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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Ces derniers jours, la direction générale d’Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, a fait aux délégués du personnel une nouvelle proposition de schéma de rétrocession de 5% du capital de l’entreprise aux employés, a-t-on appris de sources proches du dossier.

L’on se souvient que la rétrocession de ces parts revenant au personnel a été une pomme de discorde permanente entre les responsables de cette entreprise opérant dans le secteur de l’électricité et ses employés, au moment où l’électricien camerounais était encore contrôlé par l’Américain AES, qui a récemment cédé 100% de ses actifs dans le secteur de l’électricité au Cameroun au fonds d’investissement britannique Actis.

Au moment de l’annonce du départ d’AES, les syndicats du secteur de l’électricité avaient d’ailleurs remis le sujet à l’ordre du jour, et invité les autorités camerounaises à accorder une attention particulière à la rétrocession de 5% du capital de l’entreprise au personnel, avant de donner le quitus à la transaction entre AES et le fonds Actis.

Pour rappel, au moment de la privatisation du secteur de l’électricité au Cameroun en 2001, la géographie du capital de ce qui était alors AES Sonel (actuel Eneo depuis son rachat par Actis) était la suivante : 44% pour l’Etat du Cameroun et 56% pour le groupe américain AES, dont 5% à rétrocéder au personnel, selon le contrat de concession.

Mais, au moment de quitter officiellement le Cameroun en mai 2014, soit près de 13 ans après la privatisation de la Sonel (Société nationale d’électricité), AES n’avait pas conclu la rétrocession de 5% des actifs de l’entreprise au personnel. «Le processus de rétrocession engagé sous l’ère AES a été accéléré par Actis, qui espère le boucler rapidement. Ce qui a toujours coincé c’est le schéma de rétrocession. Après des études d’experts réunis en commissions, une série de consultations est engagée en interne à Eneo avec les partenaires sociaux, pour prendre en compte leurs divers avis afin de structurer les modalités finales. La balle est aujourd’hui dans le camp des partenaires sociaux, qui ont reçu une proposition de l’entreprise ces derniers jours», souffle notre source.

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Le contrat de concession du service public de l’électricité au Cameroun, dont est actuellement bénéficiaire la société Eneo (Energy of Cameroon) contrôlée par le fonds d’investissement britannique Actis, qui a récemment repris les actifs de l’Américain AES dans le secteur de l’électricité au Cameroun, pourrait être prorogé bien au-delà de l’année 2021, date de son échéance, a-t-on appris de sources autorisées.

En effet, dans le communiqué ayant sanctionné le dernier Conseil d’administration d’Eneo tenu à Yaoundé le 23 avril 2015, le Conseil recommande à la direction générale «de finaliser et de signer le nouvel avenant au contrat de concession entre Eneo Cameroon S.A. et la République du Cameroun». Selon nos sources, ce nouvel avenant vise, entre autres objectifs, à obtenir du gouvernement camerounais une prorogation du contrat de concession qu’Eneo a hérité d’Aes Sonel.

Une source proche du dossier explique : «le programme d’investissements d’Eneo pour les 10 prochaines années se chiffre à ce jour à 477 milliards de francs Cfa. Or, en l’état actuel, le contrat de concession hérité d’AES couvre la période allant jusqu’en 2021. Aucune discussion n’a formellement été engagée sur son extension, mais on peut valablement penser que l’avenant portera sur la durée minimale de l’extension, qui devra permettre de couvrir au moins la durée du remboursement de la dette contractée par l’entreprise auprès des bailleurs de fonds. C’est l’objectif visé par cet avenant. A savoir, aligner la durée du remboursement des emprunts dont a besoin l’opérateur, sur le contrat sous lequel il opère».

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Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, va bientôt contribuer au renforcement du mix énergétique dans le pays, en investissant dans l’énergie solaire, a annoncé Joël Nana Kontchou, le Directeur général de cette entreprise contrôlée par le Fonds d’investissement britannique Actis. C’était le 28 avril 2015 à Douala, au cours de la cérémonie d’inauguration d’une centrale à gaz de 50 MW dans la capitale économique camerounaise.

Ces premiers investissements d’Eneo dans le solaire consisteront, précise Joël Nana Kontcou, en la construction «de centrales hybrides», qui fonctionneront au solaire le jour et au fioul la nuit. «Nous allons prioritairement nous attaquer à ce que nous appelons des centrales isolées. Je pense à Ngaoundal, Bertoua, Abong-Mbang, Yokadouma, etc., qui sont des localités dans lesquelles nous sommes obligés de brûler beaucoup de carburant pour produire de l’électricité. Et cela coûte cher», explique le DG d’Eneo

Mais plus globalement, dans son offensive sur le solaire, l’opérateur camerounais de l’électricité compte nouer des partenariats avec les entreprises locales impliquées dans le développement de l’énergie solaire. «Nous avons des propositions de plus d’une vingtaine de compagnies. Il faut maintenant examiner toutes ces propositions, en tenant compte principalement du coût, parce que nous voulons que l’énergie soit moins chère pour les Camerounais», confie Joël Nana Kontchou.

BRM

 

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Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, a procédé, le 28 avril 2015 à Douala, la capitale économique camerounaise, à l’inauguration officielle d’une centrale thermique à gaz d’une capacité de production de 50 MW. Cet investissement consenti par la société Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, a coûté 20 milliards de francs Cfa.

Selon le DG d’Eneo, Joël Nana Kontchou, cette nouvelle centrale est une infrastructure cruciale dans la préservation de l’équilibre entre l’offre et la demande en énergie électrique, surtout pendant la saison sèche généralement caractérisée par une baisse de la production, elle-même corollaire de la baisse du niveau des eaux dans les barrages. La centrale à gaz de Logbaba-Bassa a été construite en trois mois par la société Altaaqa Global, tandis que la société Gaz du Cameroun (GDC) a raccordé l’infrastructure au pipeline devant assurer son approvisionnement en gaz.

Cependant, s’il se satisfait de l’efficacité du partenariat entre Eneo, Altaaqa Global et Gaz du Cameroun, qui a permis de mettre cette centrale en service en urgence, Joël Nana Kontchou croit savoir qu’il y a encore beaucoup à faire dans le secteur de l’électricité au Cameroun. «Tant que la demande va continuer à croître, nous serons aux côtés du gouvernement, prêts à assumer notre part de responsabilité, parce que pour nous, beaucoup reste à faire (…), l’enjeu de l’augmentation de la capacité n’étant que le côté visible de l’iceberg».

En effet, a souligné le DG d’Eneo, «les véritables défis auxquels nous devons apporter rapidement des réponses sont ceux relatifs aux choix du meilleur mix-énergique pour notre pays, du schéma optimal pour une gestion efficace de notre réseau de transport et du modèle financier le plus pertinent pour attirer les investissements et assurer la stabilité financière du secteur».

 

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Le payement des factures d’électricité au Cameroun via le mobile suscite beaucoup d’espoir chez Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays. En effet, fort de l’engouement observé autour de ce mode de paiement, l’entreprise projette que 20% des payements des factures de consommation d’électricité par sa clientèle se feront en 2015 via le mobile.

Selon Alex Siewé (photo), le directeur marketing et communication d’Eneo, les transactions entre cette entreprise et ses clients via le mobile money sont passées de 675 000 en 2013, pour un chiffre d’affaires de 4,2 milliards de francs Cfa, à 700 000 en 2014, pour un chiffre d’affaires de 8,2 milliards de francs Cfa. «Cela veut dire que le prix moyen de la transaction a augmenté. Nous pensons que cela témoigne de ce que la crainte d’être coupé après un payement par mobile money a disparu», a commenté Alex Siewé, au cours d’un récent séminaire de formation des hommes des médias sur les pratiques et les opportunités de la finance mobile au Cameroun.

A en croire M. Siewé, l’introduction du mobile money dans le payement des factures d’électricité a permis d’observer la création d’une chaine de solidarité entre les populations citadines et leurs parents restés dans les zones rurales, les premiers payant généralement à distance les factures de consommation d’électricité des seconds. Ce mode de paiement, selon Eneo, a été particulièrement bien accueilli dans la région du Nord-Cameroun, où les distances séparant souvent deux agences de l’opérateur de l’électricité pénalisaient de nombreux consommateurs. «Dans certains cas, le coût du transport pour se rendre à l’agence était supérieur au montant de la facture elle-même», a indiqué M. Siewé, en précisant qu’il caricaturait «à peine la réalité».

Mais, par-dessus tout, soutient-on chez Eneo, le paiement des factures via le mobile a permis de réduire les longues files d’attentes devant les guichets de l’entreprise pendant les périodes de payements des factures de consommation. Mieux, grâce au mobile payement, a laissé entendre Alex Siewé, le concessionnaire du service public de l’électricité espère pouvoir dégager davantage de ressources humaines pour mieux accompagner et encadrer ses clients.

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Sur l’enveloppe globale de 37,7 milliards de francs Cfa qu’Eneo, la société de production et de distribution de l’électricité au Cameroun, envisage d’investir dans la modernisation de son réseau en 2015, 10 milliards de francs Cfa seront consacrés à l’amélioration des infrastructures de production. «La majeure partie (de cette enveloppe) sera consacrée aux travaux de réhabilitation et de sécurisation des centrales hydroélectriques de Songloulou, Edea et Lagdo», annonce l’entreprise dans un communiqué.

Cependant, souligne Wilfred Ntuba, directeur financier d’Eneo, la réalisation de ces investissements est étroitement liée au civisme des clients de l’entreprise concessionnaire du service public de l’électricité, en matière de règlement de leurs factures de consommation. «Notre objectif est d’investir 37,7 milliards de francs Cfa, dont 16,2 milliards prêtés par les banques et 21, 5 milliards dégagés de notre cash-flow, donc du produit de nos vente. Nous pensons que nous pouvons y arriver, d’autant plus qu’en 2014 nous avons investi 16 milliards de francs Cfa générés par nos ventes. Malgré notre optimisme, nous précisons que nos prévisions pour 2015 ne seront traduites dans les faits que si nous recouvrons régulièrement et dans les délais 100% des ventes réalisées auprès de nos clients, toutes catégories confondues», prévient Wilfried Ntuba.

En effet, cet opérateur a généralement du mal à recouvrer ses factures auprès de nombre de ses clients, du fait de l’incivisme de ces derniers. En juillet 2014, par exemple, Eneo avait lancé une campagne de recouvrement forcé, dans l’espoir de recouvrer une partie des 34 milliards de francs Cfa réclamés à des clients souvent insolvables. Pour le seul premier trimestre semestre 2014, les impayés des consommateurs culminaient à 14 milliards de francs Cfa,

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Dans les prochains jours, la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun, connaîtra des perturbations dans la distribution de l’électricité. Ces perturbations pourraient durer «quelques mois», selon un communiqué que vient de rendre public Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays. En effet, apprend-on, Eneo s’apprête à lancer des travaux «de renouvellement d’une artère d’ossature qui alimente la ville de Douala», en vue de la «modernisation du réseau» dans la capitale économique.

Concrètement, explique l’entreprise, «les tronçons des lignes 90 KV Logbaba-Bassa, Bassa-Deïdo et Deïdo-Bonabéri» seront remplacées, afin «de doubler leur capacité de transit d’énergie». «L’objectif visé à travers l’exécution de ce plan d’action étant d’accroître la capacité d’alimentation de la ville et d’améliorer significativement la disponibilité de l’énergie électrique, nous comptons sur l’indulgence des ménages et des opérateurs économiques de la ville suite aux éventuels désagréments qu’entraînera l’exécution de ces travaux incontournables», souligne Eneo.

En effet, plus que les ménages, ce sont les entreprises de la capitale économique camerounaise qui devraient payer le plus lourd tribut pour ces travaux annoncés sur le réseau électrique de la ville de Douala. Ce d’autant que les portions du réseau concernées par ces travaux d’envergure sont celles à partir desquelles sont alimentées les zones industrielles de Bassa et de Bonabéri, dans lesquelles sont concentrées la plupart des structures industrielles de la ville.

Pour s’affranchir de l’énergie électrique qui n’est pas toujours disponible, aussi bien du fait des pannes récurrentes sur le réseau que du déficit global dont souffre le pays, une vingtaine d’entreprises des zones industrielles de Bassa et de Bonabéri se sont déjà connectées au pipeline de la société Gaz du Cameroun, filiale de la britannique Victoria Oil & Gas (VOG), pour s’alimenter au gaz produit à partir des champs gaziers de Logbaba. Cependant, l’immense majorité des entreprises de la capitale économique camerounaises reste dépendant du réseau électrique d’Eneo et s’apprêtent à vivre, pendant «quelques mois», de nouvelles galères préjudiciables à leurs affaires.

BRM

 

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C’est subtile et presqu’invisible. Mais, le secteur de l’énergie au Cameroun est désormais dominé par des investissements britanniques, tant sur le plan prospectif que sur le plan des capacités de production effective. Le 6 mars 2015, on a appris que le groupe Eranove, anciennement Finagestion, envisage de construire dans la ville de Limbé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, une centrale thermique d’une capacité de production de 315 MW.

Les détails du projet ne sont pas encore clairement définis et un responsable au sein d’Eranove a indiqué que le projet était encore à un stade préliminaire, et que rien ne pouvait encore être dit à ce sujet. Mais, l’appel à manifestation d’intérêt pour recruter un cabinet devant réaliser l’étude de faisabilité du projet est bien réelle et révèle bel et bien les visées d’Eranove sur le secteur camerounais de l’électricité. Ce qui est plus intéressant cependant, c’est le fait qu’Eranove est détenu à 57% par le fonds d’investissement Emerging Capital Partners (ECP). Dans ce fonds d'investissement international, qui gère 1,8 milliard de dollars d'actifs en Afrique, le Commonwelath Development Corporation (CDC), un institut de financement du développement détenu par le gouvernement britannique, détient quelques actifs.

Plus directement, le CDC a annoncé le 3 février 2015, un plan visant à se renforcer avec le fonds norvégien Norfund, dans le cadre d’une alliance stratégique qui lui permettra de racheter Globeleq Africa, le bras séculier du fonds d’investissements britannique Actis, dans la production indépendante de l’électricité en Afrique. Cette alliance devrait permettre à Globeleq Africa de booster ses investissements dans le secteur de l’électricité des pays du continent noir, dont le Cameroun, où l’entreprise est déjà présente avec une participation majoritaire dans le capital des entreprises qui gèrent les centrales à gaz de Kribi et à fioul de Dibamba.

Mais, la présence la plus remarquable dans le secteur de l’énergie électrique au Cameroun est certainement celle d’Actis, le fonds d’investissements britannique qui a racheté les 47% des parts qui jusque-là étaient détenues par le groupe américain AES Corporation, dans l’entreprise concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun (Eneo). Il faut rappeler qu’Actis, dont les bureaux sont basés à Londres en Grande Bretagne, a eu comme premier sponsor le Commonwealth Development Corporation.

Un dynamisme palpable, mais encore insuffisant

Plus discrètement, on retrouve des entreprises comme Victoria Oil and Gas (VOG), qui a mis en place à Douala, la capitale économique du Cameroun, la toute première unité de traitement de gaz naturel en Afrique sub-saharienne. VOG est par ailleurs actionnaire majoritaire de l’entreprise Gaz du Cameroun (GDC), qui est aujourd’hui pionnière dans la distribution du gaz industrielle aux entreprises établies dans la ville de Douala. Dans ses récentes mises à jour aux investisseurs, les dirigeants de cette compagnie pétro-gazière britannique ont fait part de ce que près de 17 entreprises utilisent déjà ses services.

Aussi discrète est la présence de l’entreprise écossaise Bowleven, qui est présente majoritairement dans le capital de l’entreprise d’exploration pétro-gazière Euroil, qui poursuit le développement d’un projet pétrolier, mais aussi gazier, aux larges du Cameroun, dans la localité d’Etinde. Parmi les entreprises britannique présentent dans le secteur de l’énergie au Cameroun, l’on retrouve l’entreprise Joule Africa, qui est sur un important projet  de barrage hydroélectrique sur la rivière Katsina, dans la région du Nord-ouest du pays.

Pour ce projet, les études de faisabilité sont en cours. Mais à côté de cela, l’entreprise a signé le 2 juin 2014, une convention avec le ministre camerounais de l’énergie, pour la construction au Cameroun, d’une centrale électrique photovoltaïque d’une capacité de 200 MW. Au regard de ce qui précède, le dynamisme des entreprises originaires du Royaume Uni dans le secteur énergétique camerounais est une réalité palpable. Mais, seulement, il tarde encore à se transformer en réelle opportunité pour l’économie du pays, car l’énergie y est encore inaccessible et trop chère pour beaucoup de ménages et d’entreprises.

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En visite à Garoua, dans la région du Nord, où les populations connaissent d’importantes perturbations sur le réseau de distribution de l’électricité, Joël Nana Kontchou (photo), le directeur général d’Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, a ainsi résumé la situation du réseau électrique dans le pays : «Nous devons attaquer le mal à la racine. Nous avons un réseau dégradé avec des transformateurs surchargés à 140%, des poteaux qui tombent», a rapporté le quotidien gouvernemental.

Afin de remédier à cette situation qui perdure depuis des années, le DG d’Eneo a rappelé que l’entreprise qu’il dirige investira en 2015, une somme de 37 milliards de francs Cfa, dont une grande partie sera consacrée à la réhabilitation du réseau de transport et de distribution de l’électricité.

En 2016, l’enveloppe à consacrer aux investissements par l’électricien Eneo est plus importante, puisqu’elle s’élève, selon nos sources, à la somme de 65 milliards de francs Cfa. Il s’agit là de l’implémentation d’un plan d’investissement d’un montant total de 170 milliards de francs Cfa sur la période 2014-2018, tel qu’annoncé par le DG en août 2014, lors de son installation officielle à la tête d’Eneo.

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Selon Roger Fapom, le sous-directeur du recouvrement chez Eneo, l’entreprise de distribution de l’électricité, 250 000 abonnés sur les 970 000 que compte l’entreprise sont enregistrés au service de payement des factures par téléphone mobile offert par les deux plus grands opérateurs du secteur de la téléphonie mobile dans le pays.

Cependant, révèle la même source dans une interview à l’hebdomadaire camerounais Repères, seulement 60 000 des clients d’Eneo effectuent «régulièrement» le payement de leurs consommation d’électricité par le mobile. Ce qui représente à peu près 25% des clients inscrits au mobile money.

Cette faible pénétration du mobile payement chez Eneo est transposable à la Camerounaise des eaux (CDE), où les clients ont également la possibilité de payer leurs consommations par mobile, ou encorechez le télé-distributeur Canalsat, qui a également adopté ce mode de payement…

A l’origine de cet intérêt encore timide des Camerounais pour le mobile payement, explique le sous-directeur du recouvrement chez Eneo, «il y a profondément un problème de culture», malgré le taux de pénétration du téléphone mobile dans le pays, qui est estimé à près de 80% par l’Agence de régulation des télécommunications (ART).

Mais à côté de cela, indiquent les utilisateurs du mobile payement eux-mêmes, il y a les nombreux désagréments subis par les utilisateurs et qui découragent ces derniers. En effet, apprend-on, il est récurrent qu’après le payement de sa facture d’électricité par mobile, un client soit coupé quelques jours plus tard, pour non payement de sa consommation.

De mêmes, les abonnés au mobile sont souvent obligés de faire des réclamations auprès des opérateurs pour se faire transférer leur crédits de communication pourtant bien acquis par mobile payement. Autant de désagréments qui refroidissent les ardeurs des consommateurs pour le mobile payement, et que les opérateurs mettent souvent sur le compte de divers dysfonctionnements dans le système.

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