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Yaoundé - 02 mai 2024 -

Le paysage des institutions financières internationales au Cameroun va s’enrichir d’un nouvel arrivant d’ici fin 2015, avec l’ouverture d’un bureau de la Banque européenne d’investissements (BEI) à Yaoundé, la capitale. L’information a été révélée le 15 juillet 2015 à Addis-Abeba, en Ethiopie, par Pim Van Ballekom, le vice-président de la BEI.

Au moyen de cette présence plus rapprochée, la BEI entend certainement profiter non seulement des opportunités d’investissements qui existent au Cameroun, pays en quête de financements pour la réalisation de nombreux projets d’infrastructures en cours ou en préparation depuis 2012, mais aussi jouer sa partition dans le développement des autres Etats membres de la Cemac.

Au Cameroun, la BEI, qui ambitionne d’investir 10 milliards d’euros (soit 6550 milliards FCfa) sur le continent africain au cours des prochaines années, revendique un portefeuille d’investissements de 113 milliards de francs Cfa seulement depuis 2006, contre 1000 milliards de francs Cfa par exemple pour l’AFD, sur la même période.

 

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Le chef de l’Etat français, François Hollande, arrive au Cameroun ce 3 juillet 2015 en fin de soirée, pour une visite éclair d’un peu plus de six heures. A l’occasion de cette visite, la toute première d’un chef de l’Etat français en terre camerounaise depuis Jacques Chirac en 2001, a-t-on appris de sources officielles, quatre conventions de financement d’un montant total de 76 milliards de francs Cfa seront signées entre l’Etat camerounais et l’Agence française de développement (AFD).

Il s’agit, premièrement, d’une convention d’un montant de 42,6 milliards de francs Cfa (65 millions d’euros), pour le financement du projet «Capitales régionales» implémenté par le gouvernement camerounais, et destiné à développer trois capitales régionales du pays, à savoir Bafoussam (région de l’Ouest), Bertoua (région de l’Est) et Garoua (région du Nord).

La seconde convention est relative au financement des aménagements complémentaires du 2ème pont sur le Wouri (dont la construction est déjà financée à hauteur de 87 milliards de francs Cfa par l’AFD), pour un montant total de 29,5 milliards de francs Cfa, soit 45 millions d’euros. Ce projet, précise l’Ambassade de France à Yaoundé, porte sur «la construction d’un nouvel accès à la zone industrialo-portuaire du Port autonome de Douala et d’une bretelle vers l’ancien pont, et sur divers importants aménagements visant à fluidifier la circulation».

Un dîner d’Etat au menu

La 3ème convention qui sera signée à l’occasion de la visite de François Hollande au Cameroun porte sur l’affectation des fonds issus du 2ème C2D (Contrat désendettement développement), au programme d’appui aux PME agricoles et agro-alimentaires, pour un montant total de 3,2 milliards de francs Cfa, soit l’équivalent de 5 millions d’euros.

Enfin, la quatrième convention est une subvention de l’Etat français au projet d’appui à l’investissement productif de la diaspora, pour un montant d’un million d’euros, soit 655,9 millions de francs Cfa. Ce projet, précise-t-on au ministère camerounais de l’Economie, relève du programme de développement solidaire et de gestion concertée des flux migratoires.

En plus de la signature de ces conventions de financement, la visite de François Hollande sera ponctuée par une audience d’environ une heure avec son homologue camerounais au Palais de l’Unité, tête à tête qui sera suivi d’un dîner d’Etat offert à l’hôte du Cameroun par le couple présidentiel camerounais. Le chef de l’Etat français, qui arrive à Yaoundé vers 17h 30 selon le programme officiel, se rendra ensuite à la Résidence de France, où il accordera des audiences, avant de s’envoler pour Paris aux environs de 23h.

Brice R. Mbodiam

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C’est finalement l’Etat du Cameroun qui mobilisera, en lieu et place de Sundance Resources, la totalité des financements nécessaires à la construction du chemin de fer Mbalam-Kribi (entre 1000 et 1500 milliards de francs Cfa, selon les évaluations officielles), long de 510 km, d’une part, et d’autre part, du terminal minéralier du port en eau profonde de Kribi (environ 450 milliards de francs Cfa), qui permettra d’exporter le fer exploité à partir du gisement de Mbalam-Nabeba, à cheval entre l’Est du Cameroun et la République du Congo.

La junior minière australienne Sundance Resources, dont la filiale camerounaise, Cam Iron, pilote le développement de ce projet minier d’envergure, a révélé cet engagement du gouvernement camerounais le 30 juin 2015, date d’expiration du 2ème délai accordé par l’Etat du Cameroun à ce partenaire, pour la mobilisation des financements nécessaires au développement du projet (2300 milliards de francs Cfa au total).

Selon Sundance Resources, qui avait pourtant confié la recherche des financements à la banque sud-africaine Standard Bank, l’Etat camerounais mobilisera lesdits financements auprès de pays amis, principalement la Chine, le sujet ayant été évoqué lors de la récente visite (du 17 au 21 juin) du Premier ministre camerounais, Philémon Yang, dans l’Empire du Milieu.

Six à 12 mois pour boucler les financements

Cet engagement de l’Etat camerounais est d’autant affirmé que, annonce la junior minière australienne, «le gouvernement a entamé un processus pour sélectionner un entrepreneur EPC pour la construction de l'infrastructure ferroviaire (la société portugaise Mota Engil avait déjà été choisie par Sundance, Ndlr) et portuaire pour appuyer sa demande de prêt auprès des institutions financières. Il est prévu qu'il faudra 6 à 12 mois au gouvernement du Cameroun pour sécuriser leur engagement de financement».

L’accord passé entre le Cameroun et Sundance prévoit que les entités ferroviaire et portuaire qui seront créées dans le cadre de ce projet soient détenues à 98% par l’Etat du Cameroun, tandis que 2% des parts seront gracieusement offertes à Sundance «jusqu’à la date de la première production commerciale», apprend-on, «en reconnaissance du capital investi à ce jour par sa filiale, Cam Iron, et le soutien continu que Sundance fournira vers le développement du rail et des infrastructures portuaires».

Après s’être ainsi départi de la recherche des financements pour les infrastructures du projet de Mbalam-Nabeba, Sundance Ressources se consacrera exclusivement à la mobilisation des financements pour la construction de la mine. Pour ce faire, apprend-on, la junior minière australienne est tenue d’«obtenir un engagement de financement au plus tard 9 mois (ou à une date ultérieure, puisque la convention de Long Stop Date a été prorogée au 26 juillet 2015 avec une possibilité d’extension au 24 juillet 2017) après que le gouvernement du Cameroun ait obtenu son engagement de financement des infrastructures. Si cela n’est pas fait dans le délai convenu, y compris en cas de prorogation, Cam Iron peut, à la demande du gouvernement du Cameroun, être tenu de transférer le permis d’exploration 92 (EP92) à l’Etat du Cameroun sans contrepartie».

Brice R. Mbodiam

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Le gouvernement camerounais organisera, les 16 et 17 septembre 2015, le «Business Meeting», qui est une rencontre avec les partenaires au développement et les acteurs du secteur agricole. L’objectif principal de cette rencontre est de mobiliser les financements en vue de l’implémentation du Plan national d’investissement agricole (PNIA) adopté en avril 2014.

Selon le ministre de l’Agriculture, Essimi Menyé (photo), qui a présidé la première réunion préparatoire de ce «Business Meeting» le 26 juin 2015 à Yaoundé, le gouvernement camerounais escompte des financements d’un montant total d’environ 1500 milliards de francs Cfa, au sortir de ce rendez-vous avec les bailleurs de fonds et les investisseurs du secteur agricole.

Les 1500 milliards de francs Cfa attendus par le gouvernement sont simplement une partie de l’enveloppe globale de 3350 milliards de francs Cfa à investir dans l’agriculture sur la période 2014-2020 dans le cadre du PNIA. Les financements escomptés, a indiqué le Ministre Essimi Menyé, permettront concrètement au pays d’intensifier «la mécanisation et la transformation». Cependant, a-t-il précisé, «L’Etat ne va pas se substituer aux Camerounais, mais plutôt accompagner le secteur privé qui va s’investir pour que nous puissions redynamiser la production et pousser la croissance».

Le PNIA accorde également la priorité à la construction des routes, afin de permettre le désenclavment les bassins de production du pays. «Il faut que les partenaires au développement nous aident à continuer à construire ces routes, qui vont permettre aux uns et aux autres d’aller vers les champs», a confié le ministre de l’Agriculture.

Pour rappel, Le PNIA est en droite ligne de la signature par le Cameroun, le 17 juillet 2013, du pacte du «Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA)», mis en place dans le cadre du Nepad. En signant le pacte du PDDAA, le Cameroun s’est engagé à consacrer 10% de son enveloppe budgétaire nationale au secteur agricole, contre 3% actuellement.

BRM

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Invité en Chine du 17 au 21 juin 2015 par son homologue Li Keqiang, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, qui a également été reçu par le chef de l’Etat chinois, Xi Jinping, est retourné au Cameroun avec deux financements d’un montant total de 94,5 milliards de francs Cfa pour le compte du gouvernement camerounais.

Le Premier financement, d’un montant d’un milliard de francs Cfa, a-t-on appris officiellement, est en réalité un don qui permettra de financer les études de faisabilité des projets de construction d’un nouvel immeuble siège de l’Assemblée nationale et de réhabilitation des hôpitaux de Guider (Nord) et de Mbalmayo (Centre). Le second financement, d’un montant de 93,5 milliards de francs Cfa, va permettre au Cameroun de construire un réseau informatique destiné à l’Enseignement supérieur.

Avec ces nouveaux financements, la Chine conforte sa position de premier bailleur de fonds de la République du Cameroun depuis quelques années. En effet, à fin 2014, l’Empire du Milieu, qui contrôle la quasi-totalité des grands projets d’infrastructures au Cameroun, détenait officiellement un portefeuille d’investissements estimé à 1850 milliards de francs Cfa.

 

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Le Bureau camerounais de mise à niveau (BMN) vient de signer avec le Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace), une convention visant à apporter des soutiens financiers aux entreprises camerounaises admises au processus de mise à niveau, dans le cadre de l’amélioration de leur compétitivité en prélude à la signature et l’entrée en vigueur des APE entre les pays ACP et l’Union européenne.

Grâce à cette convention avec le BMN, structure gouvernementale mise en place avec le concours de l’Union européenne, le Fagace accordera des financements à taux réduits ainsi que des remboursements sur des périodes plus convenables, aux entreprises du programme de mise à niveau, afin de permettre à ces dernières de financer leur projets de développement.

Le Fagace est le 2ème partenaire financier qu’accroche ainsi le BMN, afin d’accompagner les entreprises camerounaises dans leur développement et l’amélioration de leur compétitivité. En effet, au mois de mai dernier, c’est le crédit bailleur African Leasing Company (ALC), qui s’engageait aux côtés du BMN pour soutenir financièrement les entreprises locales admises au programme de mise à niveau.

Créé en 2011 et financé en partenariat avec l’Union européenne, le BMN, qui bénéficie également de l’expertise de l’Onudi, a pour objectif de relever le niveau de compétitivité d’environ 600 entreprises camerounaises sur le long terme. Pour l’heure, seulement 50 entreprises sont sous programme avec cet organisme, dont les principaux axes d’intervention sont l’appui à l’amélioration du système de management des entreprises et la facilitation de l’accès aux financements.

BRM

 

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Grâce à des financements pourvus par l’organisme allemand KfW, le Fonds spécial d’équipements et d’intervention intercommunal (Feicom), la banque des communes camerounaises, annonce qu’une somme d’un peu plus de 8 milliards de francs Cfa sera mise à la disposition de 12 des 16 communes ayant soumissionné pour le «Programme de décentralisation Feicom villes moyennes».

Ces financements octroyés aux communes des régions du Centre, de l’Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord du Cameroun, apprend-on, serviront à la réalisation de projets de construction des infrastructures de base telles que les marchés, les gares routières, les aires de stationnement de camions, ainsi que des projets d’adduction d’eau potable et d’électrification rurale, etc.

Lancé en 2014 pour une durée de 5 ans, le Programme de décentralisation Feicom villes moyennes a pour objectif de contribuer à l’amélioration de l’accès des populations aux services de base dans des communes comptant au moins 30 000 habitants. Le programme se décline en trois composantes qui sont, apprend-on, «le financement d’infrastructures économiques et sociales, l’accompagnement des communes dans la réalisation desdites infrastructures et le renforcement des capacités du Feicom dans le financement et l’accompagnement du développement local».

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Published in Gestion publique

La Société financière internationale (SFI/IFC), la branche de la Banque mondiale en charge du secteur privé, a signé le 1er avril 2015, un accord visant à établir un mécanisme de financement avec partage des risques d'un montant de 2,5 milliards de FCFA (4,15 millions $), en faveur de la Banque internationale du Cameroun pour l'épargne et le crédit (BICEC), une filiale du groupe français BPCE.

Ce financement vient en soutien à ses activités de prêts aux coopératives agricoles qui opèrent dans le cadre du projet d'investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA), un projet du gouvernement camerounais, financé à 50 milliards de francs Cfa par la Banque mondiale. L'objectif est de contribuer au développement d'un secteur agricole plus productif et plus efficace dans la région, grâce à un meilleur accès aux financements, aux marchés, aux intrants et aux chaînes logistiques.

«Le financement proposé par IFC s'adapte bien à la stratégie de la BICEC, consistant à prendre davantage de risques et à augmenter ses investissements dans l'agriculture au Cameroun dans le cadre de programmes complets, tels que le PIDMA, qui font la promotion d'une approche innovante visant à soutenir un secteur essentiel pour le développement du pays », a déclaré Pierre Mahé, directeur général de la BICEC.

Selon des responsables de cette banque, la BICEC revendique, à travers son département agricole, une émission de prêts à diverses parties pour un montant agrégé de 18 milliards de FCFA en 2014, ce qui lui aurait permis de toucher directement et indirectement plus de 200 000 petits exploitants agricoles.

Cet appui de la SFI est annoncé dans un contexte particulier, où des ONG s'interrogent de plus en plus sur l'efficacité réelle de ses interventions pour la réduction de la pauvreté et, surtout, juste un jour avant la publication d'un rapport d'ONG conduites par Oxfam, qui assure que certains prêts accordés par l'institution ont été à l’origine de violations des droits de l’homme, dans certains pays du tiers monde. Le rapport critique aussi un manque de suivi des projets et de transparence sur leurs impacts réels. « Avec son nouveau modèle de prêt de développement, la SFI ne sait pas où la majeure partie de ses fonds aboutissent ni s’ils aident ou nuisent », a expliqué Nicolas Mombrial, directeur du bureau d’Oxfam International à Washington, selon des propos rapportés par le journal français Le Monde.

La SFI qui a entrepris des réformes dans son mode opératoire, a tenu à préciser qu'une équipe conjointe SFI-IDA s'assurera que le projet PIDMA permettra réellement aux organisations productrices de développer les compétences nécessaire pour améliorer leurs opérations, remédier aux contraintes affectant les producteurs, et qu'elle fournira également des services-conseil à la BICEC afin de l'aider à se familiariser avec le financement des projets agricoles.

Idriss Linge

 

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Le Tony Elumelu Foundation Entrepreneurship Program (TEEP), qui vise à accompagner 1000 start-up africaines au moyen de financements d’un montant total de 50 milliards de francs Cfa sur une période de 10 ans, vient de rendre son verdict. Sur la liste des 1000 lauréats sélectionnés par la Fondation Elumelu, le 23 mars 2015, figurent 19 projets portés par des jeunes camerounais (voir liste ci-dessous).

Le Cameroun figure ainsi en tête en Afrique francophone, en termes de nombre de lauréats, devant des pays tels que la Côte d’Ivoire (17), le Benin (10), la RD Congo (7), le Burundi (7), le Sénégal, le Mali, la Guinée (5 lauréats chacun). Les plus gros contingents de lauréats viennent du Nigéria, du Kenya et de l’Ouganda.

Les Camerounais qui bénéficieront des financements de l’homme d’affaires nigérian Tony Elumelu (photo), président d’United Bank of Africa (UBA), sont porteurs de projets dans des domaines aussi variés que l’agriculture, la santé, la finance, les TIC, les médias, le tourisme, l’éducation, l’industrie manufacturière…

Pour rappel, lancé le 1er décembre 2014 à Lagos, ce programme vise, selon la Fondation Elumelu, à «former, financer et accompagner la nouvelle génération d'entrepreneurs» des 54 Etats d’Afrique. «Ce programme offrira une opportunité structurée et pluri-annuelle permettant d'accéder au financement, à la connaissance et, ce qui est sans doute encore plus important, à du mentorat, à une échelle jamais vue auparavant en Afrique. Voici notre opportunité de faire monter en puissance une génération», a déclaré Tony Elumelu. Le patron de Heirs Holdings a précisé que l'Afrique doit créer 10 millions d'emplois par an,  indiquant  que les gouvernements et les grandes entreprises ne peuvent pas le faire seuls.

Liste complète des lauréats camerounais

  • Abega Ines, Multiple
  • Alomo atangana Marianne fabrice, Multiple
  • Ebong Mesumbe Alan, Financial Services
  • Ekoube Paule alexandrine, Multiple
  • Emmanuel Mbulaf, Tourism/Hospitality
  • Henri Makaki ngolle, ICT
  • Joshua Mukuro Ndingwan, Healthcare
  • Kaljop Irene alvine, Media and Entertainment
  • Kongor Eric, Others
  • Manga Engemise, Manufacturing/Industry
  • Mariane Megne, ICT
  • Martin ange Mbalkam, ICT
  • Mayah Theodore, Agriculture
  • Ngueping William, Others
  • Ntenkap tchakounang Jacques olivier
  • Manufacturing/Industry
  • Ombick essome Manfred olivier, Agriculture
  • Serge Nzali, Agriculture
  • Simo boyom Henri, Education and Training
  • Takwi Desmond, Agriculture

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Les 925 milliards de francs Cfa nécessaires pour le financement du plan d’urgence triennal (2015-2018), que s’apprête à lancé l’Etat du Cameroun, en vue d’accélérer la croissance économique du pays, sera financé par cinq banques, dont une seule institution bancaire étrangère. Il s’agit, apprend-on de bonnes sources, des filiales camerounaises de BGFI, Standard Chartered Bank, Banque atlantique, Ecobank et de la Deutsche Bank de Madrid.

L’on se souvient que le 12 mars 2013 à Yaoundé, une convention d’ouverture d’une ligne de crédit pour un montant global de 328 milliards de francs Cfa, soit 500 millions d’euros, avait été signée entre la filiale espagnole de la Deutsche Bank et l’Etat du Cameroun, représenté par le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi. Les fonds ainsi mis à la disposition du gouvernement camerounais, avait-on appris, devaient être décaissés sur une période de 3 ans.

Le plan d’urgence gouvernemental devant être financé par les ressources financières que pourvoiront les cinq banques susmentionnées, serviront, a-t-on appris, à l’implémentation de projets dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage (distribution de semences, construction des marchés, des abattoirs et entrepôts frigorifiques), des travaux publics (construction de deux axes routiers majeurs dans chaque région), de l’énergie (stabilisation des lignes de transport d’électricité), du logement (construction de 1000 logements sociaux dans les 10 régions du pays)…

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