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Yaoundé - 15 mai 2024 -

Les membres du comité de suivi de l’exécution des projets prioritaires de Bakassi ont tenu leur 14ème session le 15 juin dernier afin d’examiner les projets urgents à réaliser et les besoins financiers destinés à leur réalisation.

Selon le quotidien Cameroon Tribune qui rapporte l’information, les dix ministères présents, y compris la Délégation générale à la sureté nationale et le  Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunal (Feicom), qui ont participé à cette rencontre ont estimé à 4,75 milliards de francs Cfa le montant des fonds nécessaires à la réalisation des projets retenus. Ils ont proposé au Premier ministre, chef du gouvernement, d’instruire le ministère des Finances de débloquer les fonds afin que les travaux s’achèvent avant juin 2013.

Le président du comité interministériel de suivi des projets de la zone de Bakassi, Jacob Lekunze Ketuma, a affirmé que le 14 août 2013 sera la date limite marquant la fin de l’implémentation des projets prioritaires.

En fait, d’après les accords de Greentree signés entre le Cameroun et le Nigeria l’ensemble de ces projets prioritaires doivent être mis en œuvre à cette date-là. Parmi les projets à réaliser figurent les infrastructures routières et l’approvisionnement en eau et en électricité.

Le 15 juin dernier, le premier contrat pétrolier dans cette péninsule a été signé entre directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki, et le directeur général résident de la société Dana Petroleum Cameroon Limited, John William Downey, pour le partage de production de la recherche pétrolière dans le bloc Bakassi Ouest, situé dans le bassin du Rio del Rey, qui couvre une superficie totale de 387,53 kilomètres carrés.

B-O.D.

L’ancien directeur des services techniques de l’entreprise agro-alimentaire, deuxième employeur du Cameroun après l’Etat, assure l’intérim jusqu’au retour du DG, malade.

L’information est contenue dans un communiqué de la Cameroon Development Corporation (Cdc) publié vendredi dernier, 15 juin 2012, dans la presse nationale. « Le conseil d’administration de la CDC s’est réuni en session extraordinaire le 8 juin 2012 dans la salle des conférences de la CDC à Bota sous la présidence de Tatah Okiah Chiief Henry Namata Elangwe. Le seul point à l’ordre du jour était la désignation d’un directeur général par intérim.

Après les délibérations, Franklin Ngoni Njie a été désigné DG par intérim de la CDC. Le communiqué précise que son mandat prend fin dès le retour du DG actuel, Henry Njalla Quan, qui serait en ce moment en évacuation sanitaire en Afrique du Sud. Il aurait été victime d’un accident cardiaque.

Le conseil d’administration a pris cette décision, sur la base de la loi n°99/016 du 22 décembre 1999. Portant statut général des établissements publics et des entreprises du secteur public et parapublic, elle stipule en son article 50 que : « En cas d’empêchement temporaire du directeur général, pour une période allant jusqu’à six (6) mois, le conseil d’administration désigne le directeur général adjoint pour assurer l’intérim. Au cas où le poste de directeur général adjoint n’est pas pourvu, ou en cas d’empêchement de ce dernier, le conseil d’administration désigne un haut responsable de l’entreprise pour assurer l’intérim. En cas d’empêchement définitif du directeur général et, quelle qu’en soit la cause, le conseil d’administration pourvoit immédiatement à son remplacement dans un délai qui ne saurait excéder un mois ».

Né le 04 avril 1964, Franklin Ngoni Njie est entré à la CDC en décembre 1996 comme ingénieur au département des services techniques. En mars 1998, il est désigné chef du service des travaux civils dans le même département. Poste qu’il occupe jusqu’en mars 2002, quand il est nommé directeur des services techniques, sa dernière fonction avant sa récente nomination.

Le responsable de la communication de la CDC, Donald Ngomebong, a confié à la Nouvelle Expression la semaine dernière qu’au terme de chaque deux mois, le conseil des directeurs siègera pour évaluer et orienter les actions du DG par intérim. Il ajoute qu’il lui a été confié un cahier des charges qui constituera l’essentiel de ses missions.

La CDC est un complexe agro-industriel de production, de transformation et de commercialisation des cultures d'exportation. Ses principaux produits sont la banane, les produits semi-finis en caoutchouc, ou encore l’huile de palme et de palmiste.

La Cdc est une société parapublique qui s’étend sur quatre régions: le Sud-Ouest, le Nord-Ouest, l’Ouest et le Littoral. Selon les informations recueillies sur son site web, ses plantations couvrent une superficie totale d'environ 41000 hectares de terres, dont 38000 hectares de production. La CDC compte un effectif de plus de 15700 employés, y compris les travailleurs temporaires. Ce qui fait de cette société le deuxième employeur du Cameroun, après l’Etat.

B-O.D.

Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, a procédé ce vendredi  15 juin 2012, au lancement officiel des travaux du barrage de Memve’ele dans la localité de Nyabizan, dans la région du Sud. Occasion pour Paul Biya de rappeler que malgré les délestages qu’il a toujours dénoncés, un bel horizon s’annonce avec la construction de ce barrage. «L’espoir apparaît enfin», a-t-il déclaré.

Ceci après avoir constaté que «la pénurie de l’électricité a eu pour conséquences de rendre insupportable la vie quotidienne d’une grande partie de notre population. Mais, les délestages, parfois prolongés, ont parfois pénalisé le fonctionnement de l’administration, des services sociaux tels que les hôpitaux et même les organismes de sécurité quand ils n’ont pas provoqué des pertes en vies humaines et des dégâts matériels. Certes, ces délestages de l’énergie électrique n’ont hélas pas disparus. Mais, l’espoir apparaît enfin».

Sans énergie, relève Paul Biya, «il ne peut y avoir de développement véritable, il ne peut y avoir d’industrie, il ne peut y avoir de transformation de nos matières premières agricoles ou minérales et il ne peut y avoir d’économie moderne». «Ce déficit énergétique a lourdement pénalisé notre secteur industriel et notre secteur tertiaire», reconnaît-il. Et de proclamer qu’ «aujourd’hui, c’est une nouvelle phase de notre développement hydroélectrique qui commence ou plutôt qui recommence».

Le projet du barrage de Memve’ele consiste à la construction d’un barrage au fil de l’eau destiné à produire l’énergie électrique. Ce barrage couvrira la rive droite du fleuve Ntem sur une superficie de 1 480 hectares et 5220 hectares sur la rive gauche. Le barrage hydroélectrique de Memvé'élé fournira 201 MW en période de pointe (entre 18h et 22h). Le projet va porter la production de l’électricité à environ 2000 Mw à l’horizon 2015, indique-t-on, et ainsi participer à la réduction du déficit énergétique du pays.

Sa mise en service est prévue en 2016. La China Eximbank avait déjà validé un accord de prêt de 243 milliards de FCFA pour ce projet. En avril 2012, Sinohydro Corporation Limited, l’entreprise chinoise retenue pour les travaux de construction de ce barrage avait obtenu le feu vert du gouvernement camerounais pour le réaliser en 54 mois. Le projet est évalué à environ 420 milliards de FCfa.

Le Cameroun participe à hauteur de 65 milliards de francs Cfa et la Banque africaine de développement (Bad) à hauteur de 112 milliard de francs Cfa.

En plus de ce barrage, Paul Biya a annoncé au cours de cette cérémonie, le lancement imminent des travaux de la centrale d’hydroélectrique de Mekin et du barrage de retenue d’eau de Lom Pangar.

www.agenceecofin.com

La Société nationale des hydrocarbures (SNH) a annoncé ce vendredi 15 juin 2012, la signature, la veille, du premier contrat pétrolier dans la zone de Bakassi. «L'administrateur directeur général de la Snh, Monsieur Adolphe Moudiki, et le directeur général résident de la société Dana Petroleum Cameroon Limited, opérateur du consortium Dana Petroleum Cameroon Limited / Madison Cameroon Oil & Gas Ltd / Softrock Oil & Gas Limited, Monsieur John William Downey, informent le public de la signature le 14 juin 2012 au siège social de la SNH à Yaoundé, d'un contrat de partage de production pour la recherche pétrolière dans le bloc Bakassi Ouest, situé dans le bassin du Rio del Rey, qui couvre une superficie totale de 387,53 kilomètres carrés», indique le communiqué conjoint publié dans la presse.

Le consortium s'est engagé à réaliser un programme d'activités de recherche dans cette zone pour une première période de quatre années. Le contrat prévoit l'acquisition, le traitement et l'interprétation de 250 km2 de données sismiques 2D, et le forage de deux puits d'exploration, dont un ferme et un optionnel. Selon ce communiqué, en fonction des résultats obtenus en première période, ce programme pourra s'étendre sur deux autres périodes supplémentaires de deux années chacune, au cours desquelles il est notamment prévu, l'acquisition et le traitement de 100 Km2 de sismique 2D et le forage d'au moins un puits d'exploration par période.

L'investissement minimum total correspondant aux trois périodes d'une durée totale de huit années, s'élève à 71 millions de dollars US.

Ce contrat dans la zone de Bakassi, piloté par le Ministère des mines, de l’industrie et du développement technologique, est le dix huitième signé dans le cadre de l'application de la Loi n° 99/013 du 22 décembre 1999 portant Code pétrolier.

Le communiqué de la SNH indique que Dana Petroleum Cameroon Limited est la filiale à 100% du groupe pétrolier international Dana Petroleum, au capital de 3 milliards de dollars US. Ce groupe est basé à Aberdeen en Ecosse et opère au Royaume Uni, en Norvège, en Hollande, en Egypte, au Maroc, en Mauritanie et en Guinée.

Sa production pétrolière journalière actuelle est de 60 000 barils d'huile équivalent.

Agence Ecofin

Le ministère en charge du Contrôle supérieur de l’Etat (CONSUPE), placé sous l’autorité de la présidence de la République, a traduit mercredi dernier devant son Conseil de discipline budgétaire et financière (CDBF) le directeur général de la Société de développement du coton (Sodecoton), Mohammed Iya, le recteur de l’Université de Douala, Bruno Bekolo Ebe et le directeur du General Certificate of Education, Humphrey Monono. Ils sont tous invités à s’expliquer sur des probables fautes de gestion qui entachent leur passé.

Iya Mohammed est appelé à s’expliquer sur sa gestion au cours de la période allant de 2005 à 2010. Bekolo Ebe, lui, doit justifier sa gestion de 2000 à 2010. Humphrey Monono, quant à lui, doit répondre de la gestion de son établissement au cours de la période allant de 2008 à 2010. La date de la convocation de ces dirigeants n’est pas indiquée. Le Contrôle supérieur de l’Etat se base sur «l’exploitation des rapports d’audit établis par les missions de vérification conduites, en 2011, par des équipes d’inspecteurs d’Etat» sur le «très haut accord de Monsieur le président de la République».

Des précédents

Avant ces derniers, le Conseil de discipline budgétaire et financière avait condamné deux autres gestionnaires des fonds publics.

Le ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat, président de ce Conseil de discipline, Henri Eyebe Ayissi, a rendu public le 12 juin dernier les décisions prises à l’encontre de Jean Tabi Manga, le recteur de l’université de Yaoundé II-Soa et Jean-Jacques Ndoudoumou, le directeur général de l’Agence de régulation des marchés publics.

Le directeur général de l’ARMP avait été constitué débiteur envers l’Agence de la somme de 62,6 millions francs Cfa, «représentant le montant des primes de recouvrement indûment et personnellement perçues par lui, et qu’il est condamné à rembourser». Il lui est reproché la non-transmission au ministère des Finances des résolutions du conseil d'administration instituant les primes et avantages spéciaux alloués pendant un conseil d'administration et le paiement sans justificatif des primes de 420 millions Fcfa aux fonctionnaires et aux personnels de l'ARMP. Une amende spéciale de 2 millions Fcfa lui a été infligée pour l’ensemble de ses fautes de gestion.

Pour ce qui est du recteur de l’université de Yaoundé II-Soa, le Cdbf a retenu neuf fautes de gestion dont le fractionnement des marchés dans le but d’éviter une commission de passation des marchés. Il a été constitué débiteur, envers l’université, de la somme de 61,6 millions F CFA, «représentant le préjudice financier subi par cette institution publique et l’Etat, et qu’il est condamné à rembourser». Il devra aussi payer une amende spéciale de  2 millions Fcfa a été infligée, pour l’ensemble des fautes de gestion relevées à sa charge.

B-O.D.

Une étude portant sur la contribution des télécentres communautaires polyvalents (TCP) à l’éducation secondaire en milieu rural au Cameroun a été réalisée par l’association Proteg Qv. Elle a mené son enquête sur un échantillon de 1015 élèves du niveau secondaires et 235 enseignants tous utilisateurs des TCP dans cinq villages : Bangang, Ambam, Makénéné, Bankim et Jakiri.

D’après cette étude présentée mercredi dernier, 13 juin 2013, les élèves travailleurs et motivés acquièrent généralement des compétences liées à l’informatique et à l’internet dans les TCP.

L’accès à l’internet leur permet d’améliorer leurs performances. «L’étude a permis de relever que les TCP ont permis à 46% des élèves utilisateurs d’améliorer leurs performances scolaires, de ne pas redoubler de classe, d’améliorer leurs connaissances en informatique ou sur Internet, d’acquérir de la confiance en soi et d’être mieux informés. Cet impact positif connait son pic dans la localité de Jakiri où près de 70% d’élèves utilisateurs soulignent leurs progrès grâce aux TCP». Au niveau des enseignants, l’étude indique qu’ «il apparaît que ceux qui utilisent les TCP pour enrichir leurs cours et ceux qui incitent leurs élèves à utiliser les TCP observent une amélioration de l’exercice de leur profession et une hausse des performances des élèves dans la matière enseignée».

L’objectif des TCP implantés dans les zones rurales par le ministère des Postes et des Télécommunications, est de faciliter l’utilisation des techniques de l’information et de la communication en zone rurale. On y retrouve, les moyens de transferts d’argent, la téléphonie, le fax ou encore l’Internet.

BOD

Le directeur général de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC) quittera ses fonctions à la fin de ce mois de juin 2012.

Dans un mail adressé à ses collaborateurs le 1er juin dernier, il explique pourquoi : « Je viens d’être nommé président du directoire de la caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche par son conseil de surveillance. Cette nomination intervient après une démarche de plusieurs mois conformément aux us et coutumes du groupe BPCE (Banque populaire caisse d’épargne, Ndlr) ».

Un mail rapporté dans le Quotidien de l’Economie dans son édition de jeudi. En clair, Pascal Rebillard arrivé à la BICEC en 2008, occupera ses nouvelles fonctions dès le 1er juillet 2012.

Le Dg sortant qui se trouve en ce moment en France, explique que « le processus de recrutement du nouveau directeur général de la Bicec est en cours ».

Au Cameroun, Pascal Rebillard était également le président de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (APECAM). Un poste qu’il abandonne tout comme son siège de vice-président du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM). Créée le 17 mars 1997, la BICEC a, selon son rapport d’activité pour l’année 2010, un Produit net bancaire de 40,117 milliards de francs Cfa au 31 décembre 2010.

BOD

Les retombées de la coopération Sud-Sud entre les pays de l’Afrique du Nord et le Cameroun seront bientôt perceptibles. A la tête des pays de cette partie du continent qui opèrent en ce moment une offensive commerciale au Cameroun, le Maroc et la Tunisie.

Ils ont été actifs ces dernières semaines en matière de coopération commerciale. Le plus récent, c’est le Maroc. Le 19 mai dernier, le Premier ministre, Philemon Yang, a posé la première pierre de la cimenterie de l’entreprise marocaine Ciments de l’Afrique-Cameroun (Cimaf) à Douala. Anas Sefrioui, le Pdg de Cimaf, a annoncé à l’occasion que cet investissement de 20 milliards de francs CFA aura une capacité de 500000 tonnes par an et que le premier sac de ciment sera livré en décembre 2012. Occasion aussi pour l’ambassadeur du Maroc au Cameroun, Lahcen Saile, de préciser que le royaume chérifien suit avec beaucoup d’attention les chantiers lancés par le Cameroun. Pour lui, le Maroc est prêt à coopérer avec le Cameroun « dans sa marche audacieuse vers le développement ».

Quelques jours après la pose de la première pierre de cette cimenterie, les journées économiques et commerciales maroco-camerounaises se sont tenues à Douala du 6 au 7 juin 2012.

150 investisseurs Marocains ont discuté avec des entreprises camerounaises. Pour cela, 1500 rendez-vous d’affaires ont été planifiés, d’après le président de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima), Christophe Eken.

Les Marocains ont profité de l’occasion pour annoncer leur installation au Cameroun. Parmi eux on peut citer la Compagnie chérifienne de chocolaterie, une entreprise créée en 1942. Le groupe envisage s’installer au Cameroun en ce mois de juin 2012 par le biais de sa succursale camerounaise, Cameroon Investment Company et compte investir 32,5 milliards de francs Cfa.

Autre entreprise annoncée,  Maroc Telecom. Pas encore de précision sur leur investissement. Les Marocains n’ont pas caché leur ambition d’investir dans l’électricité, le textile, la banque, les TIC, l’agro-alimentaire, l’électronique ou encore les bâtiments et travaux publics (BTP).

Tunisair

Le second pays de l’Afrique du Nord à courtiser le Cameroun ces derniers mois c’est la Tunisie. Lors de la 9ème session de la grande commission mixte Cameroun-Tunisie qui s’est tenue à Yaoundé en mai dernier, des accords de partenariat ont été signés dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, de l’éducation physique et des sports, de l’énergie, des mines et des transports. Les membres de cette commission ont à l’occasion annoncé que Tunisair s’apprête à inaugurer une ligne aérienne directe entre Tunis et Douala.

Au plan commercial, rappelait récemment Le Jour, la Tunisie est présentée comme le premier partenaire commercial du Cameroun en Afrique du nord, dans le domaine des services. On peut ainsi citer la coopération entre la société camerounaise Sitrafer et l’entreprise tunisienne Sotrafer en vue du réalignement de 250 km de voie ferrée au Cameroun ou encore l’informatisation des services de la CNPS et du Guichet unique du commerce extérieur (GUCE) qui ont été effectuée par des entreprises tunisiennes.

Landoulsi Abderrazak, l’ambassadeur de Tunisie au Cameroun, a récemment confié au Jour que «les échanges commerciaux entre les deux pays  ont atteint 20 millions d’euros en 2010, sans comptabiliser le commerce des services». Le gouvernement camerounais, lui, s’en réjouit et affirme que ses frontières restent ouvertes. «Vous avez de la matière, vous avez du répondant. Sachez seulement en tirer profit», a récemment déclaré le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, aux Marocains.

BOD

Selon des sources à la voirie municipale de Douala, des centaines de mototaxis ont été interpellées et mises en fourrière mardi dernier. Les propriétaires de ces engins ont été interpellés dans les zones interdites à la circulation pour des engins à deux roues. La mesure interdisant les mototaxis dans certains quartiers de Douala est en effet entrée en application le 12 juin. Au rang des quartiers où les mototaxis sont interdits de circuler figurent les quartiers, Deïdo, Bali, Bonapriso et Bonanjo.

«Dans le cadre de la délimination des zones interdites, nous allons continuer la progression. Bonanjo était déjà sous restriction, il a été suivi par le quartier Deido. Nous allons circonscrire quatre zones. Le centre commercial Akwa devait faire partie de cette série, mais en raison des travaux routiers, la délimitation a été reportée pour une date ultérieure», a récemment expliqué Fritz Ntonè Ntonè à Cameroon Tribune.

Dans la capitale économique du Cameroun, les mototaxis représentent le moyen de transport le plus utilisé par les populations. C’est également une activité qui emploie de nombreux jeunes. Mais, à ce jour, l’Etat veut dénombrer les jeunes qui s’y lancent et surtout définir la ligne rouge où ces motos ne doivent pas traverser. Le gouvernement a par ailleurs lancé une campagne d’identification de ces mototaxis.

B-O.D.

jeudi, 14 juin 2012 07:02

Les tricycles interdits à Douala

Dans les rues de la capitale économique du Cameroun, il est courant de voir les tricycles, initialement destinés à la livraison des marchandises, transporter des passagers. Les autorités de Douala n’en veulent plus de ce type de transport. A compter du 1er juillet 2012, les propriétaires des tricycles qui se livrent au transport des passagers seront arrêtés et poursuivis pour « activités dangereuses ». La décision a été prise le 12 juin 2012 par le gouverneur de la région du Littoral, Joseph Beti Assomo. Il a rendu publique une note à ce sujet lundi dernier.

Selon le gouverneur, les transporteurs qui ne respecteront pas cette décision «verront leurs engins à trois roues saisies et mis en fourrière», car «ce mode de transport n’est pas encore autorisé par le gouvernement». Plus encore, les garages qui se livrent à la transformation des tricycles à des fins de transport public seront systématiquement fermés. Selon le Quotidien de l’Economie, au début de l’année 2012 déjà, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè, avait pris une décision pareille.

B-O.D.

Conformément à un accord signé à Genève le 15 décembre 2009, l’Union européenne (UE) a mis à la disposition des pays ACP producteurs de la banane une enveloppe de 190 millions d’euros, soit environ 124 milliards 450 millions de francs Cfa. Ceci dans le cadre de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement de la filière banane dans ces pays. Le Cameroun a reçu de ce fonds un montant de 48 millions d’euros, soit environ 31 milliards 440 millions de francs CFA. C’est ce qui ressort du communiqué final de la 95ème session des ministres ACP (Afrique Caraïbes et Pacifique) et la 37ème session du conseil des ministres ACP-Union européenne (ACP-UE) qui ont commencé le 10 juin et qui s’achève demain, 15 juin 2012, à Port Vila, au Vanuatu dans la région du Pacifique. Le communiqué final de ces sessions a été publié hier, 13 juin 2012, dans la presse gouvernementale.

A l’ordre du jour de ces rencontres figurait entre autres sujets les perspectives du groupe ACP, l’examen des différents programmes de coopération avec l’UE ou encore les préparatifs de la 7ème conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ACP, prévu en fin d’année 2012 en Guinée équatoriale.

Au cours des échanges au sujet des difficultés que rencontre la filière coton, du fait de la réforme en cours de la politique agricole commune de l’Union européenne et de la loi américaine sur l’agriculture, les ministres ACP ont formulé des recommandations à l’intention de leurs partenaires de l’UE. Ils ont plaidé pour « un effort accru en vue de soutenir la filière coton dans les pays ACP, notamment dans le cadre des négociations en cours avec l’OMC ». « Sur ce point, précise le communiqué, il y a lieu de rappeler que l’UE a mis en place un nouveau programme doté d’un fonds de 11 millions d’euros (environ 7 milliards 50 millions de francs Cfa) pour poursuivre les actions engagées dans ce secteur ».

Par ailleurs les ministres recommandent à l’UE «une approche plus inclusive dans le partage d’informations pour la mise en œuvre des mesures d’accompagnement de la filière banane, une plus grande flexibilité et une certaine diligence dans la mise en œuvre de ces mesures d’accompagnement afin de permettre un décaissement maximal des ressources allouées».

Le conseil des ministres ACP, à compter du 1er août 2012, sera présidé, pendant une période de six mois, par le ministre camerounais en charge de l’Economie, Emmanuel Nganou Ndjoumessi, ordonnateur national du Fonds européen pour le développement (Fed). Il aura alors en charge l’organisation de la 7ème conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ACP prévu en fin d’année 2012 en Guinée équatoriale.

B-O.D.

Les établissements financiers de la CEMAC viennent de créer à Douala le Groupement interbancaire monétique d'Afrique centrale (GIMAC) pour améliorer l'accès aux services bancaires dans la région en facilitant leur accès et en réduisant les coûts d'utilisation à travers un système de retrait et de paiement par la carte à puce aux normes Europay Mastercard Visa.

Ce groupement constitué par les institutions financières du Cameroun, Centrafrique, Tchad, Congo, Guinée équatoriale et Gabon a pour objet l’étude, la normalisation, la promotion et la définition des normes de sécurité du système interbancaire monétique régional.

Le taux de bancarisation de la CEMAC avoisine les 7% pour 48 banques et un total de bilan qui s’est s'établit à 8914 milliards FCFA (13,59 milliards d’euros) au 31 octobre 2011.

Le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’accord aérien entre le gouvernement de la république du Cameroun et le gouvernement chinois a été déposé hier, 12 juin 22011, à l’Assemblée nationale. Ceci en vue d’une adoption afin de favoriser les échanges aériens entre les deux pays, ainsi que la circulation des personnes et des biens.

Ce projet de loi prévoit un tableau de route en annexe. Selon le Poste national de la CRTV, l’établissement des services aériens entre la Chine et le Cameroun serait un avantage pour les deux Etats. Le texte sera défendu par deux ministres : celui des Transport et celui des Relations extérieures. Sureté, sécurité des services aériens et activités commerciales sont pris en compte dans ce projet de loi.

B-O.D.

Dans la capitale économique du Cameroun, l’un des moyens de transport le plus utilisé par les populations est la motocyclette. C’est également une activité qui emploie de nombreux jeunes. Mais, à ce jour, l’ Etat veut dénombrer les jeunes qui s’y lancent et surtout définir la ligne rouge que ces motos ne doivent pas traverser. «Dans le cadre de la délimination des zones interdites, nous allons continuer la progression. Bonanjo était déjà sous restriction, il a été suivi par le quartier Deido. Nous allons circonscrire quatre zones. Le centre commercial Akwa devait faire partie de cette série, mais en raison des travaux routiers, la délimitation a été reportée pour une date ultérieure», explique Fritz Ntonè Ntonè à Cameroon Tribune.

Toutefois, la procédure d’immatriculation des moto-taximen qui a commencée le 11 janvier 2011 à Douala se poursuit. Les motos-taximen doivent alors débourser entre 10 500 et 15 000 F Cfa pour acquérir une plaque d’immatriculation et une carte grise. Mais seulement, de nombreux conducteurs de moto affirment que, sur le terrain, les agents du bureau des Transports demandent parfois plus.

Selon Zacharie Ngoumbe, le directeur des Transports routiers au ministère des Transports, qui s’est confié à Cameroon Tribune, «l’activité des motos-taxis s’est imposée comme une des récidives au déficit des moyens de transport. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont engagé une opération de mise en conformité des opérateur s de mototaxis sur l’ensemble du territoire».

B-O.D.

Des opérateurs économiques de la Syrie exposent leur savoir-faire depuis lundi dernier à l’hôtel de ville de Yaoundé. Salons en zinc, bijoux divers, robes de mariage, rideaux de salon, costumes, chemises et cravates, souliers, lits… Ils sont nombreux les produits syriens exposés à l’hôtel de ville de Yaoundé. La foire syrienne s’est ouverte le 11 juin dernier et se referme le 11 juillet 2012.

Les 14 PME syriennes qui ont fait le déplacement de Yaoundé n’ont pas seulement envie de vendre leurs produits. Elles souhaitent également nouer des partenariats avec les entreprises et PME camerounaises qui désirent commercialiser leurs produits. Parmi eux, Kamal Kattout, représentant en Syrie de l’entreprise française Smalto. «C’est une entreprise française, mais qui fabrique des costumes en Syrie. Ce sont ces costumes, chemises et cravates que je suis venu commercialiser à l’occasion de cette foire syrienne», affirme-t-il. Il indique que depuis 14 ans, il vient au Cameroun chaque année  pour cette foire.

Cette fois-ci, il désire trouver des partenaires qui pourront commercialiser ses vêtements au Cameroun. Ses arguments, les coûts proposés et la qualité. «A chaque édition de la foire syrienne, nous vendons tous nos costumes, parce que nous offrons la qualité à un meilleur prix. Ici au Cameroun, des partenaires gagneraient à replacer nos produits», souhaite-t-il.

Amidou Moumbagna, le commissaire de cette foire, affirme que de nombreux Syriens «spécialisés dans la finition des bois,  notamment pour les meubles, veulent avoir des partenaires. Idem pour les vendeurs de bijoux», relève-t-il.

Côté vente, les Camerounais commencent à défiler à l’hôtel de ville. Danielle Nguemtué, jeune étudiante, reconnaît qu’elle est séduite par les bijoux syriens. «Ils ont le bling-bling. Et nous aimons ce qui tape à l’œil. Je vais acheter quelques colliers et des bracelets», confie-t-elle.

B-O.D.

Le jeune ingénieur Arthur Zang a terminé en ce mois de juin 2012 l’assemblage des 30 premiers exemplaires du Cardio Pad, la première tablette tactile camerounaise à usage médical. Installée à Yaoundé, avec le soutien financier de l’Etat qui lui a récemment octroyé 20 millions de francs CFA, la jeune société Himore Medical voit déjà très loin. Elle remettra officiellement 10 exemplaires du Cardio Pad au ministère de la Santé publique. S’en suivra une formation des cardiologues camerounais  à l’utilisation de cette tablette conçue et assemblée au Cameroun.

Arthur Zang a récemment effectué un voyage en Chine pour l’achat des composants de sa trouvaille. Il a assemblé les 30 premières tablettes tactiles à usage médical à Yaoundé. Un détail nécessaire, les électrodes équipées d’un bluetooh qui seront connectés à la poitrine des patients ne sont pas encore disponibles. C’est ce dispositif qui transmettra, via le bluetooh , les fréquences cardiaques au  Cardio Pad. Selon Arthur Zang, l’arrivée de ce dispositif est prévue dans une semaine. Restera alors de connecter le Cardio Pad au réseau Gsm d’Orange et de MTN Cameroon. Un autre challenge.

Le Cardio Pad est une tablette tactile à usage médical fabriquée en 2011 par Arthur Zang, afin de résoudre le problème de manque de cardiologues au Cameroun. En effet, l’on dénombre moins d’une quarantaine de cardiologues pour 20 millions d’habitants.   L’objectif du Cardio Pad consiste à capter les fréquences cardiaques d’un malade et les transférer à un cardiologue distant qui fait le diagnostic et prescrit la médication appropriée. Qu’importe la distance où il se trouve. Ainsi, un patient dans le village Gado dans l’est du pays, à des centaines de kilomètres de Yaoundé, par exemple, n’aura plus à se déplacer vers la ville pour se faire consulter.

Cette tablette tactile est dotée d’un système d’acquisition, de traitement et de transmission, via le réseau Gsm, du signal cardiaque, mais aussi d’un logiciel (Mobil Cardio OCG) qu’il a conçu pour la circonstance. Ce sont ces programmes logiciels qui permettent d’acquérir, d’amplifier, de filtrer et de transmettre les fréquences cardiaques d’un malade. Il y a aussi intégré une encyclopédie de maladies cardiovasculaires.

BOD

Les internautes camerounais ne sont pas satisfaits de la qualité de la connexion Internet proposée par les différents fournisseurs d’accès Internet. Ils sont nombreux les abonnés de Ringo, un fournisseur d’accès Internet (FAI), qui ont rencontré des problèmes de connexion la semaine dernière.

Si la situation est aujourd’hui revenue à la normale, beaucoup d’utilisateurs se demandent si le haut débit et le très haut débit annoncés à grand renfort de publicité par les FAI n’est pas qu’une farce. Le dernier FAI, YooMee, dans une campagne publicitaire, annonce que sa connexion de 640 kbps est plus rapide que la vitesse du guépard et du faucon pèlerin. Mais ici, la connexion n’est pas disponible partout. «Quand tu t’éloignes du centre ville, tu ne peux plus utiliser  YooMee. En ville, la connexion est bonne au début, mais après lorsqu’il y a beaucoup d’abonnés chez le FAI, la connexion change et devient lente. C’est le cas avec YooMee», affirme Cédric Evina de l’entreprise Himore Medical à Yaoundé.

A Orange Cameroun, on promet le haut débit business, le haut débit grand public, ou encore le haut débit via une connexion Wimax. MTN Cameroon, elle, propose « sans modems, sans contraintes, l’Internet haut débit en surf libre avec Wifi MTN Hot Spot ». Dans la réalité, les abonnés ne trouvent pas toujours totale satisfaction.

Frank William Batchou, journaliste et blogueur, a déjà flirté avec plusieurs FAI. Et jusqu’ici, il n’a pas encore trouvé réelle satisfaction.  «J'ai essayé avec Orange, la connexion n’était pas bonne. Avec MTN, j'ai mis un terme parce qu'il y avait une tarification injuste. Actuellement, j’utilise YooMee. Malheureusement, je l’utilise en pleine ville. Ça ne passe pas chez moi à la maison», explique le journaliste qui travaille à Douala.

A Yaoundé, Gilles Tounsi, promoteur du site web www.camexamen.com, éprouve la même difficulté. «J'ai fait le tour des fournisseurs d’accès Internet en quête d’une bonne connexion. J’ai finalement opté pour Orange Cameroun, qui se défend comme elle peut. Le haut débit dont on parle n'existe pas. Quand un FAI donnera un mégabit de connexion à domestique on pourra parler de haut débit. Ringo dit donner deux mégabits, mais combien sont-ils les Camerounais qui peuvent payer le prix. Seules les grandes entreprises peuvent s’offrir ce luxe. Encore que là encore, on n’est pas toujours sûr», raconte-t-il.

A Camtel, on est dans la constance et ce n’est pas la satisfaction totale, même si l’entreprise publique se vante de tenir la fibre optique. « La connexion de Camtel est stable, mais le débit n’est pas si rapide que l’entreprise le dit », indique Cédric Evina.

Malgré la qualité approximative de ces différentes connexions Internet, les coûts sont jugés très onéreux par les utilisateurs. Sismondi Barlev Bidjocka, journaliste à Yaoundé les trouve excessifs. «25000 FCFA par mois avec Ringo, 29000 FCFA par mois avec Camtel (téléphone inclu), tout cela avec les faibles débits proposés et les coupures qu’on observe, c’est excessif», indique-t-il en suggérant que les prix soient ramenés à 10000 FCFA.

Fibre optique

D’après Victor Ndonang, secrétaire général de l’Internet Society Cameroon Chapter, l’une des causes principales de cette situation, c’est le monopole de la gestion de la fibre optique par Camtel. «Malheureusement, tous les ISPs (FAI, ndlr) passent par Camtel et la plupart ne disposent plus de connexion de secours. Il y a aussi l’absence d’un point d'échange internet (IXP)», explique-t-il, tout en reconnaissant que l'Internet de qualité est encore hors de portée du Camerounais moyen.

Il propose de libéraliser la gestion de la fibre optique et de promouvoir le développement des contenus locaux.

Au niveau du gouvernement, on se veut optimiste. On vante la boucle optique de Douala et on annonce celle de Yaoundé. Tout comme le projet National Broadband Network (NBN), pour porter à près de 10000 km la longueur de la fibre optique. On parle aussi de l’arrivée du câble sous-marin WACS (West African Cable System), pour compléter le SAT-3 bientôt saturé et les discussions avec ACE (Africa Coast to Europe) et Main One pour l’atterrissement de leur câble sous-marin à fibre optique sur les côtes camerounaises. Malgré toutes ces annonces, de nombreux internautes camerounais mettent encore une bonne minute pour ouvrir leur boîte mail.

BOD

Le forum minier s’est achevé au Cameroun la semaine dernière. Une occasion pour les acteurs du secteur de venir présenter leurs projets ou encore de saisir de nouvelles opportunités d’affaires. Parmi eux, David Meehan, le directeur des opérations de l’entreprise Sundance Ressources qui va exploiter le fer de Mbalam.

Après le forum il a accepté d’expliquer au Journal du Cameroun les divergences qu’il rencontre avec le gouvernement camerounais pour le début de l’exploitation du fer. De prime abord, tient-il a rappeler, «le fait qu’il y ait des divergences ne nous pose pas de problème. C’est d’ailleurs normal, cela rentre dans la nature des hommes». Parmi ces problèmes, il évoque le projet de chemin de fer.

Le plan ferroviaire national élaboré par le gouvernement intègre en fait un linéaire qui servira au transport du fer du lieu de l’exploitation jusqu’aux côtes camerounaises, mais aussi et surtout le transport des personnes et des biens.

«Pour ce qui est du chemin de fer, je reconnais que c’est un des points critiques de nos discussions avec le gouvernement camerounais. Ce que je dois dire c’est que nous comprenons très bien les objectifs et la volonté du gouvernement de ce pays. D’un autre côté, il n’existe pas ce type de chemin de fer en Afrique centrale et donc tout le monde ne comprend pas de quoi on parle», affirme David Meehan. Il précise que pour Sundance Ressources, le chemin de fer ne doit pas être mis en place pour le transport des civils, mais du fer.

«Il y a une chose qui doit être dite. C’est que lorsque vous n’avez pas encore vu à quoi ressemble un chemin de fer lourd pour transport de minerais, vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est. Or, d’une certaine manière, c’est ce qu’il faut pour une exploitation optimale du fer de Mbalam. Un chemin de fer lourd, c’est d’abord une seule ligne, parce qu’on ne peut pas faire deux voies, une seule déjà coûte 3 milliards de dollars (1500 milliards de CFA) », explique-t-il. En plus, ajoute David Meehan, «on aura des trains avec des wagons de près de deux kilomètres qui passeront à intervalles de 15 minutes, du coup c’est difficile d’intercaler des trains civils. Nous avons le projet d’emmener une délégation camerounaise en Australie, pour en faire l’expérience et nous espérons nous comprendre par la suite, car les discussions se poursuivent. Alors ce que nous disons, c’est que le type de chemin de fer optimal pour le projet ne peut relier plusieurs localités, pour des raisons de sécurité, et de protection des riverains».

Autre point de discorde avec l’Etat camerounais, le chevauchement des aires protégées avec les lieux d’exploitation. «Nous avons travaillé et continuons de le faire, pour éviter au maximum les aires protégées. C’est pour nous une préoccupation réelle. Nos équipes sont ouvertes pour s’y mettre avec l’administration, les organisations de la société civile et les populations concernées», explique-t-il.

Le directeur des opérations de Sundance Ressources se dit tout de même confiant quant à l’issue des discussions qui se tiennent en ce moment avec le gouvernement. Il espère une solution consensuelle d’ici la fin de l’année. Ce qui se matérialisera par la signature d’une convention minière avec le gouvernement.

B-O.D.

La cérémonie de la pose de la première pierre du barrage de Memve’ele est imminente. «Elle doit être un événement d’importance première, couronnée d’une éclatante réussite». Déclaration de Joseph Le, à Cameroon Tribune. Le directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République, a effectué une descente sur le site du projet vendredi dernier, 8 juin 2012, à Nyabisan, en compagnie de plusieurs ministres, dont celui de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, des Travaux publics, Patrice Amba Salla et de la Communication, Issa Tchiroma Bakary.

Ils y étaient pour vérifier que les dispositions sont prises pour l’événement. Le quotidien gouvernemental affirme qu’un héliport pouvant accueillir deux hélicoptères a été construit et que le site, hier envahi par les herbes, a désormais fière allure. Signe que c’est le chef de l’Etat ou le Premier ministre qui pourrait procéder au lancement des travaux.

Le barrage hydroélectrique de Memvé'élé, sur le Ntem, fournira 201 MW en période de pointe (entre 18h et 22h). Sa mise en service est prévue pour 2016. La China Eximbank a déjà validé un accord de prêt de 243 milliards de FCFA pour ce projet.

En avril 2012, Sinohydro Corporation Limited, l’entreprise chinoise retenue pour les travaux de construction de ce barrage a obtenu le feu vert du gouvernement camerounais pour le réaliser en 54 mois. Le projet est évalué à environ 365 milliards de FCFA.

B-O.D.

Le réseau des femmes actives de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (REFAC) a lancé hier, 8 juin 2012, la troisième édition de la foire transfrontalière de la Cémac. Une foire qui permet aux femmes rurales du Cameroun, du Gabon et de la Guinée équatoriale de partager leur savoir-faire et favoriser la cohésion.

Selon la présidente de REFAC, Danielle Nlate, «  en marge de la partie des échanges commerciaux, nous avons prévu des communications par les entreprises d’Etat à l’exemple de la direction générale des douanes, du FEICOM, qui vont essayer d’édifier les citoyens de la Cémac sur les droits et les obligations dans la zone en matière de douanes ».

L’organisatrice de la foire qui s’est confiée à Cameroon Tribune hier, affirme que cette rencontre va faciliter les relations entres les femmes de la sous-région, notamment dans un contexte où les populations ont du mal à circuler avec leurs marchandises et biens. « Les personnes et les biens doivent pouvoir circuler librement entre tous les pays de la communauté, pour la paix et la sécurité, non seulement au niveau des frontières, mais en Afrique centrale », plaide-t-elle.

Développer la chaîne de valeur du cacao au Cameroun pourrait passer par l’introduction d’une taxe à l’exportation sur les fèves de cacao au bénéfice des unités de broyage et de transformation.

Lors de la première conférence Chocovision lancée le 4 juin à Davos, en Suisse, à l’initiative de la multinationale Barry Callebaut, le ministre camerounais de l’Agriculture, Lazare Essimi Menye, a déclaré à Reuters, qu’il y travaillait  et que son taux pourrait se situer autour de 20 cents par kilo de cacao exporté. La proposition de loi serait introduite au Parlement en novembre.

Le Cameroun est le cinquième producteur mondial de cacao, avec environ 200000 t de production de fèves. Actuellement, il n’a qu’une seule usine de transformation, Sic-Cacaos, située à Douala, avec une capacité de 30000 t de fèves transformées. La Compagnie chérifienne de chocolaterie (Maroc) devrait prochainement en construire une seconde, d’une capacité de 40000 t.

Ils sont 120 opérateurs économiques marocains, spécialisés dans les secteurs de l’immobilier, de l’agro-alimentaire, du BTP, des TIC, de l’industrie pharmaceutique, de l’industrie métallique, des postes et télécommunications, etc. Ils ont un seul objectif : investir au Cameroun. Trouver des partenaires aussi. Une caravane d’hommes d’affaires Marocains est présente à Douala depuis mercredi dernier dans le cadre des journées économiques du Maroc au Cameroun.

1500 rendez-vous d’affaires sont déjà planifiés pour cette rencontre, selon Christophe Eken, le président de la Chambre de commerce. Les journées économiques du Maroc au Cameroun sont une réponse aux journées camerounaises à Casablanca qui se sont déroulées du 2 au 6 mai dernier.

Selon les chiffres officiels publiés par Cameroon Tribune, le montant des échanges commerciaux entre le Maroc et le Cameroun s’établit à environ 24 milliards de francs CFA en 2011, contre neuf milliards de francs CFA en 2010.

En 2011, le Cameroun a importé pour 20 milliards de francs CFA du Maroc et exporté pour 4,1 milliards de francs CFA vers le même pays.

Les investissements marocains au Cameroun auraient été multipliés par plus de dix de 2007 à 2011, passant de 7 à 73 millions de dollars. Soit environ de 3,5 à 36 milliards de francs Cfa.

samedi, 09 juin 2012 19:29

Les fonctionnaires recensés en ligne

Le 10 aout dernier, tous les fonctionnaires camerounais avaient été invités à se faire recenser en ligne (www.minfopra.gov.cm). Chacun devait alors préciser son administration, son poste de travail, sa localité d’affectation, son grade et son corps de métier.

Le 7 juin 2012, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Michel Ange Angouing, a procédé au lancement de la deuxième phase de ce processus. Celle de la validation des informations données par les fonctionnaires par leurs supérieurs hiérarchiques, à savoir les directeurs des Affaires générales, les directeurs des Ressources humaines et les délégués régionaux de la Fonction publique.

Selon le Ministère, la mise en place d’une cartographie des fonctionnaires vise à mettre fin aux fonctionnaires fictifs qui alourdissent la masse salariale, à identifier le poste de travail de chaque fonctionnaire et à mieux gérer sa carrière, et enfin de permettre une gestion prévisionnelle des ressources humaine de l’Etat sur la base d’informations fiables et mises à jour.

Une étude socio-économique menée dans la filière café en 2011 révèle que l’âge moyen du producteur de café est de 55,81 ans. En clair, ce sont les personnes âgées, très souvent à la retraite, qui se lancent dans cette activité. D’où la main d’œuvre vieillissante.

Le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) veut changer la donne.

Il va apporter un appui matériel et financier aux jeunes désirant se lancer dans la culture du café et du cacao. Le 7 juin dernier, le CICC a signé des conventions avec quatre centres privés de formation spécialisés en la matière. Enseignants, matériels didactiques, organisation des séminaires seront mis à la disposition de ces centres. La première vague des 50 élèves, eux, ont au préalable accepté de mettre sur pied une plantation d’au moins trois hectares au terme de leur formation. Un nombre d’apprenants appelé à augmenter au fil des années.

Le directeur général de Set’Mobile, la marque de la société du capitaine des Lions indomptables, affirme que tout est prêt pour le lancement de ses services.  Set’ Mobile sera, selon son directeur général, Charles Gueret, le premier Mobile Virtual Network Operator (Mvno). C’est-à-dire, un opérateur de téléphonie mobile virtuel qui ne possède pas de spectre de fréquence propre et qui ne dispose non plus d'infrastructures de télécommunications. Il se contente d'acheter des minutes de téléphonie à des opérateurs traditionnels qu'il revend à ses clients. « Tout est prêt. Nous avons obtenu toutes les autorisations nécessaires. A l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et auprès de nos partenaires. Nous attendons l’arrivée des derniers matériels », rassure Charles Guéret, joint au téléphone hier, 7 juin 2011.

A la question de savoir quelle est la date précise de lancement de Set’Mobile, le DG répond : « Nous ne voulons pas encore donner de date précise. Cela participe de notre stratégie. Nous allons procéder par surprise. Avec le PCA (Samuel Eto’o Fils, ndlr), nous allons annoncer et surprendre les Camerounais

Au niveau des ressources humaines, l’équipe de Set’Mobile s’est densifiée. Un directeur général adjoint, en la personne de Georges Dooh Collins, expert en marketing, ancien de BAT, des Brasseries du Cameroun et d’Afritude, a été nommé, il y a deux mois et demi. L’équipe au siège central à Douala est constituée de 60 personnes. « Avec nos 500 partenaires que nous avons déjà sur l’ensemble du territoire camerounais, nous aurons un effectif de 550 employés », relève Charles Guéret.

Partenariat

On se rappelle que le 24 janvier 2012, au lieu de l’activation des cartes Sim de Set’Mobile, les 50 000 abonnés annoncés avaient plutôt reçu un communiqué d’Eto’o Telecom Sa : « Nous vous informons que le lancement des activités de Set’ Mobile est différé, pour des raisons indépendantes de notre volonté. Mais, ce n’est que partie remise ! D’ici très peu de temps, nous aurons tout le plaisir de vous faire découvrir et apprécier les services et les tarifs de Set’ mobile… Pour le plus grand bonheur de tous. A très bientôt donc… Et ne raccrochez pas ! ».

Les raisons du report n’étaient donc pas clairement signifiées. Mais, d’après certains responsables de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) approchés, Eto’o Telecom Sa avait reporté ses activités parce qu’il n’avait pas pu conclure un engagement avec l’un des trois opérateurs téléphoniques (MTN Cameroon, Orange  Cameroun et Camtel). «La société Eto’o Telecom SA a reçu de l’ART un récépissé transitoire de déclaration pour la fourniture des services à valeur ajoutée. Elle va focaliser son activité sur la revente du trafic téléphonique. Donc, elle a engagé des négociations avec MTN, Orange ou Camtel. C’est sûr qu’ils n’ont pas trouvé un terrain d’entente, parce qu’il va acheter du trafic en gros et le revendre à des prix préférentiels», expliquait notre interlocuteur. Aujourd’hui, il n’y a plus de problèmes à ce niveau, relève le DG. «Nous pouvons collaborer avec tous les opérateurs de téléphonie de la place», affirme Charles Guéret, qui promet des tarifs défiant toute concurrence.

B-O.D.

vendredi, 08 juin 2012 08:26

Un centre high-tech à Polytechnique

L’Ecole nationale supérieure polytechnique (ENSP) de l’Université de Yaoundé I dispose désormais d'un centre de haute technologie baptisé « High Tech Center ».

La réception des équipements de ce centre s’est tenue le 7 juin dans l’enceinte de l’établissement.

Le High Tech Center offert par Sela Educational Intiaves Ltd, une entreprise israélienne, ouvre la voie aux formations dans les domaines tels que la robotique, la production assistée par ordinateur, la vision et le contrôle de la qualité, la mécatronique, la conception et la fabrication assistée par ordinateur ou encore la commande numérique.

Ce don rentre dans le cadre de l’opération pilote franche universitaire dont l’objectif est d’intégrer la formation en industrie au sein des universités camerounaises. Le High Tech Center a également pour objectif de mettre à la disposition des industries camerounaises une main d’œuvre qui va contribuer à faire du Cameroun un pays émergent dès 2035.

Les formations seront dispensées aux niveaux des Masters et Doctorat. La cérémonie de réception des équipements était présidée par Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur et Michael Arbel, ambassadeur d’Israël au Cameroun.

Cameroon Industrial Development Corporation (CIDC) veut installer au Cameroun des centrales solaires de 35 MW. Cette entreprise, à capitaux sud-africains, a rencontré le ministère de l’Energie et de l'Eau lundi dernier, 4 juin 2012, pour la signature des premiers accords.

Ces centres d’énergie solaire seront implémentés dans deux villes à savoir Yagoua et Kousseri. Le président de la CIDC, Manu Disame, laisse entendre qu’une bonne partie sera exportée et l’autre vendue à AES-Sonel pour renforcer l’offre énergétique du Cameroun.  20 MW vont alimenter ces deux villes.

«Les 15 MW restants seront repartis dans le Sud du pays, ici à Yaoundé et à Douala, où nous avons déjà un client industriel. Le déficit énergétique ne se ressent pas uniquement au niveau des ménages, mais aussi au niveau des industries. Si on peut aussi vendre notre production aux industries, ce sera également bien. Mais, c’est à AES-Sonel de décider, car nous allons leur revendre notre production», explique-t-il. D’après lui, l’implémentation de ce projet prendra cinq mois. Les études seront lancées au mois de juillet 2012. Après ces études, le ministère de l’Energie et de l’Eau va accorder à CIDC les autorisations nécessaires.

L’Agence de régulation du secteur de l’électricité (ARSEL) vient de lancer, avec l’appui technique de l’Institut national de la statistique (Ins), une enquête afin d’évaluer la qualité des services d’AES-Sonel.

Selon le directeur général de cette agence, Jean Pierre Kedi, cette enquête se déroulera dans les dix régions du Cameroun auprès des 10 000 abonnés. Elle permettra, selon le communiqué de l’ARSEL publié dans Cameroun Tribune lundi dernier, 4 juin 2012, de «vérifier (…) la qualité de la tension, d’évaluer l’impact des retards dans les demandes d’intervention sur le niveau de satisfaction des usagers de l’électricité, d’évaluer l’ampleur des interruptions de fourniture de l’énergie électrique, d’évaluer l’impact des retards dans les demandes d’intervention, de faire une enquête sur la remise des avoirs aux consommateurs, de vérifier la mise en œuvre des recommandations de l’enquête des 6000 abonnés effectuée en 2011».

Selon cette dernière enquête, 45% des abonnés trouvaient fastidieux le temps mis pour payer leurs factures au guichet, 46% des abonnés BT domestiques estimaient que leurs factures ne respectent pas les tarifs de 2008 publiés par ARSEL, 77% des abonnés déclaraient n’avoir pas été remboursé du trop perçu par AES Sonel après l’accord survenu avec le gouvernement, 12.23% des abonnés avaient des compteurs installés depuis plus de 20 ans entraînant une lecture approximative des index et que 95.97% des installations ne disposaient pas de parafoudre.

B-O.D.

Les recettes pétrolières du Cameroun pour le premier trimestre 2012 ont augmenté de 27,34 milliards de francs Cfa par rapport aux prévisions, du fait du niveau soutenu des cours du pétrole brut sur le marché international. La Société nationale des hydrocarbures (Snh) annonce qu’elle a versé au Trésor public camerounais, au titre de sa contribution au budget 2012 de l’Etat, la somme de 156,03 milliards de FCfa au 30 avril, sur une prévision initiale de 128,69 milliards de FCfa. L’information est contenue dans un communiqué du conseil d’administration de la Snh publié dans la presse le 06 juin 2012.

Selon le Pca de la Snh, Ferdinand Ngoh Ngoh, par ailleurs secrétaire général de la Présidence de la République, qui a présidé une session de ce conseil le 05 juin 2012 à Yaoundé, « le prix moyen de vente de ces bruts, pour les enlèvements de janvier à avril, a enregistré une hausse de 15,10 dollars Us par baril (+14,31) par rapport à la même période de l’année précédente, pour s’établir à 120,63 dollars Us par baril ».

La remise en production de certains puits fermés des associations Rio Del Rey et Mokoko Abana a par ailleurs contribué à relever la production. « Pendant la même période, la production nationale du pétrole brut a enregistré une hausse de 10,32% par rapport à la même période de l’année 2011 », indique le Pca.

B-O.D

Le gouvernement se prépare à réussir son dernier examen devant le conseil d’administration de l’EITI, au sujet de la gestion de ses industries extractives.

Ainsi, le Cameroun se relance dans la course pour accéder au statut de «Pays conforme» de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), EITI en anglais.

Le comité national EITI Cameroon a publié fin mai 2012 sur son site web (www.eiticameroon.org) son plan d’actions pour la période 2012-1014 en vue d’accéder au statut de pays conforme. Après les échecs simultanés depuis 2007, un délai de grâce avait été accordé au gouvernement camerounais par le conseil d’administration d’EITI lors de sa session de sa session des 14 et 15 février 2012 à Londres. Ceci après les échecs de ses deux autres passages devant ce conseil à Dar Es Salam et à Djakarta. Ainsi, le sort du Cameroun, actuellement « Pays candidat » sera connu le 13 août 2013. Il devrait alors avoir achevé avec succès la validation de l’édition 2011 du rapport de conciliation qui fait le rapprochement entre les montants versés par les compagnies exploitant les ressources extractives (mines et pétrole, pour le moment) et ceux déclarés reçus par le gouvernement camerounais. Le conseil d’administration de l’ITIE avait exigé qu’à la date du 13 mai 2012, l’adoption et la publication d’un plan d’action du Cameroun soit effectuée. Ce qui est chose faite.

Rapports de conciliation

Dans ce plan publié par le comité ITIE Cameroun, il est prévu la réalisation et la publication des rapports de conciliation pour les exercices 2009-2010 et 2011 durant la période 2012-2014. Pendant ces deux années, il est aussi prévu une large communication sur le rapport via divers supports. Un rapport de conciliation est à élaborer de façon accessible, complète et compréhensible afin de susciter le débat public. Mais, sur le site web d’ITIE Cameroun, le montant du budget de ce plan d’actions n’est pas mentionné.

Jointe au téléphone, Agnès Solange Ondigui Owona, la coordonatrice du comité ITIE Cameroun a indiqué que «le comité n’a pas encore décidé de rendre public le budget de ce plan». Mais pour Ernest Ayissi Nkolo, acteur de la société civile et membre élu du secrétariat technique national de l’ITIE, « cela reste un beau plan, donc "un beau projet". Mais, va-t-il être tenu et financé? », se demande-t-il. Pour lui, cela va dépendre de la volonté politique. «C'est à ce niveau que se situent nos craintes. Le plan vise et  veille à respecter toutes les "exigences". Un proverbe dit que "le poisson pourrit par la tête": Si le politique passe à l'action, les compagnies vont se conformer, ses services vont corriger le tir selon les méthodes édictés dans nos recherches en petits groupes».

Faiblesses et solutions

En refusant de valider les rapports de conciliation de l’Etat, le conseil d’administration de l’ITIE tirait une sonnette d’alarme sur les écarts observés entre les chiffres déclarés par le gouvernement et ceux déclarés par les compagnies pétrolières notamment. En clair, pour les membres de ce conseil, il n’y a pas une clarté totale dans la gestion de l’argent du pétrole camerounais.

Selon le conseil, l’examen du dossier du Cameroun n’avait pas permis de démontrer «que les données couvraient tous les paiements et revenus significatifs des entreprises et des entités de l’État». Par ailleurs, le conseil notait «la présence de faiblesses systémiques au niveau de la déclaration des revenus du gouvernement lors de l’élaboration du rapport ITIE 2006-2008 ». Parmi les causes de cette situation, la société civile indexait l’inorganisation du travail au sein du comité du fait de «l’engagement questionnable des pouvoirs publics», l’interruption des activités de communication en direction du public ou encore l’engagement «désinvolte» des compagnies dans le processus ITIE.

Pour que le Cameroun ne soit plus recalé, la société civile a lancé un appel en avril dernier pour une gouvernance plus rigoureuse de nos ressources pétrolières. Elle propose sept solutions. Il s’agirait donc, d’accentuer la communication autour des rapports de conciliation ; de maximiser la participation des services gouvernementaux tels que la direction générale des Impôts, la direction générale du Trésor et de la Coopération financière et Monétaire, la SNH, la Sonara et le ministère en charge des Mines ; d’améliorer la fréquence de publication des rapports de conciliation des déclarations des payements des compagnies pétrolières et minières et des encaissements reconnus par l’Etat ; de publier les chiffres sous la forme désagrégée, compagnie par compagnie, par type de payement encaissé chronologiquement par l’Etat, et non pas seulement globalement sous forme agrégée telle que présentés dans les rapports de 2001 à 2008 déjà seuls disponibles ; de garantir la prise en compte des données certifiées ; d’ instaurer la transparence autour des contrats miniers et pétroliers et enfin de donner à l’ITIE au Cameroun un fondement légal.

L’ITIE avait été mis sur pied en 2005 par l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, pour classifier les pays qui respectent les règles de transparence dans la gestion des ressources financières issues des industries extractives. Ceci dans le but de faire profiter les populations des richesses de leur sous-sol. Les Etats déclarés « Pays conformes » sont considérés crédibles par les bailleurs de fonds et les partenaires internationaux.

BOD

Le nom du troisième opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun, titulaire d’une licence 3G, est attendu depuis juin 2011. A ce jour, le ministère des Postes et Télécommunications en est encore à sélectionner une short-list d’investisseurs potentiels.

Dans un communiqué publié lundi dernier, 28 mai 2012, le ministre Jean-Pierre Biyiti bi Essam, lance un appel international à manifestation d’intérêt pour la sélection de cette liste restreinte. C’est une surprise pour de nombreux observateurs avertis qui attendaient plutôt le dévoilement du nom du troisième opérateur.

En effet, c’est en juin 2011, au terme d’un conseil de cabinet, que le Premier ministre Philemon Yang demande que le choix du troisième opérateur de la téléphonie mobile soit effectué avant la fin de l’année 2011. Le travail de sélection d’une short-list à proposer au gouvernement est alors confié au cabinet Mass Telecom. La procédure de gré à gré est choisie par le Minpostel et validée par le Pm, seul habilité à autoriser ce type de procédure. Le marché est donc attribué à ce cabinet qui remet sa copie avant la fin de l’année 2011. Quatre opérateurs de téléphonie mobile avaient été proposés. Si le Minpostel et Mass Telecom restent muets sur les opérateurs proposés, certaines sources annoncent qu’il y figurait Viettel, Airtel et Monaco Telecom. L’on attend alors en vain le choix de l’Etat.

Option changée

Après la proposition de Mass Telecom, le président de la République n’a apparemment pas été content de la méthode de sélection. Si au Minpostel, on ne donne pas d’explications officielles sur ce revirement, des sources affirment que c’est Paul Biya lui-même qui a demandé de tout recommencer. Et surtout d’ouvrir à la concurrence. C’est en effet lui, qui, selon la nouvelle loi sur les communications électroniques signée en décembre 2010, doit octroyer la concession pour l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobile. « Le gouvernement change d'options, mais ne recule pas. L'option qu'on a choisie n'a pas été bonne, selon la hiérarchie, qui a demandé de procéder autrement. Au départ, la procédure était fermée et après avoir eu les premiers résultats, on s'est rendu compte qu'il fallait ouvrir à la concurrence. Le cabinet sélectionné n'avait pas fait de publicité autour de cette ouverture et les résultats n'ont pas été bons », indique notre interlocuteur, qui précise que la hiérarchie c’est bien le président de la République.

Dès lors, le troisième opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun ne lancera ses activités qu’en 2013. D’après Jean-Pierre Biyiti bi Essam, président du comité de pilotage du projet d’ouverture du segment de marché de la téléphonie mobile, l’ouverture des offres du récent appel à manifestation d’intérêt aura lieu le 20 juillet 2012.

Par la suite, un appel d’offres restreint sera lancé, apprend-on. C’est à l’issue de ce procédé que sera connu le troisième opérateur. Il faudrait encore attendre qu’il s’installe. Les postulants pour la 3G, pour l’instant, doivent justifier d’un montant de fonds propres minimal de deux cents millions de dollars américains au 31 décembre 2011. Ils ont jusqu’au 13 juillet 2012 pour déposer leur dossier auprès du Minpostel.

BOD

Après CFAO Technologies, Ringo, fournisseur d’accès Internet, devient le second partenaire officiel de la multinationale américaine IBM au Cameroun. Les deux entreprises ont organisé le 29 mai dernier à Yaoundé un séminaire pour officialiser ce partenariat et proposer les nouvelles solutions informatiques du géant américain.

Ringo devient donc “Advanced Business Partner”. Son directeur général, Olivier Lelouste, explique : «IBM n’était plus au Cameroun depuis une vingtaine d’années. Il n’avait qu’un seul représentant officiel au Cameroun, CFAO Technologies. Aujourd’hui, IBM a deux représentants officiels au Cameroun, dont Ringo. La matérialisation de ce partenariat est faite par des niveaux de certification. Le premier niveau classique est le Business Partner. Ensuite, en fonction d’un certain nombre de points que vous obtenez, il y a le second niveau, Advanced Business Partner. Un niveau que l’on atteint en observant des règles de marketing précises et en investissant dans le matériel de démonstration. Ces partenariats sont très durs à obtenir, parce que les entreprises américaines ont des critères de sélections extraordinaires».

Le partenariat consiste en la revente des solutions d’IBM au Cameroun. Parmi les solutions proposées, les infrastructures de stockage modernes. «La sauvegarde est quelque chose de primordial dans une entreprise. Si on perd ses données, on perd toute l’entreprise. Des entreprises commencent à penser à la sauvegarde, mais ne pensent pas à vérifier leur sauvegarde. C’est-à-dire le plan de reprise des activités. C’est par exemple une solution exclusive que nous proposons», explique-t-il. Présent dans sept régions du Cameroun, le fournisseur d’accès Internet revendique au 4 juin 2012 un portefeuille de  75000 abonnés.

B-O.D.

Depuis le 1er juin 2012,  les alcools qui entrent au Cameroun sont estampillés avant d’être vendus. Les grands importateurs sont tenus d’apposer ces vignettes dans les usines de leurs différents fournisseurs. Pour ceux qui ne peuvent le faire, un magasin sous douane est mis à leur disposition au Port autonome de Douala.

Le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a d’ailleurs inauguré ce magasin vendredi dernier. D’après lui, entre le 18 avril 2012 et le 30 mai  2012, 370 654 vignettes ont été apposées. Pour le ministre des Finances, un calendrier de passage des entreprises au magasin a été fixé. Chaque vignette coûte 5 FCFA et s’achète auprès des recettes des impôts du lieu de rattachement de l’entreprise. De quoi renflouer les caisses de l’Etat. Selon la directrice générale des Douanes, Minette Libom Li Likeng, « ces vignettes permettront d’assurer une lutte efficace contre la fraude, la contrebande et la contrefaçon ».

Plusieurs fois reportée, la mesure, dont la mise en œuvre avait été fixée au 1er janvier 2012, concerne les vins, whiskies, rhum, gin, spiritueux et autres boissons fermentées. D’autres produits comme les cigarettes et cigares doivent également être estampillés.

B-O.D.

Le gouvernement camerounais, conseillé par la Banque mondiale et le FMI, envisage de mettre en place une politique de subvention du carburant plus ciblée. Ce qui entraînerait une hausse des prix à la pompe, d’après les associations de défense des consommateurs.
Selon le secrétaire général du ministère des Finances, Jean Tchoffo, les coûts des subventions au carburant sont énormes et risquent à l’avenir de plomber l’économie du pays. «L’année dernière, le budget de l’Etat a supporté à hauteur de 321 milliards de FCFA les subventions au carburant. Cette année 2012, compte tenu de la flambée des prix du pétrole sur le marché international, on pourrait dépenser 400 milliards de FCFA», affirme-t-il.

Le SG du Ministère qui présidait un atelier à ce sujet la semaine dernière à Yaoundé indique que «400 milliards de FCFA, c’est quand même la moitié du budget d’investissement du Cameroun. Si vous continuer avec une telle politique vous allez forcément créer un effet d’éviction sur la réalisation des grands projets d’investissement. La question aujourd’hui est de savoir ’’est-ce qu’on peut, à travers un meilleur ciblage des populations les plus nécessiteuses,  maintenir ces subventions et progressivement relever les prix pour les consommateurs les plus nantis ’’ ?
Pour lui, l’objectif recherché est que les plus riches payent plus cher leur carburant et que les plus pauvres payent un prix plus accessible. Les associations de consommateurs, quant à eux, menacent déjà de descendre dans la rue si le gouvernement augmente les prix du carburant d’un seul centime.

La question de l’augmentation des prix du carburant au Cameroun avait été abordée par le directeur technique de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) le 5 décembre 2011 au Palais des congrès de Yaoundé en marge du salon Promote 2011.  «C’est humainement impossible de maintenir les prix des carburants à leurs taux actuel», avait déclaré Boniface Ze. Il précisait aussi que l’augmentation à venir ne sera pas une soumission aux exigences du FMI, mais une augmentation par «réalisme budgétaire».  « De 2008 à 2011, l'Etat a par exemple dépensé près 700 milliards FCFA dans le cadre de la subvention des produits pétroliers. Cet argent pouvait permette de construire l'axe lourd Douala - Yaoundé ou être investi dans un secteur structurant», expliquait-il.

«Notre pays qui ne produit finalement que 80 000 barils de pétrole par jour est désormais dos au mur. Mais, comme l'on est passé d'une fixation administrative des prix à une fixation concertée, des rencontres seront organisées avec les leaders de la société civile et toutes les autres composantes sociales pour que le prix arrêté soit le fruit d'un consensus», avait-il expliqué à certains médias. La menace des associations n’avait pas tardé à se faire entendre. «L’augmentation des prix du carburant n’est pas encore à l’ordre du jour», avait alors rassuré le DG de la CSPH, Ibrahim Talba Malla.

B-O.D.

Avec la signature, le 1er juin 2012, d'une licence d'acquisition d'images satellitaires entre le ministre de l'Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Hele Pierre, et le représentant de la société française Astrium Geo Information Services, Didier Rigal, le Cameroun va disposer de données photographiques pour une meilleure gestion de ses forêts. Les données que le pays va recevoir constituent, en effet, un instrument supplémentaire de décision dans le cadre de la préservation des forêts et de la protection de l'environnement.

La forêt camerounaise souffre de coupes incontrôlées des arbres, qui conduisent à la réduction de la production agricole, à la raréfaction des pâturages, aux sécheresses et aux inondations, entre autres maux. La déforestation est aussi à l'origine de 20% des émissions de gaz à effet de serre.

Pour le ministre Pierre Hele, «il faut d'abord être informé sur ce qui est avant de pouvoir prendre des décisions». L'acquisition de la licence permettra d'utiliser les images satellites, pour la période 2010-2015 et des images d'archives des années 2000. L'accord signé avec Astrium Geo Informations Services entre dans le cadre d'un financement de la France, à hauteur de 5,6 milliards de francs CFA (10,6 millions de dollars) pour l'ensemble des pays du bassin du Congo dont les forêts représentent 22% du patrimoine forestier mondial. Ce financement permettra aussi, selon l'ambassadeur de France au Cameroun, Bruno Gain, de mieux asseoir la stratégie camerounaise de lutte contre la déforestation.

En faisant ainsi la promotion du mécanisme dit REDD (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation), on cherche à préserver le rôle des forêts et des arbres dans la stabilisation du climat.

C’est le 31 juillet prochain que devrait arriver à expiration le mandat des conseillers municipaux élus le 22 juillet 2007. Comme les députés de la nation élus le même jour, ils étaient en droit d’attendre l’organisation d’un nouveau scrutin cette année pour renouveler leur mandat.

Mais à la faveur d’une décision prise par Elections Cameroon (Elecam) en février dernier d’interrompre le processus de révision des listes électorales pour s’engager dans une refonte complète de celles-ci avec en prime l’introduction de la biométrie, il sera difficile d’organiser les municipales cette année.

S’appuyant sur les dispositions de l’article 170 de la loi du 19 avril portant Code électoral en son alinéa 2 et qui indiquent que «Toutefois, en cas de nécessité, le président de la République peut, par décret, proroger ou abréger le mandat des conseillers municipaux pour une durée n’excédant pas dix-huit (18) mois», le président Paul Biya a signé le 30 mai dernier le décret portant prorogation du mandat des conseillers municipaux pour une durée de douze mois.

L’annonce a été faite mercredi par Oh Deuk Gyun, patron de Cameroon and Korea Mining (C&K Mining). Il était à la tête d’une délégation d’actionnaires de l’entreprise en visite sur le site, une délégation qui a échangé avec Eloi Gabriel Essoa, préfet du département de la Boumba et Ngoko.

Des échanges entre les deux parties, on retient que la phase d’installation technique est aujourd’hui bouclée. Dans les chantiers, les ouvriers s’attèlent aux ultimes manœuvres. En attendant l’installation du grand générateur qui se trouve encore à la place portuaire de Douala pour remplacer celui en panne sur le chantier, Oh Deuk Gyun a laissé entendre que la présence des actionnaires sur le site est l’élément déclencheur de l’exploitation proprement dite de la mine diamantifère de Mobilong.

«A l’état d’avancement de l’installation et de notre présence sur le terrain, on peut dire que l’exploitation va démarrer au mois de juillet 2012», a révélé Oh Deuk Gyun.

Les conditions ne sont pas toutes réunies pour permettre que l’investissement privé annuel soit doublé.

Mercredi 30 mai 2012, lors du débat ouvert sur les modalités de l’accélération de la croissance économique organisé en marge des assises marquant la 113e assemblée générale du groupement inter patronal du Cameroun (GICAM), André Fotso, à la tête de cette organisation patronale, a évoqué les préoccupations du patronat camerounais. Elles portent essentiellement sur l’environnement global des affaires et l’accélération de la croissance.

En matière d’incitation à l’investissement, André Fotso déplore que les codes sectoriels de la Charte des investissements, adoptés en 2002, demeurent toujours attendus. Il en est de même de l’avènement des chambres spéciales en matière de contentieux commercial auprès des juridictions d’instances, qui est aussi attendu.

Autre sujet préoccupant : le commerce transfrontalier. Sur la question, le président du GICAM relève qu’en dépit de l’activité débordante des membres du comité de facilitation, l’on continue encore à observer de nombreuses faiblesses illustrées par les durées toujours longues des opérations d’importation et d’exportation.

Pour prendre véritablement le chemin de l’émergence, soutient-il, «il est indispensable de s’engager à gagner au moins un point de croissance chaque année à partir de 2013 pour espérer parvenir à un taux de croissance de deux chiffres». Toutefois, le président du GICAM se montre plutôt sceptique face à l’exigence d’une création supplémentaire de richesses de l’ordre de 2200 milliards FCFA en moyenne sur cette période dans tous les secteurs, hormis le secteur pétrolier.

Une telle exigence suppose, à en croire André Fotso, «que toutes les conditions soient aménagées pour que l’investissement privé annuel soit doublé, passant de 200 milliards FCFA actuellement à près de 520 milliards.»

Le débat s’est déroulé en présence d’Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire qui a exhorté les chefs d’entreprises à se joindre à l’Etat pour accélérer la croissance.

GCM










Brevetée en 2004 par un chercheur togolais, le Dr Victor Agbegnenou, la technologie PWCS (Polyvalent Wireless Communication System), issue des technologies du groupe Thales, utilise les hyperfréquences et se présente comme « une fibre optique à travers les airs ».

Selon Lebon Ngounou, qui dirige la société camerounaise IdreamGroup en charge de commercialiser cette technologie en Afrique, «le PWCS est l’alternative la plus économique du marché pour résorber la fracture numérique en assurant une capacité et des débits comparables à ceux de la fibre optique pour un coût jusqu’à 10 fois inférieur». Le PWCS permettrait, selon son promoteur, d’offrir aux consommateurs africains du triple play (internet à très haut débit, téléphonie et télévision) pour 15 000 FCFA par mois.

Concrètement, le PWCS est une « technologie de ligne de vue », explique Lebon Ngounou : « Cela signifie que le signal est transmis entre deux antennes – celle d’un émetteur et celle d’un récepteur – et que le message ne passe entre ces deux points qu’en l’absence d’obstacle, comme un bâtiment ou un relief. En cas d’obstacle, on ajoute un relais. Le récepteur est ensuite relié à l’utilisateur par câblage, optique ou non. L’abonné, muni d’un décodeur peut alors bénéficier d’une offre triple play. Chaque récepteur peut également devenir un émetteur relais, ce qui permet la création d’un réseau dense et ce jusqu’au dernier kilomètre, souvent très cher à raccorder en fibre optique.»

Pour leur promoteur, la technologie radio nécessite peu de temps d’installation, contrairement à la fibre qui doit prendre en charge la réalisation de tranchées et donc le coût de travaux en génie civil. D’autre part, les antennes, qui ne mesurent «pas plus de 18 centimètres», sont disposées sur des infrastructures déjà existantes et ne nécessitent que rarement la construction de tours. Cette infrastructure peu coûteuse permettrait ainsi d’amener le très haut débit dans des zones peu peuplées et de garantir un accès universel à peu de frais.


Le procédé a déjà été testé en situation réelle à Auger Saint Vincent, à 50 km de Paris, précise M. Ngounou.(http://www.augersaintvincent.fr/article/articleview/64/1/27). Il équipe déjà l’université de Ouagadougou ou encore le siège de l’UEMOA.

Mais pourquoi une telle technologie serait-elle boudée par l’industrie des télécoms ?

Pour le promoteur, c’est peut-être parce qu’elle remet en cause toute l’industrie de la fibre optique et des réseaux traditionnels. «Nous n’avons commencé la commercialisation qu’en 2011, il faut du temps», relativise Lebon Ngounou. « Nous avons des contacts très poussés avec une dizaine d’opérateur historiques et opérateurs privés du continent ainsi qu’avec des institutions étatiques en charge des télécoms. Nous allons très probablement signer dans un future proche », déclare-t-il, optimiste.

Les experts que nous avons contactés confirment que la technologie en question permet de transporter des débits très élevés avec une excellente qualité de service, mais ils émettent toutefois des réserves sur son implémentation à grande échelle. La portée réduite de cette technologie impliquerait beaucoup de relais, multipliés par la contrainte de visibilité directe évoquée par le promoteur lui-même. Cette solution africaine serait donc très prometteuse, mais elle n’aurait pas atteint le niveau de maturité suffisant pour être déployée à grande échelle.

A ces réserves,  le promoteur répond que, par la nature même des fréquences sollicitées, le PWCS, peut s’implémenter à grande échelle,  sans difficultés particulière sur les plans technique, géographique et financier et, en plus, il résout la problématique du dernier mètre à bas coût.  «Pour vous donner une idée, pour une ville comme Douala, il nous faudrait entre 6 à 8 station relais pour desservir la ville et ses environs en triple play»,  assure Lebon Ngounou.

 

 




Sous la menace des sanctions, les deux opérateurs mobile camerounais évoquent les problèmes d’électricité pour justifier les perturbations observée sur leurs réseaux. «Il y a instabilité de l’énergie. Ce qui a une incidence sur notre réseau. Quand il y a coupure d’électricité, il y a des incidences dans plusieurs secteurs. Nos réseaux ne sont pas épargnés». Ainsi se défend Samuel Ngondi, responsable du service de la communication chez Orange, cité par le quotidien Le Jour. Le même argument est soutenu chez MTN.

Pour rappel, à la suite d’un contrôle annuel effectué fin 2011 dans 22 localités et 11 axes routiers, Jean-Louis Beh Mengue, directeur général de l’Agence des télécommunications (ART), dans un communiqué rendu public le 25 mai dernier, relevait les médiocres résultats affichés par les deux entreprises à capitaux privés qui contrôlent le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun.

«La qualité de service dans les zones contrôlées serait de moins de 66%, alors que les exigences du cahier de charges la place à 92,5%», reproche le régulateur du secteur de la téléphonie mobile à Orange et MTN Cameroun, qui ne contestent pas ces statistiques.

Les quelque 10 millions d’abonnés que ces deux opérateurs se partagent décrient au quotidien des insuffisances dans la qualité de leurs services. Entre autres désagréments formulés, attestant des perturbations observées sur l’un et l’autre réseau, la piètre qualité des communications entre correspondants et les lenteurs observées au cours des opérations de transfert du crédit de communication.

Face à la qualité approximative des services offerts par Orange et MTN, le régulateur brandit à nouveau, comme ce fut le cas en 2007 et 2009, la menace des sanctions pécuniaires.

Les deux entreprises de téléphonie mobile se disent disposées, avec l’aval du régulateur, à installer des groupes électrogènes afin d’approvisionner les pylônes dans les villes souffrant de coupures d’électricité. De plus, restent-elles convaincues, si le gouvernement donnait la possibilité à Orange et MTN d’utiliser la fibre optique, il y aurait moins de problèmes de perturbation de réseau.

GCM

Avec 536 milliards FCFA octroyés en 2011, l’institution bancaire chinoise devance la France qui, à travers l’Agence française de développement (AFD), a injecté 105 milliards dans les circuits économiques du pays.

Selon la Caisse autonome d’amortissement (CAA), citée par l’hebdomadaire «Repères» à propos de la dette publique, l’année qui s’achève restera une année exceptionnelle en termes d’engagements financiers pris par le Cameroun sous forme d’endettement futur pour le financement de son économie.

En effet, explique-t-on à la CAA, des emprunts ont été contractés à hauteur de 779 milliards FCFA pour permettre la mise en œuvre de nombreux projets. La structure en charge de la gestion de la dette publique parle alors d’une performance remarquable, comparée aux 234 milliards d’engagements pris en 2010. Un résultat à mettre surtout à l’actif de la Chine qui, à elle seule, a octroyé des prêts pour 544 milliards.

Bras financier de l’Empire du milieu hors de ses frontières, Eximbank de Chine est ainsi devenue le premier créancier du Cameroun. En 2011, l’institution bancaire s’est engagée pour 536 milliards dans le cadre du financement des projets dits structurants, dont le barrage de Memve’ele (280 milliards) et le port en eau profonde de Kribi (218 milliards).

Pour sa part, le partenaire français, grâce aux 105 milliards octroyés par l’AFD en 2011, dont 66 milliards affectés à la réalisation d’un second pont sur le Wouri et 39 pour les travaux d’aménagement de la pénétrante est de Douala, arrive en deuxième position.

En rappel, la CAA indique en matière d’endettement, le stock de la dette publique du Cameroun a franchi la barre des 2000 milliards en 2011, une grande première depuis l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Pays pauvre et très endetté (PPTE) en avril 2006. Sur cette année, l’encours de la dette publique et à garantie publique bondit de 532 milliards pour se situer à 2337 milliards.

Même si les composantes intérieure et extérieure de la dette publique sont globalement à la hausse, on observe la forte croissance de la dette garantie qui passe de 11 milliards en 2010 à 307 milliards l’année d’après. Un bond à mettre à l’actif de l’engagement politique en faveur de l’augmentation de l’offre énergétique.

Toutefois, déplore la CAA, ces résultats encourageants masquent mal le faible niveau de consommation des prêts mis à la disposition du Cameroun.


GCM

vendredi, 01 juin 2012 06:52

Le Cameroun évalue son énorme potentiel

C’est au Dr. Théophile Ndougsa Mbarga, sous-directeur de la géologie au ministère des Mines, de l’industrie et du développement technologique (MINMIDT) qu’est revenu la responsabilité de présenter le riche potentiel du sous-sol camerounais lors du 2e forum minier ouvert à Yaoundé le 29 mai dernier.

De son exposé, il ressort que plusieurs sites d’exploration minière ont été découverts au Cameroun entre 1960 et 1990.

De manière globale, le Cameroun dispose entre autre minerais, du fer à Mbalam, Kribi et Djoum-Nkot ; de la bauxite à Ngaoundal, Minim Martap et Fongo Darle ; du nickel-cobalt à Lomié ; du titanium à Akonolinga ; du tin à Fongo Darle, de l’uranium à Poli et Lolodorf ; de l’or dans les régions de l’Est-Cameroun et du diamant dans sa partie Sud-est.

Au plan géologique, Dr. Théophile Ndougsa Mbarga a parlé de pétrole et de gaz dans la zone de Douala, Campo et Kribi, ainsi que du sel et du saphir à Mamfe.

Selon des sources proches du dossier, le président Paul Biya a finalement instruit en milieu de semaine écoulée le Premier ministre de notifier le maintien du projet de cimenterie du milliardaire nigérian sur les berges du Wouri, au lieu dit Base Elf, où se déroulent traditionnellement les festivités du Ngondo, l’assemblée coutumière du peuple Sawa.

Ce qui explique pourquoi les travaux de construction de la cimenterie de la société Dangote Industries Cameroon LTD, en arrêt depuis le 12 mars, ont repris vendredi dernier.

Aliko Dangote, promoteur de cette cimenterie, a finalement eu raison des chefs Sawa qui, opposés à l’implantation de cette unité de production sur le site «sacré» du Ngondo, avaient forcé la main de la ministre des Domaines, du cadastre et des affaires foncières, elle-même agissant sur instruction de la présidence, pour décider de l’arrêt des travaux.

Les initiatives s’étaient multipliées à l’effet de convaincre le milliardaire nigérian de délocaliser son entreprise. Ne voulant rien entendre, celui-ci avait alors brandi la menace d’une plainte à Londres contre le gouvernement pour rupture abusive de contrat.

Le projet de cimenterie qui est finalement relancé sur son site initial est évalué à près 57 milliards F CFA pour une capacité de production d’un million de tonnes de ciment par an.

Accusant un retard plus de deux mois, nul doute que la date de la mise en service de l’usine sera également différée.

GCM

Les trois journées de réflexion ouvertes mardi dernier à Yaoundé vont servir à examiner les enjeux et opportunités de la gouvernance dans le développement minier camerounais.

C’est le résumé de l’ambition du deuxième forum minier –après celui de mai 2009-, que le secrétaire d’Etat des Mines, de l’industrie et du développement technologique, Calistus Gentry Fuh, a ouvert. La question de la stratégie minière que le Cameroun peut développer a occupé l’attention des participants à l’ouverture des travaux.

Le gouvernement camerounais qui organise ce forum se fait épauler par la Banque mondiale pour envisager une exploitation judicieuse des réserves de son sous-sol.

«Le secteur minier au Cameroun est encore à ses débuts, et en dépit de la richesse géologique du pays, l’exploitation minière ne contribue pas de façon significative à l’économie et au développement du pays», déplore le gouvernement dans un document d’introduction à la discussion.

jeudi, 31 mai 2012 06:08

23 hauts cadres prennent fonctions

Les premiers responsables nommés en avril dernier par décret présidentiel à la tête du jeune département ministériel en charge des Marchés publics ont été officiellement installés à leurs fonctions le 25 mai dernier au cours d’une cérémonie présidée au palais des congrès de Yaoundé par Abba Sadou, patron dudit ministère.

Ils étaient 23, inspecteurs généraux, directeurs généraux, directeurs et assimilés à être installés par Abba Sadou qui, à l’occasion, a expliqué que ces installations interviennent au moment où le secteur connaît une profonde réforme, concrétisée par l’avènement de tout un ministère.

C’est donc à ces premiers hauts cadres qu’il revient d’assumer la mise en place diligente du nouveau système des marchés publics, d’améliorer les performances, l’équité et la réduction des délais de procédures.

Un avis international à manifestation d’intérêt a paru dans l’édition du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune du 29 mai dernier «pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobile couple avec les ressources fréquentielles 3G à couverture nationale ouvert au public à l’exclusion des réseaux de transport». L’avis est lancé par le ministre des Postes et télécommunications (MINPOSTEL).

Jean Pierre Biyiti bi Essam, le patron de ce département ministériel, se souvient-on, avait suspendu une initiative prise par David Nkoto Emane, directeur général de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL), opérateur public du secteur. C’est ainsi qu’une opération pourtant initiée dans le cadre du lancement du réseau de mobile destiné à la Cameroon Mobile Telecommunication (CMT SA), filiale de CAMTEL, qui semblait résolue un partenaire technique susceptible de l’accompagner dans son processus d’entrée dans le segment mobile, avait été stoppée net par le ministère.

A travers cet autre avis à manifestation d’intérêt, le gouvernement a pris les devants. Le ministère situe le contexte général de l’opération et la démarche à suivre.

Le dossier de candidature, qui comporte en plus de la lettre de manifestation d’intérêt, une présentation de la structure et de l’expérience des soumissionnaires, de leur capacité financière, de leurs rapports d’activités des 3 dernières années. Le tout accompagné de la brochure descriptive du projet devra être déposé au plus tard le 13 juillet prochain.

Photo : Jean Pierre Biyiti bi Essam en compagnie de Hamadoun I. Touré, Secrétaire général de l’UIT.

GCM

Selon Le Quotidien de l’Economie du Cameroun, qui s’est rendu sur place, depuis le 23 septembre 2011, date de la pose de la première pierre du chantier lancé près de Yaoundé, aucun ouvrier n’a été aperçu sur le site. Au Cameroun, la thèse des soucis financiers que connaît le groupe Lafarge est évoquée.

Pour répondre à la demande sans cesse croissance de ciment, aussi bien sur le marché local que sous-régional, la cimenterie du Cameroun (Cimencam) s’était engagée à accroître sa production annuelle à 600000 tonnes.

Pour ce faire, la filiale camerounaise du groupe Lafarge, premier cimentier mondial, avait lancé fin septembre, sur le site de Nomayos, la construction d’une unité de production d’une capacité comprise entre 600000 et 700000 tonnes l’an.

Mais depuis cette date, sur le terrain, les travaux prévus pour s’achever en 2014 n’ont pas avancé d’un pouce. Sur le site, c’est le calme plat : jusqu’ici, personne n’a entendu le moindre coup de marteau, ni aucun vrombissement de moteur, près d’un an après la pose de la première pierre.

Toutefois, rien ne filtre sur l’évolution de ce chantier à l’abandon. Contacté, le service de la communication de Cimencam a déclaré ne pas être en mesure de fournir la moindre information en l’absence du directeur général, en déplacement.

Mais il est établi que le groupe Lafarge est confronté à des difficultés financières, difficultés relayées ces derniers jours par la presse française. Ce qui pourrait expliquer le rallongement du délai de construction de la future cimenterie de Nomayos, à l’entrée sud de Yaoundé.

GCM

 

Western Union, présenté comme le leader mondial dans le transfert d’argent à l’international, a décidé de renforcer son segment à l’intérieur du Cameroun. Pour ce faire, cette société de transfert d’argent a décidé de casser ses prix. Une vaste campagne de communication est lancée depuis deux mois. La campagne annonce que la plus grande baisse s’applique aux transferts de 10000 F CFA et moins pour lesquels les clients ne déboursent que 490 F CFA, au lieu de 1193 F CFA.

Express Union qui dispose d’un réseau qui s’étend jusqu’aux arrondissements a répondu de la meilleure des façons à la concurrence. L’opérateur le mieux implanté sur le triangle national a lui aussi revu ses prix à la baisse. Pour un transfert d’argent d’un montant inférieur ou égal à 10000 F CFA, le client débourse 475 F CFA seulement, soit 15 F CFA de moins que le concurrent.

mercredi, 30 mai 2012 08:09

Les avocats menacent de grève

Le 26 mai dernier, les avocats inscrits à l’ordre du barreau ont persisté à se retrouver au palais des congrès de Yaoundé dans le cadre de leur assemblée générale (AG) élective pourtant interdite.

915 avocats étaient présents ou représentés sur un total de 1303 avocats inscrits à l’ordre. Et force est restée à la loi, puisque la réunion dont l’interdiction leur avait signifiée bien avant par le sous-préfet de Yaoundé II, Kildadi Taguieke Boukar, ne s’est finalement pas tenue. Raison évoquée : «risque de trouble à l’ordre public».

«Le bâtonnier veut se maintenir illégalement et il monte l’administration contre nous». L’indignation fusait de partout dans la foule dispersée par la police. Le bâtonnier en question, Me Eta Besong (photo), n’était pas présent. Elu en 2008 pour un mandat de deux ans, renouvelable une fois, «depuis 2010, il refuse de convoquer l’AG élective. De fait, à ce jour, il a épuisé ses deux mandats, mais refuse toujours la transition. On a lancé une pétition et obtenu trois quarts des signatures, suffisant pour que le président de l’AG convoque la rencontre», explique Me Adamou.

En attendant la tenue des prochaines assises programmées le 23 juin prochain, Me Hippolyte Meli, président de l’AG, dans une déclaration, a indiqué que les membres du barreau ont décidé «unanimement de suspendre sans manifestation le port de la robe toute la journée de jeudi, 31 mai 2012».

GCM

mercredi, 30 mai 2012 07:40

Menaces sur les essences rares

Les populations de l’arrondissement d’Efoulan dans le département de la Mvila, région du Sud Cameroun, ont récemment adressé une lettre au ministre des Forêts et de la faune (MINFOF) pour dénoncer ce qu’elles appellent «un pillage systématique de la forêt par l’exploitation à outrance des grumes de certaines essences rares comme le bubinga».

La lettre, signée de Jean Paul Ngiamba, conseiller municipal à la mairie d’Efoulan, a été rédigée au terme d’une rencontre avec des communautés riveraines d’Efoulan à Mekalat Essawo.

Au cours de cette rencontre, les populations ont notamment dénoncé «une exploitation clandestine de la forêt par certains individus se réclamant influents au plus haut niveau de l’Etat avec la complicité des chefs traditionnels, au mépris des procédures légales prévues par la réglementation en vigueur».

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