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Yaoundé - 15 mai 2024 -

Réunis le 15 mars dernier en les locaux de la direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) à Yaoundé sous la présidence d’Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances (MINFI), les membres du Comité monétaire et financier national du Cameroun se sont penchés sur l’évolution de la conjoncture économique internationale, sous-régionale et nationale au cours des derniers mois.

Il ressort du communiqué publié à l’issue des travaux que malgré «certaines pesanteurs habituelles», l’économie camerounaise a été assez soutenue. Dans le secteur primaire, à l’exception du caoutchouc naturel, du bois et du café, les productions de la plupart des cultures de rente ont progressé.

On note, dans le secteur secondaire, un dynamisme des activités, soutenu par des industries manufacturières, à l’image de l’agroalimentaire. Idem dans le secteur tertiaire où un regain des activités a été observé, poussé par les télécommunications et la distribution.

Dressant la situation économique du Cameroun, le Comité a fait état d’une progression du crédit intérieur et de la masse monétaire à la fin décembre 2011, le crédit intérieur ayant connu une augmentation de l’ordre de 49,2%, soit 1 424,6 milliards F CFA en fin décembre 2011 contre 954,4 milliards l’année d’avant. La masse monétaire a également connu une augmentation de 9,7%, passant de 2 625,4 milliards en décembre 2010 à 2 880,9 milliards l’année d’après, soit une hausse chiffrée de 255,5 milliards.

Le Comité, qui à l’occasion de ces assises, a également planché sur les perspectives économiques du Cameroun, table sur une croissance de l’ordre de 3,3% en 2012 contre 5,2% en 2010, en conformité avec les prévisions du Fonds monétaire international (FMI).

Il est établi que dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), le Produit intérieur brut (PIB) réel connaît une progression de 4,6%, tandis que l’inflation s’est contenue à une moyenne de 2,5%. Aussi, d’avis d’experts, le taux de croissance de la sous-région en 2012 devrait atteindre 6%, un taux d’inflation en baisse de l’ordre de 1,7% et un taux de couverture de la monnaie se situant autour de 100%.

GCM

«Pendant quelques années, les investisseurs allemands se sont faits rares au Cameroun. C’était la cause logique du fait qu’au début de ce millénaire, quelques investisseurs allemands ont perdu beaucoup d’argent pour cause d’absence d’une juridiction impartiale et à cause de la forte présence de la corruption». Ainsi s’exprimait Reinhard Buchholz, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun (RFA) dans une récente interview accordée au confrère du quotidien Mutations.

Les déboires connus par la firme allemande Reetma Cigaretten Fabriken GMBH avec son partenaire camerounais SITABAC sur la propriété de la marque de cigarettes DELTA, les mésaventures de la brasserie SIAC-ISENBECK au Cameroun, le feuilleton douloureux de la compagnie de transport aérien Lufthansa… Sans doute, toutes ces épopées fâcheuses sont restées en travers de la gorge des investisseurs allemands.

Mais au fil du temps, la donne semble avoir changé, d’autant plus que le milieu des affaires allemand se tourne à nouveau vers le Cameroun.

Le diplomate allemand indique que des hommes d’affaires de son pays s’apprêtent à investir près 525 milliards FCFA dans divers secteurs productifs de l’économie camerounaise. Mais à condition que le pays se dote d’une justice impartiale et fasse preuve de plus de transparence dans l’administration des affaires.

GCM

Selon le quotidien sénégalais Le Soleil, la Société africaine d’assurances et de réassurance (SAAR), contrôlée par l’homme d’affaires camerounais Paul Kammogne Fokam, vient de reprendre les actifs de la compagnie sénégalaise Ilico qui risquait de perdre son agrément. Cette entreprise du secteur des assurances au Sénégal était dans le viseur de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), le régulateur du secteur, pour défaut de recapitalisation.

«Ilico va donc devenir SAAR-VIE Sénégal à partir du 1er juin prochain, date d’effectivité du changement de dénomination», ainsi que l’explique Michel Sobgui, directeur général de SAAR.

En proie à toutes sortes de difficultés, indique le directeur général cité par Le Soleil, les actionnaires d’Ilico avaient sollicité un partenariat avec la camerounaise SAAR pour une augmentation du capital de 750 millions à 1,5 milliard F CFA.

La SAAR détient désormais 56,9% du capital de la compagnie, devenant l’actionnaire majoritaire. Il s’ensuit donc une levée de la surveillance dont Ilico faisait l’objet depuis fin 2010.

(Agence Ecofin) Dès le 1er juin 2012, des clients vont observer sur leur facture une hausse de 7% pour les clients de basse tension et de 8,2% pour les consommateurs non domestique.

Ceux qui utilisent l’énergie électrique basse tension à domicile et dont les consommations mensuelles sont comprises entre 111 Kwh et 400 Kwh vont désormais débourser 79 FCfa pour payer le kilowatt d’électricité au lieu de 70 FCfa comme l’indiquait la grille tarifaire de 2008.

C’est la substance d’un communiqué du directeur général de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), Jean Pierre Kedi, paru ce 28 mai 2012 dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

Ceux qui consomment chaque mois entre 401 Kwh et 800 Kwh payeront pour chaque kilowatt 94 FCfa au lieu de 80 FCfa, tandis que les consommateurs utilisant au-delà de 801 Kwh payeront 99 FCfa au lieu de 85 FCfa. Par contre, les tarifs des consommations inférieures ou égales à 110 kwh restent inchangés à 50 FCfa. Les frais d’entretien et de renouvellement des compteurs des clients BT sont par ailleurs suspendus. Pour Aes-Sonel, cela va entraîner une baisse moyenne de 22% sur la facture des consommateurs domestiques les plus vulnérables. Autre changement, l’éclairage public payé par l’Etat revient à 66 FCfa/Kwh contre 55 FCFa/Kwh.

Le communiqué fixe aussi les nouveaux tarifs pour les clients de moyenne tension. Pour ce qui est des clients haute tension, il est indiqué que les tarifs de vente d’électricité aux nouveaux abonnés est fixé «dans le cadre des contrats passés entre Aes-Sonel et lesdits abonnés, après avis de l’Arsel, suivant les dispositions du cahier des charges du contrat cadre de concession et de licence d’Aes-Sonel ».

Selon le directeur général d’Aes-Sonel, Jean-David Bilé, «en concertation avec le régulateur, nous avons pris l’option de protéger les couches les plus vulnérables qui représentent 60% de nos consommateurs domestiques. Leur facture moyenne d’électricité baisse d’environ 22 % au bénéfice de la suppression des frais d’entretien et de renouvellement des compteurs. L’ensemble de ces clients bénéficient du tarif de la tranche sociale (jusqu’à 110 kWh) qui est resté inchangé depuis dix ans». Pour lui, cette hausse des tarifs devenait inévitable.

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Quatre ans après sa création, le Comité national de dette publique (CNDP) a tenu sa première réunion vendredi dernier à Yaoundé, sous la présidence d’Ousmane Alamine Mey, ministre des Finances (MINFI).

Au cours de ces assises, il a essentiellement été question d’adopter le règlement intérieur et le plan d’action 2012 du CNDP. Mais ce plan d’action a été renvoyé à la commission technique qui assiste le comité pour correction de quelques incohérences. L’occasion a aussi été saisie par les membres pour mieux s’imprégner des missions du comité et faire davantage connaissance.

Créé par décret du Premier ministre en août 2008, le CNDP a pour mission de coordonner et de suivre la mise en œuvre de la politique nationale d’endettement public et de gestion de la dette publique et de veiller sur sa cohérence avec les objectifs de développement et la capacité financière de l’Etat.

Longtemps considéré comme le sanctuaire agricole de la banane-plantain, du macabo, du manioc, etc., ce département dans la région de l’Est du Cameroun veut désormais miser sur le maïs.

En nombre, les jeunes agriculteurs se sont lancés dans la culture de cette denrée longtemps délaissée au profit des cultures de rente comme le cacao. Ils se sont établis dans les localités de Bagofit, Adouma, Bimbanang, des localités voisines de la ville d’Abong-Mbang, chef-lieu du département du Haut-Nyong.

Déjà, près de 50 hectares de terrain ont été mis en valeur pour le compte de l’année agricole en cours. C’est depuis le mois de mars que ces jeunes, regroupés en groupements d’initiatives communes (GIC), ont entrepris de semer le maïs.

Contre vents et marrées, une trentaine de jeunes agriculteurs se sont regroupés au sein de l’Union des agriculteurs de Bagofit (UCB) grâce notamment à un financement d’un million F CFA octroyé par le Programme intégré d’appui aux acteurs du secteur informel (PIAASI). La deuxième exploitation a réussi à bénéficier d’une aide de 500 000 F CFA du Programme.

Mais l’expérience la plus intéressante de la culture du maïs dans cette localité est celle de deux GIC jumelés de Juma et Boga qui exploitent une superficie de 40 hectares. Ici, l’exploitation est quasi-moderne et semi-industrielle. 87 ouvriers sont régulièrement payés après l’exécution des tâches saisonnières.

Marafa Hamidou Yaya, ex-ministre d’Etat en charge de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Polycarpe Abah Abah, ex-ministre de l’Economie et des finances et Yves Michel Fotso, ex-patron (entre autres) de la Cameroon Airlines (Camair), tous trois encore en détention préventive à la Prison centrale de Yaoundé, séjournent depuis la nuit de vendredi à samedi dernier dans les locaux du secrétariat d’Etat à la Défense (SED) où ils y ont été conduits manu militari par des hommes cagoulés.

Leur transfèrement tient essentiellement des raisons sécuritaires. Certaines sources indiquent qu’un quatrième prisonnier de ce calibre, l’ex-Premier ministre Inoni Ephraïm va bientôt les rejoindre au SED, sa cellule étant encore en réfection.

Ils y retrouveront entre autre, Titus Edzoa, ancien secrétaire général de la Présidence, détenu dans les cellules à sécurité renforcée du SED depuis plus de 15 ans.

GCM

Louis Paul Motaze, président du comité de pilotage et de suivi du projet et les membres dudit comité ont constaté une nette évolution du chantier visité vendredi dernier. Les visiteurs ont surtout exprimé leur satisfaction en rapport avec la sécurisation du site.

«Le constat sur le terrain est conforme à ce qui nous a été dit, à savoir que les travaux avancent bien (…). Les choses évoluent dans la bonne direction». C’est sur cette note optimiste que Louis Paul Motaze et les membres du comité de pilotage et de suivi du projet de construction du port en eau profonde de Kribi ont quitté vendredi le site du projet au lieu dit Mboro, à une trentaine de kilomètre de la cité balnéaire.

Avant d’effectuer le tour du propriétaire, les visiteurs se sont concertés avec les responsables de l’entreprise chinoise en charge de la réalisation de l’ouvrage, China Harbour Engineering Company. La séance de travail a permis aux visiteurs de se faire une meilleure idée du rythme de progression du chantier et des contraintes éventuelles rencontrées sur le terrain. «On est en train de construire la digue de protection qui s’étend déjà sur 350 mètres sur une longueur totale de 1300 mètres. Le conducteur des travaux nous a rassurés qu’on aura fini avec la digue dans les délais», a déclaré le secrétaire général des services du Premier ministre.

La sécurisation du site ne pose plus problème. Le ministère de la Défense y a déjà installé des forces de sécurité. Depuis peu, on observe le déploiement des éléments du Bataillon d’intervention rapide (BIR) aussi bien sur le domaine terrestre que sur le plan d’eau. Pour faciliter leur mobilité, un lot de trois véhicules tout-terrain leur a été remis solennellement.

Pour l’instant, enchaîne Louis Paul Motaze, «il n’y a rien qui permette de douter de la capacité de l’entrepreneur à respecter les délais. L’un des engagements les plus forts pris par l’entrepreneur c’est de livrer la première phase des travaux en juin 2014 et il va tenir cet engagement».

GCM

L'Agence de régulation des télécommunications du (ART) a indiqué que le taux de couverture du Cameroun par les opérateurs Orange et MTN n'atteint pas 20%, contre 95% exigé.

Le régulateur indique aussi que le contrôle annuel, effectué fin 2011 dans vingt-deux localités et onze axes routiers, révèle que "la qualité de service serait de moins de 66%, alors que les exigences du cahier de charges la place à 92,5%". Les deux opérateurs sont donc sous la menace de sanctions. En 2007 et 2009, elles avaient écopé d'amendes estimées à plusieurs centaines de millions de francs CFA pour des insuffisances dans la qualité de leurs services.

Jean-Louis Beh Mengue, directeur de l'ART a affirmé que "l'ART estime, au regard de la persistance des plaintes des usagers, que des sanctions à l'encontre des opérateurs de téléphonie mobile GSM sont envisagées". Les clients de la téléphonie mobile (près de dix millions), victimes de désagréments pour la qualité des services d'Orange et de MTN, accusent souvent l'ART de laxisme et dénoncent régulièrement son incapacité à faire cesser les mauvaises performances des opérateurs.

L'ART a confirmé ces mauvaises performances "par rapport aux exigences des cahiers de charge", avec notamment un important taux d'échec des appels et des SMS, de fréquentes coupures de communications et une confusion ou substitution des services sollicités...

De source proche du ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT), l’on s’active des deux bords de la frontière et la construction de la route entre le Cameroun et le Congo est bien entamée. Côté camerounais, entre les localités de Djoum et Mintom, distantes de 83 km, l’entreprise hollandaise MNO VERVAT BV a entamé les premiers terrassements depuis bientôt deux mois. Sur plusieurs kilomètres, le tracé de la route prend progressivement corps.

 Côté congolais, on est aussi en mouvement. Le 17 mai dernier, la localité de Ketta, à 25 km d’Ouesso, a vu le lancement des travaux de la route qui devra compléter le corridor bitumé entre Yaoundé et Brazzaville. Etalés sur 316 km dans sa partie congolaise, les travaux vont engloutir environ 108,6 milliards F CFA, dont 58% proviennent du budget congolais, et 42% d’un don de la banque africaine de développement (BAD).

 La route Sangmelima-Ouesso va surtout permettre de relancer les exploitations agricoles abandonnées au Congo, faute de voie d’évacuation dans la Sangha.

Aux dires des principaux responsables du Programme national de développement de la filière porcine (PNDFP), le Cameroun, avec le concours de la Banque mondiale, envisage désormais de porter sa production annuelle autour des 50000 tonnes de viande de porc à court terme afin de combler le gap de 17000 tonnes que le pays connaît actuellement.

 La demande en viande de porc est estimée à 47000 tonnes par an, alors que l’offre nationale franchit à peine la barre des 30000 tonnes. Pour combler ce gap, le PNDFP et le ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA), avec l’appui de la Banque mondiale, mettent l’accent sur la mise sur pied, cette année, d’une unité de production des porcelets de races améliorées.

 Le doublement de la production envisagée vise prioritairement à couvrir la demande nationale, a indiqué le MINEPIA, Dr. Taïga, ajoutant qu’on «pourra ensuite envisager l’exportation».

 Par ailleurs, quelque 500 producteurs à travers le pays ont été identifiés pour conduire ce projet. Ces derniers qui recevront les porcelets sélectionnés ainsi qu’un appui technique afin d’améliorer leur production ont reçu un canevas qui devrait permettre de créer des centaines d’emplois et de promouvoir l’auto emploi.

Dr. Taïga

 

Le ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales (MINEPIA) vient de conduire à Limbe, chef-lieu du département du Fako, région du Sud-ouest, la délégation des membres du comité de pilotage du projet de construction, d’équipement et de mise en fonctionnement de l’Institut des arts, des métiers nautiques et de la pêche (IAMNP) de Limbe.

Il était question, pour les membres de la délégation, d’évaluer les travaux de construction de cet établissement de formation professionnelle qui sera spécialisé dans le domaine des pêches et captures.

Au cours de cette descente sur le terrain, sous la conduite du Dr. Taïga, les visiteurs ont touché du doigt les difficultés auxquelles font face l’entreprise chargée de faire sortir les bâtiments du sol. Sur place, ils se sont rendus à l’évidence que les travaux, déjà réalisés à 67%, seront achevés d’ici septembre 2012. L’Institut va accueillir ses premiers apprenants en mars prochain.

La capacité de production la future usine qui mobilisera 500 millions FCFA sera portée à 2 tonnes d’huile de palme/heure.

Cette unité de production en construction dans la localité de Sombo en Nyong et Kellé, région du Centre, répond à l’objectif de réduction du déficit de 150000 tonnes d’huile de palme sur le marché local.

Urbain Noël Ebang, secrétaire général du ministère de l’Industrie, des mines et du développement technologique, a présidé le 23 mai dernier la cérémonie de pose de la première pierre du projet qui, apprend-on, sera mis sur pied d’ici fin août 2012.

La construction de l’huilerie de Sombo rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’amélioration de la productivité et de la compétitivité de la filière palmier à huile en Afrique centrale et de l’ouest (APROCOM-PH), initié depuis 2006.

Fournir la sous-région en huile de palme, c’est l’objectif fixé par ce programme de l’ONUDI qui bénéficie par ailleurs du soutien du Fonds commun des produits de base (CFC) et de la FAO.

L’annonce a été faite par le ministre des Finances (MINFI) date du 20 mai dernier. En promettant d’équiper dans les tout prochains jours les douaniers en matériels professionnels des plus sophistiqués dans le cadre de la lutte contre la contrebande en haute mer, Ousmane Alamine Mey a ainsi donné une réponse favorable aux demandes formulées par Mme Minette Libom li Linkeng, directeur générale des douanes (DGD), déterminée à ce que l’administration dont elle a charge atteigne les objectifs fixés.

L’annonce du MINFI, saluée par les gabelous, vient pour encourager les récentes performances de l’administration douanière pour le compte du premier trimestre de l’année en cours.

Elle a récolté 188 milliards F CFA au cours de cette période, bien mieux que les 183 milliards prévus.



vendredi, 25 mai 2012 07:40

Seoung Rok Yang se fait attendre

Le nouveau directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun () n’a toujours pas pris ses fonctions.

La cérémonie de son installation officielle, annoncée pour le 8 mai dernier, a avorté. Mais toujours est-il, à en croire certaines sources internes, il y a lieu de craindre que le retard dans la prise de fonctions de cet ingénieur sud-coréen compromette dangereusement le respect du calendrier fixé et l’atteinte des objectifs fixés par cette entreprise relevant du portefeuille de la Société camerounaise des hydrocarbures (SNH).

Entre autre, le respect du chronogramme des travaux de construction du yard pétrolier de Limbe. Dans un délai d’un mois, le nouveau patron de cette entreprise spécialisée dans les réparations navales devra convaincre les responsables de la Banque africaine de développement (BAD) de lever la suspension des décaissements promis et persuader l’ensemble des bailleurs du fonds de la viabilité dudit projet afin de libérer les 80 milliards FCFA promis.

Faute de capital minimum exigé, quatre compagnies d’assurance sont dans le viseur du régulateur.

Il est de notoriété que le secteur des assurances au Cameroun traverse aujourd’hui une zone de turbulence. A preuve, la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), le gendarme du secteur, agissant sous le contrôle de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), le régulateur du secteur, a été amenée à prendre plusieurs mesures sur fonds de sanction à l’encontre de quatre compagnies se mouvant au Cameroun. En général, on leur reproche le défaut de capitalisation.

Dans la liste, figure les Assurances générales du Cameroun (AGC). La compagnie est mise sous surveillance pour défaillance dans le processus de recapitalisation. Le même défaut reproché à la société les Assurances et réassurances africaines (AREA S.A). Même le leader camerounais, Chanas Assurances S.A, n’est pas en épargné. Il faut recapitaliser l’entreprise à hauteur de 6,5 milliards F CFA. CRCA a instruit la nomination d’un directeur général adjoint au sein de cette compagnie contrôlée par l’indécrottable Jacqueline Casalegno, avec «des pouvoirs larges».

Alpha Assurances est aujourd’hui sous administration provisoire pour défaut de recapitalisation. La CIMA exige pour ce faire 3 milliards F CFA à la compagnie. Il en est de même pour SAMIRIS S.A. Cette entreprise d’assurances doit trouver 815 millions F CFA de recapitalisation.

GCM

Ecrans plats et lecteurs DVD saisis sont actuellement placés sous scellés.

Les représentants légaux de la firme SAMSUNG sont au centre de cette opération coup de poing. Ayant constaté la présence sur le marché local de plusieurs appareils dont l’authenticité de la marque évoquée plus haut est douteuse, ils ont, en date du 8 mai, sollicité et obtenu du Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo, une ordonnance de saisie-contrefaçon.

Munis dudit document, les avocats de la firme, assistés par des éléments des forces de l’ordre, ont procédé, entre les 12 et 14 mai, à des saisies dans certains magasins de la ville de Douala.

Dans les rayons électroniques visités, au moins deux types de téléviseurs écran plat sont repérés. Les uns, dont l’authenticité de la marque ne fait l’ombre d’aucun doute, proviennent effectivement de la maison-mère. Ils sont vendus à près de 420 000 F CFA. Quant aux autres, contrefaits et issus des circuits parallèles, se négocient à moins de 200 000 F CFA. Quant aux DVD authentiques, ils s’écoulent à 50 000 F en moyenne alors que les faux sont acquis à 10 000 F.

Dans les prochains jours, apprend-on, la traque des produits de marque SAMSUNG contrefaits va se poursuivre dans d’autres grandes métropoles, notamment Yaoundé, Bafoussam et Bamenda. L’administration douanière et le service de répression des fraudes au ministère du Commerce ont marqué leur accord pour participer à cette croisade contre le piratage de marques.

GCM

Depuis le retour de cette péninsule dans le département du Ndian, région du Sud-ouest à sa «mère patrie», Bakassi n’a cessé de bénéficier de la sollicitude du gouvernement qui multiplie des projets afin d’occuper effectivement le terrain.

Depuis mi-août 2006, date de sa rétrocession au Cameroun, Bakassi est au cœur de nombreux projets du gouvernement, qui a mis sur pied un comité de coordination et de suivi des projets prioritaires à réaliser dans la zone, comité piloté par Lekunze Ketuma Jacob, conseiller spécial du Premier ministre. Grâce à l’action dudit comité, des bâtiments administratifs modernes poussent du sol comme des champignons à Kombo Abedimo, Kombo Etindi, Idabato et Isangele. Dans cette mouvance, le génie militaire entretient régulièrement la route Mundemba-Isangele.

La sollicitude du gouvernement dont bénéficie cette presqu’île n’est pas fortuite, Bakassi étant terre de richesses. Sa terre est fertile et ne demande qu’à être exploitée. Le gouvernement prend la question très au sérieux. Clémentine Ananga Messima, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et du développement rural (MINADER), ne vient-elle pas d’exposer à Isangele ce que le gouvernement fait en termes de groupe d’initiatives communes (GIC) ? Les cases communautaires, les postes agricoles, les marchés périodiques sont inscrits dans la feuille de route de ce département ministériel pour encadrer les populations.

Au MINADER, on est bien conscient qu’avec la réalisation de la route bitumée Loum-Kumba-Mundemba-Isangele-Akwa, les fils de la péninsule ne seront plus les seuls à cultiver la terre. Des industriels également sont attendus. Raison pour laquelle, en ce moment, le MINADER met l’accent sur le renforcement des capacités des riverains.

Dans le domaine de la biodiversité, le ministère des forêts et de la faune mise beaucoup sur l’écosystème de Bakassi. Aussi, tout est-il mis en œuvre pour protéger la mangrove qui combat l’érosion et sert de niche de reproduction pour les poissons. Pour ce qui est de la pêche, Dr. Taïga, ministre chargé de la filière, vient d’octroyer aux pêcheurs du matériel de pêche et son département ministériel a donné 16 millions F CFA à 15 GIC de la zone.

Toutefois, la vie n’est pas encore rose ici. En témoigne le long chapelet de doléances égrainé par les riverains qui, entre autres, se plaignent du mauvais état de la route Ekondo-Titi-Mundemba, du manque d’eau potable et de fourniture d’énergie électrique. Pour sa part, Patrick Anki, maire de Kombo Abedimo, plaide en faveur de la création d’un institut de formation professionnel dans sa localité où les échanges se font avec le Naira. Dans cette localité couverte par MTN-Nigeria, personne n’est en mesure de capter le moindre signal radio et télé du pays.

GCM

jeudi, 24 mai 2012 08:06

Baisse des prix chez MTN

Hier, mardi 22 mai, lors d’un déjeuner de presse dans un établissement hôtelier de la ville de Douala, l’opérateur de téléphonie mobile a présenté aux journalistes «MTN One», son nouveau plan tarifaire.

Avec la nouvelle option, l’appel passé vers un numéro du même opérateur est désormais facturé à 1 FCFA. L’offre, qui n’a rien à voir avec une «promo», expliquent les communicateurs de la maison, « est entrée en vigueur depuis le 21 mai 2012 ». L’option n’est valable que pour les clients qui consomment en prépayé. Au lieu de 50 F CFA comme d’habitude, le Short message service (SMS) sera facturé à 35 F CFA pour ceux des clients qui auront choisi l’option MTN One.

Pour y accéder, explique Jean Simon Ngan du service marketing, «il suffit de taper *123# et valider». Et Félicité Nsom du même service de préciser que la migration est gratuite.

Le mandat de Théodore K. Edjangue, président de la Commission des marchés financiers (CMF), nommé par décret présidentiel du 24 avril 2002, renouvelé en mai 2007, est arrivé à expiration après deux mandats.

Selon l’article 16 de la loi du 22 décembre 1999 portant création et organisation d’un marché financier au Cameroun, «la Commission est composée d’un président et huit membres de nationalité camerounaise, nommés par décret du président de la République, pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois».

Un haut cadre de la CMF qui a requis l’anonymat soutient que «normalement, tout acte posé par le régulateur depuis cette date est nul et de nul effet, y compris même l’exécution de son budget propre».

Dans les milieux de la finance, à Douala, notamment du côté des prestataires des services d’investissements (PSI), à la place boursière de Douala, le questionnement est le même. «Il s’agit juste d’un ou de deux décrets attendus du chef de l’Etat, et pourtant, rien ni personne ne peut justifier qu’on en arrive à cette situation. Par ricochet, actuellement, le marché n’est sous la surveillance de personne», déplore notre interlocuteur.

GCM

Alors qu’un premier communiqué révoque Yossa Jean Claude de son poste de directeur général de cette compagnie d’assurance, un second lui intime l’ordre de reprendre le service sous peine de résiliation de son contrat.

La compagnie les Assurances et réassurances africaines SA (AREA) traverse actuellement une période trouble. En témoignent les deux communiqués contradictoires commis en début de semaine et publiés dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

Le premier communiqué signé pour le conseil d’administration par Arnold Ngouana précise que la «société AREA S.A a l’honneur d’informer le public que, depuis le 3 mai 2012, M. Nkemni Michel n’occupe plus la fonction de PCA (démission)».

Le même communiqué précise que M. Yossa Jean Claude a été révoqué de son poste de directeur général (DG), alors que M. Djouda Ningahi n’est plus directeur général adjoint (DGA) pour refus d’agrément par le régulateur. En effet, ce dernier est le fils du fondateur d’AREA SA, Simon Ningahi, décédé après avoir crée la compagnie d’assurances en 2007. C’est au cours de la 67eme session ordinaire de la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), tenue du 23 au 27 avril dernier à Lomé, au Togo, que la sanction qui frappe le DGA d’AREA est tombée. En ce qui concerne le DG, sa révocation, apprend-on, fait suite à son incapacité de recapitaliser la compagnie comme l’exigeait le régulateur.

Masi un autre communiqué, rendu public dans les colonnes du même quotidien gouvernemental, vient troubler l’affaire. «M. Yossa Jean Claude, ex-DG d’AREA S.A, absent depuis le 4 mai 2012, est invité à reprendre le travail le 25 mai 2012 à 7 h 30 précises au plus tard, faute de quoi il sera procédé à la résiliation de son contrat de travail conformément à la réglementation en vigueur», peut-on lire.

Contrairement au premier communiqué, seule la mention «P. le Conseil d’administration, P/O» est marquée au bout du texte. Difficile donc d’affirmer si c’est toujours Arnold Ngouana qui en est le signataire.

A tout prendre, ces deux communiqués contradictoires dénotent bien d’une situation conflictuelle qui couve dans cette entreprise du secteur des assurances depuis le décès de son promoteur. Mais au siège de la compagnie à Douala, personne ne semble disposé à tirer cette situation au clair.

GCM

jeudi, 24 mai 2012 03:45

Bazou s’arrime à la modernité

A côté des stades de football ou du petit écran, la localité de Bazou dans le département du Ndé, région de l’Ouest, a un nouveau lieu de distraction : le télécentre communautaire polyvalent qui est venu révolutionner les habitudes des populations.

Situé en plein centre-ville de Bazou, il s’agit d’une initiative privée qui a pour promoteur Martin Koubou. Elle est opérationnelle depuis décembre 2011, grâce surtout à l’appui de la délégation régionale des Postes et télécommunications de l’Ouest.

De jour comme de nuit, le télécentre ne désemplit pas. Certains viennent pour surfer sur Internet, d’autres cherchent à télécharger d’anciennes épreuves en vue de préparer les examens, d’autres encore s’initient au secrétariat bureautique.

Beaucoup pensent que cette initiative qui offre plusieurs services (scanner, photocopie, impression, etc.) est la bienvenue et devrait être soutenue par la municipalité.

GCM

La Société de trading et d’exportation de pétrole brut et des produits pétroliers (TRADEX) a choisi la ville de Dschang, chef-lieu du département de la Menoua, pour son entrée en scène dans la région de l’Ouest.

La 34e station-service TRADEX a été ouverte le 16 mai dernier, selon le rituel habituel. En présence des autorités administratives de la localité et de Jean Perrial Nyodog, directeur général de cette entreprise relevant du portefeuille de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).

«L’ouverture de la station-service de Dschang fait partie d’une page importante de l’histoire de TRADEX car elle marque l’entrée de notre entreprise dans la région de l’Ouest. Ce qui prouve ainsi l’engagement de TRADEX à agrandir son réseau afin de se rapprocher de ses clients de plus en plus nombreux», a souligné Jean Perrial Nyodog.

GCM

Ringo SA, une entreprise privée opérant dans la fourniture d’Internet, a organisé en fin de semaine écoulée en l’hôtel Akwa Palace de Douala, un atelier informatique et de télécommunications à l’intention du patronat camerounais.

A l’occasion, Ringo SA a présenté une nouvelle gamme de produits bientôt disponible sur le marché des télécommunications camerounais, grâce à ses partenaires Motorola et Vertex.

Il s’agit des postes radios professionnels et portatifs qui permettent de communiquer avec plusieurs groupes de personnes à la fois, sans passer par la connexion GSM et ce, en effectuant un seul appel téléphonique dans un rayon de 10 kilomètres. D’après Pastor Alvaro, directeur Afrique, Moyen Orient et Europe du Sud de Motorola, «ce sont des produits destinés à une utilisation grand-public. Ces nouveaux postes professionnels permettent de communiquer de façon assez simple. En plus de communiquer, ils peuvent aussi servir à former des groupes de travail, des sortes de réseau de communications à distance et permettre une communication en groupe».

En effet, avec l’arrivée sur le marché camerounais de ce style de radios, «il est question pour nous de populariser l’utilisation la radio à distance en entreprise. Simplement parce que nous avons découvert chez plusieurs personnes un besoin réel à vouloir communiquer en groupe. Et, compte tenu du fait que la plupart d’entre eux n’ont pas assez de moyens pour payer une licence afin d’obtenir des postes radios professionnels, on s’est proposé de leur faciliter la tâche avec ces nouveaux produits que nous avons mis sur pied. C’est le seul outil au monde à travers lequel vous pouvez communiquer en groupe de façon assez simple et à des prix raisonnables», a expliqué Partor Alvaro.

Ainsi, en ce qui concerne la commercialisation de ces nouveaux postes radios, le point de vente agrée au Cameroun sera à Ringo. Un choix qui, selon le responsable de Motorola cité plus haut, se justifie par le fait que «Ringo a tout simplement le monopole du savoir-faire et qu’ils ont un réseau de distribution assez large. Ce sont nos partenaires depuis un certain temps. Ils connaissent nos produits et sont formés pour les vendre». Pas moins de 2000 postes Motorola et Vertex sont aujourd’hui disponibles chez Ringo.

GCM

En termes de physionomie, précise le communiqué signé Ekoulé Mouangué (photo), directeur général de Douala Stock Exchange (DEX) à l’issue de la séance de cotation du 18 mai à la place boursière de Douala, «10 titres SAFACAM et 419 titres SOCAPALM ont été transigés respectivement à 810 010 F CFA et 18 436 000 F CFA». Ce qui explique en quoi la capitalisation s’élève à 111 412 664 000 F CFA.

S’agissant du marché des obligations, la même hibernation des derniers mois se poursuit. On note en effet que tout semble figé. Confirmation du patron de la DSX qui indique que les obligations «Moabi IFC 4,24% 2009-2014», «ECMR 5,6% net 2010-2015» et «BDEAC 5,5% net 2010-2017», son restées sensiblement stables. Etant donné qu’elles se maintiennent aux taux respectifs de 99,99% et 99,99%, pied de coupon. Ici également, aucune transaction n’a été enregistrée.

Au final, la capitalisation du marché des obligations reste maintenue à 219 335 000 000 F CFA. Pour terminer, on apprend que les prestataires de services d’investissements (PSI) agrées ayant participé aux opérations de négociation sont la CBC et la SGBC.

GCM

Le projet dont le Premier ministre a présidé la cérémonie de pose de la première pierre le 19 mai à la zone industrielle de Bonebéri à Douala va mobiliser 20 milliards F CFA.

A l’occasion, Anas Sifrioui, président directeur général de Ciment de l’Afrique-Cameroun (CIMAF), filiale du groupe Addoha, a pris l’engagement de lancer la production de ciment avant la fin d’année en cours.

C’était au cours d’une cérémonie qui a drainé du beau monde. Pour l’investisseur marocain, «notre principal objectif est de faire baisser le prix du ciment sur le marché local, afin notamment de permettre la production de logements sociaux à des prix a attractifs. Cet investissement est un accélérateur de projets structurants et de projets d’habitat. Notre groupe entend investir ensuite dans l’immobilier, surtout le logement social».

La construction de cette cimenterie va générer près de 1 000 emplois. Bien évidemment, la main d’œuvre sera essentiellement camerounaise. Yang Philémon a émis le souhait que CIMAF s’astreigne au respect des normes, de l’hygiène et de la qualité.

Le moins que l’on puisse dire est que le projet de cimenterie marocain est bienvenue dans un pays en chantier comme le Cameroun où l’offre en ciment est largement inférieure à la demande.

GCM

Selon Goodluck Jonathan, le Nigéria « fera le pas nécessaire pour exploiter avec le Cameroun les ressources pétrolières existantes dans la frontière commune ».

Le conflit frontalier de Bakassi qui a empoisonné les relations entre les deux voisins pendant près de 10 ans, finalement tranché en faveur du Cameroun par la justice internationale, pourrait ainsi se solder par une franche coopération bilatérale.

« Nous devons prendre en considération la proposition que vous avez apportée et organiser une rencontre qui devrait permettre de discuter de manière pertinente sur la possibilité de pouvoir exploiter ensemble les ressources pétrolières à nos frontières communes », a déclaré le président Jonathan, selon la presse de son pays qui estime que cette association de bonne intelligence serait de nature à attirer les investisseurs, jusqu’ici réticents à s’aventurer dans cette zone dont le processus de démarcation de la frontière n’est encore tout à fait terminé.

La région de Bakassi est encore mal sécurisée, en proie à des bandes de pirates. En joignant leurs forces les deux pays augmentent leurs chances de pacifier cette zone et se placent en meilleure position pour négocier leurs intérêts communs face aux compagnies pétrolières.

Urs Berner, ambassadeur de Suisse au Cameroun qu’accompagnait Paul Popelier, directeur général de la filiale camerounaise Nestlé, ont été reçu en audience mercredi dernier au palais de l’Unité par le président Paul Biya.

Au sortir de l’audience, le diplomate suisse a indiqué à la presse que les discussions ont porté sur l’extension des investissements de Nestlé, estimés actuellement à près de 20 milliards FCFA en Afrique centrale.

L’utilisation, par la multinationale, de produits de base camerounais dans l’industrie alimentaire, notamment les tubercules de manioc, a également figuré au menu des entretiens qui ont duré une demi heure.

Selon des sources proches du Ministère en charge des Postes et télécommunications, il n’est pas exclu qu’AES-SONEL, principal opérateur dans le secteur de l’énergie électrique au Cameroun, se déploie dans le très convoité secteur des télécommunications.

Novembre 2011, se souvient-on, l’entreprise sollicite et obtient auprès de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) une licence de 3e catégorie pour l’exploitation d’un «réseau privé indépendant» de fibre optique. Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre de son système d’information et de contrôle, AES-SONEL a-t-elle posé plus de 700 km de câble de fibre optique de 96 brins dans plus de 12 localités sur son réseau de transport et de distribution de l’énergie électrique.

Or, selon ces mêmes sources, cette autorisation mettait fin, de fait, à l’exclusivité accordée à l’opérateur public Cameroon Telecommunications (CAMTEL) en la matière.

En même temps que certains cadres du Ministère soulignent «le caractère contestable de l’autorisation accordée à AES-SONEL à poser des câbles de fibre optique sur ses lignes de transport du courant électrique», ils craignent que les 700 km de câbles de fibre optique posés par AES-SONEL ne servent pas seulement pour «sa communication interne».

GCM

Le groupe américain se dit prêt à investir entre 100 et 200 milliards FCFA dans les plantations de palmier à huile et à créer ainsi près de 10000 emplois.

Actuellement en prospection en terre camerounaise, une délégation du groupe Cargill a marqué un temps dans la métropole économique où elle a rencontré mercredi Marthe-Angeline Mindja, directeur général de l’Agence de promotion des investissements (API), à qui elle a exposé l’objet de sa présence au pays. La visite, leur ont-ils indiqué, «entre dans le cadre d’une mission de prospection qui vise à implanter en Afrique, notamment au Cameroun, au Liberia et en Côte d’Ivoire, une vaste plantation de palmier à huile.»

Selon le directeur général de l’API il s’agit « d’un projet à prendre très au sérieux, d’autant qu’il s’agit de la palmeraie, un secteur qui crée de nombreux emplois ».

On parle de près de 10000 emplois pour 50000 hectares de palmeraie. «Le secteur du palmier à huile est considéré comme prioritaire dans notre pays dans la mesure où l’agriculture figure en bonne place dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi», a souligné la patronne de l’Agence.

GCM

Le ministre camerounais en charge des Finances, Ousmane Alamine Mey (photo) a reçu une mission conjointe FMI/Banque mondiale/BAD du 2 au 16 mai dernier au terme de laquelle il a signé un communiqué : «S’agissant des performances récentes, la mission a noté avec satisfaction que l’économie camerounaise a bien résisté à la crise mondiale, avec un taux de croissance de 4,2% et un taux d’inflation continu à moins de 3% en 2011. Les perspectives pour l’année 2012 restent favorables, le taux de croissance projeté étant de l’ordre de 5%, en même temps que les tensions inflationnistes demeurent maîtrisées», peut-on lire.

De l’avis de Mario de Zamaroczy, «les résultats encourageants de l’économie camerounaise sont rendus possibles grâce, d’une part, au démarrage effectif des grands projets structurants dans le secteur des infrastructures et de l’énergie et, d’autre part, au raffermissement de la demande intérieure, soutenue par la bonne tenue des finances publiques

Les émissaires ont ensuite formulé plusieurs recommandations à l’endroit des autorités camerounaises dans le cadre de la préservation de la viabilité des finances publiques et de l’accélération de la croissance économique «en vue de hisser le Cameroun au rang de pays émergent à l’horizon 2035.»

- Renforcer la mobilisation des recettes non pétrolières ainsi que l’efficacité de la dépense

- Poursuivre la réalisation des investissements structurants

- Promouvoir le secteur privé, grâce notamment à l’amélioration du climat des affaires et au renforcement du secteur financier afin qu’il joue mieux son rôle d’intermédiation.

La mission a encouragé les autorités camerounaises à réévaluer la politique de subvention des prix de certains produits afin que ce soutien bénéficie davantage aux populations les plus nécessiteuses.

GCM

A l’issue de l’audience d’hier, mardi 15 mai à la Cour d’appel du Littoral, il va sans dire que ce n’est pas pour demain le dénouement de l’affaire de détournement de deniers publics pour laquelle est accusé l’ancien directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC).

Au cours de cette audience, la cour a demandé à ce que l’on reprenne les débats sur cette affaire. Lors de la prochaine audience, les différentes parties devront s’exprimer sur le rapport des experts récemment désignés par la cour, un rapport consigné sur environ 1 000 pages qui leur a été remis pendant l’audience.

En raison du volume important dudit rapport, le conseil du Chantier naval, plaignant dans cette affaire, ont demandé qu’il leur soit accordé un mois pour étudier le document. Un délai jugé trop long par les avocats de l’accusé qui ont hâte d’en découdre avec cette affaire.

Sous la conduite de Me Abdul Baky, les avocats de l’ancien ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MINATD), aux arrêts depuis le 16 avril dernier dans le cadre de l’affaire dite albatros, ont introduit auprès de la Cour d’appel du Centre une «requête en libération immédiate» de leur client.

Ils estiment que l’arrestation et la rétention de leur client, fut-elle provisoire, était fondée sur l’illégalité, l’inobservation des formalités prescrites par la loi. Ils ont évoqué la manière humiliante et un peu cavalière par laquelle l’ancien MINATD a été interpellé et écroué à la Prison centrale de Yaoundé. D’après les avocats de Marafa Hamidou Yaya, leur client a été convoqué par le juge d’instruction Pascal Magnaguémabe juste pour être entendu.

Le Tribunal de grande instance du Mfoundi siégeant hier, mardi 15 mai en session ordinaire, a pris acte de ladite requête. Mais le ministère public a balayé d’un revers de la main toutes les arguties juridiques avancées par les avocats de l’accusé, soutenant que la procédure n’a pas été violée et n’est en rien entachée d’irrégularité.

L’ancien ministre de l’Economie et des finances (MINEFI) interpellé depuis avril 2008 dans le cadre de la campagne d’assainissement des mœurs publiques initiée au plus haut sommet de l’Etat, campagne connue sous le nom «opération épervier», a déféré hier, mardi 15 mai, à une convocation du Parquet d’instance de Yaoundé qui lui a signifié un nouveau chef d’accusation.

En effet, Polycarpe Abah Abah devra répondre, dans les tout prochains jours, de «l’acte d’évasion aggravée». Son inculpation fait suite à la garde-à-vue dont il a fait l’objet vendredi 11 mai dernier dans les locaux de la police judiciaire (PJ) de Yaoundé. Suite à rendez-vous manqué chez un dentiste ce vendredi-là, apprend-on, l’ex-MINEFI aurait demandé et obtenu auprès des gardiens de prison la permission de prendre un repas à son domicile.

Alors qu’il était sous la douche, des éléments cagoulés des services secrets ont fait irruption dans sa résidence et se sont saisis de lui, avant de l’embarquer à la PJ pour répondre des faits d’évasion aggravée.

L’entreprise de téléphonie mobile a entamé le paiement de ses arriérés dus au titre du téléchargement pour les exercices 2009, 2010 et 2011.

Roméo Dika, président du Syndicat camerounais des musiciens (SYCAMU) avait certainement la mine épanouie au moment de signer hier, mardi 15 mai, le communiqué qui explique que MTN est revenu à de meilleurs sentiments pour ce qui est du paiement des droits d’auteurs liés au téléchargement. Le document annonce par ailleurs la levée provisoire du «mot d’ordre de mobilisation contre toute activité musicale impliquant MTN». Le même communiqué explique pourquoi l’entreprise de téléphonie mobile est revenue à de meilleurs sentiments.

«MTN nous a fait tenir la documentation relative à l’apurement des arriérés dus au titre du Corporate pour les exercices 2009, 2010 et 2011», peut-on lire sur le communiqué signé Roméo Dika. MTN aurait également, à en croire le président du SYCAMU, accepté de s’assoir à la même table que les autorités compétentes et les syndicats des artistes musiciens pour s’arrimer aux mesures de téléchargements et d’exploitation des œuvres des musicales au Cameroun.

L’entreprise de téléphonie mobile explique qu’elle avait cessé de s’acquitter des droits liés aux téléchargements depuis 2008, au plus fort du différend né autour de la gestion du droit d’auteur entre deux corporations, Cameroon music corporation (CMC) et la Société civile camerounaise de l’art musical (SOCAM) qui, chacune, déposait une facture pour les mêmes motifs. MTN s’en est aujourd’hui remise au ministère de tutelle qui a mandaté une commission pour encaisser le dû des artistes.

GCM

Pour le comité scientifique du Groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), il s’agit, à travers cette initiative, d’enrichir les connaissances du patronat camerounais et d’encourager l’échange d’expérience.

Le président du GICAM a fait l’annonce aux médias le 14 mai dernier à Douala, au siège de l’organisation. La première édition de l’Université du patronat, explique André Fotso, est inscrite au registre des axes prioritaires du programme baptisé «alliance active», programme que celui-ci conduit avec bonheur depuis qu’il a hérité, fin décembre 2011, des rênes de la plus importante organisation patronale au Cameroun. L’Université du patronat, André Fotso en est convaincu, va œuvrer à l’arrimage des entrepreneurs camerounais aux techniques modernes de management, voire aux mutations socioéconomiques de l’heure.

Les hommes des médias qui ont eu la primeur de l’information se sont imprégnés du concept de l’Université du patronat. Des explications fournies par Pr. Tsafack Nanfosso, président du Comité scientifique du GICAM, l’on apprendra que cette université va ressembler sur tous les points aux universités du patronat ou d’été, à l’image de ce qui s’observe ailleurs. «Il s’agira, explique le Pr. Tsafack Nanfosso, de contribuer au renforcement des capacités des hommes d’affaires, avec trois types d’ateliers : des ateliers U to E (Universités-Entreprises), où des universitaires vont s’adresser aux entreprises selon une formule d’enrichissement des connaissances ; E to E, où un entrepreneur-traîneur, chevronné, partage son expérience avec des entrepreneurs-athlètes, débutants ; enfin le C to E, du conférencier à l’entrepreneur».

Poursuivant, l’universitaire indiquera que les six thèmes en débat porteront essentiellement sur la culture africaine et le management, la fidélisation du personnel, le management par objectifs, la construction des stratégies gagnantes, la conquête des marchés extérieurs et la gestion de la transmission dans les entreprises. Du 1er au 3 juin 2012, près de 350 personnes sont attendues à la première édition de l’Université du patronat qui ne sera ouverte qu’aux membres de cette organisation patronale. Lesquels, à l’occasion, découvriront le cercle de réflexion économique du GICAM récemment mis sur pied.

Pour le top management du GICAM, à travers cette initiative, le manager est appelé de temps en temps à rentrer sur les bancs d’école pour «upgrader ses connaissances». Encore que, d’après des statistiques rendues publiques par cette organisation patronale, 44,2% de managers sont diplômés du cycle primaire et 14% sont sans diplôme.

GCM

Durant son séjour dans la métropole économique où il a présidé en semaine écoulée la cérémonie de remise des médailles d’honneur de travail aux personnels les plus méritants chez MTN Cameroun, une entreprise privée du secteur, Grégoire Owona, ministre du Travail et de la sécurité sociale (MINTSS) a fait une révélation pour le moins troublante.

Réagissant aux doléances du représentant des personnels de MTN qui, entre autres revendications, réclament des augmentations de salaires, Grégoire Owona a laissé clairement entendre que si les salaires restent bloqués dans le secteur des télécoms, c’était à cause de CAMTEL, l’opérateur public du secteur

Plus précisément, a indiqué le MINTSS, c’est à cause du conseil d’administration de cette entreprise qui tarde à réagir aux sollicitations des autres acteurs du secteur.

GCM

A compter du 22 mai prochain, prévient le ministre en charge des Transports (MINTRANS) dans un communiqué lu,il y a quelques jours sur les antennes de l’office national de radio et télé, tout véhicule de mauvaise qualité mis en circulation sera purement et simplement arrêté et conduit en fourrière.

Le MINTRANS a aussi annoncé aller en guerre contre les centres de contrôles techniques de véhicules qui ne répondent pas aux normes ou qui ne sont pas en conformité avec la loi.

«Ils seront fermés» sans autre forme de procès, a fait savoir Robert Nkili déterminé à aller jusqu’au bout dans la campagne de prévention contre l’insécurité routière lancée depuis son arrivée, mi-décembre 2011, à la tête de ce département ministériel.

Former des instituteurs de qualité pour une éducation de qualité. Tel est l’objectif poursuivi par le ministère des Enseignements secondaires (MINESEC) qui a organisé, en fin de mois écoulé à Yaoundé, le conseil de direction commun des Ecoles normales des instituteurs de l’enseignement général (ENIEG) et des Ecoles normales des instituteurs de l’enseignement technique (ENIET).

Il s’est agi, au cours des travaux, d’explorer les pistes en vue d’arrimer les ENIEG et les ENIET aux exigences de la modernité.

Lesquelles sont encore régies par le décret présidentiel de 1980 obsolète relatif aux Ecoles normales d’instituteurs et d’instituteurs adjoints (ENI-ENIA) et aux Ecoles normales d’instituteurs et adjoints de l’enseignement technique (ENIET-ENIAET) qui ont pourtant disparu depuis 1995.

La recommandation, consensuelle, a été faite au terme de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi régissant les activités pastorales au Cameroun.

Après avoir pris acte de la détérioration graduelle des relations entre éleveurs et les ressources naturelles, le ministère camerounais de l’Elevage, des pêches et des industries animales(MINEPIA), en partenariat avec l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), vient de prendre l’initiative d’encadrer et d’améliorer les activités pastorales nationales.

Au cours de l’atelier de validation de l’avant-projet de loi régissant cette activité au Cameroun, atelier qui s’est tenu en fin de semaine écoulée à Yaoundé, Dr. Taïga, MINEPIA, a jugé opportun de remettre sur la sellette à cette occasion le Projet d’appui à l’amélioration de la gestion des ressources pastorales (PAGERP), projet qui vit pourtant le jour en 2010. La mise sur pied dudit projet visait notamment l’élaboration des textes relatifs aux activités pastorales par les acteurs de la filière.

Les participants, venus des quatre coins du pays ont examiné l’avant-projet de loi et fait des suggestions sous le contrôle des consultants nationaux et internationaux. Entre autre recommandation ayant fait l’objet d’un consensus, la constitution du bureau du Conseil national du pastoralisme présidé par le Premier ministre, le secrétariat confié au MINEPIA, les autres postes à répartir entre les délégués régionaux du MINEPIA et les points focaux.

GCM

Avec une enveloppe de 50 milliards F CFA, le groupe Bolloré compte ainsi investir entre 2012 et 2013 dans plusieurs projets de développement au pays, dont le train rapide entre Yaoundé et Douala et les énergies renouvelables.

Au cours de la communication donnée sur les antennes de l’office national de radio et télé, le capitaine d’industrie français a indiqué que le groupe qu’il dirige entend investir 50 milliards FCFA cette année et l’année prochaine au Cameroun dans la partie logistique. A l’évidence, ces investissements seront affectés au développement du port en eau profonde de Kribi. Surtout, souligne Vincent Bolloré, «nous avons le développement de CAMRAIL». Cette entreprise qui relève du portefeuille du groupe est le concessionnaire, depuis juillet 1999, du chemin de fer camerounais.

«Nous avons aussi des projets dans le chemin de fer qui consistent à la fois à prolonger le chemin de fer vers d’autres pays et à permettre ainsi d’aller récupérer les voyageurs et les produits pour les transporter via le Cameroun», poursuit-il. Mais le projet qu’il tient le plus à cœur est certainement celui «du train rapide entre Douala et Yaoundé, avec des autorails qui pourraient mettre trois heures». Bien évidemment, derrière ce projet, on devrait voir en filigrane l’avènement du train à grande vitesse (TGV) qui «permettrait de désengorger les routes, d’avoir moins d’embouteillages».

Autre projet évoqué : les énergies renouvelables et notamment le photovoltaïque dans 16-18 mois. Le groupe Bolloré est réputé pour la diversification de ses activités. En plus de ses développements dans la logistique et les transports, le groupe voudrait bien lancer, à ses frais bien sûr, «un projet au Cameroun avec une ferme photovoltaïque, des batteries et puis des maisons qui seraient ainsi alimentées sans avoir besoin d’énergie fossile».

Ce sont-là, aux yeux de Vincent Bolloré, autant de projets de développement et les projets d’emploi dans un pays qu’il «aime particulièrement» pour sa stabilité politique et la compétence et la qualité exceptionnelles de ses ressources humaines. Toutes choses qui expliquent pourquoi le groupe Bolloré est présent au Cameroun depuis des dizaines d’années et entend renforcer sa présence. Un pays où le groupe emploie près de 7 000 personnels en ce moment. Un chiffre qui, à en croire Vincent Bolloré, va passer à 10 000 personnes dans les cinq prochaines années par le biais de la création d’activités nouvelles.

GCM

Le service régional des assurances et des affaires monétaires de l’Adamaoua a lancé le 7 mai dernier une vaste opération visant à faire respecter la réglementation du secteur de la micro finance et des assurances dans la région.

Une équipe mixte dirigée par Didace Elouna, chef service régional des assurances et des affaires monétaires qui vient de mettre sous scellés en tout 11 sociétés d’assurances et de micro finance. «Leurs promoteurs sont animés par la recherche effrénée du gain, et évoluent sans aucun souci de la qualité des services offerts à leurs clients ou au paiement des taxes», explique-t-il.

On comprend alors que c’est pour mettre de l’ordre dans le secteur et obliger les prestataires à se conformer à la réglementation que lesdits établissements ont été mis sous scellés. Les derniers contrôles du genre datent d’il y a cinq ans.

GCM

C’est à la suite d’un protocole qui sera signé entre la société Cameroon Renewable Energy Systems (CRES) et le ministère de l’Eau et de l’énergie que va être lancé le projet d’implantation, à Tibati dans la région de l’Adamaoua, d’un Concentrated Solar Power (CSP).

Grâce à ce procédé qui sera à sa phase pilote pour cette société de droit camerounais, les populations de plusieurs villes et villages de la région de l’Adamaoua pourront ainsi bénéficier de 31 000 KW/H d’électricité et 400 à 700 mètres cubes d’eau potable par jour.

La société CRES devra également procéder à la construction d’une ligne de transport d’énergie ainsi produite suivant le tracé Tibati-Banyo, Tibati-Ngaoundal-Meidougou et Tibati-Tignère. CRES est une entreprise à capitaux privés qui entend œuvrer durablement dans les énergies alternatives. Son capital est composé pour l’essentiel d’investisseurs hollandais qui détiennent 81% des actions.

Le constat a été fait par Patrice Amba Salla, ministre des Travaux publics (MINTP) qui a visité le chantier vendredi dernier.

En attendant la fin contractuelle des travaux prévue d’ici fin juin 2012, le groupement Edock-Eter Cameroun S.A et Panatechniki SA, entreprise adjudicatrice du marché, s’emploie résolument à mettre la dernière main à l’ouvrage.

Pour le plus grand bonheur des riverains qui sont restés en attente de livraison de ce tronçon d’environ 190 kilomètres depuis de longues années. Aujourd’hui, le bitume, peut-on s’en féliciter, est déjà posé tout le long dudit tronçon. D’après les responsables d’Edock-Eter, restent plus que les travaux de cantonnage, l’achèvement de la signalisation horizontale et verticale et la pose des glissières de sécurité sur une quinzaine de kilomètres.

D’ici quelques jours, Yaoundé sera reliée à la capitale régionale de l’Est par une route moderne. Pour les populations, principaux bénéficiaires de l’ouvrage qui ne boudent pas leur plaisir, le rêve est enfin devenu réalité. Il en est de même pour les centaines de gros porteurs qui empruntent au quotidien cet axe reliant le Sud au Nord du Cameroun et servant de corridor de transit en zone CEMAC.

Lors de son inspection, Patrice Amba Salla a marqué un temps d’arrêt à l’unique station de pesage sur cet axe, située à Bagofit, à une dizaine de kilomètres d’Abong-Mbang. Prévue pour lutter contre les surcharges, cette station n’est pas encore opérationnelle, faute d’équipements de stockage de marchandises en cas de délestage d’un camion.

GCM

A la tête d’une délégation d’investisseurs américains, Bruce Wrobel, patron d’Heracles Capital Corporation, a été reçu en audience vendredi dernier au palais de l’unité par Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre secrétaire général de la présidence de la République. Au menu des entretiens, le point des activités de cette entreprise active dans le secteur du palmier à huile au Cameroun.

Les échanges, emprunts de convivialité, ont duré un peu plus d’une heure d’horloge selon le quotidien Cameroon Tribune. Pour la circonstance, Bruce Wrobel, Président-directeur général (PDG) d’Herakles Capital Corporation, était accompagné de Carmine Farnan, premier vice-président de la même structure, par ailleurs directeur de la société SG Sustainable Oils Cameroon PLC (SGSOC).

Face à la presse sur le perron du palais de l’unité, l’homme d’affaires américain a révélé le but de sa visite en terre camerounaise. Concrètement, a-t-il précisé, «il s’est agi de faire, à l’intention des hautes autorités camerounaises, le point des activités de la société Heracles Farms, filiale d’Heracles Capital Corporation».

En effet, implantée au Cameroun depuis bientôt trois ans, Heracles Farms, à travers la SGSOC, exploite dans la région du Sud-ouest une vaste exploitation commerciale de palmier à huile. Elle a pu démarrer ses activités grâce notamment à un contrat de bail emphytéotique passé avec les autorités camerounaises. Bruce Wrobel scrute avec optimisme l’avenir dans le secteur du palmier à huile dans cette région. Pour preuve, explique-t-il, «la SGSOC qui emploie déjà 400 personnes va quasiment doubler, voire tripler ses effectifs d’ici l’année prochaine ». L’investisseur américain se fait l’idée d’un immense projet de développement à la fois pour le Cameroun, voire au-delà, notamment l’Afrique de l’ouest.

L’implication du groupe Herakles dans le secteur du palmier à huile en Afrique découle, selon Bruce Wrobel, cité par Cameroon Tribune, « d’un constat et d’une curiosité ». En 2011, relève-t-il, l’Afrique a importé d’Indonésie pour plus de 2500 milliards de FCFA d’huile de palme. Or, il est constant que les plants de palmiers à huile cultivés en Indonésie ont été importés du Cameroun. Raison pour laquelle HeraKles Farms a misé sur un pays comme le Cameroun qui, selon Bruce Wrobel, dispose de l’un des meilleurs potentiels agricoles au monde.

L’investisseur américain a déclaré repartir du Cameroun au terme d’une semaine de visite de l’exploitation de la SGSOC, avec le sentiment d’avoir le soutien des autorités au projet, et convaincu que le Cameroun est un endroit idéal pour investir.

GCM

L’annonce a été faite hier par Me Assira Engoute, avocat de l’ancien secrétaire général de la présidence, toujours en détention préventive à la Prison centrale de Yaoundé depuis août 2008 dans le cadre de l’affaire liée à l’achat, en 2001, d’un avion présidentiel dans des conditions très brumeuses.

L’appareil avait failli coûter la vie au président Biya et à sa famille.

Les avocats de Jean Marie Atangana Mebara ont saisi le président de la Cour d’appel du Centre et le président du Tribunal de grande instance de Yaoundé afin que le juge d’instruction Pascal Magnaguemabe soit dessaisi du dossier.

Avant Atangana Mebara, Marafa Hamidou Yaya, lui aussi en détention provisoire à Kondengui, avait demandé la récusation du même juge d’instruction au motif de l’absence d’impartialité de ce magistrat.

La demande de récusation du juge d’instruction Pascal Magnaguemabe s’appuie sur l’article 591 du nouveau Code de procédure pénale. Les avocats de l’ancien ministre d’Etat se plaignent que le juge d’instruction «prolonge artificiellement la durée du mandat de détention provisoire ».

GCM

L’annonce a été faite le 10 mai dernier à Yaoundé par Raul Mateus Paula, le chef de la mission diplomatique de l’Union européenne (UE) au Cameroun. C’était lors du cocktail de clôture des activités de la Journée de l’Europe, cocktail offert en présence d’Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.

Cet appui financier, a indiqué le diplomate européen, s’inscrit dans le cadre des mesures d’accompagnement dans le secteur des bananes. Raul Mateus Paula a souligné que l’enveloppe ainsi allouée permet de faire face à la concurrence accrue due à la signature de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’UE et le Cameroun.

A noter que le Cameroun et l’UE sont liés par un APE intermédiaire, en prélude à un accord plus large et global entre l’UE et la sous-région Afrique centrale. Mais depuis 2009 que cet accord intermédiaire a été signé, il est sujet à de nombreuses plaintes.

Sur le site du chantier, la cité du maître d’œuvre est achevée depuis au moins un an. Il y a des mois que la page des indemnisations est tournée et le recasement des riverains effectif. La construction de l’ouvrage de franchissement s’est achevée en même temps que les piles du pont sur le Lom ont été coulées par deux fois.

Construite en juin 2010, la tribune devant accueillir les personnalités conviées à la cérémonie de pose de la première pierre de l’ouvrage est aujourd’hui rénovée. Depuis fin avril dernier, on annonce l’arrivée du matériel devant servir à la construction de l’ouvrage : camions, grues, générateurs, pelleteuses, etc.

La mobilisation des bailleurs de fonds en vue du financement du projet a atteint un niveau record avec l’entrée en scène, en début de semaine, de l’Agence française de développement (AFD) dont la contribution s’élève à 40 milliards F CFA.

Du côté d’Electricity Development Corporation, maître d’œuvre du projet, l’on indique, sans donner de date précise, que la cérémonie de pose de la première pierre est imminente. L’ouvrage est celui dont le processus de financement est le plus avancé, en comparaison par exemple avec la construction du port en eau profonde à Kribi, dont les travaux ont démarré immédiatement après la cérémonie de pose de la première pierre.

GCM

Selon l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) qui classe le Cameroun au deuxième rang des pays exportateurs de bois en Afrique, cette filière contribue à hauteur de 8% au Produit intérieur brut (PIB) et génère près de 165 000 emplois directs. Elle constitue de ce fait la deuxième ressource d’exploitation, dont 60% sont destinés au marché de l’Union européenne (UE). Toutefois, déplore-t-on au ministère chargé de la Forêt et de la faune (MINFOF), plus de la moitié du bois camerounais est exportée en toute illégalité. En témoignent les maigres recettes qui sont reversées dans les caisses publiques.

Déterminé à changer la donne, début octobre 2010, le Cameroun signe avec l’UE un accord sur l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux de bois et produits dérivés vers l’UE (FLEGT). Ratifié début août 2011, l’accord entre en vigueur dès le 3 mars 2013. Entre autres exigences du FLEGT, la réorganisation du MINFOF qui, actuellement, ne permet pas une application de l’accord ; la nécessaire révision de la loi de 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche frappée d’obsolescence et inadaptée aux aspects du FLEGT et l’introduction de la Réduction d’émission due à la dégradation de la forêt (REED).

De l’avis de Salomon Janvier Belinga, chef service des normes et point focal FLEGT au MINFOF, «le Cameroun gagne beaucoup à appliquer l’accord». Le FLEGT, explique-t-il, «vise d’abord à réduire l’exploitation illégale du bois. Sa mise en application sous-tend des changements dont le premier est le géo-référencement de la forêt. D’un mot, il s’agit d’une sorte de recensement avec localisation des arbres. Il s’ensuit une plus grande traçabilité dans la filière.»

L’application de l’accord, ajoute M. Belinga, «permettra aussi d’améliorer le recouvrement des recettes de l’Etat. Aussi, les populations riveraines auront-elles droit à leur quote-part de recettes. Toute chose qui présage de l’amélioration significative de leurs conditions de vie. Ainsi l’application du FLEGT contribuera à lutter contre la pauvreté, elle permettra d’améliorer l’image du Cameroun à l’international».

Mais le point focal FLEGT au MINFOF craint simplement que le Cameroun ne soit pas prêt d’ici mars 2013, date butoir fixée par l’UE.

GCM

vendredi, 11 mai 2012 07:48

Vincent Bolloré annoncé au Cameroun

De source proche de Bolloré Africa logistics (BAL) à Douala, l’homme d’affaire français séjournera dès ce week-end au Cameroun.

Dimanche matin à Yaoundé il recevra plusieurs cadres africains du groupe au cours d’un déjeuner à l’hôtel Hilton. Lundi dans la matinée il sera reçu par Paul Biya, président de la République. C’est après cette audience que Vincent Bolloré dévoilera le prochain programme d’investissements de son groupe au Cameroun.

Au centre des enjeux le port en profonde de Kribi, le terminal à conteneurs du port de Douala, sans oublier le secteur du transport ferroviaire au Cameroun où la Camrail fait partie de son portefeuille. L’Etat entend développer ce secteur en construisant 3000 km de voies ferrées avec l’aide de la Chine.

Ce voyage coïncide pratiquement trois semaines après l’arrestation de l’ex-ministre de l’administration territoriale Marafa Amidou Yaya considéré dans certains milieux à Yaoundé comme proche de l’homme d’affaires français.

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