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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Au Cameroun, un seul opérateur a la charge de la distribution de l’énergie sur l’étendue du territoire. Il s’agit du groupe américain Aes-Sonel,  concessionnaire depuis 2001 du service public de l’électricité. Son monopole dans le secteur de la distribution de l’énergie a duré pendant 10 ans.

La loi de 2011 sur l’énergie électrique a mis fin à ce monopole d’Aes-Sonel dans ce secteur d’activité. Mais, jusqu’à présent, Aes-Sonel reste le seul distributeur de l’énergie au Cameroun.  Son réseau de distribution est constitué de 11450 km de lignes de 5,5 à 33 KV et 11 158 km de lignes de 220 à 380 KV. Aes-Sonel revendique aujourd’hui plus de 780000 clients dont environ 45% dans les villes de Douala et de Yaoundé.

D’après la nouvelle loi régissant le secteur de l’électricité, « la concession de gestion des réseaux de distribution est conclue entre l'Etat et les gestionnaires des réseaux de distribution sur toute l'étendue du territoire national. Elle définit les droits et les obligations des gestionnaires des réseaux de distribution. L’article 28 de cette loi indique que « les gestionnaires des réseaux de distribution sont soumis à des obligations particulières qui leur sont imposées dans le cadre du service public, notamment celle de fournir de l'électricité à toute personne physique ou morale établie sur le territoire de leur concession, suivant les conditions fixées dans les cahiers de charges ».

 

Nombreuses perspectives

Mais bien avant cette loi, le président avait créé le 10 octobre 2010 Hydro Mekin, une société à capitaux publics. Elle sera chargée «d’assurer la production, et éventuellement le transport, la distribution, la vente, l’exportation et l’importation de l’énergie électrique ». Sur le terrain, elle se charge actuellement de la construction d’un barrage.

Mais, tout cela reste encore insuffisant d’après Jacques Noutang Betchem, chargé d’études assistant à la Cellule des études et de la prospective du ministère de l’Energie et de l’Eau. « La distribution de l’électricité est un volet très important pour l’accès à l’énergie. Car même si toutes les centrales sont construites et qu’il n’y a pas des lignes électriques, les populations n’auront pas accès à l’électricité. Beaucoup de choses restent à  faire dans ce domaine, car actuellement, le réseau de distribution se limite aux grandes villes », explique-t-il. D’après lui, les perspectives sont nombreuses d’autant plus que l’on attend comme le stipule la loi de 2011 la création d’une société à capital public, gestionnaire du réseau de transport de l'électricité. « Tous ceux qui sont à présent sur le marché seront des producteurs et les opportunités pour les distributeurs seront nombreuses », conclut-il.

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

 

Ce projet sera présenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

Published in Energie

C’est l’un des projets classés important au ministère de l’Energie et de l’Eau (Minee) pour l’amélioration de l’offre énergétique au Cameroun. Le projet du barrage hydroélectrique sur la Bini à Warack dans la région de l’Adamaoua est inscrit dans la feuille de route 2012 du ministère. Cette année, le gouvernement envisage de « finaliser les études complémentaires et [de] lancer le recrutement des développeurs pour l'aménagement hydroélectrique sur la Bini à Warak ». Le budget de ce travail est inscrit dans le budget d’investissement du ministère de l’Energie et de l’Eau. Il est notamment attendu, dès novembre 2012, la finalisation des études géotechniques et des études hydrologiques. Le Minee dispose déjà les  rapports d'étude géotechnique et hydrologique. Mais déjà, les études de faisabilité avaient été confiées en 2009 au cabinet américain Delphos International Ltd.

 

Partenaires recherchés

L’aménagement hydroélectrique sur la Bini à Warack consiste en la construction d’un barrage hydroélectrique d’une puissance de 75 MW, ainsi que d’une ligne d'évacuation de l’énergie. Actuellement en phase de maturation, le projet a un coût estimé à 85 milliards FCFA (130 millions €),  y compris la ligne d’évacuation d’énergie. D’après le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, les partenaires financiers en vue de la concrétisation de ce projet sont toujours recherchés.

 

Exportation vers le Tchad et le Nigeria

Selon le directeur général d’Electricity Development Corporation, Théodore Nsangou, travaille sur ce dossier avec le Ministère de l’énergie et de l’eau. Pour lui, ce barrage participera à la prévention du déficit énergétique dans les régions du Nord Cameroun qui n’ont pas encore de problèmes de pénurie.

D’après le Minee, le projet va renforcer le Réseau interconnecté Nord (RIN) et permettre l’exportation de l’électricité du Cameroun vers le Tchad et le Nigéria.

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

 

Ce projet sera présenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

Published in Energie

Renforcer le réseau interconnecté Sud (RIS), augmenter le taux d'accès à l’énergie électrique des populations, garantir l’essor de tous les secteurs de l’économie. Voilà quelques objectifs que se fixe le projet du barrage hydroélectrique de Njock, qui se situe près d’Eséka dans la région du Centre. Dans cette localité, le fleuve Nyong, sur une distance de 75 km, descend de l'altitude 620 m à l'altitude de 150 m.

 

Le bassin du Nyong

Il faut noter que par sa superficie (27900 km2), le bassin du Nyong se classe au second rang des bassins fluviaux entièrement camerounais, après celui de la Sanaga (140000 km2).

Des études de l’Institut de recherche pour le développement (Ird) montrent que le Nyong prend sa source près d'Abong-Mbang vers 700 m d'altitude. Le fleuve franchit une série de chutes rapides dont les plus importantes sont celles de Mpoume près de Makak et de Njock près d’Eseka.  La longueur totale de son cours atteint 670 km et la plus grande longueur de son bassin est seulement de 400 km. Le projet d’aménagement hydroélectrique de Njock sur le Nyong couvrira six régions, à savoir le Centre, le Sud, le Littoral, l’Ouest, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest.

 

270 millions €

La puissance estimée du barrage est de 200 MW. D’après le ministère en charge de la Planification, les études techniques sont en cours et les financements sont recherchés.

Il faudrait mobiliser 180 milliards de francs CFA pour parvenir à la concrétisation de ce projet. Un projet qui peut se réaliser en 48 mois, d’après les études déjà disponibles.

 

B-O.D.

 

 

Ce projet sera présenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

 

 

 

 

 

Published in Energie

Un atelier sur l’appropriation des lois et textes réglementaires du secteur des télécommunications et des TIC se tient à Douala depuis le 17 juillet dernier. Cette rencontre réunit le gouvernement, les responsables des organes de régulation, les opérateurs, les fournisseurs des services de communications électroniques, les autorités de certification et les experts auditeurs de sécurité électronique et les experts en TIC.

En effet, les textes d’application de la loi de 2010 sur les communications électroniques ont été signés en juin 2012 par le Premier ministre, Philemon Yang. Les participants à cette rencontre seront édifiés sur les contours de la nouvelle réglementation.

A la même occasion, la deuxième session du comité de pilotage du projet de Réseau de télécommunications haut débit à fibre optique d’Afrique Centrale (projet CAB) s’est tenue mardi sous la supervision du Ministre des postes et télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, président dudit Comité et du Ministre de la communication, Issa Tchiroma, vice-président.

B-O.D.

Published in Législation

Le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), Antoine Nstimi, a lancé un appel d’offres le 11 juillet dernier pour la sélection d’un consultant chargé de réaliser un audit et le suivi de la gouvernance des organes et institutions spécialisées de la CEMAC.

Il s’agit précisément de la Commission de la CEMAC, de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique Centrale (OCEAC) et de la Communauté économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirha). Le consultant travaillera sur le contrôle des exercices allant de 2007 à 2011.

Selon l’appel d’offres, « l’audit de bonne gouvernance comportera également un volet audit financier et comptable dont le but est la consolidation de la transparence et l’assainissement de la gestion des finances de la Communauté ».

Le lancement de l’audit de la Commission de la CEMAC intervient à la veille de la conférence des chefs d’Etats des pays membres de la CEMAC, annoncé dès le 20 juillet prochain à Brazzaville. La majorité de ces chefs d’Etat sont favorables au départ d’Antoine Nstimi, selon le principe de la rotation décidé en janvier 2010 à Bangui. D’autant plus que le magazine Jeune Afrique avait révélé des malversations financières dans la gestion d’Antoine Nstimi et que le président centrafricain François Bozizé l’avait déclaré persona non grata en Rca, siège de la commission de la CEMAC, il y a quelques mois.

B-O.D

Published in Investir Au Cameroun

Un mémorandum d’entente a été signé vendredi dernier, 29 juin 2012, entre l’Etat camerounais et le groupe MTN International pour l’utilisation du câble sous-marin à fibre optique WACS, qui a désormais un point d’atterrissement à Limbé. Après ce mémorandum d’entente, une entité juridique de droit camerounais, devant gérer la branche camerounaise du câble sous-marin à fibre optique WACS, sera mise sur pied de commun accord avec le groupe MTN pour l’exploitation de ce câble.

Pour Jean-Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Postes et des Télécommunications du Cameroun, ce mémorandum d’entente «définit le cadre de collaboration entre l’Etat du Cameroun et la société MTN Dubaï Limited». « Il va être constitué dès ce jour, une équipe qui s’associera à la vôtre, pour travailler à la mise en place urgente de cette entité juridique. En signant le MoU objet de la présente cérémonie, nous reconnaissons que l'adoption d'une approche privilégiant l'accès ouvert aux câbles internationaux à fibre optique est la meilleure façon d'obtenir la largeur de bande internationale abordable qui contribuera à stimuler la croissance des marchés au niveau national», a déclaré le ministre camerounais.

John Unterhost, le représentant du groupe MTN, a pour sa part indiqué que le groupe a choisi le Cameroun pour son potentiel. «Nous avions la lourde charge de choisir parmi les 10 pays dans lesquels nous opérons le long de l’Océan Atlantique où le WACS est déployé et nous avons choisi le Cameroun. Le Cameroun est un marché important pour le groupe MTN ; il s’impose de plus en plus comme un hub pour les infrastructures de télécommunications en Afrique Centrale. C’est l’un des 5 premiers pays dans lesquels MTN s’est installée et nous avons toujours eu des relations fructueuses avec le gouvernement et le peuple du Cameroun. Le groupe MTN est par conséquent fier d’être un partenaire de la vision du gouvernement camerounais pour le développement technologique», explique-t-il.

D’après un communiqué de MTN Cameroun, le câble sous-marin WACS, long de près de 14500 km, relie l’Europe et l’Afrique à travers l’Océan Atlantique. «Il représente un investissement de près de 400 milliards de francs CFA supporté en grande partie par l’Etat sud-africain et de grandes entreprises sud-africaines telles que le Groupe MTN, Vodacom, Telkom SA, Broadband Infraco et Neotel. Il a été construit pour fournir l’accès large bande aux universités sud-africaines et rendre la fibre optique accessible à d’autres pays africains. 15 pays de la côte ouest africaine sont ainsi connectés au Wacs. Le Cameroun en fait partie sur proposition du Groupe MTN», indique le communiqué qui précise que WACS offrira au Cameroun une capacité de transmission énorme de 5,12 Térabytes.

Le câble sous-marin WACS est le second câble à fibre optique qui dessert le Cameroun. Le premier, mis en service en 2002, est déjà arrivé à saturation d’après de nombreux experts. C’est le câble sous marin SAT-3, dont le point d’atterrissement est à Douala.

B.-O.D. 

Published in Télécom

Le président de la République Paul Biya a signé le 19 juin 2012, une circulaire précisant les modalités de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics. Ce texte qui constitue une réforme, selon Paul Biya, vise à accroître la transparence dans ce secteur, à réduire les délais de passation des marchés publics, à rendre les contrôles plus efficaces et à assurer la qualité des ouvrages réalisés par l'Etat et ses démembrements.

Plusieurs réformes sont à noter dans cette circulaire. Elle met un point d’honneur sur les pouvoirs du ministère des marchés publics, qui devient la plaque tournante du système. L’attribution des marchés de gré à gré qui relevait jusqu’ici de la compétence du Premier ministre revient désormais au ministère en charge des Marchés publics. Cette procédure doit demeurer exceptionnelle. « Elle n'est possible que dans l'un des cas limitatifs prescrits par le code des marchés publics. C'est dans ce cadre exclusif que le ministre des Marchés publics peut procéder à la passation d'un marché de gré à gré, notamment pour ceux relevant de la compétence des commissions centrales », indique la circulaire du président de la République. Ce ministère doit s’assurer que tous les projets de routes, de bâtiments, d’équipements collectifs et autres infrastructures soient précédés des études géotechniques.

Contrôle

C’est toujours le ministère en charge des Marchés publics, en collaboration avec les administrations bénéficiaires, qui détient les pleins pouvoirs en matière de contrôle et de suivi des marchés publics. Selon cette circulaire, «le ministère en charge des Marchés publics est compétent pour le contrôle sur le terrain de l'exécution des marchés publics en cours de réalisation ou de démarrage qu'il s'agisse des approvisionnements, études, audits, maîtrises d'œuvres complètes ou partielles de routes, de bâtiments ou des équipements collectifs et autres projets structurants, tel que prévu par les dispositions sus-évoquées». La transmission par le contractant des documents de paiement des prestations est donc subordonnée au visa préalable du ministre en charge des Marchés publics qui émet son avis dans un délai de trois jours. C’est toujours ce département ministériel qui procède,
avec le concours de ses services compétents, à des contrôles inopinés des marchés en cours d'exécution, en vue notamment de s'assurer du respect des clauses du marché et effectue
des contrôles a posteriori pour analyser le comportement des ouvrages réalisés.

Lettres-commandes

Un accent est aussi mis dans les délais de passation de marchés dans cette circulaire. «La commission de passation des marchés publics dispose d'un délai maximal de 21 jours, à compter de la date d'ouverture des offres, pour formuler sa proposition d'attribution, y compris les délais accordés à la sous-com­mission pour l'analyse des offres», précise le président. Le délai d'analyse des offres techniques et financières, quant à lui, est fixé à 7 jours maximum. L'ouverture des offres s'effectue en un temps. Le délai est de 10 jours lorsque cette ouverture intervient en deux temps, quelque soient l'importance et la nature du projet, objet de la consultation. Dans le cas d'une procédure d'urgence, le délai est ramené à 5 jours, précise le texte présidentiel.

Autre innovation, le relèvement du plafond des lettres-commandes qui passe de 5 millions à 50 millions de FCfa. De quoi donner un large champ d’action aux Dg et chefs de départements ministériels. Explications de Paul Biya : «Le relèvement du plafond des lettres-commandes à
50 millions de FCfa a pour objectif, d'une part, d'éviter un engorgement du ministère en charge des Mar­chés publics, susceptible de constituer une source de lenteur et d'inefficacité dans la mise en œuvre des projets retenus ; et, d'autre part, d'éviter le blocage des activités quotidiennes ou courantes des départements ministériels, pour lesquelles les ministres devraient pouvoir recourir,
soit aux bons de commande, soit aux lettres-commandes
».

L’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), reste, selon Paul Biya, le surveillant et le facilitateur du système des marchés publics.

B-O.D.

Les nouvelles compétences des ordonnateurs

Ordonnateurs

Montants des marchés à attribuer

Commissions de passation

Ministre délégué à Présidence en charge des marchés publics

Au moins égaux à 50 millions de FCfa

Commissions centrales de passation des marchés et commissions spéciales de passation des marchés

Chefs de départements ministériels et autres administrations publiques

Egaux à 5 millions de FCfa et à 50 millions de FCfa

Commissions ministérielles de passation des marchés

Délégués régionaux des Marchés publics

Egaux à 5 millions de FCfa et ˂ à 50 millions de FCfa

Commissions régionales de passation des marchés

Délégués départementaux des marchés publics

Egaux à 5 millions de FCfa et ˂ à 50 millions de FCfa. A l’exception des marchés de services et prestations intellectuelles dont les montants plafonds sont de 15 millions de FCfa

Commissions départementales de passation des marchés

DG, chefs des exécutifs des collectivités territoriales décentralisées, chefs des projets.

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 500 millions de FCfa pour les marchés de routes et autres infrastructures ;

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 200 millions de FCfa pour les marchés des bâtiments et équipement collectifs ;

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 100 millions de FCfa pour les marchés d’approvisionnement généraux ;

Au moins égaux à 15 millions de FCfa et inférieur à 50 millions de FCfa pour les marchés des services et prestations intellectuelles.

Commissions internes de passation des marchés

Published in Gestion publique

Cameroon Industrial Development Corporation (CIDC) veut installer au Cameroun des centrales solaires de 35 MW. Cette entreprise, à capitaux sud-africains, a rencontré le ministère de l’Energie et de l'Eau lundi dernier, 4 juin 2012, pour la signature des premiers accords.

Ces centres d’énergie solaire seront implémentés dans deux villes à savoir Yagoua et Kousseri. Le président de la CIDC, Manu Disame, laisse entendre qu’une bonne partie sera exportée et l’autre vendue à AES-Sonel pour renforcer l’offre énergétique du Cameroun.  20 MW vont alimenter ces deux villes.

«Les 15 MW restants seront repartis dans le Sud du pays, ici à Yaoundé et à Douala, où nous avons déjà un client industriel. Le déficit énergétique ne se ressent pas uniquement au niveau des ménages, mais aussi au niveau des industries. Si on peut aussi vendre notre production aux industries, ce sera également bien. Mais, c’est à AES-Sonel de décider, car nous allons leur revendre notre production», explique-t-il. D’après lui, l’implémentation de ce projet prendra cinq mois. Les études seront lancées au mois de juillet 2012. Après ces études, le ministère de l’Energie et de l’Eau va accorder à CIDC les autorisations nécessaires.

Published in Energie

(Agence Ecofin) Dès le 1er juin 2012, des clients vont observer sur leur facture une hausse de 7% pour les clients de basse tension et de 8,2% pour les consommateurs non domestique.

Ceux qui utilisent l’énergie électrique basse tension à domicile et dont les consommations mensuelles sont comprises entre 111 Kwh et 400 Kwh vont désormais débourser 79 FCfa pour payer le kilowatt d’électricité au lieu de 70 FCfa comme l’indiquait la grille tarifaire de 2008.

C’est la substance d’un communiqué du directeur général de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), Jean Pierre Kedi, paru ce 28 mai 2012 dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

Ceux qui consomment chaque mois entre 401 Kwh et 800 Kwh payeront pour chaque kilowatt 94 FCfa au lieu de 80 FCfa, tandis que les consommateurs utilisant au-delà de 801 Kwh payeront 99 FCfa au lieu de 85 FCfa. Par contre, les tarifs des consommations inférieures ou égales à 110 kwh restent inchangés à 50 FCfa. Les frais d’entretien et de renouvellement des compteurs des clients BT sont par ailleurs suspendus. Pour Aes-Sonel, cela va entraîner une baisse moyenne de 22% sur la facture des consommateurs domestiques les plus vulnérables. Autre changement, l’éclairage public payé par l’Etat revient à 66 FCfa/Kwh contre 55 FCFa/Kwh.

Le communiqué fixe aussi les nouveaux tarifs pour les clients de moyenne tension. Pour ce qui est des clients haute tension, il est indiqué que les tarifs de vente d’électricité aux nouveaux abonnés est fixé «dans le cadre des contrats passés entre Aes-Sonel et lesdits abonnés, après avis de l’Arsel, suivant les dispositions du cahier des charges du contrat cadre de concession et de licence d’Aes-Sonel ».

Selon le directeur général d’Aes-Sonel, Jean-David Bilé, «en concertation avec le régulateur, nous avons pris l’option de protéger les couches les plus vulnérables qui représentent 60% de nos consommateurs domestiques. Leur facture moyenne d’électricité baisse d’environ 22 % au bénéfice de la suppression des frais d’entretien et de renouvellement des compteurs. L’ensemble de ces clients bénéficient du tarif de la tranche sociale (jusqu’à 110 kWh) qui est resté inchangé depuis dix ans». Pour lui, cette hausse des tarifs devenait inévitable.

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Published in Energie

La capacité de production la future usine qui mobilisera 500 millions FCFA sera portée à 2 tonnes d’huile de palme/heure.

Cette unité de production en construction dans la localité de Sombo en Nyong et Kellé, région du Centre, répond à l’objectif de réduction du déficit de 150000 tonnes d’huile de palme sur le marché local.

Urbain Noël Ebang, secrétaire général du ministère de l’Industrie, des mines et du développement technologique, a présidé le 23 mai dernier la cérémonie de pose de la première pierre du projet qui, apprend-on, sera mis sur pied d’ici fin août 2012.

La construction de l’huilerie de Sombo rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’amélioration de la productivité et de la compétitivité de la filière palmier à huile en Afrique centrale et de l’ouest (APROCOM-PH), initié depuis 2006.

Fournir la sous-région en huile de palme, c’est l’objectif fixé par ce programme de l’ONUDI qui bénéficie par ailleurs du soutien du Fonds commun des produits de base (CFC) et de la FAO.

Published in Agro-industrie
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