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Yaoundé - 26 avril 2024 -

Alors que toutes les formalités pour leur sortie du port de Douala ont été accomplies, plus de 3000 containers à destination de la République centrafricaine encombrent l’espace portuaire depuis plusieurs mois, a-t-on appris le 20 août 2015 dans la capitale économique camerounaise. C’était au cours d’une réunion de concertation entre le ministère des Finances et les responsables des administrations douanières du Cameroun, du Tchad et de la RCA, en vue de fluidifier le transit des marchandises sur les corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui.

Cette situation, dont les raisons n’ont pas été officiellement explicitées, peut s’expliquer par la réticence de certains camionneurs desservant le corridor Douala-Bangui, à entrer en territoire centrafricain à cause de l’insécurité qui y règne depuis le déclenchement de la crise politique dans ce pays en mars 2013.

Afin de réclamer plus de garantie en matière de sécurité, les camionneurs camerounais habitués de ce corridor ont d’ailleurs décidé, depuis le 29 juillet 2015, de ne plus franchir la frontière dans la ville de Garoua-Boulaï. Aussi, selon nos sources, plus de 400 camions sont-ils garés dans cette ville frontalière depuis quelques semaines. Les conducteurs attendent d’être davantage sécurisés, afin de ne pas subir les violences et les assassinats perpétrés ces derniers temps sur des camionneurs, par des bandes armées qui essaiment sur le territoire centrafricain.

 

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Depuis le 29 juillet 2015, les transporteurs camerounais qui desservent le corridor Douala Bangui, ont décidé de parquer leurs véhicules bondés de marchandises centrafricaines dans la ville de Garoua-Boulaï, frontalière à la RCA. A ce jour, annonce le Quotidien gouvernemental, plus de 400 camions sont garés dans cette localité de l’Est-Cameroun.

A l’origine de ce nouveau mouvement d’humeur des transporteurs camerounais desservant la RCA, l’insécurité qui a repris de plus belle dans ce pays voisin. En effet, les camionneurs camerounais se plaignent de nouveau des violences perpétrées contre eux une fois la frontière centrafricaine franchie.

Pour preuve, le 18 juillet 2015, quatre camionneurs camerounais ont été attaqués, puis froidement assassinés par une bande armée en territoire centrafricain, alors qu’ils convoyaient une cargaison de marchandises à Bangui, la capitale.

Afin de reprendre l’activité sur ce corridor, les transporteurs exigent des garanties de sécurité, que devraient pouvoir leur offrir les gouvernements camerounais et centrafricain, en collaboration avec la Mnusca, la mission de paix onusienne déployée en RCA.

 

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L’insécurité reprend du poil de la bête sur le corridor Douala-Bagui, notamment en territoire centrafricain. Selon le Syndicat des chauffeurs professionnels des transports du Cameroun, quatre camionneurs camerounais transportant des marchandises vers Bangui ont été assassinés le 18 juillet 2015 par une bande armée.

L’attaque du convoi transportant des vivres vers la capitale centrafricaine, apprend-on de bonnes sources, a eu lieu en début d’après-midi, entre les localités centrafricaines de Baboua et de Bouar. Depuis le déclenchement de la crise politique en RCA, des bandes armées essaiment le territoire, et font souvent des incursions meurtrières au Cameroun, notamment dans la région frontalière de l’Est du pays.

La résurgence de l’insécurité sur le corridor Bangui-Douala a souvent provoqué des mouvements d’humeur des camionneurs camerounais, qui ont souvent bloqué le trafic sur ce corridor par lequel transite officiellement, chaque année, pour environ 55 milliards de francs Cfa de marchandises centrafricaines.

 

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Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale vient d’approuver un crédit de 71 millions de dollars (environ 35 milliards de FCfa) de l’Association internationale de développement (IDA), pour soutenir le Cameroun dans le développement de ses échanges internationaux et régionaux, la création des emplois et la réduction de l’isolement des communautés pauvres de la partie  nord du pays, en appuyant l’amélioration des réseaux routiers et ferroviaires le long du corridor Douala-N’Djamena (Tchad).

«Le corridor routier Douala–N’Djamena est un élément de l’épine dorsale de l’infrastructure des transports de l’Afrique centrale et l’une des grandes priorités de développement de la Banque mondiale», a expliqué  Gregor Binkert, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour les pays de la CEMAC.  «À long terme, ce projet élargira l’accès de la population aux écoles, aux centres de santé et aux marchés, et offrira de nouvelles possibilités d’importation et d’exportation aux économies locales», a-t-il ajouté.

Selon les estimations de la Banque mondiale, les travaux routiers et ferroviaires qui seront effectués profiteront directement à environ 3,5 millions d’habitants de la région de l’Extrême Nord du Cameroun (soit à peu près 20 % de la population du pays), et notamment aux résidents des villes septentrionales de Maroua, de Mora et de Kousséri.

Le projet vise aussi à réhabiliter les derniers tronçons routiers en très mauvais état (section Maroua-Mora longue de 60 km) du corridor de transport reliant Douala à N’Djamena, qui est la capitale et la plus grande ville du Tchad. Le prêt de la BM «financera également, pendant 5 ans, des contrats d’entretien sur la base de résultats d’un corridor de 270 km de long entre Maroua et Kousséri », indique encore le communiqué à l'origine de la Banque mondiale. 

Ce prêt de la Banque mondiale devrait susciter un réel espoir chez les opérateurs économiques tchadiens, de voir se réduire les coûts de transports. En effet, une évaluation faite en 2012 par des experts indépendants de la CEMAC avait mis en évidence le fait que les produits perdaient parfois 5 à 6 jours pour leur acheminement au Tchad, en raison du mauvais état des routes.

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Le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt, pour le recrutement de consultants devant réaliser une étude visant la mise en place d’un «Comité de gestion du corridor Brazzaville-Yaoundé». Lequel comité, apprend-on, devra œuvrer à la facilitation des activités de transport entre le Congo et le Cameroun, à la faveur de la construction, en cours, de la route Ketta (Congo)-Djoum (Cameroun), sur financement du Fonds africain de développement (FAD).

Le consultant recherché par la CEEAC pour conduire cette étude, souligne l’avis à manifestation d’intérêt, devra concrètement définir le statut et la composition du comité, son mode de financement, ses règles et procédures de fonctionnement ; proposer les modalités effectives de mise en place du comité ; élaborer un programme d’activité initial du comité sur une durée de 3 ans accompagné d’un cadre logique basé sur les résultats, etc.

A priori, la mise en place de ce comité devrait permettre de lever tous les obstacles à la densification des échanges commerciaux entre les deux pays. Des obstacles que Jean Jacques Samba, alors secrétaire général d’Unicongo, le patronat congolais, regroupe dans «l’ensemble des taxes illégales» perçues aux transporteurs, aussi bien du côté congolais que camerounais. Ces «taxes illégales», avait souligné M. Samba lors du Salon Promote 2011 à Yaoundé, renchérissent considérablement les coûts du transport qui représentent entre 1/3 et 1/4 du prix des produits exportés par l’un et l’autre pays.

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Selon le journal à capitaux publics, Cameroon Tribune, 450 camions transportant des marchandises sur le corridor Douala (Cameroun)-Bangui (République centrafricaine) sont garés depuis deux mois, à cause de l’insécurité qui est montée d’un cran dans ce pays voisin du Cameroun.

A en croire la même source, les pertes enregistrées par ces transporteurs qui font le pied de grue soit à Douala, soit à la frontière Cameroun-Centrafrique à Garoua Boulaï, sont estimées à environ 4 milliards de francs Cfa chaque mois. Ce qui correspond à 8 milliards de francs Cfa de manque à gagner depuis deux mois.

Depuis le déclenchement de la crise centrafricaine en mars 2013, le commerce est paralysé entre ce pays et le Cameroun, mettant ainsi en péril les 55 milliards de francs Cfa de marchandises qui circulent chaque année entre les deux pays, selon les statistiques de la douane camerounaise.

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Selon le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, le transport des marchandises a recommencé sur le corridor Douala-Bangui depuis le 3 septembre 2013. Cette reprise des activités par les transporteurs aussi bien camerounais que centrafricains, est consécutive à une réunion de crise qui s’est tenue le 2 septembre 2013, dans les locaux de la sous-préfecture de Garoua-Boulaï, ville camerounaise frontalière à la République centrafricaine dans la région de l’Est.

Cette rencontre à laquelle ont pris part les autorités administratives et les responsables des syndicats des transporteurs des deux pays, a débouché sur des résolutions telles que l’escorte et le convoyage des véhicules en territoire centrafricain, afin d’éviter les actes de racket perpétrés par des rebelles de la Séléka. Pour toutes ces opérations qui incomberont aux autorités centrafricaines, qui ont promis de déployer la gendarmerie et plus tard la force de la Fomac (force commune aux pays de la Cemac), apprend-on, les transporteurs débourseront, chacun, la somme de 90 800 francs cfa.

Le transport des marchandises avait été interrompu le 14 août dernier entre Garoua-Boulaï et Bangui, à la suite d’un mot d’ordre de grève lancé par les transporteurs centrafricains victimes d’exactions de la rébellion Séléka. Par solidarité avec leurs collègues, les transporteurs camerounais avaient également garés leurs camions, paralysant ainsi l’activité tout le long du corridor Douala-Bangui, où transitent pour plus de 55 milliards de francs Cfa de marchandises centrafricaines, selon la douane camerounaise.

Au demeurant, une partie des échanges entre le Cameroun et la Centrafrique continue d’être compromise, suite à la fermeture de la frontière entre les deux pays dans la localité de Toktoyo, suite à l’assassinat, il y a quelques semaines, de l’officier de police camerounais Ndallé Ngando, alors chef du poste frontière dans cette localité. Le crime a été commis par des rebelles de la Séléka. Le défunt vient d’ailleurs d’être élevé au grade de commissaire de police, à titre posthume, par un décret du chef de l’Etat camerounais. Et le bourreau, un certain capitaine Ali, interpellé et mis à la disposition des autorités camerounaises, a révélé le quotidien camerounais Le Jour, citant des sources sécuritaires.

BRM

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