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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Car Saviem. C’est ce type de véhicules que l’on rencontre sur la route Bertoua-Batouri. Les chauffeurs et convoyeurs vous racontent que ce sont ces cars qui s’accommodent facilement à l’état quasi impraticable de la route.

Une route non bitumée et parsemée de bosses, de trous, de boue et de poussière selon que l’on soit en saison sèche ou en saison pluvieuse. C’est dans la région de l’Est au Cameroun que l’on rencontre facilement ces cars Saviem, véhicules de transport en commun attitrés de la région.

Le projet de construction de la route Bertoua – Batouri – Kenzou - Frontière RCA, longue de 215 km, va permettre de relier Bertoua, la capitale de la région de l’Est à Kenzou à la frontière avec la République centrafricaine (RCA). Le projet est composé de trois lots à savoir : Bertoua-Akokan (46,3 km) ; Akokan-Batouri (49,1 km) et Batouri-Kenzou-Frontière RCA (120 km).

D’après le ministère des Travaux publics, l’intérêt de cette route se situe à divers niveaux.

Elle permettra de désenclaver les départements de la Kadey et du Lom et Djerem dans la région de l’Est ; de développer le réseau routier national en assurant les liaisons avec les autres régions ; de faciliter les mouvements des produits dans cette région à forte potentialités agricoles et, enfin, cette route va intensifier les échanges commerciaux avec  la RCA et la Guinée équatoriale.

Le coût estimé du projet est de 70 milliards FCFA (110 millions €). Les études techniques sur les deux premiers tronçons sont déjà disponibles au ministère des Travaux publics. Mais, les financements sont encore recherchés. Si les financements sont trouvés, le projet nécessitera un temps de réalisation de 72 mois, d’après les études disponibles.

 

B-O.D.

 

Ce projet sera représenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

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C’est une route reliant la République fédérale du Nigéria à la République du Tchad en passant par République du Cameroun. Le projet est baptisé « bitumage de la route Maltam-Fotokol et de la Bretelle Bodo-Makary-Hilealifa-Karena-Katekime ». Il consiste au bitumage de 143 km de routes dont 73 km pour le tronçon Maltam-Fotokol au Cameroun et 70 km pour le reste.

Ce tronçon Maltam-Fotokol est situé dans le Logone et Chari, le département le plus extrême du Cameroun. Il est serpenté par le fleuve Logone, frontière naturelle entre le Cameroun et le Tchad. La réalisation cette route constitue la principale revendication des populations de cette région.

En mars 2012, lors du meeting de remerciements à Paul Biya pour la nomination de Alamine Ousmane Mey au ministère des Finances et le maintien d'Adoum Gargoum au sein du gouvernement (tous deux des fils de ce département), ces populations, notamment les cadres de la section RDPC, le parti au pouvoir, n’ont pas manqué de rappeler aux élus que la réhabilitation de l'axe Maroua-Kousseri et de l'axe Maltam-Fotokol représente leur priorité pour le moment. Une route impraticable où il faut s’armer de courage avant de l’emprunter. Un calvaire pour les automobilistes.

L’axe Maltam-Fotokol fait partie de la Nationale N°1 qui relie Kousseri, le chef-lieu du département au reste du pays et à la capitale tchadienne. « Les itinéraires Maltam-Fotokol, Fotokol-Makary, Makary-Darak, Makary-Blangoua ou Blangoua-Goulfey sont dignes des pistes de transhumance », écrit le journaliste Grégoire Djarmaila dans un article paru dans Cameroun Tribune.

Ce projet va désenclaver la  zone du lac Tchad, renforcer l’intégration sous régionale (Tchad-Cameroun-Nigéria) et faciliter les mouvements des produits dans la sous-région.

Les études techniques réalisées dans les années 80 sont en cours d’actualisation, sous le financement du budget du ministère des Travaux publics, apprend-on.  Le coût total du financement à rechercher est de 72,6 milliards de FCFA (110 millions €).

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

Ce projet sera représenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

 

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C’est un véritable calvaire pour les populations de Ntui, riche localité agricole située dans la région du Centre du Cameroun. Pour acheminer leurs produits champêtres vers les villes, elles doivent traverser le fleuve Sanaga sur un bac. Idem pour les bœufs qui doivent emprunter le bac ou une pirogue. Il faut alors débourser en moyenne 5000 FCFA par tête pour le transport par pirogue. Et payer les frais d’embarquement sur le bac, ce qui participe à l’augmentation des prix des denrées, d’après les cultivateurs.

Pire encore, quand le bac est en panne, les vivres pourrissent et les malades meurent dans les villages faute de moyens d’évacuation vers Yaoundé, la capitale. Les producteurs de cacao se voient prélever 10 FCFA au kilogramme de cacao vendu aux coxeurs (acheteurs). Un montant qui permettra, disent-ils, d’amortir les charges supplémentaires générées par l'absence de bac qui rallonge le transport vers Yaoundé. Comme ce fut le cas encore tout récemment en mars 2012. Les populations de Ntui avaient déjà passé sept mois sans le bac, tombé en panne. «7 mois sans bac sur la Sanaga, une catastrophe pour l’économie du Mbam et Kim», titrait alors le journal La Voix du Paysan, qui tirait la sonnette d’alarme.

Lorsque le bac est fonctionnel, c’est presque la peur au ventre qu’on y monte. En novembre 2010 par exemple, le bac qui relie le village Nachtigal à la ville de Ntui, avec à son bord près de 200 personnes et sept voitures, a dérivé, à 10 km du point d’accostage, du côté de Ntui. Heureusement, l’on a enregistré aucune perte en vie humaine.

 

Longue attente

En effet, la localité de Ntui est reliée à Yaoundé, la capitale, par trois sorties. Mais, la sortie la plus courte et la plus empruntée passe par Obala. On parcoure environ 80 km. Par cette sortie, il faut traverser le fleuve Sanaga obligatoirement sur un bac. Le fleuve est situé à 12 km de la ville de Ntui. D’après La Voix du paysan, c’est aussi le raccourci pour les bœufs convoyés depuis le grand nord du Cameroun.

Depuis plus de trois décennies,  les populations attendent la construction du pont sur ce trajet. Monsieur Ayissi présenté comme chef du village Ehongo près du fleuve Sanaga, se dit dégoûté de parler de ce problème. Ancien fonctionnaire à la retraite, il confie à La voix du Paysan qu’il ne peut même plus se rendre à Yaoundé avec son véhicule car, celui-ci lui coûtera trop cher. « A quand va-t-on apporter une solution définitive à ce problème ? Est-il interdit de nous construire ici un pont comme celui d’Ebebda ? », se demande-t-il.

En guise de réponse, au ministère de l’Economie, de la Planification et du Développement du territoire, on indique que les études techniques pour la construction du pont sur la Sanaga à Natchigal sont disponibles depuis septembre 2010.

Il s’agit de la construction d’un pont de 850 m sur le fleuve Sanaga à Natchigal  qui relie les localités de Batchenga et de Ntui. Le coût total du projet est estimé à 24 milliards de FCFA (40 millions €). Un financement qu’il faut encore rechercher. C’est un projet qui peut se réaliser en trois ans et le gouvernement camerounais souhaite que ce pont soit fonctionnel en 2015.

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

 

Ce projet sera représenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

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C’est toujours un concours de patience qu’il faut réussir pour les habitants de la capitale qui empruntent le carrefour Trois statues le matin quand les travailleurs se rendent à leur lieu de travail. Les bouchons s’observent presque toujours à ce carrefour dans la matinée ou en soirée aux heures de pointe. « Le secret c’est de sortir très tôt le matin. Sinon, vous serez toujours en retard à cause des embouteillages qui s’y trouvent », conseille un taximan à un passager visiblement pressé qui se plaint des embouteillages. Le carrefour Trois Statues a été réaménagé il y a un an. Mais, jusque là, la circulation n’y est pas toujours très fluide. La situation est presqu’identique au carrefour Tropicana à l’entrée Sud de la ville. 

D’après une formule de l’ancien ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Clobert Tchatat, « Yaoundé respirera mieux » et « le Cameroun vivra mieux ». Lui-même s’inspirant d’une formule de Paul Biya : « tant que Yaoundé respire, le Cameroun vit ».

C’est pourquoi le gouvernement envisage de construire deux échangeurs à ces deux carrefours afin de décongestionner la circulation à ces endroits. Le ministère de l’Economie, de la Planification et du Développement du territoire affirme que les études de faisabilités de ces deux chantiers sont presque bouclées.

Le montant du projet est estimé à 41,7 milliards FCFA (63 millions €) et l’Etat camerounais est encore à la recherche des partenaires financiers pour la construction et le financement de ces chantiers.

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

 

Ce projet sera représenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

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Faire de Douala une cité moderne. Faire surgir d'une mangrove insalubre une cité aux allures de Venise tropicale. Construire une ville où l’on a du plaisir à vivre. Voilà la vision de « Sawa Beach », le titanesque projet initié par le colonel à la retraite Edouard Etondè Ekoto en 2004.

L’ancien délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala rêvait d’un centre d'affaires (hôtels, palais des congrès, centre culturel, etc.), d’une zone administrative, d’un port de plaisance, d’une base nautique, d'espaces verts et de jardins publics, d’un parc d'attraction, d'espaces commerciaux et résidentiels, de logements sociaux au nombre de 10 000, etc. Le tout construit sur 1000 hectares entre le port et l'aéroport.

Lors de la campagne électorale à Douala, en vue de la présidentielle d'octobre 2004, Edouard Etondè Ekoto présentait ce projet à Paul Biya en ces termes : «C'est le projet «Paul Biya» par excellence à Douala. Celui que vous laisseriez à la postérité, puisqu'il est appelé à se dérouler sur 10 à 20 ans sur une superficie de 1000 hectares qui vont nous relier enfin à la mer. Ce projet n'a pas de prix. Il n'a pas de coût. Il règlera en même temps l'essentiel des problèmes d'emplois, l'essentiel des problèmes de logements et de bureaux, de jardins, parcs de loisirs et autres espaces de pacification sociale».

Fier de ce projet, Paul Biya promettra de veiller à sa réalisation. Mais, le départ d'Edouard Etondè Ekoto de la Communauté urbaine de Douala en 2006 freinera le projet qui sera mis au placard. Le partenaire canadien Pan-Isox, qui s’était proposé de le concrétiser attendra en vain la participation financière du Cameroun.

«Douala ressemble toujours à une symphonie inachevée, une fusée qui depuis 1910 cherche son orbite au milieu des obstacles placés sur sa trajectoire et celle de ses pilotes... Parce que quand Yaoundé respire, le Cameroun vit», ironise Edouard Kingue dans une de ses chroniques.

Aujourd’hui, le gouvernement camerounais veut ressusciter ce projet. En février 2012, sur instructions du Premier ministre Philemon Yang, le ministre du Développement urbain et de l’Habitat, Jean Claude Mbwentchou, s’est rendu à Douala pour lever les difficultés qui entravent cette réalisation. Il a demandé à la Communauté urbaine de Douala de s’activer.

Toutes les études techniques ne seraient pas encore totalement réalisées, mais la plupart seraient disponibles depuis 2003.

Le coût total du projet est estimé à 550 milliards FCFA (840 millions €) et le ministère en charge de l’Economie indique que le Cameroun est toujours à la recherche de financements.

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

Ce projet sera représenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

 

 

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Le Cameroun a conçu un nouveau tracé ferroviaire qui permettra d’interconnecter le pays avec les Etats voisins tout en désenclavant les bassins de production agricoles et miniers.

plan ferro

 

Avec l’avènement de ses grands projets, notamment dans le domaine de l’exploitation minière (fer au Sud et bauxite dans l’Adamaoua) ceci couplé à la construction du port en eaux profondes de Kribi, le Cameroun veut étendre son réseau ferroviaire qui est actuellement de 1 000 Km. La première mouture de ce plan directeur ferroviaire national avait été présentée à la presse le 28 avril 2011 par le ministre en charge de la Planification de l’époque, Louis Paul Motazé.

Le réseau ferroviaire national s’étendra sur plusieurs villes. En plus de transporter les ressources minières destinées à l’exportation, il a l’ambition de capter le trafic sous-régional. D’après le ministère de l’Economie il va relier les principaux ports aux zones minières du pays pour faire émerger l’industrie camerounaise et ainsi booster les exportations dans la sous région.

Parmi les villes qui seront desservies par ce réseau ferroviaire, il y aura le tronçon Kousseri-Kribi en passant par Ngaoundéré, Bertoua, Obala, Yaoundé et Mbalmayo. Il y aura aussi les linéaires Mbalam-Kribi et Mbalam-Limbé. Plusieurs autres tronçons comme que Batouri-Limbé sont également prévus (Voir carte).

 

Retombées

Le nouveau plan directeur ferroviaire national va entraîner à partir de 2015, un  accroissement constant du produit intérieur brut (PIB) de l’ordre de 4,75% par an jusqu’en 2040, prévoit le ministère de l’Economie. « De même, le volume des importations des matières premières et secondaires va être réduit, au profit d’une augmentation du volume des exportations dans la sous-région Afrique centrale », affirme-t-on au ministère de l’Economie. Le projet pourrait générer à court terme 348 300 emplois et à moyen terme 256 000 emplois. Ces emplois concernent tous les secteurs de l’économie, de l’encadrement technique aux agents d’exécution.

La nouvelle mouture de ce plan directeur ferroviaire national présenté par la direction générale de l’Economie et de la Programmation des investissements publics indique que le coût global du projet est estimé à 14 976,5 milliards FCFA (23 milliards €). Les financements sont actuellement recherchés. Le gouvernement camerounais prévoyait de commencer la mise en œuvre de ce plan ferroviaire dès cette année 2012, et ce jusqu’en 2020.

Dans la première phase du plan ferroviaire, il faudrait mettre sur pied les itinéraires Edéa/ Kribi (136 km, 468,7 milliards) ; Mbalam/Kribi (602,6 km, 3109 milliards ; Douala/Limbe (73,5 Km, 341 milliards) et Ngaoundéré/Douala (907,5 km, 4545 milliards).

Le chemin de fer aura un rail de 50 Kg. La vitesse sera comprise entre 170 Km/h et 150Km/h pour les trains voyageurs et entre 90 Km/h et 70 Km/h pour les trains marchandises. Ce plan directeur national  a été mené en partenariat avec une entreprise coréenne.

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

 

Chemin de fer de Mbalam-Kribi : pour le transport des minerais ou des civils ?

Le plan directeur ferroviaire national intègre un linéaire qui servira au transport du fer du lieu de l’exploitation à Mbalam jusqu’aux côtes camerounaises à Kribi.

Les discussions entre Sundance Ressources qui va exploiter ce fer et l’Etat du Cameroun achoppent en ce moment sur la nature du chemin de fer à mettre en place sur cet itinéraire. L’Etat milite pour la mise en place d’un chemin de fer pour le transport des civils et du fer. Sundance Ressources milite plutôt pour la construction d’un chemin de fer réservé exclusivement au transport du fer. L'entreprise australienne propose également un itinéraire qui évite les villes et localités. Ce qui fait que le Cameroun n’a pas encore signé avec l’entreprise une convention d’exploitation minière. Mbalam – Kribi représente 602,6 km de voie ferrée et l’on estime le budget nécessaire à sa réalisation à 3109 milliards de FCFA.

David Meehan, le directeur des opérations de Sundance Ressources l’a récemment expliqué au Journal du Cameroun. « Il y a une chose qui doit être dite. C’est que lorsque vous n’avez pas encore vu à quoi ressemble un chemin de fer lourd pour transport de minerais, vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est. Or, d’une certaine manière, c’est ce qu’il faut pour une exploitation optimale du fer de Mbalam. Un chemin de fer lourd, c’est d’abord une seule ligne, parce qu’on ne peut pas faire deux voies, une seule déjà coûte 3 milliards de dollars (1500 milliards de CFA) », explique-t-il. Il ajoute qu’ «on aura des trains avec des wagons de près de deux kilomètres qui passeront à intervalles de 15 minutes, du coup c’est difficile d’intercaler des trains civils. (…) Alors ce que nous disons, c’est que le type de chemin de fer optimal pour le projet ne peut relier plusieurs localités, pour des raisons de sécurité, et de protection des riverains».

Du côté du gouvernement, même si on reste muet sur les négociations, l’on indique que pour l’instant sur la position de départ reste valable : un chemin de fer intégrant aussi le transport des civils. D’ailleurs, le ministère des Mines s’est attaché les services d’un cabinet sud-africain pour le conseiller dans ce dossier particulier. Il s’agit de SRK Consulting.

BOD

 

 

Ces projets seront représentés à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

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«Je ne verrais que des avantages à ce que nous étudiions la possibilité de développer au Cameroun la production de biocarburants à partir de certaines productions agricoles résiduelles,  comme l’ont fait semble-t-il avec succès certains pays africains». Ainsi s’adressait le président de la République, Paul Biya, le 31 décembre 2007 dans son traditionnel message à ses compatriotes. Depuis cette déclaration, le Cameroun n’a pas encore véritablement identifié  les cultures à lancer et les lieux appropriés. 

Au ministère de l’Energie et de l’Eau, le Projet de développement des biocarburants au Cameroun est encore à sa phase des études. « Il faut lancer les études de faisabilité pour la production et la commercialisation des biocarburants au Cameroun.» précise-t-on-

Il faut compter un budget variant entre 50 et 60 milliards de francs Cfa (91 millions €), d’après Jacques Noutang Betchem, chargé d’études assistant à la Cellule des études et de la prospective du ministère de l’Energie et de l’Eau. «Le gouvernement a déjà fait les premières études qui doivent simplement être validées. C’est dans les résultats de ces études que les investisseurs pourront venir s’enquérir des possibilités d’investissement dans le secteur des biocarburants au Cameroun», explique-t-il. 

«Actuellement, le gouvernement appelle les investisseurs à le soutenir en vue de la finalisation de ce projet», relève Jacques Noutang Betchem. 

 

B-O.D.

 

Ce projet sera représenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

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Le Cameroun veut exporter son énergie vers le Nigeria. Une fois les projets de barrage hydroélectrique en cours achevés, le Cameroun aura assez d’énergie et se préoccupe déjà à l’exportation de cette énergie. Mais avant d’y parvenir, il faut développer les infrastructures de transport et de distribution de l’énergie électrique dans localités des régions de l’Adamaoua et du Nord frontalières du Nigéria. C’est l’une des composantes du projet d’interconnexion électrique Cameroun-Nigéria (Garoua-Yola).

D’après la direction générale de l’Economie et de la Programmation des investissements publics ce projet permettra aussi d’électrifier les localités frontalières des deux pays avec une augmentation du taux d’accès à l’énergie électrique et d’améliorer les conditions socio-économiques, du cadre vie populations et garantir l’essor de tous secteurs de l’économie.

Les études techniques sont en cours de réalisation. Le projet peut être réalisé en quatre ans si les financements sont trouvés. En fait, le Cameroun estime à 40 milliards de FCFA (60 millions €) le coût de réalisation de ce projet. Le pays recherche ses partenaires financiers.

 

Beaugas-Orain Djoyum

 

Ce projet sera présenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

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Le projet d’électrification rurale par mini centrales hydroélectriques dans 25 localités du Cameroun va permettre aux populations des villages qui n’ont pas l’électricité d’avoir accès aux services énergétiques modernes, tels que l’éclairage public, l’audiovisuel ou services de santé de qualité.

 

Le ministère en charge de la Planification et du Développement du territoire estime que ce projet participera à l’amélioration de gestion décentralisée et à l’appui aux opérateurs privés nationaux. Il y est inclut la formation des populations à la création des petits métiers liés à technologie d’énergie d’hydroélectrique.

 

Les études techniques sont déjà disponibles au ministère de l’Energie et de l’Eau. Le coût total du projet est estimé à 13,3 milliards de FCFA (20 millions €). Le gouvernement camerounais se propose de soutenir les investisseurs intéressés en leur accordant des facilités ainsi que l’exonération des taxes et droits de douanes sur les équipements nécessaires à sa réalisation.

 

B-O.D.

 

 

Ce projet sera présenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

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mercredi, 22 août 2012 22:40

280 MW à prendre à Song Dong

Au Cameroun, la Sanaga est le fleuve le plus important avec un bassin versant de 14000 km² de superficie et un module interannuel d’environ 2100 m3/s à son embouchure. C’est sur ce fleuve qu’il est prévu la construction du barrage hydroélectrique de Song Dong d’une puissance de 280 MW.

D’après Ernest Nnanga, ingénieur statisticien et chef de cellule de préparation des grands projets au ministère en charge de l’Economie et de la Planification et de l’Aménagement du territoire, l’intérêt du projet est d’accroitre le taux de desserte en énergie électrique et de réduire les coûts énergie au niveau des ménages et des industries.

C’est un projet qui va bénéficier du barrage de retenue d’eau de Lom Pangar (dont la première pierre vient d’être posée de mois dernier), car Song Dong se situe en aval de Lom Pangar qui aura une capacité de retenue d’eau de 6 000 m3 d’eau. Avec sa hauteur de chute de 24 m, il est prévu, d’après EDC, que Song Dong bénéficie du barrage de Lom Pangar d’une puissance supplémentaire de 274 GWh.

Le coût du projet est estimé à 184,2 milliards de FCFA (280 millions €). Les financements ne sont pas encore disponibles. Les études techniques sont encore en cours, mais l’on affirme déjà que la durée d’exécution du projet est évaluée à 96 mois.

 

B-O.D.

 

Ce projet sera présenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

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