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Yaoundé - 03 mai 2024 -

S’il se félicite de la décision prise par Nestlé Cameroun, de produire, dès juillet-août 2014, son Nescafé à base du café camerounais, le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, trouve cette décision de la filiale locale de l’agro-industriel suisse un « peu tardive», a-t-il confié dans un entretien accordé à Commodafrica. «D’un point de vue global, l’idée qui est celle des pouvoirs publics est de promouvoir la valorisation des produits camerounais et la mise en marché des produits d’origine Cameroun. Que Nestlé s’intègre dans cette logique est une excellente chose».

Ce membre du gouvernement camerounais trouve cependant une autre motivation à cette décision qui va affranchir Nestlé Cameroun de l’importation de cargaisons entières de Nescafé depuis la Côte d’Ivoire. «Dans le cadre de la Cemac, nous avons décidé de mettre en place un nouveau mécanisme qui consiste en l’octroi d’agréments pour la libre circulation des produits originaires de l’un des Etats membres de la Cemac, soit parce qu’il est fait à base de produits à 100% locaux, soit simplement parce qu’il y a une certaine valeur ajoutée locale issue des produits locaux qui doit être de 40%. (…) Ce groupe a été déclaré éligible pour un certain nombre de ses produits. Mais, le Nescafé ne figure probablement pas dans la liste de ces produits, sous réserve que la transformation locale, et donc l’incorporation du café camerounais, soit incluse dans le produit final», explique le ministre du Commerce.

Pour rappel, selon des statistiques communiquées par les responsables de Nestlé Cameroun, la production de l’usine de Douala, à partir de laquelle la filiale camerounaise du groupe agro-alimentaire suisse approvisionne le marché de la Cemac, est portée à 1% seulement par le Nescafé, 90% par le cube Maggi, contre 9% par le lait Nido conditionné dans des sachets.

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Pour Luc Magloire Mbarga Antangana (photo), le ministre du Commerce, le Cameroun dispose d’une «bonne filière thé issue de la privatisation (de la branche thé, Ndlr) de la Cameroon Development Corporation (CDC)», une entreprise agro-industrielle publique, qui a cependant conservé ses activités d’exploitation de banane, de caoutchouc et de palmier à huile dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral.

Le repreneur (Cameroon Tea Estates) de cette branche thé de la CDC, souligne le Ministre Mbarga Atangana dans un entretien accordé à Commodafrica, «vient de bénéficier de l’agrément de la Cemac pour l’accès sans entrave au marché communautaire sous-régional». Cet agrément, éclaire ce membre du gouvernement camerounais, permet à cette entreprise de renforcer la commercialisation de ses produits qui se faisait déjà «essentiellement vers le marché régional», à cause, souligne-t-il, d’un «marché local confronté à une concurrence sans règle».

En effet, constate-t-on, les étals des marchés et supermarchés camerounais sont bondés de marques de thé en provenance de divers pays, et principalement de la Chine. Alors que, localement, la CTE produit annuellement environ 1800 tonnes de thé dans sa plantation de Ndu, et 1500 tonnes dans celle de Djuttitsa, deux localités de la région du Nord-Ouest, ainsi qu’on peut lire sur le site internet de l’entreprise. Au demeurant, apprend-on de la même source, la CTE exploite également dans la localité de Tolé, «la plus ancienne plantation de thé du Cameroun créée en 1928 et situé au pied du Mont Cameroun», ce qui «procure une saveur particulière au Tolé tea».

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02-05-2014 - 19 entreprises camerounaises et 145 produits admis au régime préférentiel de la CEMAC

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Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a annoncé le 30 avril 2014, que le Conseil des ministres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a accordé l’agrément au régime préférentiel de la CEMAC, à 19 entreprises camerounaises, pour un total de 145 produits. Lesdites entreprises, a indiqué ce membre du gouvernement, recevront officiellement leurs agréments ce 2 mai 2014, au cours d’une cérémonie organisée à Yaoundé.

Selon le ministère du Commerce, «au travers du régime préférentiel de la CEMAC, les entreprises concernées bénéficient, pour ces produits, d’un accès sans entrave sur les marchés de l’ensemble des pays membres de la CEMAC, améliorant ainsi, de manière significative, leur compétitivité dans un contexte de compétition accrue».

Pour le gouvernement camerounais, cette nouvelle est considérée comme une étape décisive dans la politique de promotion des produits made in Cameroun sur les marchés extérieurs. Notamment dans l’espace CEMAC, qui compte six pays, à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Tchad et la République centrafricaine.

Liste des entreprises agréées au régime préférentiel de la CEMAC

  • Colgate palmolive Cameroun (savon, pates dentifrice)
  • Alubassa (ustensiles de cuisine en aluminium)
  • SCR Maya (huile raffinée)
  • Socatral (tôles en aluminium)
  • Sitron
  • Chococam (chocolats et confiseries)
  • Azur (savon et détergent)
  • Socafer
  • Unalor (buchettes d’allumettes)
  • Sofavinc (Vins)
  • Sicalia
  • Semme Mineral Water (eau minérale)
  • Nouvelles parfumeries Gandour (produits cosmétiques)
  • Nestle Cameroun (lait et arômes pour cuisine)
  • New Foods (Biscuits, chocolats, sucre)
  • Ndawara Tea Estate (thé)
  • Cameroon Tea Estate (thé)
  • Air Liquide
  • Les grands complexes chimiques d’Afrique
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Depuis le 24 avril 2014, et ce jusqu’au 31 mai 2014, le ministère camerounais du Commerce et les opérateurs économiques des filières sucre, huiles végétales, savon et margarine, ont initié une grande campagne de promotion des produits fabriqués localement.

Cette opération, qui consiste essentiellement à la vente de ces produits locaux à des prix promotionnels, se déroule dans les délégations départementales du ministère du Commerce, souligne un communiqué rendu public à cet effet par le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana (photo).

A en croire ce membre du gouvernement camerounais, ces ventes promotionnelles seront ponctuées, du 5 au 10 mai 2014, par des journées portes ouvertes dans certaines unités agro-industrielle du pays. Il s’agit notamment, apprend-on, de la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm), des sociétés Maya et Azur, ainsi que de la Société de développement du coton (Sodecoton).

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Selon le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), l’Agence des cafés robustas d’Afrique et de Madagascar (Acram) vient d’être éligible à un financement sous la forme «de subventions non remboursables» de l’Union européenne, au titre du 11ème Fed. Ce financement est d’un montant total de 19,6 milliards de francs Cfa (30 millions d’euros).

Membre de l’Acram et présenté comme la principale cheville ouvrière des négociations avec l’UE pour le financement de la relance de la production du café robusta en Afrique et à Madagascar, le Cameroun, à lui seul, bénéficiera de 80% de cette enveloppe globale, soit environ 15 milliards de francs Cfa, précise le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc).

Cet accord de financement survient dans un contexte marqué par une chute drastique de la production caféière camerounaise, qui est passée de 38 127 tonnes à 16 142 tonnes au cours de la dernière campagne, soit une baisse de 56,7%. Une baisse de la production que les opérateurs mettent sur le compte des changements climatiques et du désintérêt des producteurs découragés par des prix de moins en moins rémunérateurs.

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Avec un prix moyen bord champs de 1100 FCfa le kilogramme, les producteurs de cacao du Cameroun, selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), «sont parmi, sinon les mieux rémunérés au monde». A en croire cette autorité camerounaise, dans les autres pays producteurs, les acheteurs servent actuellement des prix bord champs de l’ordre de 850 FCfa au plus aux producteurs, soit environ 250 FCfa de moins que le prix actuellement pratiqué au Cameroun.

Cette embellie dans la rémunération des cacaoculteurs du Cameroun, a-t-on appris de la même source, est la conséquence des efforts conjugués du gouvernement camerounais et du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).

En effet, afin de garantir le juste prix aux producteurs de cacao, le CICC et le ministère du Commerce ont initié, depuis quelques années, les ventes groupées de cacao dans les marchés périodiques réglementés par une notre gouvernementale.

Dans le même temps, le CICC a mis en place le projet SIF (Système d’information des filières), qui permet de communiquer quotidiennement par Sms aux producteurs, les prix du cacao et du café au port de Douala et sur le marché de Londres. Ce qui leur permet d’accroître leurs capacités de négociation devant d’éventuels acheteurs.

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Une réunion de concertation a eu lieu le 23 septembre 2013, entre des responsables de la Société sucrière du Cameroun (SOSUCAM), le leader du marché camerounais, et le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.

Au cours de cette réunion, les responsables de SOSUCAM, prenant appui sur les 10 milliards de F.Cfa de pertes sur le chiffre d’affaires qui leur auraient été causées depuis plusieurs mois, par la contrebande et des importations massives de sucre autorisées par le gouvernement ; ont demandé au ministre du Commerce de suspendre purement et simplement les importations de sucre sur le marché camerounais.

Selon eux, c’est le seul moyen de sauver 3500 emplois sur les 7000 que procure la SOSUCAM dans ses usines de Mbandjock et de Nkoteng dans la région du Centre, l’entreprise étant, apprend-on, dans l’impossibilité de faire fonctionner les deux usines au cours de la prochaine campagne qui s’ouvre le 25 octobre 2013. Ceci, à cause de la mévente actuelle du sucre SOSUCAM, soutiennent les responsables de cette entreprise agro-industrielle.

Une requête plutôt surprenante, selon le ministre camerounais du Commerce. «La SOSUCAM a demandé une autorisation d’importations pour 25 000 tonnes de sucre cette année. Elle a obtenu le OK pour 21 000 tonnes et a déjà importé 15 000 tonnes. Je ne comprends pas ce qui pose problème», a révélé Luc Magloire Mbarga Atangana au Quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune.

Et ce dernier de poursuivre, tout en précisant que les importations ont été décidées de manière consensuelle, pour juguler un manque prévisible : «un importateur qui a des liens de parenté très étroits avec la SOSUCAM a également importé 10 000 tonnes de sucre cette année (…) Une entreprise industrielle ne fonctionne pas au jour le jour. La SOSUCAM doit se moderniser (…) Pour être distributeur de SOSUCAM, il faut se réveiller tôt. Du coup, les opérateurs économiques se tournent vers des producteurs plus ouverts, même s’ils sont étrangers».

En effet, chaque fois que le gouvernement autorise des importations de sucre pour pallier le déficit national, la SOSUCAM monte au créneau pour menacer de licencier une partie de ses employés, à cause, selon la filiale camerounaise du groupe Vilgrain, de la baisse de l’activité de production. Une habitude qui a fait dire au quotidien privé Le Messager que, cette fois-ci encore, «SOSUCAM fait du chantage au gouvernement».

Leader du marché camerounais avec une production annuelle qui culmine à 130 000 tonnes officiellement, la SOSUCAM, aux côtés de concurrents tels que NOSUCA, SUMOCAM et NEW FOOD, a généralement du mal à satisfaire la demande nationale en sucre estimée à 300 000 tonnes par an.

BRM

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