logoIC
Yaoundé - 26 avril 2024 -

Le président de la Chambre d’agriculture du Cameroun, Janvier Mongui Sossomba (photo), a officiellement lancé, le 24 février 2016 à Douala, la capitale économique du pays, l’opération de mobilisation des fonds en vue de la création d’une entreprise de microfinance spécialement dédiée au financement de l’agriculture.

«L’établissement de microfinance agricole que nous voulons mettre en place n’a pas vocation à remplacer la Cameroun Rural Financial Corporation (Carfic) (…) A la suite du chef de l’Etat qui a créé la banque agricole, nous avons pensé qu’une structure qui assurerait le relai, qui compléterait l’action de la banque agricole sur le terrain, une structure qui assurerait la proximité avec les paysans serait la bienvenue», précise le président de la Chambre d’Agriculture.

Pour rappel, annoncée lors du Comice agro-pastoral d’Ebolowa en janvier 2011, la Carfic a été créée au sortir d’une Assemblée générale organisée en juin 2011 à Yaoundé. Cette banque agricole publique est dotée d’un capital de 10 milliards de francs Cfa déjà libéré, avait annoncé le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, le 18 janvier 2013. C’était à l’occasion de la clôture de la conférence annuelle des responsables des services centraux et extérieurs de son département ministériel.

En mars 2014, des informations glanées au ministère des Finances faisaient état du rejet par la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC), le gendarme du secteur bancaire dans la zone CEMAC, du dossier présenté par l’Etat camerounais, en vue d’obtenir les différents agréments pour la création de la Carfic. Au motif que des «dossiers individuels» de personnes proposées à différents postes de responsabilité au sein de cette institution bancaire en gestation, «sont incomplets». Depuis lors, plus rien n’a filtré sur l’état d’avancement de ce projet.

BRM

Lire aussi

19-03-2014 - La Commission bancaire d’Afrique centrale rejette le dossier de création d’une banque agricole au Cameroun

22-01-2013 - 20 milliards de FCFA pour le capital des banques des Pme et de l’agriculture

Published in Agriculture

La tension monte à la Chambre d’agriculture du Cameroun, en cette veille de fêtes de fin d’année. Depuis 3 mois, en effet, a appris l’agence Ecofin de bonnes sources, les 200 employés de cette structure, véritable intermédiaire entre le monde rural et les pouvoirs publics, n’ont pas perçu le moindre salaire.

Selon des sources internes, cette disette financière que vit la Chambre d’agriculture, comme à l’accoutumée, est l’arrivée tardive de la subvention de l’Etat, qui est la principale source de revenus de cette institution.

A en croire les mêmes sources, à la faveur de la grogne qui couve à la Chambre d’agriculture ces derniers temps, le président de l’institution, Janvier Mongui Sossomba (photo), aurait obtenu du ministère des Finances, le déblocage, dans les prochains jours, de la subvention qui devrait permettre d’éponger les arriérés de salaires des employés et d’envisager une fin d’année dans la sérénité.

Published in Entreprises

Avant que la forêt communale de Dimako, dans la région de l’Est du Cameroun, soit classée comme telle par une décision du Premier ministre camerounais en 2001, la Société forestière et industrielle de Doumé (SFID), qui exploitait avant ce massif forestier de plus de 16 000 hectares, y avait provoqué la disparition de nombreuses essences précieuses, révèle le Quotidien de l’Economie.

C’est dans l’optique d’optimiser l’exploitation de cette forêt dans les années à venir, que la commune de Dimako, qui compte beaucoup sur les revenus produits et à produire par cette forêt, a décidé de la reboiser. Selon le maire, Janvier Mongui Sossomba, cité dans un article de l’agence JADE, ce sont au total 14 hectares de cette forêt qui ont déjà été reboisés, pour un total de 2723 plants déjà mis en terre.

La forêt communale de Dimako est l’une des rares au Cameroun à être exploitée par le commune elle-même. Cette municipalité, apprend-on, livre les grumes aux entreprises forestières, alors que les résidus issus de la coupe sont exploités pour la fabrication de lattes, chevrons et autres tables-bancs, qui sont ensuite distribués aux populations, dans le cadre d’un programme d’amélioration de l’habitat dans la commune de Dimako.

Published in Forêt
dette-publique-le-cameroun-paye-des-interets-de-pres-de-71-milliards-de-fcfa-en-trois-mois
Entre janvier et mars 2024, l’administration centrale camerounaise a effectué des remboursements de dettes d’un montant total de 312,4 milliards de...
mobile-money-en-5-ans-le-nombre-d-utilisateurs-augmente-de-12-8-au-cameroun-ins
L’utilisation du service mobile Money a « particulièrement augmenté » au Cameroun, passant de 29,9% en 2017 à 42,7% en 2022 pour l’ensemble de la...
la-dette-interieure-du-cameroun-augmente-de-169-milliards-a-fin-mars-2024-tiree-par-les-titres-publics
Entre mars 2023 et mars 2024, la dette intérieure du Cameroun, hormis les restes à payer de plus de trois mois, connaît une augmentation de...
l-etat-multiplie-des-conventions-les-banques-pour-faciliter-l-acces-des-jeunes-entrepreneurs-aux-financements
Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique (Minjec), Mounouna Foutsou, et le fondateur de La Régionale Bank, Charles Rollin Ombang Ekath, ont...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev