dans la sérénité. » Dans le même temps, l’acheminement des matériaux préfabriqués d’Europe, est entré dans sa phase de croisière. 

La société italienne Piccini doit construire un complexe sportif, dont un stade de 60 000 places, pour un montant de 163 milliards FCFA. L’infrastructure devrait être livrée au mois de septembre 2018. La CAN, elle, est prévue entre juin et juillet 2019.

 Sylvain Andzongo

Les neuf envoyés de la Confédération africaine de football (CAF) ont débuté leur mission d'inspection des infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) que le Cameroun doit abriter en 2019.

Le 13 janvier, les inspecteurs de la CAF et les auditeurs du cabinet Roland Berger ont visité le stade de Ngoa-Ekellé (stade militaire), le stade omnisports de Yaoundé et ses annexes, les hôtels et l'aéroport international de Nsimalen.

La veille, la mission conduite par l'Egyptien Ismaël Wally, le président de la commission des compétitions à la CAF, a rencontré le Comité local d'organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Cocan) 2019 à son siège au quartier Nfandena et le comité des sites de Yaoundé- Nfandena et Yaoundé- Olembé.

Lors de la rencontre avec le Cocan, le président et ministre des Sports et de l'éducation physique, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, a rassuré les inspecteurs de la CAF de ce que la construction et la réhabilitation des infrastructures pour l'organisation de la CAN 2019 seront achevés en décembre 2018. Le président des sites à Yaoundé, le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, a indiqué que la capitale politique du Cameroun va mobilier 6 000 policiers, sans compter les autres forces de sécurité, pour cette grand-messe du football continental.

Sur le site d'Olembé, toujours à Yaoundé, les inspecteurs de la CAF ont eu une séance de travail de 2 h avec les responsables de l'entreprise italienne Piccinni chargée de la construction du stade de 60 000 places et les assurances leur ont été données.

Le 14 janvier, cette fois-là à Garoua, dans le septentrion, le chef de la délégation de la mission de la CAF, Ismaïl Wally, a dit être là pour prodiguer des conseils et travailler en synergie avec le Cocan et les comités de sites en vue du succès de l'organisation de la CAN 2019.

Sur place à Garoua, il y a eu la visite des infrastructures sportives, hôtelières et aéroportuaires. Il s'agit notamment du stade omnisports Roumde Adjia, les terrains d'entraînement du Cenajes, de Poumpoumré, le complexe sportif de Coton Sport et le stade d'entraînement de Reyre, hôtel Bénoué, hôtel de Sports, hôtel de Cité… Le 15 janvier 2018, la mission de la CAF s’est rendue à Bafoussam. Son rapport est attendu. 

S.A

Le ministère du Tourisme rapporte, ce 11 janvier, que l'hôtel Benoué de Garoua dont la réhabilitation a été confiée à l’entreprise américaine Prime Potomac, enregistre un taux de réalisation des études de 55%. Les terrassements et démolitions sont de l'ordre de 38%.

« L'entreprise Prime Potomac procède actuellement au recrutement de la main-d'œuvre locale et poursuit, de jour comme de nuit, les travaux sur les chantiers », affirme le ministère du Tourisme. Au final, cet hôtel quatre étoiles comptera 103 chambres dont 70 chambres single, 17 chambres doubles, 08 chambres pour personnes handicapées et 08 suites.

C’est dans la perspective de l’organisation de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019 que  le président de la République, Paul Biya, a donné son accord, le 8 août 2017, pour que l’entreprise américaine Prime Potomac soit adjudicataire des travaux de réhabilitation de quatre stades d’entraînement (Cenajes, Poumpoure, Gendarmerie et Sodecoton), et de l’hôtel Benoué à Garoua. Prime Potomac devra aussi construire un hôtel 4 étoiles dans la même ville. Coût global des marchés : 26 milliards FCFA.

S.A

Après le débarquement de 231 containers de pièces préfabriquées pour la construction d’un stade de 60 000 places à Olembe, une banlieue de Yaoundé, l’entreprise italienne Puccini, en charge des travaux, affirme avoir déjà exécuté environ 20% des travaux.

« Actuellement, les équipes de montage des éléments sont mobilisées. Les colonnes les plus lourdes sont en train d'être coulées. Dans un deuxième temps, ce sera au tour des équipes manipulant les structures métalliques d’entrer en scène. Tout est mis en œuvre pour avoir les infrastructures nécessaires pour la CAN 2019, prêtes d’ici la fin de l’année », explique Marc Debandt, le Project manager de Piccini. Toujours, selon lui, l’objectif est qu’en janvier 2019, la Confédération africaine de football (CAF) se satisfasse de l’exécution finale des travaux.

 La société italienne Piccini doit construire un complexe sportif, dont un stade de 60 000 places, pour un montant de 163 milliards FCFA. L’infrastructure devrait être livrée au mois de septembre 2018. La CAN, elle, est prévue entre juin et juillet 2019.

S.A

Le ministre des Sports, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt (photo), informe qu’une délégation de la Confédération africaine de football (CAF), et des représentants du cabinet d’audit Roland Berger, seront en mission d’inspection des infrastructures de la CAN 2019 au Cameroun, du 11 au 23 janvier.

Le programme de cette mission prévoit une inspection sur le site de Yaoundé-Olembe, le 12 janvier. Le lendemain, ce sera sur le site de Nfandena, dans la même ville. Du 14 au 15 janvier, les inspecteurs vont se déporter du côté de Garoua dans le Nord. Les deux jours suivants, ce sera au tour de Bafoussam. Du 18 au 19 janvier, les équipes de la CAF et Roland Berger iront voir du côté de Douala. Le site de Buea et Limbe les accueillera, les 20 et 21 janvier.

Après une journée de trêve, la boucle sera faite à travers une visite au centre de l'excellence de la CAF à Mbankomo, une banlieue de Yaoundé, la capitale.

Bidoung Mkpatt indique que la mission d’inspection vient s’assurer que le Cameroun s’est approprié le cahier des charges de la Confédération africaine de football, notamment en ce qui concerne les infrastructures et le volet organisationnel.

Pour rappel, après le désistement, en août 2017, de l’auditeur international  PricewaterhouseCoopers (PwC), alors chargé par la CAF d’auditer les infrastructures de la CAN 2019, que doit accueillir le Cameroun, l’instance faîtière du football africain a retenu le cabinet d’audit Roland Berger pour conduire cette mission.

S.A

Le président camerounais, Paul Biya, a signé le 28 décembre 2017, un décret portant ratification d’une convention de crédit de 112,69 millions de dollars (62,5 milliards FCfa), conclue le 10 décembre 2017 avec la banque Standard Chartered Bank de Londres.

Ce montant, explique la présidence de la République, est affecté au financement du projet de réhabilitation et d’extension du stade de la Réunification à Douala, ainsi que les infrastructures connexes. C’est la société canadienne Sodevi qui est chargée des travaux. En plus de la rénovation de ce stade d’une capacité de 40 000 places construit dans le cadre de la 8è Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) qu’a abrité le Cameroun en 1972,  Sodevi va également construire un stade annexe et un gymnase multisports toujours à Douala.

Le stade de la Réunification, dans la capitale économique du pays, a été retenu parmi les infrastructures camerounaises qui vont abriter la CAN 2019 au mois de juin. L'entreprise en charge de ce chantier a été aussi sélectionnée pour construire quatre terrains d’entraînement à Bafoussam, dans l'Ouest du pays.

S.A