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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Edith Quintrell (photo), la directrice des opérations de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) arrive au Cameroun le 18 février 2015. Elle y séjournera jusqu’au 20 février prochain, apprend-on dans un communiqué publié ce 17 février 2015 par la MIGA, structure du groupe de la banque mondiale spécialisée dans l’assurance contre le risque politique et l’amélioration de la note de crédit des Etats.

Selon le communiqué officiel, «l’objet de cette mission est d’identifier les domaines où la MIGA peut aider le Cameroun à mobiliser des capitaux pour des projets de grande envergure, notamment dans les infrastructures, l’énergie et d’autres secteurs créateurs d’emplois. Au cours de sa visite, Mme Quintrell rencontrera plusieurs responsables ministériels, ainsi que des représentants de banques et d’autres entités du secteur privé».

La directrice des opérations est la 2ème personnalité de la MIGA qui arrive au Cameroun en l’espace d’un an. En effet, en janvier 2014, les autorités camerounaises ont eu des séances de travail avec Michel Wormser, le vice-président de cette institution, qui avait dit être venu présenter les produits de la MIGA. Six mois plus tard, au sortir de son conseil d’administration du 30 juin de la même année, la MIGA accordait une garantie d'un montant de 180 millions $ (environ 82 milliards de francs Cfa) à Energy of Cameroon (Eneo), le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, racheté par le fonds britannique Actis. L'assurance d'une durée de 8 ans, avait-on appris, couvre les risques de restriction de transfert de devises, de guerre, de troubles civils et de rupture de contrat.

Dans le même temps, la MIGA accordait  à Globeleq Africa, qui contrôle pour le compte du fonds Actis les centrales à gaz de Kribi (216 MW) et à fioul de Dibamba (88 MW), une assurance contre le risque de rupture de contrat couvrant une période maximale de 20 ans, pour un montant global de 145,7 millions $ (environ 66 milliards de francs Cfa).

La MIGA, qui a célébré son 25ème anniversaire en 2013, a émis depuis sa création près de 30 milliards de dollars (15 000 milliards FCfa) de garanties (assurance contre les risques politiques) à l’appui de plus de 700 projets d’investissement dans une centaine de pays en développement. Son portefeuille actuel dépasse les 10 milliards de dollars (5000 milliards FCfa). Parmi ses grandes interventions en Afrique en 2013, revient en exemple la Côte d’Ivoire, qui après 10 années de crise socio-politique, a pu mobiliser suffisamment de fonds pour relancer sa reconstruction.

BRM

 

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Le déficit de production de l’énergie électrique au Cameroun atteint quotidiennement des pics de 100 MW, depuis le début de l’année 2015, qui coïncide avec la saison sèche au cours de laquelle le niveau des eaux baisse considérablement dans les barrages exploités par Energy of Cameroon (Eneo), le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays. Cette statistique révélée par le quotidien gouvernemental concerne davantage le réseau interconnecté Sud (RIS), qui exclut la partie septentrionale du Cameroun.

Afin de résorber ce déficit, qui devrait perdurer jusqu’au mois de mars 2015, l’opérateur du secteur de l’électricité et les pouvoirs publics camerounais ont décidé de mettre en place certaines mesures d’urgence, à l’instar de la remise en service de la centrale thermique d’Ahala, d’une capacité de production de 60 MW. Gérée par la société britannique Aggreko, cette centrale fait partie des quatre ouvrages du programme thermique d’urgence (PTU) lancé il y a quelques années par le gouvernement, et demeure la seule centrale du PTU à n’avoir pas été rétrocédée jusqu’ici à Eneo.

En plus du redémarrage des moteurs de la centrale d’Ahala, L’électricien Eneo, apprend-on de bonnes sources, a obtenu de ses plus gros consommateurs une réduction substantielle des consommations en soirée, période à laquelle la demande des ménages explose. Il en est ainsi par exemple de la société Alucam, qui consomme près de la moitié de l’électricité produite dans le pays.

Cet effacement des gros consommateurs à des heures précises, apprend-on, devrait permettre de récupérer 30 MW à réinjecter dans le réseau pour la consommation des ménages, soumis depuis plus d’un mois au sempiternel rationnement de la distribution de l’électricité.

Pour rappel, le déficit énergétique fait perdre au Cameroun un demi-point de croissance chaque année, selon les estimations du ministère de l’Economie. De même, une étude réalisée par la représentation locale du BIT, à la demande du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), place le déficit énergétique en tête des facteurs qui limitent le développement optimum des entreprises dans le pays.

BRM

 

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Le gouvernement camerounais vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt, en vue du recrutement de consultants  «pour l’appui technique à la réorganisation du secteur de l’électricité au Cameroun», notamment, apprend-on, dans sa composante création d’un Gestionnaire du réseau de transport public de l’électricité (GRT).

Cette prestation, qui sera financée sur le guichet IDA de la Banque mondiale, devra déboucher, souligne le document d’appel à manifestation d’intérêt, sur «la mise en place rapide» du nouvel opérateur public du transport de l’électricité, avec cependant «une prise en charge de ses fonctions de manière progressive».

Ses activités consisteront, «dans un premier temps, à développer le réseau des infrastructures de transport, puis, à l’issue des travaux de séparation et de transfert des actifs de l’opérateur actuel (Eneo) vers le GRT, que ce dernier reprenne progressivement les fonctions d’exploitation et d’entretien des ouvrages de transport, ainsi que la gestion des flux d’énergie (fonction dispatching) actuellement sous la responsabilité d’Eneo».

Les offres des soumissionnaires à cette prestation sont attendues (par courrier, facsimilé ou courrier électronique) à la direction de l’électricité du ministère camerounais de l’Energie et de l’Eau, à Yaoundé, au plus tard le 13 février 2015 à 13h30.

Pour rappel, selon les experts, la création d’une entreprise publique dédiée au transport de l’électricité au Cameroun permettra de gérer plus efficacement le réseau de transport, dont l’état actuel occasionne d’importantes pertes préjudiciables aussi bien au concessionnaire du service public de l’électricité (Eneo), qu’aux entreprises et aux ménages. En effet, une étude de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) évalue à environ 6,5% la quantité d’énergie électrique perdue au Cameroun, dans le processus du transport.

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Energy of Cameroon (Eneo), le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, devrait bientôt faire tourner au gaz, ses centrales thermiques de Bassa et de Logbaba, des localités situées à Douala (capitale économique), ce qui lui permettra de réduire les coûts d'exploitation de ces unités.

L'information n'a pas été donnée par l'entreprise elle-même, mais a été déduite par l'agence Ecofin, suite à une annonce faite le 19 janvier 2015 par Victoria Oil & Gas, la junior minière britannique actionnaire majoritaire de Gaz du Cameroun (GDC). Dans cette annonce, VOG explique aux investisseurs du London Stock Exchange où elle est cotée, qu'elle a achevé la connexion des sites concernés en avance sur les délais.

«Les pipelines sont actuellement en phase de test et il est prévu que cela s'achève d'ici la fin de la semaine. Eneo avait souhaité que ces centrales soient connectées et puisse produire 50 mégawatts d'électricité, avant la fin du premier trimestre 2015. GDC anticipe désormais que ces objectifs seront atteints avant cette période», peut-on lire dans le communiqué.

Pour Gaz du Cameroun, l'affaire se présente comme une belle opportunité d'accroitre ses revenus. Le contrat avec Eneo, qui est majoritairement contrôlé par le fonds d'investissement britannique Actis, court sur deux ans renouvelables, et porte sur la livraison de 9 millions de pied cubes standards par jour, durant la période de saison sèche, qui part de janvier à juin, et 3 millions de pieds cubes standards par jour, pour la période moins sèche qui va de juillet à décembre.

L'opération est encore plus avantageuse pour Eneo. L’entreprise devrait ainsi réduire le coût de production de l’électricité de ces deux centrales, dans la mesure où la facture payée à Gaz du Cameroun, pour chaque kilowatt d'équivalence consommé en gaz, sera de 15,35 francs Cfa. Un prix beaucoup plus confortable que les 110 francs Cfa le kilowatt qu'il fallait débourser pour la production au fioul lourd.

Avec des travaux de réhabilitation annoncés sur le barrage de Songloulou et la saison sèche qui sévit déjà au Cameroun, l'annonce de Victoria Oil and Gas ne fera pas des heureux que sur le London Stock Exchange. Les ménages et entreprises de Douala devraient connaître une période d'étiage moins lourde. L’inconnue est maintenant de savoir si Eneo répercutera sur la facture des consommateurs alimentés à partir de ces centrales de la capitale économique, les gains réalisés sur les coûts de production, du fait du remplacement du fioul par le gaz.

Idriss Linge

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Conformément aux prescriptions du dernier conseil d’administration de l’entreprise tenu le 2 décembre 2014, a-t-on appris de sources autorisées, Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, négocie actuellement avec quatre banques locales, dont les noms n’ont pas été révélés, en vue d’obtenir un prêt d’un montant total de 16,2 milliards de francs Cfa dès janvier prochain.

Cet argent, apprend-on de bonnes sources, complétera l’enveloppe de 37,7 milliards de francs Cfa (Eneo financera 21,5 milliards de francs sur fonds propres) devant être investie tout au long de l’année 2015, afin d’améliorer la qualité de service dans la production, le transport et la distribution de l’électricité au Cameroun en 2015.

Selon Peter Nkeih, le directeur central technique d’Eneo, cité par le quotidien gouvernemental camerounais, sur cette enveloppe globale, l’entreprise prévoit de consacrer 10 milliards de francs Cfa aux travaux de réhabilitation des centrales hydro-électriques de Songloulou (276 MW), Edéa (384MW) et Lagdo (72 MW).

 

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Au cours d’un conseil d’administration qui s’est tenu le 2 décembre 2014, les administrateurs d’Eneo Cameroun, l’entreprise concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays, ont donné quitus au Directeur général, Joël Nana Kontchou, pour lever sur le marché bancaire local la somme de 16 milliards de francs Cfa destinée au financement de projets.

Bien que les projets à financer par ces fonds ne soient pas explicités, l’on sait cependant que le Fonds d’investissements britannique Actis, actionnaire majoritaire d’Eneo Cameroun, a annoncé un plan d’investissement quinquennal (2014-2018) de 170 milliards de francs Cfa, afin de booster les performances de l’entreprise. Des investissements qui intègrent la réhabilitation du barrage de Songloulou, l’amélioration de l’activité commerciale, de la production et de la distribution de l’électricité.

Mais dans l’urgence, l’opérateur de l’électricité au Cameroun doit faire face à la période d’étiage 2015. Comme chaque année, tout le premier trimestre de l’année sera caractérisé par la baisse du niveau des eaux dans les barrages, du fait de la saison sèche. Une situation qui a pour corollaire la baisse de la production d’électricité et, par conséquent, les sempiternelles suspensions de la fourniture de l’électricité, dommageables aux ménages et aux entreprises.

D’ores et déjà, a-t-on appris de source officielle, pour faire face à cette période de baisse de production, le Conseil d’administration a proposé «la location temporaire d’unités de production au gaz sur les sites de Bassa et de Logbaba, ainsi que la mobilisation des ouvrages du programme thermique d’urgence», notamment la centrale d’Ahala, dans la banlieue de la ville de Yaoundé, d’une capacité de production de 60 MW et gérée par la société Aggreko, qui était un temps en négociation avec le gouvernement camerounais en vue de son rachat.

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Une bonne partie de la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise, est pratiquement restée dans le noir le week-end dernier. A l’origine de cette interruption de la distribution de l’énergie électrique, a annoncé Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays, des dommages causés aux installations électriques par l’explosion d’un entrepôt de bouteilles de gaz domestique au quartier Etoudi, le 22 novembre 2014 vers 20h.

Cependant, avant cet incident du 22 novembre, Eneo avait déjà annoncé, par communiqué daté du 20 novembre, la survenue, de 5h à 8h dans la matinée du 22 novembre, de perturbations sur le réseau de distribution de la capitale et ses environs, pour cause de «travaux d’élagage sur la ligne de transport Oyomabang-Mangonbé». En réalité, ces perturbations, c’est depuis au moins deux semaines que les populations de la capitale camerounaise les vivent, suite aux interruptions répétées, plusieurs fois dans la même journée, de la distribution de l’énergie électrique.

Une galère que vivent aussi les populations de la capitale économique, ainsi qu’on a pu le constater ce week-end. En effet, dimanche 23 novembre 2014, tous l’arrondissement de Douala IV, qui abrite la zone industrielle de Bonabéri, est restée dans le noir de 13h à 3h ce matin. L’opérateur de l’électricité a expliqué cet autre désagrément par une panne survenue sur un transformateur.

Mais pour les populations, aussi bien celles de la capitale économique que politique du Cameroun, ces interruptions présagent déjà des sempiternelles coupures d’électricité, qui plongent généralement le pays dans le noir durant la saison sèche (à partir de janvier). Une période marquée par la baisse du niveau des eaux dans les barrages, et dont le corollaire est la réduction des capacités de production de l’énergie électrique dans un pays au déficit déjà criard.

En 2013, le concessionnaire du service public de l’électricité avait annoncé la fin de cette mauvaise période pour les ménages et entreprises camerounaise, avec la mise en service au mois de mars, de la centrale à gaz de Kribi. Mais dans les faits, cette promesse tarde encore à être tenue.

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Eneo Cameroon, le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays, a signé le 5 novembre 2014 avec le Syndicat intercommunal des Hauts-plateaux ((Sihplateaux), regroupement des mairies de quatre communes de la région de l’Ouest du Cameroun, un partenariat visant à connecter au réseau électrique national, environ 4000 ménages dans 109 villages.

La convention de partenariat signée par Joël Nana Kontchou, DG d’Eneo Cameroon, et Isidore Téguia Kamdem, maire de la commune de Baham et président du Syndicat intercommunal des Hauts-Plateaux, va permettre, a-t-on appris le 5 novembre 2014 à Baham, «d’accélérer la mise en œuvre de la composante électrification rurale du Projet de développement de l’électrification rurale dans le département des Hauts-plateaux (DER Hauts-Plateaux), qui met en synergie, l’Etat du Cameroun, l’Union européenne, la Commune française de Saint-Germain-au-Mont-d’or et les collectivités locales représentées par leurs mairies».

Implémenté depuis août 2011, le Projet DER Hauts-Plateaux est cofinancé à hauteur de 1,5 milliard de francs Cfa par l’Union européenne. Le reste des financements est mobilisé par les quatre communes du département des Hauts-plateaux, soit 18,2% des financements nécessaires, contre 5,9% pour les bénéficiaires du raccordement au réseau électrique, 1,8% pour la commune française partenaire du projet. L’Etat du Cameroun, lui, prend en charge tous droits de douane et taxes y afférents.

 

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Gaz du Cameroun (GDC), filiale de la junior pétrolière et gazière britannique, Victoria Oil and Gas, a déclaré le 29 octobre avoir finalisé la construction d’un pipeline sous le fleuve Wouri, qui partage la ville économique de Douala en deux. Grâce à cette avancée, l’entreprise peut désormais approvisionner en gaz naturel, la zone industrielle de Bonabéri, qui concentre un grand nombre d’usine de production.

Dans le même temps, GDC a fait savoir qu’elle avait construit un réseau de 1,2 kilomètre de pipeline dans la zone de Bonabéri, connectant du même coup trois entreprises qui ont déjà effectué les différents investissements visant à migrer de l’électricité au gaz naturel.

L’entreprise qui développe le projet de gaz de Logbaba semble désormais être sur de bons rails. Parmi ses clients, elle compte l’usine de ciment du groupe Dangote, et aussi Guinness Cameroun du groupe Diageo, un acteur majeur de la commercialisation de boissons en Afrique.

L’entreprise a aussi indiqué être en discussions avec la société nationale de distribution d’électricité devenue Eneo. D’un autre côté, l’entreprise a indiqué, dans son rapport annuel, avoir négocié avec les Douanes pour obtenir une exemption annuelle sur l’importation des groupes électrogènes adaptés.

Ces avancées ne semblent pourtant pas impressionner les investisseurs de Victoria Oil and Gas sur le marché financier de Londres. Après avoir fortement progressé le 29 octobre 2014 au lendemain de l’annonce de la finalisation du passage du pipeline sous le fleuve Wouri, le titre a débuté la journée du vendredi 31 octobre sur un recul de 3,3%.

Sur le forum des investisseurs du London Stock Exchange, il transparait que les incertitudes sur le nombre exacte de clients déjà conquis et la rentabilité du marché fait aujourd’hui flotter une vague d’inquiétude parmi les investisseurs.

Idriss Linge

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Eneo Cameroun, le concessionnaire du service public de l’électricité dans le pays, vient d’annoncer une réduction de 50% des coûts de l’abonnement à son service de distribution de l’électricité, afin de démocratiser l’accès à cette énergie dans le pays. Désormais, indique l’entreprise, le prix de l’abonnement est fixé à 9 290 francs Cfa hors taxes (HT), au lieu de 19 565 francs Cfa HT, en zone urbaine, et à 5 300 francs Cfa HT en zone rurale, au lieu de 9 000 francs Cfa. «Ces nouveaux prix seront applicables dans toutes nos agences pour tout demandeur d’un branchement social», indique Eneo Cameroun.

En plus de cette baisse de 50% sur l’abonnement, l’opérateur de l’électricité au Cameroun annonce le lancement de l’opération «une maison, un compteur», à travers son concept EasyConnection. Cette nouvelle offre de service «propose aux habitants sollicitant un branchement social et un abonnement, une offre commerciale à partir de 40 000 francs Cfa payable en plusieurs mensualités», explique la direction commerciale d’Eneo Cameroun.

Concrètement, explique l’entreprise, EasyConnection consistera en la mise en service de 5 agences mobiles (3 agences à Douala et 2 à Yaoundé), dont le rôle sera de se déployer dans les quartiers «En s’appuyant sur les associations de jeunes et les chefs de quartiers, l’agence se déploiera dans ces quartiers, mais aussi dans ceux qui en feront la demande pour avoir enregistré au préalable une manifestation critique d’au moins 100 demandes de branchements. Outre les demandes collectées sur le terrain, un espace Facebook et un accueil téléphonique au Centre de Relation clients (8010), permettront d’enregistrer les attentes des consommateurs», explique Eneo.

Grâce à EasyConnection, apprend-on, Eneo Cameroun ambitionne de recruter 15 000 nouveaux clients d’ici janvier 2015, dans les deux principales villes du Cameroun que sont Douala et Yaoundé, deux métropoles dans lesquelles l’opérateur de l’électricité dit avoir identifié un besoin en branchements sociaux estimé à 50 000 lignes.

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