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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Présent lors de six des sept dernières éditions de la coupe du monde de football, les Lions indomptables du Cameroun ne participeront pas, pour la 2ème fois (après l’édition de 2006 en Allemagne) depuis 1990, au Mondial 2018 qui se déroulera en Russie.

L’équipe fanion de football du Cameroun a grillé ses chances de qualification pour cette compétition le 4 septembre 2017 à Yaoundé, après un match nul à domicile face aux Super Eagles du Nigeria, qui les avaient étrillés trois jours plus tôt au Nigeria, par un score sans appel de 4 buts à 0.

Le Mondial russe devait pourtant servir de test de compétitivité pour les Lions indomptables sur le chemin de la Coupe d’Afrique des nations de football 2019, que le pays entend organiser, malgré les vents contraires qui soufflent du côté de la Confédération africaine de football (CAF).

BRM

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21-08-2017 - Le cabinet londonien PricewaterhouseCoopers renonce à auditer les préparatifs de la CAN 2019 au Cameroun

Published in Gestion publique

Le chargé d’Affaires de l’ambassade de France au Cameroun, Philippe Larrieu (photo), a visité le 30 août les chantiers de l’entreprise française Alcor, impliquée dans la construction des stades pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019. Il s’est notamment rendu sur les chantiers des stades de Mbappe Leppe et de Bonamoussadi. Le premier stade, en plein centre-ville, accueillera 4 000 places, tandis que le second, aura une capacité de 1 000 places.

Sur place, Alcor a indiqué qu’elle livrera ces infrastructures sportives dans un délai de huit mois. Rien n’a été révélé sur les coûts des travaux, mais l’on sait que l’entreprise française a remplacé un consortium de compagnies canadiennes jadis sélectionné par l'Etat du Cameroun. Le consortium qui s'est désisté, avait décroché un contrat d'un montant de 60 milliards de FCFA.

Dans le cadre de la CAN féminine en 2016 déjà, Alcor Equipements avait été retenue par l’Etat camerounais pour réaliser l’extension en tribunes modulaires du stade omnisports de Yaoundé. La société française a été également en charge de la pose de 40 000 sièges sur les gradins du stade rénové.

S.A

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Le président de la République, Paul Biya, a reçu en audience ce mercredi 23 août 2017 au Palais de l'Unité à Yaoundé, Samuela Isopi (photo), l’ambassadrice d’Italie arrivée en fin de séjour.

Face aux doutes de la Confédération africaine de football sur la capacité du Cameroun à disposer à temps des infrastructures pour la Coupe d’Afrique des nations 2019, «l’ambassadrice italienne a confirmé au chef de l’Etat l’engagement sans faille des entreprises italiennes retenues », renseigne la présidence de la République.

De fait, la société italienne Piccini doit construire un stade de 60 000 places à Olembé, dans la banlieue de Yaoundé. Montant du contrat : 163 milliards de FCFA.

Quelques semaines avant cette audience, les responsables de Piccini avaient organisé une conférence de presse pour rassurer que le stade d’Olembé sera livré au mois de septembre 2018. C'est-à-dire, quatre mois avant le début de la CAN 2019. Sam Thamin, directeur de ce projet, avait alors confié que l’infrastructure sera construite en matériaux préfabriqués.

S.A

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Essam Ahmed, secrétaire général par intérim de la Confédération africaine de football (CAF), a écrit le 18 août 2017 à Blaise Moussa, son homologue de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), une lettre relative au report de la visite d’inspection au Cameroun, du 20 au 23 août 2017.

« Nous vous informons par la présente que suite au désistement à la dernière minute de la compagnie d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC) qui devait accompagner la délégation de la CAF, à se rendre au Cameroun pour effectuer la visite d’inspection de la CAN 2019, il a été décidé de reporter cette visite à une date qui vous sera communiquée ultérieurement », peut-on lire dans la correspondance de Essam Ahmed.

Pour l’heure, seuls PwC et la CAF connaissent les motifs de ce « désistement ». Mais au sein du comité central d’organisation de la CAN au Cameroun, l'on croit savoir que « compte tenu des échanges épistolaires et par médias interposés entre la Caf et la partie camerounaise, un cabinet de haut vol qui a une réputation à sauvegarder, refuse de s'y embourber au risque d'être soupçonné d'avoir été influencé par l'une des parties ».

En effet, quelques heures avant cette notification de la CAF, le président de la Fecafoot, Tombi A Roko (photo), a écrit à Essam Ahmed au sujet d’une « forte rumeur » faisant état de ce que la sécurité des membres du cabinet PwC retenu pour la première mission d’inspection relative à l’organisation de la CAN 2019 ne serait pas assurée. « Nous tenons à rassurer les représentants du cabinet PricewaterhouseCoopers et les membres du secrétariat général de la CAF faisant partie de cette mission que le Cameroun dans le cadre de cette mission a pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer leur sécurité pendant leur séjour », a indiqué Tombi A Roko.

Avant cette rumeur relevée par Tombi A Roko, l’on se souvient que Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football, en visite au Burkina début août, a mis en doute les capacités du Cameroun à organiser la CAN en juin 2019. Il a déclaré : « en l’état actuel des choses, aucun site au Cameroun n’est en mesure d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations de football ». A son tour, le président camerounais a répondu: « La CAN 2019, c’est déjà demain ; vous avez rendez-vous avec l’Afrique sportive ici même au Cameroun. Et le Cameroun sera prêt le jour dit, j’en prends l’engagement ».

Sylvain Andzongo

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La Confédération africaine de football (CAF) vient de désigner le cabinet d’audit londonien PricewaterhouseCoopers (PwC) pour mener, du 20 au 28 août, l’audit indépendant relatif aux préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 attribuée au Cameroun en 2014.

PwC débarquera avec des experts pour évaluer si le Cameroun est apte à organiser la grand-messe du football africain dans deux ans. Ceci en fonction du cahier des charges et des exigences de la CAF : stades, hôtels, moyens de transports et de communications, aéroports, sécurité, etc. Pour chapeauter cette mission d’inspection, une délégation de la CAF est conduite par l’Egyptienne Shereen Arafa. Depuis le 16 août 2013, elle assure les fonctions de directrice des compétitions par intérim de la CAF.

Cette mission d’inspection au Cameroun intervient dans un contexte quelque peu tendu. Car, il y a quelques jours, Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football, en visite au Burkina, a mis en doute les capacités du Cameroun à organiser la CAN en juin 2019. Il a déclaré : « en l’état actuel des choses, aucun site au Cameroun n’est en mesure d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations de football », ce qui a provoqué un tollé au Cameroun.

Le président de la République Paul Biya est même sorti de sa réserve habituelle, le 10 août dernier, pour apporter la réplique. « La CAN 2019, c’est déjà demain ; vous avez rendez-vous avec l’Afrique sportive ici même au Cameroun. Et le Cameroun sera prêt le jour dit, j’en prends l’engagement », a répondu le président.

S.A

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« La CAN 2019, c’est déjà demain ; vous avez rendez-vous avec l’Afrique sportive ici même au Cameroun. Et le Cameroun sera prêt le jour dit, j’en prends l’engagement ». Dixit le président Paul Biya, le 10 août 2017, à l’occasion de la réception au palais de l’Unité de 192 médaillés camerounais des compétitions internationales.

La déclaration de Paul Biya sonne comme une réplique aux récentes déclarations d’Ahmad Ahmad, président de la Confédération africaine (CAF), en visite au Burkina. Le président de la CAF a alors dénigré les capacités du Cameroun à organiser la Coupe d’Afrique des nations de football en juin 2019 en déclarant : « en l’état actuel des choses, aucun site au Cameroun n’est en mesure d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football ».

Le 7 août déjà, c’est Tombi à Roko, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) s’est dit vivement préoccupé par le fait que ces propos soient tenus avant même que la première mission d’inspection de la CAF, prévue du 20 au 28 août 2017, n’ait effectué le déplacement du Cameroun. « On serait en droit de s’interroger sur l’opportunité même de cette visite d’inspection dès lors que les résultats semblent déjà arrêtés au niveau le plus élevé de la CAF », a déclaré Tombi à Roko.

S.A

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Dans la perspective de l’organisation de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019, le président de la République, Paul Biya, a donné son accord, le 8 août 2017, pour l’attribution à l’entreprise américaine Prime Potomac, des travaux de réhabilitation de quatre stades d’entraînement (Cenajes, Poumpoure, Gendarmerie et sodecoton), et de l’hôtel Benoué à Garoua. Prime Potomac devra aussi construire un hôtel 4 étoiles dans la même ville.

A la suite de cette décision présidentielle, Ben Modo (photo), président-directeur général de Prime Potomac, a indiqué au cours d'une conférence de presse à Yaoundé que la candidature de son entreprise a été soutenue par l’administration américaine face à huit autres concurrents. En effet, selon ses dires, Michael Hoza, l’ambassadeur des Etats-Unis près le Cameroun, s'est personnellement impliqué dans l’attribution de ce marché.

« Notre offre était la meilleure. D’abord, nous avions la meilleure offre technique. Ensuite, au plan financier, nous avons fait un devis avec un montant de 7 milliards de FCFA de moins que notre concurrent immédiat. Donc nous avions l’offre la moins-disante. Enfin, nous avons proposé de créer 800 emplois pour des techniciens camerounais contre 30 ingénieurs qui viendront des Etats-Unis », a affirmé Ben Modo. D’après lui, les négociations ont duré 10 mois.

Ben Modo a indiqué que les différents marchés de Garoua seront financés à hauteur de 26 milliards de FCFA par Eximbank USA. Le taux d’intérêt est de 2,56%. Les stades seront illuminés grâce à l’énergie solaire. Chacun des sites disposera d'une mini-centrale solaire. Les stades et les deux hôtels (190 chambres) seront livrés en octobre 2018. Ce sera à huit mois du début de la CAN.

Sylvain Andzongo

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Dans un communiqué publié le 7 août 2017, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), à travers son président, Tombi A Roko (photo), dit avoir pris connaissance, « avec une profonde consternation », des récentes déclarations du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, lors d’une conférence de presse au Burkina Faso. Au cours de ladite conférence, le patron de la CAF a déclaré : « en l’état actuel des choses, aucun site au Cameroun n’est en mesure d’accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football ».

La Fecafoot se dit vivement préoccupée par le fait que ces propos soient tenus avant même que la première mission d’inspection de la CAF, prévue du 20 au 28 août 2017, n’ait effectué le déplacement du Cameroun. « On serait en droit de s’interroger sur l’opportunité même de cette visite d’inspection dès lors que les résultats semblent déjà arrêtés au niveau le plus élevé de la CAF », déclare Tombi A Roko.

Pour ce qui concerne la CAN 2019, la Fédération rappelle que le Cameroun, sur la base du cahier des charges convenu avec la CAF, a lancé un vaste programme de construction et de réhabilitation de ses infrastructures sportives, évalué à des centaines de milliards de FCFA. Tombi A Roko indique que le pays bénéficie, pour cela, d’importants concours financiers de pays amis. Il cite, en l’occurrence, l'Italie, pour la construction du complexe sportif d’Olembé qui comprend notamment un stade couvert de 60 000 places et deux stades d’entraînement, diverses facilités sportives et un hôtel quatre étoiles de soixante-dix chambres.

Le président de la Fecafoot cite également la Turquie, pour la construction du complexe sportif de Japoma qui comprend notamment un stade couvert de 50 000 places et deux stades d’entraînement, diverses facilités sportives et des structures d’hébergement de soixante-dix chambres. Il en est de même pour le Canada, pour la réhabilitation, par la société Sodevi, du stade de la Réunification et d’un stade annexe, ainsi que quatre terrains d’entraînement à Bafoussam ; la France, pour la réhabilitation des stades de Mbappe Lepe et de Bonamoussadi. Ou encore du Royaume-Uni, pour la réhabilitation du stade Roumde Adjia de Garoua, ainsi que la construction d’un stade annexe et d’un hôtel quatre étoiles de soixante-dix chambres.

« Il est en effet particulièrement curieux qu’il ait été décidé que les réformes récentes opérées dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football, s’appliquent immédiatement pour la CAN 2019. Une telle situation qui remet unilatéralement en cause le cahier des charges précédemment conclu entre le Cameroun et la CAF, équivaut à un changement des règles du jeu en cours de match. », s’insurge la Fecafoot.

« Nonobstant les curiosités sus-énumérées, la Fecafoot accueillera avec un esprit constructif toutes les missions d’inspection de la CAF. La Fecafoot, avec le plein soutien du gouvernement et du peuple camerounais, réaffirme solennellement que le Cameroun sera prêt pour l’organisation de la CAN 2019.», martèle Tombi A Roko.

Sylvain Andzongo

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La société turque Yenigun Insaat a publié un communiqué le 1er août 2017 pour annoncer qu’elle livrera le stade de 50 000 places à Japoma, à Douala et deux terrains d’entrainement, le 30 septembre 2018 en vue de la Coupe l’Afrique des nations de football 2019 qui se déroulera au Cameroun entre juin et juillet.

Le représentant de la maîtrise d’œuvre du Projet, Leonardo, déclare à cet effet: « Nous serons dans les délais. Une bonne partie du matériel et les machines est déjà mobilisée sur le site et une autre partie du matériel, ainsi que la charpente métallique du stade, fabriquée en Turquie, prête à l’emploi, arrivent dans quelques jours par deux grands navires au port de Douala ».

Sur le site, Yenigun Insaat dit avoir déjà réalisé le terrassement à 80%. Les fondations sont à environ 90%, soit près des trois quart des pieux et à peu près 70 chevrètes implantés. Quatre centrales à béton, 5 grues ont été déjà installées et activés à plein temps. La base vie est implantée à 100% et opérationnelle avec des bureaux, des dortoirs, un laboratoire, une blanchisserie, des parkings, etc... Les travaux sont réalisés par 608 employés, soit 369 camerounais et 239 turcs. Il y a également un déploiement de 500 employés en journée et 300 en nocturne.

Les financements nécessaires à la construction d’un stade de 50 000 places à Japoma, dans la banlieue de Douala ont été bouclés le 2 novembre 2016. A cet effet, le vice-président d’Eximbank-Turk, Alaaddin Metin, et le ministre camerounais de l’Economie, Louis Paul Motazé, avaient paraphé une convention de financement d’environ 116 milliards de FCFA.

S.A

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Face au retard observé dans l’avancement des travaux de construction d’un stade de 60 000 places à Olembé, dans la banlieue de Yaoundé, dans le cadre de l’organisation de la CAN 2019 de football que va abriter le Cameroun, la société Piccini, adjudicataire de ce contrat de 163 milliards de francs Cfa, se veut rassurante.

Au cours d’une conférence de presse qu’elle vient d’organiser dans les locaux de l’ambassade d’Italie à Yaoundé, les responsables de cette entreprise promettent que le stade d’Olembé sera livré au mois de septembre 2018.C’est à dire dans un peu plus de 13 mois, mais surtout quatre mois avant le début de la CAN 2019.

Ces assurances interviennent dans un contexte marqué par des rumeurs sur un probable retrait de l’organisation de la grand’messe du football africain au Cameroun, à cause des retards observés dans les travaux des infrastructures y afférentes. Afin de rattraper ces retards, Piccini avait déjà fait savoir, au mois de mai dernier, que le stade d’Olembé sera construit en matériaux préfabriqués.

Outre le stade d’Olembé, des inquiétudes se font également jour autour de la réhabilitation du stade de Garoua, unique stade de la partie septentrionale du Cameroun, retenu pour abriter la CAN 2019, pour laquelle deux pays du Maghreb (Algérie et Maroc) seraient déjà dans les starting-blocks. 

BRM

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02-05-2017 - Le stade d’Olembé sera construit en matériaux préfabriqués pour rattraper le retard, selon la société italienne Piccini

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