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Yaoundé - 16 mai 2024 -

A la tête d’une délégation d’investisseurs américains, Bruce Wrobel, patron d’Heracles Capital Corporation, a été reçu en audience vendredi dernier au palais de l’unité par Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre secrétaire général de la présidence de la République. Au menu des entretiens, le point des activités de cette entreprise active dans le secteur du palmier à huile au Cameroun.

Les échanges, emprunts de convivialité, ont duré un peu plus d’une heure d’horloge selon le quotidien Cameroon Tribune. Pour la circonstance, Bruce Wrobel, Président-directeur général (PDG) d’Herakles Capital Corporation, était accompagné de Carmine Farnan, premier vice-président de la même structure, par ailleurs directeur de la société SG Sustainable Oils Cameroon PLC (SGSOC).

Face à la presse sur le perron du palais de l’unité, l’homme d’affaires américain a révélé le but de sa visite en terre camerounaise. Concrètement, a-t-il précisé, «il s’est agi de faire, à l’intention des hautes autorités camerounaises, le point des activités de la société Heracles Farms, filiale d’Heracles Capital Corporation».

En effet, implantée au Cameroun depuis bientôt trois ans, Heracles Farms, à travers la SGSOC, exploite dans la région du Sud-ouest une vaste exploitation commerciale de palmier à huile. Elle a pu démarrer ses activités grâce notamment à un contrat de bail emphytéotique passé avec les autorités camerounaises. Bruce Wrobel scrute avec optimisme l’avenir dans le secteur du palmier à huile dans cette région. Pour preuve, explique-t-il, «la SGSOC qui emploie déjà 400 personnes va quasiment doubler, voire tripler ses effectifs d’ici l’année prochaine ». L’investisseur américain se fait l’idée d’un immense projet de développement à la fois pour le Cameroun, voire au-delà, notamment l’Afrique de l’ouest.

L’implication du groupe Herakles dans le secteur du palmier à huile en Afrique découle, selon Bruce Wrobel, cité par Cameroon Tribune, « d’un constat et d’une curiosité ». En 2011, relève-t-il, l’Afrique a importé d’Indonésie pour plus de 2500 milliards de FCFA d’huile de palme. Or, il est constant que les plants de palmiers à huile cultivés en Indonésie ont été importés du Cameroun. Raison pour laquelle HeraKles Farms a misé sur un pays comme le Cameroun qui, selon Bruce Wrobel, dispose de l’un des meilleurs potentiels agricoles au monde.

L’investisseur américain a déclaré repartir du Cameroun au terme d’une semaine de visite de l’exploitation de la SGSOC, avec le sentiment d’avoir le soutien des autorités au projet, et convaincu que le Cameroun est un endroit idéal pour investir.

GCM

L’annonce a été faite hier par Me Assira Engoute, avocat de l’ancien secrétaire général de la présidence, toujours en détention préventive à la Prison centrale de Yaoundé depuis août 2008 dans le cadre de l’affaire liée à l’achat, en 2001, d’un avion présidentiel dans des conditions très brumeuses.

L’appareil avait failli coûter la vie au président Biya et à sa famille.

Les avocats de Jean Marie Atangana Mebara ont saisi le président de la Cour d’appel du Centre et le président du Tribunal de grande instance de Yaoundé afin que le juge d’instruction Pascal Magnaguemabe soit dessaisi du dossier.

Avant Atangana Mebara, Marafa Hamidou Yaya, lui aussi en détention provisoire à Kondengui, avait demandé la récusation du même juge d’instruction au motif de l’absence d’impartialité de ce magistrat.

La demande de récusation du juge d’instruction Pascal Magnaguemabe s’appuie sur l’article 591 du nouveau Code de procédure pénale. Les avocats de l’ancien ministre d’Etat se plaignent que le juge d’instruction «prolonge artificiellement la durée du mandat de détention provisoire ».

GCM

L’annonce a été faite le 10 mai dernier à Yaoundé par Raul Mateus Paula, le chef de la mission diplomatique de l’Union européenne (UE) au Cameroun. C’était lors du cocktail de clôture des activités de la Journée de l’Europe, cocktail offert en présence d’Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire.

Cet appui financier, a indiqué le diplomate européen, s’inscrit dans le cadre des mesures d’accompagnement dans le secteur des bananes. Raul Mateus Paula a souligné que l’enveloppe ainsi allouée permet de faire face à la concurrence accrue due à la signature de l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’UE et le Cameroun.

A noter que le Cameroun et l’UE sont liés par un APE intermédiaire, en prélude à un accord plus large et global entre l’UE et la sous-région Afrique centrale. Mais depuis 2009 que cet accord intermédiaire a été signé, il est sujet à de nombreuses plaintes.

Sur le site du chantier, la cité du maître d’œuvre est achevée depuis au moins un an. Il y a des mois que la page des indemnisations est tournée et le recasement des riverains effectif. La construction de l’ouvrage de franchissement s’est achevée en même temps que les piles du pont sur le Lom ont été coulées par deux fois.

Construite en juin 2010, la tribune devant accueillir les personnalités conviées à la cérémonie de pose de la première pierre de l’ouvrage est aujourd’hui rénovée. Depuis fin avril dernier, on annonce l’arrivée du matériel devant servir à la construction de l’ouvrage : camions, grues, générateurs, pelleteuses, etc.

La mobilisation des bailleurs de fonds en vue du financement du projet a atteint un niveau record avec l’entrée en scène, en début de semaine, de l’Agence française de développement (AFD) dont la contribution s’élève à 40 milliards F CFA.

Du côté d’Electricity Development Corporation, maître d’œuvre du projet, l’on indique, sans donner de date précise, que la cérémonie de pose de la première pierre est imminente. L’ouvrage est celui dont le processus de financement est le plus avancé, en comparaison par exemple avec la construction du port en eau profonde à Kribi, dont les travaux ont démarré immédiatement après la cérémonie de pose de la première pierre.

GCM

Selon l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) qui classe le Cameroun au deuxième rang des pays exportateurs de bois en Afrique, cette filière contribue à hauteur de 8% au Produit intérieur brut (PIB) et génère près de 165 000 emplois directs. Elle constitue de ce fait la deuxième ressource d’exploitation, dont 60% sont destinés au marché de l’Union européenne (UE). Toutefois, déplore-t-on au ministère chargé de la Forêt et de la faune (MINFOF), plus de la moitié du bois camerounais est exportée en toute illégalité. En témoignent les maigres recettes qui sont reversées dans les caisses publiques.

Déterminé à changer la donne, début octobre 2010, le Cameroun signe avec l’UE un accord sur l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux de bois et produits dérivés vers l’UE (FLEGT). Ratifié début août 2011, l’accord entre en vigueur dès le 3 mars 2013. Entre autres exigences du FLEGT, la réorganisation du MINFOF qui, actuellement, ne permet pas une application de l’accord ; la nécessaire révision de la loi de 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche frappée d’obsolescence et inadaptée aux aspects du FLEGT et l’introduction de la Réduction d’émission due à la dégradation de la forêt (REED).

De l’avis de Salomon Janvier Belinga, chef service des normes et point focal FLEGT au MINFOF, «le Cameroun gagne beaucoup à appliquer l’accord». Le FLEGT, explique-t-il, «vise d’abord à réduire l’exploitation illégale du bois. Sa mise en application sous-tend des changements dont le premier est le géo-référencement de la forêt. D’un mot, il s’agit d’une sorte de recensement avec localisation des arbres. Il s’ensuit une plus grande traçabilité dans la filière.»

L’application de l’accord, ajoute M. Belinga, «permettra aussi d’améliorer le recouvrement des recettes de l’Etat. Aussi, les populations riveraines auront-elles droit à leur quote-part de recettes. Toute chose qui présage de l’amélioration significative de leurs conditions de vie. Ainsi l’application du FLEGT contribuera à lutter contre la pauvreté, elle permettra d’améliorer l’image du Cameroun à l’international».

Mais le point focal FLEGT au MINFOF craint simplement que le Cameroun ne soit pas prêt d’ici mars 2013, date butoir fixée par l’UE.

GCM

vendredi, 11 mai 2012 07:48

Vincent Bolloré annoncé au Cameroun

De source proche de Bolloré Africa logistics (BAL) à Douala, l’homme d’affaire français séjournera dès ce week-end au Cameroun.

Dimanche matin à Yaoundé il recevra plusieurs cadres africains du groupe au cours d’un déjeuner à l’hôtel Hilton. Lundi dans la matinée il sera reçu par Paul Biya, président de la République. C’est après cette audience que Vincent Bolloré dévoilera le prochain programme d’investissements de son groupe au Cameroun.

Au centre des enjeux le port en profonde de Kribi, le terminal à conteneurs du port de Douala, sans oublier le secteur du transport ferroviaire au Cameroun où la Camrail fait partie de son portefeuille. L’Etat entend développer ce secteur en construisant 3000 km de voies ferrées avec l’aide de la Chine.

Ce voyage coïncide pratiquement trois semaines après l’arrestation de l’ex-ministre de l’administration territoriale Marafa Amidou Yaya considéré dans certains milieux à Yaoundé comme proche de l’homme d’affaires français.

L’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC) a bouclé les travaux marquant son assemblée générale le 4 mai dernier à Limbe.

Au cours de ces assises, les membres de l’Ordre ont mis sur pied un plan stratégique pour combattre la vente illicite des médicaments et produits de la santé, document qu’ils ont remis au ministre André Mama Fouda de la Santé publique.

Ce document, explique Thérèse Abong Bwemba, présidente de l’ONPC, « est bâti autour de deux axes majeurs : la multisectorialité et la création d’un comité national de lutte contre la vente illicite de médicaments.»

A cet effet, l’ONPC sollicite l’implication de plusieurs autres administrations : le ministère de la Défense, celui de l’Administration territoriale et de la décentralisation, la Communication, les douanes, la police à travers Interpol, l’Agence nationale des normes, l’Organisation de la propriété intellectuelle, etc.

GCM

Mercredi 9 mai 2012, grévistes et responsables de la Camerounaises des eaux (CDE) se sont retrouvés à Douala dans le cadre d’une réunion de concertation au cours de laquelle un état détaillé des doléances des agents de la CDE, signé par le personnel, a été remis séance tenante au directeur général, Brahim Ramdane. A l’occasion, ils se sont accordés sur la nécessité de ramener la sérénité au sein de l’entreprise. Les participants à cette réunion ont listé les doléances des agents de la CDE en grève et se sont penchés sur la démarche à suivre pour sortir de la crise. A ce propos, le document, paraphé par tous les participants, évoque la création d’un comité constitué de représentants de travailleurs et de l’employeur dont la mission porte sur l’examen intégral des revendications des travailleurs. En plus, les travaux dudit comité doivent conduire à la mise en place d’un plan d’actions ainsi que d’un planning de traitement de la totalité des revendications répertoriées, tout en se fixant un délai de è jours au terme desquels le comité doit avoir bouclé ses travaux.

Depuis plusieurs jours, des hommes d’affaires marocains en mission économique sillonnent le pays et multiplient les rencontres avec autorités camerounaises. Entre autres secteurs qui les intéressent, la cimenterie, la transformation du cacao, les infrastructures et les logements sociaux.

La cérémonie de pose de la première pierre de la construction d’une cimenterie d’une capacité de 500 000 tonnes à Bonabéri, dans la banlieue de Douala, aura lieu ce 19 mai. Six à huit mois plus tard, cette cimenterie sera opérationnelle. La révélation a été faite hier, mercredi 09 mai à Yaoundé par Anas Sefrioui, président directeur général du groupe marocain Addoha, à l’issue d’un entretien de plus d’une heure avec le président Paul Biya.

La construction de cette usine de ciment, a indiqué l’homme d’affaires marocain, viendra en amont comme pourvoyeuse de matière première pour l’accompagnement d’un vaste programme de construction de logements sociaux. D’un coût d’environ 20 milliards F CFA, le chantier de l’usine de Bonabéri créera, selon son promoteur, un millier d’emplois. Celui-ci prévoit, dès l’entrée en production de cette usine, la baisse du prix du ciment sur le marché et, par ricochet, de celle du coût des logements.

En deux semaines, c’est la deuxième fois que le groupe Addoba est ainsi honoré au Palais de l’Unité. Saad Sefrioui, directeur général du même groupe qui accompagnait hier au palais de l’unité Anas Sefrioui, figurait, en effet, au sein d’une délégation d’hommes d’affaires marocains reçue le 24 avril dernier par le ministre, secrétaire général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh. La délégation était conduite par Mohammed Ketanni, président directeur général d’Attijariwafa Bank, le groupe qui avait repris la Société camerounaise de banque (SCB). Celui-ci avait déjà annoncé à sa sortie d’audience, «un accompagnement d’entreprises marocaines dans la pose des infrastructures au Cameroun».

D’autres secteurs intéressent aussi les investisseurs marocains. En effet, selon un communiqué signé lundi, 7 mai par le ministre du Commerce, la compagnie marocaine de chocolaterie, à travers sa succursale camerounaise, Cameroon Investment Company, va lancer en juin 2012 à Douala, la construction d’une usine de chocolat. Luc Magloire Mbarga Atangana a fait cette annonce après avoir conduit une délégation d’opérateurs économiques camerounais aux premières journées économiques et commerciales camerounaises du 2 au 6 mai 2012 à Casablanca au Maroc.

GCM

Les actionnaires de ces trois entreprises se retrouvent le 22 mai à Douala dans le cadre des assises ordinaires.

La Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC) et la Société camerounaise de verrerie (SOCAVER), deux structures du portefeuille de la Société anonyme les brasseries du Cameroun (SABC), contrôlée par le groupe Castel tiennent chacune les assises de son conseil d’administration ordinaire le 22 mai.

D’après la série de communiqués rendus publics à cet effet, la SOCAVER ouvrira le bal tôt en matinée, au siège de SABC. A l’occasion, apprend-on, le conseil va examiner le rapport qui sera présenté par le commissaire aux comptes, l’affectation du résultat de l’exercice écoulé, la fixation du dividende ainsi que sa mise en paiement. Dans le même sens, six résolutions seront soumises à l’appréciation des administrateurs appelés à donner leur point de vue sur la base d’un scrutin. La première est la relative à l’examen des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011.

Même jour, à partir de 10 h, autre lieu : la Castel Hall de Bali abritera les assises du conseil d’administration de SABC. Avec à l’ordre du jour sensiblement les mêmes points qu’à SOCAVER. Pour ce qui est de SEMC dont les actionnaires se retrouveront vers 16 h, il sera surtout question de statuer sur un certain nombre de résolutions, dont l’examen des comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2011. Lesdits comptes se sont soldés par un bénéfice de net de près de 540 milliards F CFA.

GCM

vendredi, 11 mai 2012 04:14

Recettes pétrolières en chute libre

De 195 milliards F CFA récoltés au premier trimestre 2011, elles dégringolent cette année au cours de la même période à 97,5 milliards.

La Société nationale des hydrocarbures (SNH), l’entreprise à capitaux publics qui gère pour le compte de l’Etat ces ressources naturelles vient de publier dans son site Internet global le montant du transfert des recettes injectées dans les caisses publiques pour le compte du premier trimestre 2012. L’entreprise, apprend-on, a transféré 97,5 milliards F CFA, un montant très loin derrière les 195 milliards versés au cours de la même période l’an dernier. En valeur relative, estime-t-on, la baisse du volume des recettes pétrolières est de l’ordre de 50%.

A l’évidence, la baisse de la production pétrolière explique la chute des revenus reversés au Trésor public. Au premier trimestre 2012, la SNH indique que les trois principaux opérateurs actifs dans les plateformes pétrolières ont produit environ 3,8 millions de barils. Soit 2,5 millions de barils pour TOTAL E&P, moins de 1 million de barils pour PECTEN, 0,1 de million barils pour Perenco et 0,2 million de barils ont été extraits des champs pétroliers de Moundi et Ebome.

La part de production revenant aux associés avoisine les 2 millions de barils. L’an dernier, au cours de la même période, la part de production revenant à l’Etat était de l’ordre de 3,4 millions de barils, alors que les associés se partageaient 1,7 millions de barils.

GCM

Après avoir réussi à extorquer 3 millions FCFA au maire Tchinda Pierre de la municipalité de Batcham, dans le département des Bamboutos, région de l’Ouest, dans le but de faire disparaître un dossier de lourds soupçons réels ou supposés de détournement de fonds publics et de fautes de gestion graves opérés dans cette municipalité, Hamza Nchare et Ndam Ousmanou viennent d’être appréhendés par la gendarmerie à Yaoundé, alors qu’ils s’apprêtaient à faire une autre victime.

Le mode opératoire de ces deux agents, dont l’un est chauffeur en service au ministère du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) ? Il s’agissait de faire disparaître les dossiers embarrassants contre forte récompense.

Mais ce que les deux infortunés ignorent, c’est que leurs méfaits sont parvenues aux oreilles des hauts responsables du Consupe qui vont immédiatement instruire une enquête interne discrète. Laquelle aboutira à l’arrestation de ces deux agents pris en flagrant délit d’arnaque et de chantage.

Présentés devant le juge d’instruction, ils sont passés aux aveux complets et méditent actuellement leur sort à la Prison centrale de Yaoundé.

GCM

Le 27 avril dernier, la société industrielle camerounaise de cacao (SIC CACAO) célébrait son 60e anniversaire. La commémoration, riche en sons et en couleurs, s’est déroulée au siège social de cette entreprise à Douala.

Grégoire Owona, ministre du Travail et de la sécurité sociale a remis une cinquantaine de médailles d’honneur du travail aux personnels méritants. Le principal responsable de la filiale du groupe suisse Barry-Callebaut, dont la principale activité est la transformation du cacao, a pris pour prétexte cette cérémonie pour présenter la structure qu’il dirige.

C’est la «seule industrie de transformation des fèves de cacao installée au Cameroun depuis 60 ans, avec une capacité de transformation de 30000 tonnes par an», explique Marcelline Nyangono, directrice des ressources humaines.

Avec un chiffre d’affaires annuel de 18 milliards FCFA, les produits de SIC CACAO servent de matière première à la chocolaterie locale. Ils sont aussi exportés dans la zone Cémac, au Nigeria et en Suisse.

Dans sa plainte déposée le 3 mai dernier auprès de la direction de la police judiciaire de Douala, Sylvie Nganso accuse l’ex-patron du groupe Commercial Bank de détournement de fonds et vol aggravé.

A en croire le confrère du quotidien Mutations qui a relayé l’information, la nouvelle affaire qui accable Yves Michel Fotso, détenu à la Prison centrale de Yaoundé depuis le 1er décembre 2010 dans le cadre de l’affaire dite «Albatros» porte sur les motifs de détournement de fonds et vol aggravé. La plaignante réclame à l’ancien administrateur directeur général de la défunte Cameroon Airlines (CAMAIR) la somme de 3 milliards F CFA.

En effet, Sylvie Nganso, propriétaire de la Société civile immobilière (SCI) explique dans sa plainte qu’elle fut contactée en 2007 par Yves Michel Fotso qui lui proposait de réaliser ensemble une grosse affaire à Yaoundé. Séduite par le projet immobilier, la plaignante déclare que son entreprise avait sollicité, en date du 13 décembre 2007, un crédit à hauteur de 3 milliards F CFA auprès de Commercial Bank Cameroon (CBC), crédit que la banque ne tardera pas à lui octroyer. Cependant, au lieu d’être viré sur le compte courant de la SCI logé à la CBC, explique-telle, «Yves Michel Fotso fait délibérément virer l’argent sur un compte presqu’identique». Le crédit sera positionné et consommé en deux mois par «Yves Michel Fotso et son équipe». La plaignante précise que, «par-dessus tout, ils ont fait apparaître mon nom sur les relevés de compte pour les retraits en espèces. Et pourtant, je n’ai jamais ni demandé, ni retirer de chéquier sur ce compte».

L’accusé, certifie-t-elle, ne nie pas les faits. Aussi, signera-t-il en juillet 2008 un «engagement sur l’honneur», document où il s’engage à rembourser l’argent en deux tranches, entre le 31 décembre 2009 et le 31 décembre 2010. Sauf que, s’indigne la plaignante, «Yves Michel Fotso va prétendre avoir remboursé la première échéance en présentant deux faux titres fonciers évalués à 2,5 milliards F CFA». Deux jours avant le paiement de la deuxième échéance, l’homme d’affaires est appréhendé dans le cadre de l’opération «épervier». Mais, du fond du cachot, l’ancien patron de CBC s’engage auprès de sa banque à payer la dette. Toutes les négociations y afférentes vont se solder par un échec.

Résultat, CBC menace de saisir les biens de Sylvie Nganso. Laquelle se rend à l’évidence que les deux titres fonciers qui tenaient comme justificatifs du virement des 2,5 milliards comptant pour le premier versement étaient accompagnés d’un faux acte de vente qui porte curieusement sa signature. Sylvie Nganso précise que l’accusé n’a jamais remis à la banque les originaux de ses deux titres fonciers.

GCM

La demande annuelle en ciment oscille autour de 2,5 millions de tonnes pour une production nationale de 1,6 millions tonnes.

 Au regard des statistiques ci-dessus relevées, le quotidien Mutations prévoit que la demande va s’accroître pour atteindre le pic de 8 millions de tonnes dès le lancement de certains projets dits structurants annoncés par le gouvernement camerounais. D’où la nécessité pour le Cameroun d’ouvrir ses portes aux investisseurs dans le domaine de la cimenterie.

 Le projet de construction de la cimenterie du groupe Dangote, sur les berges du Wouri à Douala, risque de se solder par un échec. Et pour cause, jusqu'ici, le chantier de construction de cette cimenterie est en arrêt depuis le 1er mars dernier, sur instructions de la Présidence.

 Le projet de cimenterie des Sud-coréens à Limbe semble, lui aussi, se heurter à de grosses difficultés depuis de longues dates. Pourtant, à en croire les professionnels du secteur, la construction d’une autre cimenterie, en plus celle de la société des Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM), ne peut être que bénéfique pour un pays en plein chantier qui a besoin de millions de tonnes supplémentaires de ciment nécessaires pour de combler le déficit en ce produit de grande consommation.

 Pour l’heure, c’est vers l’importation que la plupart des distributeurs se ruent afin d’endiguer la forte demande en ciment.

 La Turquie et la Chine sont les provenances les plus prisées par, entre autres gros importateurs de ciment, FOKOU, SOREPCO, AFRIQUE CONSTRUCTION et COGENI. Une ouverture sur l’extérieur qui, pourtant, semble ne guère ébranler CIMENCAM.

 GCM

Dans le cadre des travaux marquant la 9ème session de la grande commission mixte Cameroun-Tunisie ouverts hier au palais des congrès de Yaoundé, les deux parties font le point de la coopération bilatérale en vue du renforcement de cette coopération sud-sud, notamment par la signature d’accords.

A l’exemple de l’accord aérien en cours de signature qui va autoriser la compagnie aérienne tunisienne Tunisair à desservir le Cameroun à travers une ligne directe entre Tunis et Douala. Ce qui, sans doute, facilitera la tâche aux passagers qui sont parfois obligés de faire escale à Casablanca au Maroc avant d’atterrir à Tunis.

Les négociations y afférentes sont menées par Abdallah Triki, secrétaire d’Etat tunisien chargé des affaires arabes et africaines.

Le Cameroun est représenté à ces échanges par Laurent Serges Etoundi Ngoa, ministre des Petites et moyennes entreprises.

GCM

Implantée du côté de la zone industrielle de Bonabéri dans la métropole économique, l’usine de conditionnement de bitume en sac de TOTAL Cameroun a été officiellement mise en service le 28 avril dernier.

Avec zéro perte et zéro déchet, le moins que l’on puisse est que TOTAL Cameroun a mis un point d’honneur dans le respect de l’environnement.

Le bitume ainsi produit est conservé dans un sac marron de 25 kg. Le produit intéresse particulièrement la Communauté urbaine de Douala, très impliquée dans la construction des routes secondaires et tertiaires. Bien que l’usine soit implantée au Cameroun, le nouveau produit de la firme TOTAL sera distribué à travers toute l’Afrique centrale.

Comme l’a expliqué Jean Pierre Batterman, directeur général, TOTAL Cameroun entend produire 120000 tonnes de bitume en sac par an. Et, pour ce qui est du coût, le sac sera vendu à un prix équivalent à celui du fut de bitume.

L’argent du deuxième C2D a une vocation agricole. 1/3 de l’enveloppe sera affecté au financement de 700 microprojets issus des plans communaux de développement.

Bruno Gain (photo), ambassadeur de France au Cameroun et Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) ont signé hier lundi, 07 mai à Yaoundé, trois conventions liées à la remise générale de la dette dont le Cameroun bénéficie depuis le franchissement, courant avril 2006, du point d’achèvement de l’initiative Pays pauvre très endetté (PPTE).

Les documents paraphés hier affectent 41,4 milliards F CFA du Contrat désendettement-développement (C2D) pour le soutien au monde rural. C’est d’ailleurs au Programme national de développement participatif (PNDP), l’outil gouvernemental pour améliorer les conditions de vie des populations rurales qu’iront l’essentiels des fonds ainsi affectés sur la masse initiale du deuxième C2D, qui compte 213 milliards F CFA à dépenser durant le quinquennat 2011-2016.

Selon le MINEPAT représentant à l’occasion la partie camerounaise, dans les dix régions du Cameroun, ce sont 329 communes qui vont ainsi bénéficier d’adduction d’eau ou d’électricité, d’écoles, de marchés, et surtout d’équipements agricoles.

La part de l’enveloppe de la remise de la dette française au profit du monde rural a pratiquement triplé en comparaison du premier C2D qui, lui, était globalement de 352 milliards F CFA. Ce tropisme vers le paysannat camerounais est normal, à en croire le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi tant il est vrai que le projet d’émergence économique du Cameroun se fonde sur deux piliers : l’agriculture et les infrastructures.

Dans son analyse, le plénipotentiaire de Paris à Yaoundé s’est félicité de ce qu’à chacun de ses déplacements sur le terrain, il constate le vif intérêt des maires et des populations pour le PNDP. «Il y a d’abord eu un premier C2D au profit du PNDP qui s’élevait à 13 milliards. Il a permis de financer les infrastructures sociales de base telles que les salles de classe, les puits. On y a également puisé les salaires de 40 agents communaux, l’argent de l’achat de matériels informatiques qui ont aidé les communes à mieux recouvrer leurs recettes (…). Le présent C2D est appelé à financer les microprojets issus des plans communaux de développement qui sont déjà pratiquement finalisés. Nous comptons finaliser 700», explique Marie Madeleine Nga, coordonnatrice nationale du PNDP qui précise que ce C2D a une évolution agricole.

GCM

A la suite des descentes sur le terrain, l’équipe conduite par Mario de Zamaroczy a entamé hier, les discussions avec les autorités et experts du secteur économique.

Les membres de l’équipe composée de représentants du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque Mondiale (BM) et de la Banque africaine de développement (BAD) ont rendu hier, lundi 07 mai, une visite à Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances avec qui ils ont «parlé de l’évolution de l’économie camerounaise et de ses perspectives à court, moyen et long termes», ainsi que l’a indiqué Mario Zamaroczy au sortir de l’entretien, en précisant le but de la mission : «Après les descentes sur le terrain et les discussions avec les autorités, nous allons préparer un rapport sur le Cameroun, rapport à présenter au conseil d’administration du FMI en juillet prochain».

Et, au sujet des descentes sur le terrain qui ont conduit la mission tout au long de la semaine écoulée à Douala, Limbe et Kribi, l’émissaire du FMI a livré ses premières impressions. «Nous avons vu des travaux herculéens engagés sur le projet du port en eau profonde de Kribi. Un projet majeur pour le développement des échanges dans la sous-région. C’est bien parti», s’est félicité Mario Zamaroczy.

La délégation s’est également rendue au ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, où elle a eu une séance de travail avec Emmanuel Nganou Djoumessi. L’évaluation des grands projets en cours de réalisation au Cameroun ont trouvé une place au menu des entretiens.

Après les ministres, les échanges avec des experts du secteur de l’économie nationale se poursuivent ce jour.

GCM

 

A un tel prix applicable dès la saison cotonnière2012-2013, explique Ousmane Oumate, à la tête du conseil d’administration de la Conférence nationale des producteurs de coton du Cameroun (CNPC-C), «ça ne sera plus à nous de sensibiliser les producteurs de coton».

En effet, poursuit-il, le prix du kilogramme du coton graine proposé par la Société de développement du coton (SODECOTON) aux producteurs suffit à inciter à produire davantage. 265 FCFA/kg, un taux jamais atteint au Cameroun, c’est le taux le plus élevé de toute l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest !

En plus de la proposition plutôt alléchante, SODECOTON, déterminée à accroître la production cotonnière nationale tout en luttant contre la fuite du coton vers le Nigéria voisin, compte encore aller plus loin dès la prochaine saison. L’entreprise dirigée par Iya Mohammed entend ainsi soutenir l’achat des engrais NPK.


GCM

 

 

Des responsables en service à la direction de commerce intérieur au ministère du Commerce et des mandataires de la société Guinness Cameroon se sont rencontrés vendredi dernier à Yaoundé.

Les deux parties avaient chacune un cahier de charges : faire prévaloir de son mandant dans l’affaire de l’augmentation des prix des produits de l’entreprise brassicole citée plus haut, hausse intervenue il y a environ un mois de manière unilatérale.

De sources proches de la commission, on apprend que les discussions ne sont pas encore achevées et elles vont même se poursuivre dans les prochains jours. Bien évidemment, les autorités n’ont pas encore décidé. Pour le ministère du Commerce, les prix pratiqués doivent respecter la loi dont l’autorité en charge de la régulation générale des activités de commerce en est le garant. A Guinness Cameroon, en revanche, on explique que la grille tarifaire obéit à la loi du marché qui veut que le consommateur soit considéré comme ultime juge du prix qui lui est proposé.

Toute une chaîne de responsabilités met aujourd’hui en péril une convention signée par deux membres du gouvernement, avec l’aval de la Primature.

Il est de notoriété établie que, courant 2008, en pleine crise de ciment, le gouvernement camerounais fait appel à Aliko Dangote, investisseur nigérian pour la construction d’une usine de ce produit dont le pays, en chantier ci et là, a fortement besoin. Parmi plusieurs sites proposés à l’homme d’affaires qui n’a pas résisté à l’appel, le lieu-dit Base Elf, sur les berges du Wouri à Douala sera retenu. Ce site relevant du domaine portuaire abrite généralement le Ngondo, la fête traditionnelle du peuple Sawa.

C’est alors qu’un contrat de bail sera signé avec le Port autonome de Douala (PAD). Le 8 septembre 2011, la Primature donne son onction à la signature, le 19 septembre, d’une convention d’investissement entre le groupe Dangote, représenté par Aliko Dangote et le gouvernement camerounais, représenté par les ministres de l’Industrie et des Finances. Le ministre des Transports et le directeur général du PAD avaient déjà, quant à eux, signé une garantie foncière sur la Base Elf au bénéfice de Dangote.

Les travaux ne tarderont pas à démarrer, avec l’onction des chefs Sawa. Mais voici que contre toute attente, le 27 février 2012, Jacqueline Koung à Bisseke, ministre des Domaines, du cadastre et des affaires foncières (MINDCAF) demande à Fritz Ntoné Ntoné, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), d’arrêter les travaux. La MINDCAF dit agir sur instructions du ministre, directeur du cabinet civil de la présidence. Le lendemain, Ntoné Ntoné transmet l’injonction au patron du PAD de faire cesser les travaux. Depuis le 1er mars, le chantier est en arrêt. Le patron du Dangote menace de traîner le Cameroun en justice pour rupture abusive de contrat. Pour l’heure, les négociations sont en cours en vue de lui attribuer un autre site.

GCM

Après la Chine, Israël, la Banque mondiale, l’Union européenne (UE), la Banque africaine de développement (BAD)... ont déjà fait des offres de partenariat au gouvernement.

Patrice Amba Salla, ministre des Travaux Publics (MINTP), était face à la presse vendredi dernier à Yaoundé avec laquelle il a échangé en long et en large sur le projet de construction d’une autoroute moderne. A terme, l’ouvrage va permettre aux deux plus grandes métropoles camerounaises de communiquer plus facilement.

Le MINTP a indiqué qu’en ce moment, le gouvernement a déjà reçu six à sept offres de partenariat, venant des pays comme la Chine et Israël. Il a également reçu des offres venant des institutions comme l’UE, la BAD et la Banque mondiale. Toutes les offres, a-t-il précisé, sont encore en étude.

Sur le financement du projet, aucun montant n’a été avancé par le ministre Amba Salla, parce que, explique-t-il, rien n’a encore été arrêté à ce sujet. Il a du moins annoncé que «des études de faisabilité sont également en train d’être menées». Sur les 285 milliards F CFA annoncés de la Chine, le MINTP a été formel : «Il ne s’agit que d’une mise à disposition. Le gouvernement est encore entrain d’analyser l’affaire dans tous ses contours avant de prendre une décision définitive». L’argent débloqué par Exim Bank of China, ajoute-il, permettra de financer une partie du projet.

Amba Salla n’a donné aucune information ni sur l’itinéraire ni sur la date du démarrage des travaux. D’autant plus que, argumente-t-il, tous les financements ne sont pas encore rassemblés.

GCM

L’Association citoyenne de défense des intérêts collectifs (ACDIC) veut savoir plus sur l’accord de prêt de 18,825 milliards F CFA signé en avril 2009 par le ministre de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du territoire, sur instruction du président Biya, en vue de financer un projet qu’elle juge « fictif ».

Ces derniers jours, l’ACDIC sonne l’alerte : «Où sont les 18,825 milliards F CFA ? Où sont les 5 000 hectares de riz et maïs» ? Et, c’est le ministère en charge de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) qui est ainsi interpellé à propos du suivi des projets pour l’accroissement de la production du riz et du maïs annoncés par le gouvernement il y a trois ans.

L’ACDIC se demande ce qu’il est advenu du décret présidentiel du 14 avril 2009 habilitant le MINEPAT d’alors, Louis Paul Motaze, à signer avec Export-Import Bank of India, un accord de prêt d’un montant de 18,825 milliards F CFA. A l’époque, le président Biya faisait référence à la loi du 29 décembre 2008 portant loi de Finances du Cameroun pour le compte de l’exercice 2009. Le premier article dudit décret stipulait clairement que «Le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire est habilité, avec la faculté de délégation, à signer avec Export-Import Bank of India, un accord de prêt d’un montant de 37,65 millions de dollars US, soit environ 18,825 milliards F CFA, pour le financement des projets relatifs à la mise en place de 5 000 hectares de riz et de riz au Cameroun».

Selon l’ACDIC réputée méticuleuse dans ses investigations fouillées, aucune trace de ce projet n’est visible nulle part au Cameroun. Un paradoxe, dénonce l’ACDIC, dans un contexte de renchérissement de la vie «marqué par les pénuries de maïs et de riz». L’association dont Bernard Djonga est le président s’étonne aussi du coût de production du projet jugé dispendieux : «18,825 pour 5 000 hectares de riz et de maïs, c’est ni plus ni moins : 3 785 000 F CFA à l’hectare ; 25 000 tonnes de riz ou de maïs (à raison de 5 tonnes/ha) ; 750 000 la tonne ; 750 F CFA le coût de production d’un kilogramme de riz ou de maïs, 5 fois supérieur au coût de production chez le petit paysan de Yagoua ou de Ndop qui est 150 F CFA/Kg». Encore faudrait-il que ce riz MINEPAT «existe», ironise l’ACDIC !

GCM

L'école privée catholique de Foréké Chefferie et les deux écoles publiques Esan et Annexe groupe 1 du village Foréké-Dschang, au Cameroun, ont reçu une dotation en ordinateurs pour permettre à leurs élèves de se familiariser à l'informatique.

« Ce qui nous motive, c’est de pouvoir donner la possibilité aux enfants démunis, des écoles où nous étions il y a vingt ou trente ans, de pouvoir rêver et de pouvoir se dire qu’on peut encore réussir en étant excellent. Nous faisons aussi des efforts pour que ces enfants comprennent qu’avec l’école on peut s’en sortir. Même s’il n’y a pas d’emploi au Cameroun et qu’on est excellent, on peut en trouver ailleurs dans le monde », a expliqué Albert Zeufack.

Pour le donateur Albert Zeufack, de la fondation Ma'a Mafo Ntoukem Thérèse, l'objectif est de familiariser, dès le bas âge, les élèves à l’outil informatique, désormais indispensable à leur formation. Outre les ordinateurs remis aux écoles, les 120 meilleurs élèves des deux dernières années scolaires de ces établissements ont aussi été primés, recevant des cartables remplis de cahiers, dictionnaires et autres fournitures scolaires.

La fondation Ma'a Mafo Ntoukem Thérèse s'occupe de l'encadrement et de l'éducation des orphelins et enfants abandonnés et possède, depuis 2001, un orphelinat d'une capacité de soixante places. Fondée par une femme altruiste du même nom, décédée en 2005, elle est aujourd'hui soutenue par son héritier, Albert Zeufack.

L’Agence pour la sécurité aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) aurait adressé une correspondance à Cameroon Airlines Corporation (Camair-co) paie que cette dernière paie avant le vendredi 4 mai 2012, ses dettes envers cette structure qui gère l’espace aérien dans les pays qui en sont membres.

Cette dette, apprend-on, s’élève à 400 millions F CFA représentant les redevances aéroportuaires et les provisions de sol.

S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, un cadre de l’Agence ayant confirmé l’existence de la correspondance dont le ministère en charge des Transports n’a jamais entendu parler, a indiqué que si Camair-co ne s’exécute pas, ses avions pourraient être bientôt privés de l’assistance en vol que fournit l’ASECNA à tous les appareils traversant l’espace aérien sous son contrôle. Et, dans ces conditions, les avions Camair-co ne pourront plus voler.

GCM

Le Tribunal de grande instance du Wouri a vidé hier, jeudi 03 mai 2012 son délibéré dans l’affaire pour laquelle Atangana Mebara est cité.

L’ancien proche collaborateur du président Biya a été déclaré non coupable sur la totalité des trois chefs d’accusation qui pesaient sur lui dans le cadre de l’achat, en 2001, d’un avion présidentiel dans des conditions particulièrement brumeuses. Notamment sur la tentative de détournement de la somme de 31 millions US de dollars destinés à l’achat de l’aéronef ; sur la tentative de détournement de 1,5 milliard F CFA virés par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) représentant les arriérés de loyers d’avions dus par la Camair à Ansett World Wide ; enfin sur le détournement et la complicité de détournement de la somme de 121 millions F CFA représentant le reliquat des 720 millions virés par le Cameroun à son ex-ambassadeur, Gérôme Mendouga à Washington DC.

Toutefois, la libération de l’ex-ministre d’Etat, interpellé depuis août 2008, va encore devoir attendre. D’autant plus qu’Atangana Mebara devrait à nouveau être convoqué chez le juge d’instruction pour deux autres chefs d’accusation dans le cadre de la même affaire baptisée par la presse camerounaise «Albatros».

«L’amende d’un montant de 25 millions F CFA est imposée au navire (MV Swift-Split Panama) et non à SOCOPAO (filiale de Bolloré Africa Logistics). Elle a été infligée à l’armateur hongrois conformément aux dispositions communautaires de la marine marchande de la CEMAC (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale) en matière de pollution», note Christophe Pujalte, directeur général de Bolloré Africa Logistics Cameroun qui a commis un communiqué pour expliquer que, de l’avis de la multinationale qu’il dirige, la décision du gouvernement camerounais est contestée.

Il a par ailleurs tenu à expliquer que «seul le navire endosse la responsabilité et non le consignataire en cas de pollution».

En même temps que l’entreprise accusée de pollution au large des côtes camerounaises par le ministère l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable conteste sa culpabilité, elle refuse de payer l’amende de 25 millions qui lui a été infligée.

Escroquerie et abus de confiance. Tels sont les motifs évoqués dans la plainte du patron du groupe CADYST INVEST, propriétaire de la société CINPHARM et des sociétés de pâtes alimentaires PANZANI SA et LA PASTA SA, contre son «aîné Yves Michel Fotso».

Suite à une plainte déposée par Commercial Bank of Cameroon (CBC), révèlent des sources proches du dossier citées par le quotidien Mutations, Célestin Tawamba défère le 23 avril 2012 à une convocation du juge d’instruction pour répondre aux accusations qui pèsent sur ses deux collaborateurs incarcérés à la Prison centrale de Yaoundé depuis le 17 avril : Denis Lewat et Pierre Djoumessi, accusés d’avoir perçu 5 milliards F CFA de CBC pour le compte de deux filiales appartenant à Célestin Tawamba.

Au cours de son audition, écrit le confrère, Célestin Tawamba aurait informé le juge d’instruction des rapports qu’il entretenait avec Yves Michel Fotso : les deux hommes se sont rencontrés pour la première fois en 2007 et se sont immédiatement liés d’amitié. A tel point qu’Yves Michel Fotso, alors patron de CBC, n’hésitera pas à associer sa banque à la création de CINPHARM, une structure qui bénéficia d’un prêt syndiqué de trois banques locales (CBC, BICEC, ECOBANK) avec la caution d’une institution financière internationale allemande à la notoriété établie.

Quelques années plus tard, Célestin Tawamba reçoit un coup de fil d’Yves Michel Fotso qui lui demande un prêt d’argent. Le premier fait savoir à son ami qu’il ne pouvait pas accéder à sa demande, faute d’argent. Yves souffle alors à Célestin que deux de ses entreprises, à savoir PASTA et PANZANI sont solvables et qu’il pouvait passer par ces structures pour obtenir des liquidités. A en croire d’autres sources citées par le quotidien Mutations, «un prêt de 5 milliards est octroyé par la CBC aux entreprises de Tawamba. Le prêt est ordonné par Yves Michel Fotso. Ce n’est pas M. Tawamba qui ira décaisser l’argent, mais Denis Lewat, son homme de confiance». Au moment des faits, Célestin Tawamba est en voyage en Europe. C’est la signature de Dénis Lewat qui se retrouve sur les papiers de la CBC.

On apprend que le PDG de CADYST INVEST a affirmé avoir remboursé une grande partie de cet argent qui ne figure pourtant pas dans les comptes de la CBC. Et qu’en cours de procédure, Yves Michel Fotso a reconnu ses dettes envers la banque. Y compris celle de Tawamba. « Un protocole lui a été servi mais il a refusé de signer. La CBC ne pouvant plus attendre, elle s’est directement retournée contre les autres créanciers dont M. Tawamba». C’est dire, selon des personnes proches du dossier, que la plainte marque l’exaspération de Célestin Tawamba face à l’attitude de son «aîné Yves Michel Fotso».

GCM

Le directeur général de la filiale française du groupe italien Pizzarotti a quitté Yaoundé le 25 avril dernier sans avoir signé la convention relative à la construction de 10 000 logements sociaux avec le gouvernement camerounais. Le projet, apprend-on, devait générer 35 000 emplois directs.

Pourtant, la salle de conférence du Yaoundé Hilton Hôtel qui devait accueillir les parties italiennes et camerounaises était déjà prête avant 18 h, heure à laquelle les documents devaient être paraphés.

Côté camerounais, il y avait, entre autres, Jean-Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat et du développement urbain (MINHDU), Mme Dibong née Biyong Marie Rose, secrétaire d’Etat auprès du MINHDU, Yaouba Abdoulaye, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) et Jean-Paul Missi, directeur général du Crédit Foncier du Cameroun (CFC).

C’est finalement vers 20h30 que la délégation italienne sera informée de ce que la signature n’aura plus finalement lieu. En cause, les responsables de Pizzarotti avancent que le MINEPAT n’était pas d’accord sur certains points de la convention. Le projet devait être financé à 100% par l’entreprise italienne Pizzarotti. Les 10 000 logements prévus devaient être construits à Yaoundé et Douala et les travaux étaient sensés démarrer cette année pour s’achever en 2015.

GCM

Le 24 avril dernier à Lomé, la Commission interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), le régulateur régional du secteur a mis sous administration provisoire la compagnie d’assurances camerounaise Samiris SA qui avait déposé un dossier de recapitalisation jugé frauduleux. Récit.

Suite à un contrôle effectué courant mai 2009 par la brigade de contrôle du secrétariat général de la CIMA, la Commission arrête le besoin de financement de Samiris SA à environ 1,8 milliard F CFA. En plus de la production d’un plan de financement à court terme apte à rétablir, dans un délai de trois mois, une situation financière conforme à la réglementation, le régulateur régional du secteur des assurances enjoint le top management de la compagnie d’apporter les corrections aux anomalies et insuffisances constatées dans la gestion administrative, technique et comptable de l’entreprise.

Une année après, Samiris S.A dépose son dossier d’augmentation de capital de 110 millions à 1 milliard F CFA auprès de la CIMA. Après examen, la Commission valide le capital social de la société d’assurances à 770 millions et arrête ses besoins de financement à 1,2 milliard. Cette fois, la société est appelée à procéder à une augmentation de capital de 230 millions, non sans faire parvenir au plus pressé à la Commission son nouveau plan de financement à court terme.

Déférant aux injonctions de la Commission, celle-ci prendra acte de l’augmentation du capital social de Samiris SA à 1 milliard, quand bien même elle jugera insatisfaisant le plan proposé par la compagnie dont le besoin de financement avoisine les 815 millions sur la base des comptes de 2008.

Plus tard, Samiris S.A, pour la résorption du déficit de 815 millions, proposera l’entrée dans son capital social d’Africa Petroleum Consultants, un opérateur local, par une augmentation de capital à hauteur de 1 milliard. Une fallacieuse augmentation qui était sensée se faire par cessions de créances certaines, liquides et exigibles envers SHELL Cameroun S.A.

Le pot aux roses est découvert. La CIMA va réaliser que Samiris SA s’est livré, depuis sa création, à des manipulations irrégulières et en marge de la réglementation, au détriment de ses assurés et de ses prestataires. N’ayant pas apporté la preuve du moindre versement de sa dette, la CIMA découvert que la recapitalisation en question est un savant stratagème monté de toutes pièces pour retarder l’échéance de paiement de la dette. Aussi, la Commission a-t-elle décidé de placer la compagnie sous administration provisoire, se refusant de lui retirer tout simplement son agrément.

GCM

Après l’adoption l’année dernière d’un contexte législatif favorable aux énergies renouvelables notamment en milieu rural, les projets d’énergies propres se déploient au Cameroun.

C’est dans le village de Muyengue Trouble, situé dans la région du Sud-ouest qu’a été inauguré le 30 mars le premier centre d’électrification à l’énergie solaire du Cameroun.

Grâce à un soutien financier de 50 000 dollars du PNUD via l’ONG Centre de Développement Rural pour les Femmes, cette localité de 1000 habitants est désormais éclairée à partir des panneaux solaires.

98 familles disposent désormais d’une unité fixe composé d’un panneau solaire, de batteries de 20 W et 12 V, d’une lampe mobile et de 3 ampoules fluorescentes de relais.

Pour le chef du village, sa majesté Nawah Ngoh Martin, l’arrivée des panneaux solaires a contribué à l’amélioration considérable des conditions de vie de la population : les enfants étudient plus longtemps la nuit, les habitants ne parcourent plus 15 km pour charger leur téléphone portable, il y a moins de risque d’incendie et d’asphyxie. 

Face à ce constat, il a rebaptisé « Muyengue Trouble » en «Muyengue de la paix / Muyengue solaire» car « l’énergie solaire a apporté la lumière et la paix dans le village ».

Le Projet d’appui au développement des filières agricoles (PADFA) dispose, pour l’année 2012, d’un budget de 1,7 milliard F CFA, approuvé le 26 avril dernier lors de la réunion de son comité de pilotage présidé par son président, Caroline Mebenda.

Il est ainsi prévu que, cette année, une centaine d’organisateurs de producteurs riz et d’oignon bénéficieront de subventions pour augmenter la production. Le projet couvre les régions de l’Extrême-nord, le Nord, le Nord-ouest et l’Ouest.

D’un coût évalué à environ 12 milliards F CFA, dont 77% financés par le gouvernement camerounais, le PADFA a une durée d’exécution de sept ans (2010-2017). Il ambitionne de réduire la pauvreté en milieu rural par l’augmentation de la production de riz et d’oignon, l’amélioration de la conservation, de la transformation et la mise des productions cibles sur le marché, puis le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs de riz et d’oignon.

GCM

L’inauguration, le 26 avril dernier à Nkolbisson, une banlieue de Yaoundé, d’une unité de production semi-industrielle de briques cuites de la Mission de promotion des matériaux locaux (MIPROMALO), traduit en acte concret la volonté de réduire les coûts de réalisation des logements. «Cette usine est pour vous. Les produits sont vendus à de bons prix pour vos projets de construction», indique Uphie Chindje, directeur général de la Mission, s’adressant à l’assistance.

Pour Lucie Biyiti, inspecteur général au ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation, représentant le ministre à cette cérémonie d’inauguration, il s’agit d’un bel exemple de vulgarisation des travaux de la recherche. Etendue sur une superficie de 1,5 ha, l’usine allie pour le moment activités manuelles et mécaniques.

Elle est constituée, entre autres, de 5 hangars, de sillons de séchage de 20 000 briques et d’une chaîne de production de 5 millions de briques standard par an, d’un forage et d’un château d’eau de 25 mètres cubes.

Les acteurs des deux filières se sont séparés le 26 avril dernier dans la capitale régionale de l’Est, au terme de deux intenses jours de formation sur «le rôle des agents-relais dans le système d’information de ces deux filières : optimisation et efficacité».

Au total, plus d’une centaine de personnes venues de sept régions du pays -à l’exception bien sûr des trois régions septentrionales-, ont été formées à cette nouvelle approche afin de jouer efficacement le rôle d’interface auprès des planteurs, vendeurs et exportateurs.

La majorité des agents-relais sont les délégués départementaux du ministère du Commerce, communicateurs et autres acteurs sociaux. Ce séminaire de formation rentre dans le cadre de la modernisation du Système d’informations des filières cacao et café (SIF), un projet piloté par le ministère du Commerce et conjointement financé par le Fonds de développement des filières cacao et café (FODECC), l’Office national du cacao et du café (ONCC) et le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).

La révélation au sujet de la construction, sur environ 500 km, d’une route bitumée partant du site du projet de fer de Mbalam en Haut-Nyong jusqu’à Kribi, traversant cinq départements, a été faite le 27 avril dernier, au cours d’une communication donnée à Yaoundé par Urbain Noël Ebang Mveng, secrétaire général du ministère de l’Industrie, des mines et du développement technologique (MINIMIDT).

Au cours de sa communication, Urbain Noël Ebang Mveng a révélé à la presse que le Code minier en vigueur oblige les compagnies minières à investir dans le développement des infrastructures sociales, toute chose allant dans le sens de l’amélioration significative des conditions de vie des populations.

CAM IRON LTD étant, jusqu’ici, la seule entreprise impliquée dans ce projet de Mbalam, est appelée à contribuer au financement des travaux. Le gouvernement, relève Urbain Noël Ebang Mveng, va s’assurer que le cahier de charges de toute entreprise impliquée dans le projet de Mbalam va participer au financement de cet axe routier.

Le secrétaire général du MINIMIDT a tenu à préciser que le projet de Mbalam avance. L’argent pour le paiement des compensations relatives au projet du chemin de fer est déjà disponible. D’ici six mois, l’opération sera bouclée. La construction de la voie ferrée, évaluée entre 150 et 200 milliards F CFA, sera achevée avant le démarrage effectif de l’exploitation du gisement de fer de Mbalam.

GCM

Les rapports conflictuels entre les administrateurs du CNIC et l’ingénieur et architecte naval sud-coréen sont à l’origine du limogeage de ce dernier.

Le communiqué à l’issue desdites assises indique que Seoung-Rok Yang, un ingénieur sud-coréen, est nommé directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC), en remplacement de son compatriote, Moon-Kwi-Ho. Celui-ci avait hérité des rênes de l’entreprise à capitaux publics relevant du portefeuille de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) en septembre 2010, en qualité de directeur général délégué pour une période d’un an éventuellement renouvelable.

Ces derniers mois, les rapports entre lui et le conseil d’administration se sont envenimés. Notamment au sujet de l’option choisie pour l’exploitation du yard pétrolier de Limbe, en projet depuis 2001. Le gouvernement camerounais a décidé d’en faire un yard de réparations navales, contrairement à l’avis de son partenaire sud-coréen qui souhaite plutôt un yard de constructions navales. Avec la désignation d’un nouveau manager à la tête du CNIC, la querelle est désormais close.

Seoung-Rok Yang qui est attendu au Cameroun dans les tout prochains jours est appelé à respecter le chronogramme des activités de construction du yard pétrolier de Limbe. Lequel prévoit notamment l’obtention, dans un délai d’un à deux mois, de la levée de suspension des décaissements de la Banque africaine de développement (BAD). Comme pour dire que le principal défi qui attend le sud-coréen est de convaincre les bailleurs de fonds de libérer les quelque 80 milliards F CFA attendus d’eux.

GCM

L’unique concessionnaire du terminal à conteneur consenti un lourd investissement à hauteur de 20 milliards FCFA pour de nouvelles acquisitions en termes d’équipements ultramodernes.

Jeudi 26 avril 2012, l’entreprise relevant du portefeuille de Bolloré Logistic Africa a présenté ses nouvelles acquisitions au ministre chargé des Transports, Robert Nkili. En consentant un investissement de 20 milliards FCFA sur fonds propres, le top management de Douala international terminal (DIT) n’a certainement pas lésiné sur les moyens dans sa volonté de modernisation de l’outil de production, gage de l’amélioration des performances à la DIT. L’argent injecté dans les investissements concerne la structure et les infrastructures.

C’est d’abord la flotte d’élévateurs de grande capacité qui a été renouvelée de fond en comble. L’on note également l’acquisition de 14 reachstackers, 30 tracteurs en service dans le parc, 2 nouveaux engins de levage de dernière génération qui permettent de stocker des conteneurs vides sur 8 hauteurs, l’extension des capacités de réception des conteneurs frigorifiques avec 250 prises. Pour permettre au personnel de la DIT d’être opérationnels de jour comme de nuit, l’entreprise a refait le réseau électrique sur l’ensemble du terminal et installé de nouveaux transformateurs. La capacité de production énergétique est désormais dopée. 7 pylônes d’éclairage passent de 16 000 à 42 000 watts.

De même, le système informatique, «Oscar», est désormais à la disposition des usagers et acconiers via Internet. Ce qui permet de gérer rationnellement l’ensemble des mouvements de conteneurs sur le terminal entre le débarquement et la livraison à l’import ou entre la réception et le chargement à l’export. A noter par ailleurs que de nouvelles règles et procédures de sécurité et de sûreté ont été édictées, notamment dans les domaines de l’hygiène, la sécurité et l’environnement.

Avec ces nouveaux équipements, la DIT entend ainsi améliorer ses performances. En 2005, lors de son démarrage, l’entreprise a traité 190 000 conteneurs de 20 pieds. 6 ans plus tard, 333 000 conteneurs ont été traités, soit une hausse en valeur relative de 75%. Anthony Samzun, directeur général de la DIT, a le triomphe modeste et garde bien la tête au-dessus de ses épaules lorsqu’il fixe le nouveau cap des investissements dans l’acquisition de portiques permettant de densifier le stockage des conteneurs.

GCM

mercredi, 02 mai 2012 09:06

La recette de TRADEX

Jean Perrial Nyodog, patron de cette entreprise relevant du portefeuille de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) et spécialisée dans le trading, la commercialisation et la distribution des produits pétroliers, a pris pour prétexte la 5e édition de son Club management à Yaoundé pour expliquer à un public trié sur le volet la stratégie de pénétration de l’entreprise dans le marché de la distribution pétrolière.

Après s’être expliqué sur les motivations de l’entrée en scène de TRADEX en 2006, Jean Perrial Nyodog a ensuite parlé de la percée de l’entreprise à l’échelle sous-régionale. En six ans de parcours, indique-t-il, TRADEX revendique 32 stations-services, 15,5% des parts du marché camerounais et un taux de progression de 21%.

Un bilan que compte consolider Jean Perrial Nyodog à travers une politique de renforcement du poids de la distribution, d’extension du réseau, de couverture de l’ensemble du réseau national, de développement des filiales et de veille sur les options de croissance externe.


GCM

Depuis quelques jours, une pétition en circulation valant préavis de grève a été cosignée par Pierre Minkoulou Essindi, président de la Confédération des travailleurs unis du Cameroun (CTUC) et Thomas Ndoyo, secrétaire général de la Fédération nationale des syndicats de travailleurs de l’énergie et de l’eau du Cameroun (FENSTEEEC).

Entre autre grief soulevé, depuis le 1er février 2011, date de la mise en application de la nouvelle convention collective, les travailleurs de la Camerounaise des eaux (CDE) admis à faire valoir leurs droits à la retraite, ceux licenciés de même que les familles des agents décédés ne reçoivent toujours ni certificat de travail, ni décompte de départ définitif, ni dans leur entièreté les indemnités liées à la fin de carrière.

La liquidation de tous les dossiers en instance n’a pas non plus été effective au 30 avril dernier. Pour ces raisons, les travailleurs de la CDE menacent observer une grève illimitée dès demain, 02 mai 2012.

L’agence baptisée Rubis a été officiellement ouverte le 26 avril dernier à Hippodrome.

Henri-Claude Oyima, administrateur directeur général du groupe BGFI Bank, a présidé la cérémonie de l’ouverture officielle de la deuxième agence de la filiale camerounaise dudit groupe dans la cité capitale.

En présence du gouverneur de la région du Centre, Roger Moïse Eyene Nlom, avec à ses côtés plusieurs têtes couronnées du monde des affaires. C’est d’ailleurs à ces derniers que le patron du groupe a adressé son invitation à tirer le meilleur parti des services qu’offre la maison qui se satisfait de s’être hissée au premier rang des groupes financiers dans l’espace CEMAC.

Le gabonais Henri-Claude Oyima a pris pour prétexte cette cérémonie pour brosser le portrait du groupe qu’il dirige, lequel propose un service personnalisé à chacun de ses clients triés sur le volet. La filiale camerounaise de BGFI Bank se vante, en un an de présence au Cameroun, d’avoir déjà apporté un concours financier de 71 milliards F CFA, tandis que 30 milliards F ont été prêtés à des PME locales.

Le groupe ne se veut pas que sélectif à l’entrée de ses quatre agences à Yaoundé et Douala. Des produits innovants, tel un service nocturne, ont été ouverts. Richard Lowe, président du conseil d’administration du groupe, a décliné à l’occasion les cinq valeurs qui ont fondé l’aventure BGFI Bank, entamée depuis bientôt 40 ans au Gabon. Ces valeurs qui lui ont permis de réaliser un produit net de 127,9 milliards F CFA en 2011 ont pour nom : travail, intégrité, transparence, responsabilité et esprit d’équipe.

GCM

Du 17 au 20 avril, prenant le pouls de quelques grands chantiers routiers en cours, le ministre des Travaux publics a visité des projets routiers dans les régions de l’Ouest, du Nord-ouest, du Sud-ouest et du Littoral. Il a ainsi pu apprécier le Programme spécial d’urgence ordonné par le président Biya et les projets de construction de certaines routes vitales pour le développement économique desdites régions.

Mardi 17 avril 2012, la visite de l’axe routier Yaoundé-Bafoussam, long de 360 KM, a constitué la première étape de la tournée de travail du ministre Amba Salla. Sur ce tronçon présentant naguère un nombre incalculable de nids de poule sur la chaussée, l’entreprise RAZEL a commencé à boucher les trous. D’après un des responsables du maître d’ouvrage, «les bouchages des nids de poule concernent les travaux d’urgence. Dans deux mois, ce sera le début du gros œuvre qui s’achèvera dans deux ans».

Le lendemain, le ministre des Travaux publics (MINTP) était dans la région du Nord-ouest, sur le chantier de la Ring-road, un projet divisé en quatre sections : Ndop-Kumbo (60,5 km), Kumbo-Nkambe (66 KM), Nkambe-Wum (110 KM), Wum-Bamenda (81 KM). Dès l’entame des travaux, en 2011, le gouvernement avait réuni 20 milliards F Cfa, dont 8 milliards issus du Budget d’investissement public (Bip) 2011 et les 12 autres milliards proviennent de l’emprunt obligataire. Les travaux sur la Ring-road qui vont durer 25 mois.

Dans le Sud-ouest, Patrice Amba Salla est reparti très vexé au terme de la visite effectuée sur le chantier du tronçon Mamfe-Ekok, chantier pour lequel les travaux ne sont pas prêts de commencer. De sources généralement bien introduites, au terme d’un bref échange avec les responsables de la China International Water and Electric Corporation, adjudicataire dudit marché, le MINTP a menacé de le leur retirer. Les mêmes sources révèlent par ailleurs qu’une mise en demeure aurait déjà été signifiée à cette entreprise au sein de laquelle des problèmes d’organisation sont relevés.

Au cours de sa tournée, le MINTP a aussi contrôlé les travaux de réhabilitation des deux ponts sur la Sanaga à Edéa. Deux ouvrages d’art qui n’ont pas connu de restauration depuis plus de 30 ans d’utilisation. Patrice Amba Salla quittera Edéa, rassuré de ce que les travaux sur les deux ouvrages seront livrés d’ici le mois d’août prochain. «Les seuls critères qui ont présidé au choix des entreprises adjudicataires sont : la capacité de mobilisation, la surface financière et les références antérieures», a précisé le MINTP, en réponse à la mise à l’écart des entreprises nationales du programme.

GCM

Selon des sources crédibles, sur instructions de la Primature, l’on s’achemine vers une relecture du contrat passé avec l’entreprise belge Jean de Nul, en attendant son arrivée à échéance en 2014.

Le 24 avril dernier, les nouveaux responsables du Port autonome de Douala (Pad) ont effectué une sortie sur le chenal afin d’évaluer l’activité dans son ensemble. «Pour le moment, il n’y a pas lieu de s’inquiéter». ¨

Pourtant, d’après ce qu’a confié le patron du Pad, Etoundi Oyono à la presse, des questions liées au coût du dragage de son chenal d’accès se posent. 8 milliards F CFA par an environ, soit entre 2008 et 2011, l’opération a coûté environ 34 milliards F à l’Etat, apprend-on.

Etoundi Oyono donne une autre vision de la chose : les travaux du dragage engloutissent environ 1/3 du budget du Pad. Ce qui n’est pas négligeable. «Il faut revoir le contrat», tranche, formel, le directeur général pour qui il n’est pas nécessaire de «faire le dragage pour faire le dragage».

GCM

Au cours de l’audience du 20 avril dernier, dans son réquisitoire, le ministère public n’a pas fait allusion à la demande de désistement formulée par Ousmane Alamine Mey, ministre des Finances (Minfi) adressée au président de la Cour d’appel du Littoral.

Comme ce fut le cas en instance, le co-plaignant dans cette affaire souhaitait ne pas poursuivre la procédure, sous prétexte qu’il existe plusieurs voies légales pour réparer le préjudice causé par Nestlé.

Le ministère public a montré son étonnement qu’en instance, la cour ait donné une suite favorable à la demande de désistement introduite par Abah Abah, alors ministre de l’Economie et des finances (Minefi). Aussi, le ministère public requiert-il que la cour s’en tienne aux conclusions des avocats du Ministère qui ont exigé 26 milliards F CFA en appel à titre de dommage/intérêt. Il a par ailleurs demandé que Codilait soit dédommagé à 4 milliards F CFA, tel qu’évalué par l’expert financier commis par la cour.

Pascal Magnaguemabe, le magistrat en charge du dossier, est soupçonné de partialité.

Dans une correspondance de 8 pages adressée au président de la Cour d’appel du Centre, l’ancien ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation interpellé le 16 avril dernier en même temps que l’ancien Premier ministre Ephraïm Inoni, explique les motifs de sa récusation.

Selon Marafa Hamidou Yaya, après son audition, sur sa propre demande comme témoin, le 15 juillet 2008 dans le cabinet du procureur de la République près le Tribunal de grande instance du Mfoundi, Jean Fils Kléber Ntamack, «un magistrat inconnu de moi a pris d’assaut mon cabinet pour obtenir une audience auprès de moi». Ce magistrat a pour nom Pascal Magnaguemabe ; il sera reçu le 3 décembre de la même année.

Marafa explique que l’audition chez ce juge a été mise à profit pour améliorer son sort professionnel bien malmené pour sa gestion de l’affaire de la succession de l’ancien ministre Alamine Ousmane à Mora où le magistrat rencontre l’alors ministre de la Justice Amadou Ali à qui il demande son soutien pour «réaliser ses ambitions sur le plan professionnel».

«Il voulait que nous nous arrangions et que, si j’en avais convenance, il pourrait m’aider si je me montrais compréhensif», écrit Marafa Hamidou Yaya qui, plus loin, explique que le juge a développé «une animosité» à son encontre, au point de faire prendre contre lui des mesures d’interdiction de sortie du Cameroun.

C’est la raison pour laquelle Marafa Hamidou Yaya n’aurait pas souhaité se présenter devant ce juge d’instruction le 24 avril dernier.

GCM

Au plus fort du mouvement de grève observé mi janvier dernier par la quasi-totalité des employés, des mesures avaient été prises à l’effet de tempérer les ardeurs. Trois mois plus tard, Grégoire Owona est descendu faire le point à Niété.

L’échange entre Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale, les partenaires sociaux et le top management de GMG Hévécam n’a pas été emprunt de convivialité, les débats du mercredi 25 avril ayant été parfois très houleux...

Cette rencontre, apprend-on, avait pour but de faire le point sur la mise en œuvre des résolutions prises pour atténuer la grève des personnels observée il y a trois mois.

Entre autres griefs soulevés par les grévistes, l’amélioration des conditions d’hygiène et de travail ; l’indemnité de 3% issue de la privatisation de l’ex-Hévécam en 1996 et la revalorisation des salaires.

Au sujet de l’hygiène, le constat sur le terrain n’est guère des plus rassurants. En effet, des deux villages sur les quinze visités, on a par exemple observé des toilettes en cours d’aménagement. Mais aussi d’autres, jonchées de matières fécales, sans porte, dégageant des odeurs repoussantes. Toutefois, le ministre du Travail et de la sécurité sociale note «une volonté d’amélioration des choses, même si d’aucuns peuvent penser que les avancées sont insignifiantes et insuffisantes. Il y a trois mois, les choses étaient pires». Dans l’ensemble, relève-t-il, les aménagements des habitations sont engagés ici et là, l’adduction des villages en eau potable effective.

Pour ce qui est de l’indemnité de 3%, le ministre Grégoire Owona, face à la menace de grève brandie par les représentants des employeurs, en cas de sa non application, a joué au pédagogue. Pour lui, «il revient aux employés de choisir par voix de vote si ces 3% doivent être des actions ou reversées en espèces. Car, même si c’est de l’argent qu’ils veulent, ils l’auront, quelque soit le temps que ça prendra. Ni l’Etat, ni l’actionnaire majoritaire à Hévécam ne peuvent détourner l’argent des employés. Il faut juste du bon sens et de la patience». Par ailleurs, les employés ont déploré l’absence d’un cadre formel et permanent de dialogue avec la hiérarchie.

A ce sujet, Grégoire Owona a instruit le directeur général de multiplier des rencontres pour écouter les doléances des saigneurs. En retour, celui-ci a donné des assurances de travailler pour améliorer considérablement les conditions de travail.

GCM

environnement_cameroon

Le Cameroun a signé le 19 avril dernier avec le Fonds alimentaire mondial, une convention en vue de protéger les écosystèmes dans les mangroves.

D’un montant d’environ 3 milliards F Cfa, cet accord prévoit, sur 5 ans, la mise en œuvre de projets sur la zone côtière du Cameroun, qui s’étend sur près de 400 000 km.

Il est également prévu dans le cadre de cet accord, la création de zones protégées dans les estuaires telles que celles du Rio del Rey, du Wouri et du Ntem.

La convention signée ce jour prévoit aussi le renforcement des capacités institutionnelles pour le management efficient des écosystèmes de la mangrove et l’intégration des principes de la convention dans les projets de développement local. Tout comme il est prévu la recherche de solutions alternatives à la coupe de la mangrove qui ont pour conséquence, entre autre, la disparition des espèces maritimes telles que les poissons indispensables à l’alimentation des riverains.

canabois

L’entreprise Cana Bois a déposé le 20 avril 2012 une plainte avec constitution de partie civile au Tribunal de première instance de Yaoundé-centre administratif.

La plainte déposée par Mikhael Bou Hadir Nassar, directeur général de l’entreprise, va à l’encontre du ministre chargé des Forêts et de la faune (Minfof), Ngole Philip Ngwese, pour diffamation. Le plaignant estime que le Minfof lui doit réparation, étant donné qu’il aurait sérieusement nui à la réputation de son entreprise.

En date du 12 avril 2012, peut-on lire dans la plainte, «le ministre des Forêts et de la faune a porté atteinte à l’honneur et à la considération de la société Cana Bois en lui imputant des fraudes forestières contenues dans un rapport dont il ne peut apporter la preuve et qui a débouché sur une décision».

Cette décision du Minfof portait annulation des autorisations d’enlèvement du bois de Cana Bois, «en violation de la loi et de la réglementation de la procédure relative à la gestion des forêts au Cameroun», estime le Dg de Cana Bois qui avait été sanctionnée avec 13 autres entreprises. Mikhael Bou Hadir Nassar estime que le ministre Ngole Philip Ngwese a ruiné la réputation de son entreprise, alors qu’elle est «parfaitement en règle avec l’administration et le fisc».

Cana Bois se dit déterminée à aller jusqu’au bout dans cette procédure judiciaire engagée contre le Minfof, d’autant plus que le top management de l’entreprise estime que Ngole Philip Ngwese serait en fait le bras séculier de la concurrence dans le secteur.

GCM

Le décret présidentiel signé le 20 avril précise que l’Agence de régulation des télécommunications (ART) est placée sous la tutelle technique du ministère en charge des Télécommunications et, bien sûr, sous la tutelle financière du ministère en charge des Finances. Il s’agit d’un établissement public administratif dont le siège est fixé à Yaoundé. Selon ledit décret, plusieurs missions incombent désormais à l’ART, en plus de celles déjà régies par le décret précédent du 8 septembre 1998.

L’agence pourra ainsi sanctionner les opérateurs qui manquent à leurs obligations ainsi que leurs pratiques anticoncurrentielles.

Elle collaborera avec l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) pour faire face à la cybercriminalité au Cameroun.

Elle disposera donc des pouvoirs de régulation, de contrôle, d’investissement, d’injonction, de coercition et de sanction.

L’ART gèrera aussi un volet financier dans le sens où elle assurera le recouvrement des ressources du fonds spécial des télécommunications et supervisera la formation du personnel du secteur des télécommunications ainsi que le renforcement des capacités.

L’Agence sera sous la gestion de deux organes : le conseil administratif et la direction générale. Un décret du président de la République nommera le président du conseil d’administration qui travaillera avec 11 autres membres représentant les autres institutions administratives, ainsi qu’un représentant de la présidence de la République.

GCM

Selon le bihebdomadaire Aurore Plus, Dayas Mounoume, l’ancien directeur général du Port autonome de Douala (PAD), débarqué de ses fonctions le 27 mars dernier au terme d’un conseil d’administration extraordinaire de cette entreprise relevant du portefeuille de l’Etat, a été entendu hier, jeudi 26 avril, par la brigade économique à la division régionale de la police judiciaire du Littoral à Douala.

Après y avoir passé de longues heures, il a regagné son domicile.

Certaines indiscrétions indiquent que les policiers se sont particulièrement intéressés à certains cas de passation de marchés publics sous l’administration portuaire de Dayas Mounoume, notamment les marchés concernant le dragage du chenal d’accès et celui passé de gré à gré avec l’entreprise Ris pour la fourniture et l’installation des équipements de surveillance périmétrique du PAD pour environ 2,5 milliards F CFA.

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