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Yaoundé - 15 mai 2024 -

La compagnie aérienne nationale Camair-Co a lancé le 9 juillet dernier un appel international à candidatures pour le recrutement d’un directeur général. D’après cet appel, le nouveau DG doit « justifier d’une expérience certaine dans le secteur, avoir une vision claire de l’entreprise et posséder des aptitudes de leadership avérées ».

Titulaire d’un diplôme universitaire en Gestion ou Finances (ex. MBA), le candidat devrait avoir une connaissance approfondie des avions, des techniques de location, de financement d’aéronefs et des techniques connexes. Son âge doit être compris entre 40 et 60 ans. L’appel précise qu’au plan personnel, le directeur général doit « posséder un sens de l’écoute et être sensible aux différences culturelles et aux exigences politiques, mais inflexible face aux prétentions qui ne concourent pas à la réalisation des objectifs à long terme de l’entreprise ».

Doté d’une forte personnalité et parfaitement bilingue (français et anglais), il devra être capable de mener des négociations de plus haut niveau, tout en étant proche et respecté du personnel du niveau inférieur.

Les candidatures doivent être acheminées dans les bureaux du directeur de cabinet du Premier ministre à Yaoundé avant le 25 juillet à 17h. C’est en effet le Premier ministre Philemon Yang qui est le président du conseil d’administration de Camair-Co.

Le candidat sera également sélectionné sur la base de ses prétentions salariales. Les cinq présélectionnés seront invités au Cameroun pour un entretien et les frais de déplacement seront à la charge de la société.

Le nouveau Dg viendra remplacer le Néerlandais Alex Van Elk, en poste depuis le 4 février 2010. Son contrat avec Camair-Co s’achevait en juin 2012.

BOD

Un protocole d’entente commerciale pour la rénovation du barrage de Lagdo et pour l’élaboration d’un avant-projet pour l’aménagement d’un barrage sur le fleuve Faro a été signé vendredi dernier, 6 juillet 2012, entre Basile Atangana Kouna, le ministre de l’Eau et de l’Energie, et Jiang Huiwen, le directeur général de la China International Water Electric Corporation (CWE).

Construit il y a une vingtaine d’années (1978-1984) par la même entreprise chinoise, le barrage de Lagdo dans le bassin de la Bénoué prend de l’âge. C’est un ouvrage qui mesure 297 m de longueur, 40 m de hauteur et 9 m d’épaisseur est constitué de quatre turbines d’une capacité de 72 Mégawatts. Elle fournit de l’électricité dans la région du Nord et du Sud.

Avec sa rénovation et la construction d’un nouveau barrage similaire à celui de Lagdo sur le fleuve Faro, le Cameroun va densifier son offre énergétique et pouvoir exporter l’énergie vers les pays voisins.

B-O.D.

L’Agence de promotion des investissements (Api) a organisé mercredi dernier à Yaoundé une rencontre entre les investisseurs privés, les organisations de la société civile et le gouvernement afin d’élaborer la première mouture de la charte nationale des investissements du Cameroun. L’objectif recherché est de mettre en place les facilités et les mécanismes pour attirer les investissements nationaux et étrangers.

Selon Marthe Angeline Minja, le directeur général de l’Api, « la stratégie à mettre en place sera approuvée par le gouvernement et deviendra la vision du Cameroun dans ses besoins d’investissements ».

Pour Emmanuel Bonde, le ministre en charge des Mines, des Industries et du Développement technologique, qui s’est confié à Cameroon Tribune, « notre stratégie de croissance sera un guide, car nous voulons que les investissements nationaux et étrangers réussissent dans notre pays ».

B-O.D.

La Côte d’Ivoire veut en savoir davantage sur le dispositif de gestion mis en place par le Cameroun dans le cadre de la gestion du Contrat désendettement et développement (C2D). Une délégation du gouvernement ivoirien conduite par Léa Françoise Djatti Amoin, conseiller spécial du Premier ministre ivoirien, séjourne au Cameroun du 5 au 13 juillet 2012. Les Ivoiriens y sont pour apprendre et voir comment le Cameroun a négocié et exécuté les projets du C2D, un programme signé entre le Cameroun et la France en 2006 après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte.

« Le Cameroun a bénéficié des financements du C2D durant ces dernières années dans les secteurs des infrastructures, de l’éducation et de la santé. Nous sommes ici pour savoir ce qui a marché et ce qui n’a pas marché, afin de profiter de l’exemple du Cameroun. Car nous allons bénéficier du même programme », a déclaré Léa Françoise Djatti Amoin vendredi à la presse.

En effet, la Côte d’Ivoire a atteint le point d'achèvement de l'initiative « Pays pauvres très endettés » (PPTE) dans le cadre du programme économique et financier 2012-2014. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) l’ont annoncé le 26 juin 2012. Le pays bénéficiera d’un allègement de la dette de plus de 4,4 milliards de dollars.

« Le Fmi et l’Association internationale de développement (Ida) de la Banque mondiale ont approuvé un allègement de 3,1 milliards de dollars américains (soit 1550 milliards de FCfa) de la dette de la Côte d'Ivoire au titre de l'initiative en faveur des Ppte, ce qui représente une réduction de 24 % de la dette extérieure du pays, plus un allègement de 1,3 milliard de dollars Eu (750 milliards de de francs Cfa) au titre de l'initiative d’allègement de la dette multilatérale (Iadm) », indique le communiqué de la Banque mondiale.

Vendredi dernier, la délégation ivoirienne a rencontré les ministres camerounais en charge des Finances et en charge de l’Economie. Elle se rendra également sur les sites des chantiers et réalisations financés par le C2D. Au cours de la visite, la délégation sera imprégnée des contours des discussions avec la France. Et c’est le secrétariat technique du C2D au Cameroun qui sera leur guide.

Au Cameroun, le premier C2D d’un montant total de 352 milliards de FCFa signé le 22 juin 2006 s’est achevé le 27 avril 2011. Il concernait quatre volets : Education (59 milliards de FCfa), Santé et lutte contre le Sida (59 milliards de FCfa), Infrastructures routières (150 milliards de FCFa) et Agriculture et sécurité alimentaire, y compris le Pndp et le Psfe (61 milliards de FCFa). Certains secteurs transversaux ont également bénéficié des financements du C2D en 2008. Il s’agit du ministère de la Recherche scientifique et technique et du ministère de la Culture.

Le second C2D pour la période 2011-2016 qui représente environ 213 milliards de FCfa va mettre l’accent sur l’agriculture et le développement rural, le développement urbain et les infrastructures, la formation professionnel et enfin le pilotage et les études de projets.

D’après Justine Dongmo, le coordonnateur du secrétariat technique du C2D au Cameroun, « au 30 juin 2012, la mise en œuvre du second C2D se déroule sans problème majeur ». Mais, on laisse entendre que si les projets à financer sont en principe choisis par les pays bénéficiaires du C2D eux-mêmes, les discussions avec la partie française pour valider un projet sont parfois rudes.

BOD

La Fédération des écoles et maisons familiales rurales du Cameroun (Femafarc) a organisé une la rencontre sous-régionale jeudi dernier, 05 juillet 2012, sur la question de la formation et de l’insertion socioprofessionnelle des jeunes en milieu rural.

Les experts du Cameroun, de la Rca et du Tchad ont partagé leurs expériences et réfléchi sur les voies et moyens pour inciter les jeunes à s’intéresser au monde rural.

« Le Cameroun, la Rca et le Tchad ont la particularité d’avoir des unions ou fédérations de maisons et d’écoles familiales. Ce sont des écoles agricoles qui s’étendent à d’autres métiers ruraux. Il y a un modèle de base qui constitue le socle sur lequel repose toutes ces unions », explique François Ambassa Olinga, président du Femafarc à Cameroon Tribune.

B-O.D.

L’Observatoire national du travail (ONT) vient de présenter les résultats d’une enquête qu’elle a menée dans les régions de l’Est, du Sud et du Centre auprès de 600 entreprises.

Cette enquête s’est intéressée au suivi du climat social, aux accidents de travail, aux maladies professionnelles et la sécurité sociale. D’après ses conclusions au sujet du climat social dans les entreprises, il ressort que 271 entreprises n’ont pas de délégué du personnel élu. 61,6% des entreprises sont dotés de machines qui exposent les travailleurs à plusieurs maladies.

Le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a publié mercredi dernier le bilan du premier trimestre de l’année de l’exécution du budget de l’Etat en 2012. D’après ce document, les recettes budgétaires totales recouvrées à fin mars 2012 s’élèvent à 650,5 milliards de francs Cfa, dont 600 milliards de FCfa de recettes internes et 50,5 milliards de FCfa des autres recettes.

Par rapport au premier trimestre de l’année 2011, elles enregistrent une hausse de 38,5 milliards de francs Cfa, soit plus de 6,3%. Ces recettes présentent un taux de réalisation de 101,2% par rapport aux 642,5 milliards de FCfa fixés comme objectif pour le premier trimestre 2012.
D’après le ministère des Finances, cette hausse est imputable pour l’essentiel aux recettes qui croissent de 23,3 milliards de FCfa en glissement annuel (+85,8%). Les recettes internes quant à elles enregistrent une hausse de 15,2 milliards (+2,6%) en rythme annuel.

En ce qui concerne les perspectives, le ministre des Finances affirme que la détérioration des termes de l’échange et le déficit croissant du commerce extérieur ne faciliteront pas la reconstitution souhaitée des réserves d’échange. Néanmoins, une redynamisation de l’économie s’observe grâce à une hausse de la production dans l’agroalimentaire et les autres industries manufacturières. «La mise en œuvre progressive des grands chantiers augure également des lendemains meilleurs», observe le ministère des Finances.

Les dépenses budgétaires totales à la même période se chiffrent à 578,2 milliards de FCfa contre 489,5 milliards de FCfa à la même période en 2011, soit une augmentation de 88,7 milliards de FCfa (+18,1%) en glissement annuel.

B-O.D.

Du 25 juin 2012 au 03 juillet 2012, les ouvriers de la China Water Electric Electric Corp (Cwe), entreprise chargée de la construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar dans la région de l’Est, ont arrêté de travailler. 

Ils revendiquaient, selon les plaintes d’un ouvrier publiées par le journal Le Messager,  «l’établissement des contrats de travail, le respect de la grille des salaires de la convention collective des bâtiments et travaux et travaux publics, le paiement par bulletin solde, l’existence d’une classification professionnelle, le paiement des heures supplémentaires, des indemnités de transport ; l’immatriculation à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et la prise en charge des malades».

Certains ouvriers gagneraient un salaire mensuel 45 000 FCfa, alors que les conditions de vie sur le site sont difficiles : absence d’eau potable, absence de couverture sanitaire, coût élevé de la vie.

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, le ministre de l’Energie et de l’Eau Basile Atangana Kouna, et le gouverneur de la région de l’Est, Samuel Ivaya Diboua, sont descendus sur le site du barrage lundi dernier pour calmer la tension des ouvriers et les inviter à reprendre les travaux. Grégoire Owona aurait exigé à Ding Wang Long, le directeur général de la CWE, «le respect scrupuleux de la réglementation en vigueur au Cameroun». Le travail a repris désormais repris sur le site.

Les ouvriers camerounais se plaignent également de la manière dont ils sont traités par les entreprises chinoises. Au mois de mai dernier, ceux de la China Harbourg Engenieering Company (Chec) qui construisent le complexe industrialo-portuaire de Kribi avaient suscité les mêmes plaintes que ceux de Lom Pangar.  A la seule différence qu’ici ils sont payés à 2 500 FCfa par jour. «Nous n’avons pas de contrat, nous dormons à même le sol, les qualifications et les diplômes des uns et des autres ne sont pas respectés, nous sommes tous des manœuvres malgré nos compétences. Plus encore, nous devons payer auprès des Chinois nos casques, nos bottes, nos gilets, etc., à un prix très élevé. Vraiment si cela ne change pas, nous allons faire une grève pour nous faire entendre», menaçait un ouvrier furieux se confiant au reporter du journal Le Jour.

Interrogé, un responsable du ministère du Travail et de la Sécurité sociale avait indiqué que les ouvriers de CHEC étaient des temporaires et qu’ils seraient payées par une entreprise camerounaise en sous-traitance  avec la CHEC.

BOD

Le Cameroun est engagé dans de grands travaux qui nécessitent la souscription aux polices d’assurances. Selon les premières estimations de l'Association des sociétés d'assurances du Cameroun (Asac), les projets du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) pourraient générer, au taux moyen de 4% sur les risques liés au chantier, une prime d’environ 44,3 à 70,4 milliards de FCfa. Ce qui représenterait entre 41,2 et 65,5% du chiffre d’affaires des assurances non vie de l’année 2011 au Cameroun. Le Cameroun pourrait ainsi se classer au premier rang des pays de l’espace CIMA devant la Côte d’Ivoire qui occupe actuellement cette place.

L’Asac plaide pour une domiciliation des assurances de ces grands chantiers. Pour elle, il faut épuiser les capacités du marché en termes de coassurance locale et de réassurance locale avant de céder à un ou plusieurs réassureurs étrangers 75% du risque maximum. Le 03 juillet 2012 à Yaoundé, l’Asac a réaffirmé ce souhait au ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey (photo), que le président Martin N. Foncha et une délégation d’assureurs camerounais ont rencontré pour cette cause.

A titre illustratif, l’Asac estime que le barrage de Memve’ele (365 milliards de FCfa), celui de Lom Pangar (170 milliards de FCfa), le deuxième pont sur le Wouri (85 milliards de FCfa), le port en eau profonde de Kribi (280 milliards de FCfa), dont le coût global s’élève à 900 milliards de FCfa pourraient générer à eux seuls, au taux moyen de 4% sur les risques liés aux chantiers, une prime d’environ 3600 millions de FCfa. Ce qui représenterait 3,4% de croissance du chiffre d’affaires des assurances non vie par rapport à 2011.

L’Asac brandit aussi le cadre légal, notamment l’article 308 du code CIMA qui interdit de souscrire une assurance directe concernant un bien ou une responsabilité situé sur le territoire d’un Etat membre auprès d’une entreprise étrangère qui ne se serait pas conformée aux prescriptions de l’article 326. En clair, explique Martin N. Foncha, seules les entreprises agréées doivent pratiquer les opérations d’assurance au Cameroun.

«Les dispositions légales en vigueur obligent tout intervenant à l’assurance d’un chantier non seulement de souscrire une police d’assurance directe, mais également d’épuiser les capacités du marché en termes de coassurance locale, ensuite de réassurance locale avant de céder à un ou plusieurs réassureurs étrangers 75% du risque au Cameroun», affirme le président de l’Asac.

Un plaidoyer que le ministre des Finances semble avoir pris en considération. «C’est aussi notre devoir de sensibiliser et de promouvoir nos acteurs dans ce secteur afin de leur permettre de jouer leurs rôles. Nous avons échangé sur les mesures à prendre pour informer, sensibiliser et promouvoir la part des assureurs locaux dans ce travail d’assurance des grands chantiers», a indiqué Alamine Ousmane Mey.

Au Cameroun, la loi de 1975 relative à l’assurance construction oblige tout intervenant à l’assurance d’un chantier dont le coût excède 100 millions de FCFA à souscrire au Cameroun une assurance garantissant les dommages à l’ouvrage en cas de travaux et les dommages causés aux tiers.

BOD

La neuvième édition des journées d’amitié Cameroun-Europe s’est ouverte le 4 juillet 2012 au ministère des Relations extérieures à Yaoundé. Interrogé à l’occasion sur la percée de la Chine au Cameroun, Raul Mateus Paula, ambassadeur et chef de la délégation de l'Union européenne au Cameroun, s’est montré serein.

« La percée de la Chine au Cameroun n’inquiète absolument pas l’Union européenne», affirme-t-il. «La Chine est aussi un partenaire très important de l’Union européenne. Elle est d’ailleurs très heureuse de développer des partenariats avec les pays émergents comme la Chine. C’est au Cameroun d’en profiter et de choisir son modèle de développement. On connaît le modèle de l’Union européenne, il y a d’autres modèles différents. Il y a de la place pour tout le monde».

Pour Raul Mateus Paula, l’Union européenne reste le premier partenaire du Cameroun. «Bien naturellement, le Cameroun diversifie son partenariat, bien légitimement, avec les pays émergents qui sont des puissances et qui ont également beaucoup apporté au Cameroun. C’est cette richesse et cette diversité qu’il faut mobiliser pour le développement et la lutte contre la pauvreté», explique le chef de la délégation de l'Union européenne au Cameroun.

Très récemment, le marché de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala a été attribué à la China Firts Highway Engineering pour un montant de 241,4 milliards de FCfa. Les entreprises françaises étaient également dans la course pour ce projet.

B-O.D.

La société chinoise Avic International Holding Corporation va vendre au Cameroun deux avions à hélices de types MA60 d’une capacité de 48 places chacun, et va lui offrir gratuitement un autre du même type et de la même capacité. C’est l’objet de l’avenant d’un contrat commercial signé hier, mercredi 4 juillet 2012, entre le ministre des Transports, Robert Nkili, représentant l’Etat du Cameroun et Avic International Holding Corporation représentée par Xu Bo, le vice-président de cette société. Une entreprise qui revendique le statut de leader de l’importation et de l’exportation des produits de l’aviation civile en Chine.

Ces trois aéronefs d’un coût total de 61 milliards de FCFA seront destinés à Camair-Co, la compagnie aérienne nationale. Ils permettront de desservir les villes camerounaises. Xu Bo annonce la livraison du premier avion pour ce mois de septembre prochain.

Camair-Co utilise à présent deux avions Boeing : le 767-300 ER (le Dja) et le 737. Robert Nkili annonce de nouveaux aéronefs pour Camair-Co comme l’a indiqué le Premier ministre la semaine dernière.

Répondant à la question d’un député à l’Assemblée nationale vendredi dernier, Philemon Yang a affirmé que «le président de la République Paul Biya vient d’ailleurs d’instruire le renforcement de la flotte par l’acquisition d’autres aéronefs».

B-O.D.

L’Etat du Cameroun représenté par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, et l’entreprise Fides Gestion représenté par Jean Youtou Bothe ont signé hier, 3 juillet 2012, à Yaoundé un contrat de service pour l’installation d’une centaine de centrales photovoltaïques au Cameroun à l’horizon 2020.

D’après le document de présentation de ce projet, il se réalisera en deux phases et consiste à la réalisation et l’exploitation des centrales photovoltaïques d’une capacité totale de 500 MW. Ces centrales auront une production annuelle de 145000 MWh.

La première phase débutera en octobre 2012 et concerne l’installation des centrales photovoltaïques d’une capacité 100 MW dans trois villes : Sangmelima, Maroua et Yingui. Les phases suivantes concerneront 400 MW. 250 localités vont bénéficier de ce projet au terme de ce projet en 2020. Les centrales seront construites dans une cinquantaine de localités.

Les études géotechniques et géologiques, d’impact environnemental et social et enfin de gisement solaire ont déjà été réalisées. Un contrat d’achat d’énergie a été par ailleurs été signé entre Fides Gestion et Electricity Development Corporation (EDC). L’entreprise remettra donc sa production à EDC qui pourra la revendre à AES-Sonel ou aux communes via l’Agence d’électrification rurale.

Le coût du projet financé par des bailleurs de fonds américains et coréens est estimé à 580 milliards de FCfa. Sa durée d’exploitation est de 25 ans. Après cette période, les installations de Fides seront rétrocédées à l’Etat camerounais.

Le marché camerounais de l’assurance a enregistré en 2011 une production globale de 142,5 milliards de francs Cfa. C’est ce qu’a indiqué le président de l’association des assurances du Cameroun (Asac), Martin Foncha, au ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, hier 3 juillet 2012 à Yaoundé. Conduisant une délégation de l’Asac, il a présenté au ministre l’état du marché de l’assurance au Cameroun et des projets visant à garantir une assurance aux plus démunis.

Pour l’Asac, le chiffre d’affaires de l’assurance de dommages en 2011 s’élève à 107,5 milliards de francs Cfa, soit 75,6% de la production globale. L’assurance vie, quant à elle, représente 24,6% des parts de marché avec un chiffre d’affaires de 35,1 milliards de francs Cfa en 2011. Une croissance moyenne de 9,4% sur les cinq dernières années.

L’Asac indique que le Cameroun, actuellement deuxième marché de la zone CIMA, est engagé dans une dynamique d’assainissement et de croissance. En 2011, elle a mené quatre opérations de contrôle sur le terrain des attestations d’assurance dans quatre villes du pays : Yaoundé, Douala, Bafoussam et Bamenda. Sur 17 000 véhicules contrôlés, près de 20% étaient en infraction, indique l’Asac.

L’Asac a également présenté au gouvernement son avis sur le projet de loi portant création d’un Fonds de garantie automobile, la Cameroon Automobile Guarantee Fund (Camaf) que lui a soumis le gouvernement. Selon Martin Foncha la Camaf «est un projet de puissance publique à caractère social». Mais, selon un document transmis à la presse, l’Asac fait part de ses préoccupations concernant ce projet de loi. «Nous avons un sentiment d’inquiétude à la première lecture à cause de la charge qui pèse sur les assureurs et les assurés induisant fatalement une augmentation de la prime difficilement acceptable par les consommateurs pour ne citer que cet exemple», peut-on lire.

Toutefois, l’Asac souhaite qu’à la session parlementaire du mois de novembre 2012 ce projet de loi soit voté. D’après Alamine Ousmane Mey, la Camaf permettra aux plus démunis d’avoir une assurance automobile.

B-O.D.

Selon un document du Programme de sécurisation des recettes foncières et du Centre technique de la forêt communale publié lundi dernier par le Quotidien de l’Economie, les communes et les populations camerounaises ont perçu de 2000 à 2011, au titre des 40% des parts de redevances forestières à elles reversées, 63,729 milliards de FCfa. Montant mobilisé auprès des sociétés forestières.

Selon les textes en vigueur au Cameroun, 50% de la Redevance forestière annuelle (Rfa) revient au budget de l’Etat et 50% est réservé aux communes (40% des parts aux communes et 10% aux populations).

Les communes de Yokadouma et de Mindourou dans la région de l’Est sont les plus grands bénéficiaires de la Rfa. Elles ont respectivement perçu 6,656 milliards de FCfa et 5,203 milliards de FCfa durant la période ci-dessus mentionnée.

B-O.D.

Un mémorandum d’entente a été signé vendredi dernier, 29 juin 2012, entre l’Etat camerounais et le groupe MTN International pour l’utilisation du câble sous-marin à fibre optique WACS, qui a désormais un point d’atterrissement à Limbé. Après ce mémorandum d’entente, une entité juridique de droit camerounais, devant gérer la branche camerounaise du câble sous-marin à fibre optique WACS, sera mise sur pied de commun accord avec le groupe MTN pour l’exploitation de ce câble.

Pour Jean-Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Postes et des Télécommunications du Cameroun, ce mémorandum d’entente «définit le cadre de collaboration entre l’Etat du Cameroun et la société MTN Dubaï Limited». « Il va être constitué dès ce jour, une équipe qui s’associera à la vôtre, pour travailler à la mise en place urgente de cette entité juridique. En signant le MoU objet de la présente cérémonie, nous reconnaissons que l'adoption d'une approche privilégiant l'accès ouvert aux câbles internationaux à fibre optique est la meilleure façon d'obtenir la largeur de bande internationale abordable qui contribuera à stimuler la croissance des marchés au niveau national», a déclaré le ministre camerounais.

John Unterhost, le représentant du groupe MTN, a pour sa part indiqué que le groupe a choisi le Cameroun pour son potentiel. «Nous avions la lourde charge de choisir parmi les 10 pays dans lesquels nous opérons le long de l’Océan Atlantique où le WACS est déployé et nous avons choisi le Cameroun. Le Cameroun est un marché important pour le groupe MTN ; il s’impose de plus en plus comme un hub pour les infrastructures de télécommunications en Afrique Centrale. C’est l’un des 5 premiers pays dans lesquels MTN s’est installée et nous avons toujours eu des relations fructueuses avec le gouvernement et le peuple du Cameroun. Le groupe MTN est par conséquent fier d’être un partenaire de la vision du gouvernement camerounais pour le développement technologique», explique-t-il.

D’après un communiqué de MTN Cameroun, le câble sous-marin WACS, long de près de 14500 km, relie l’Europe et l’Afrique à travers l’Océan Atlantique. «Il représente un investissement de près de 400 milliards de francs CFA supporté en grande partie par l’Etat sud-africain et de grandes entreprises sud-africaines telles que le Groupe MTN, Vodacom, Telkom SA, Broadband Infraco et Neotel. Il a été construit pour fournir l’accès large bande aux universités sud-africaines et rendre la fibre optique accessible à d’autres pays africains. 15 pays de la côte ouest africaine sont ainsi connectés au Wacs. Le Cameroun en fait partie sur proposition du Groupe MTN», indique le communiqué qui précise que WACS offrira au Cameroun une capacité de transmission énorme de 5,12 Térabytes.

Le câble sous-marin WACS est le second câble à fibre optique qui dessert le Cameroun. Le premier, mis en service en 2002, est déjà arrivé à saturation d’après de nombreux experts. C’est le câble sous marin SAT-3, dont le point d’atterrissement est à Douala.

B.-O.D. 

La seconde édition du forum Corée-Cameroun sur la coopération dans le secteur de l’énergie s’est tenue vendredi dernier, 29 juin 2012, à Yaoundé au Cameroun. Une occasion pour les investisseurs de la Corée du Sud de montrer leur intérêt pour des investissements dans ce secteur.

«Pour accélérer son développement économique, nous pensons que le Cameroun devrait construire ses fondations sur les infrastructures énergétiques qui manquent en ce moment», estime l’ambassadeur de la Corée au Cameroun, Cho June-Hyuck. Il affirme que son pays est prêt à apporter son aide au Cameroun à ce sujet.

«Au premier forum l’an dernier, nous avons échangé des informations. Aujourd’hui, nous souhaitons avoir des discussions concrètes sur des projets», affirme Cho June-Hyuck.

Côté camerounais, on se réjouit de cet intérêt de la Corée pour l’énergie. Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, confie à Cameroon Tribune que la Corée du Sud pourrait apporter des financements pour le lancement des projets. Mais, pas seulement cela. «La délégation coréenne est venue avec de nombreuses entreprises qui interviennent dans les secteurs de l’électricité, du gaz, des produits pétroliers, etc. Nous pensons qu’avec cette rencontre, les entreprises camerounaises et les entreprises coréennes pourront nouer des relations», indique-t-il.

B-O.D.

Le coût de l’assurance GPS payé par les importateurs qui transitent leurs marchandises du port de Douala vers Ndjamena au Tchad ou vers Bangui en Rca est réduit de moitié. Il passe de 20 000 FCfa à 10 000 FCfa. C’est une décision du directeur général des Douanes, Minette Libom li Likeng (photo), que le ministre des Transports, Robert Nkili a rappelé vendredi dernier à Yaoundé.

C’était à l’issue du forum tripartite entre le Cameroun, le Tchad et la RCA sur le passage des marchandises au port de Douala. Une décision que le ministre des Transports affirme qu’elle sera bien mise en application.

Autres recommandations de ce forum, la baisse de 25% du tarif de la manutention, une remise de 75% sur les pénalités de stationnement et une ristourne de 50% sur la redevance des marchandises.

Ce forum sera désormais rotatif et se tiendra deux fois par an. Le prochain forum se tiendra à Ndjamena au Tchad en fin d’année 2012.

B-O.D.

mardi, 03 juillet 2012 09:38

De nouveaux avions annoncés à Camair-Co

Répondant à la question d’un député à l’Assemblée nationale vendredi dernier, le Premier ministre Philemon Yang a affirmé que la flotte de compagnie aérienne nationale va bientôt se densifier. «Le président de la République Paul Biya vient d’ailleurs d’instruire le renforcement de la flotte par l’acquisition d’autres aéronefs», a-t-il indiqué aux députés. En effet, ceux-ci souhaitaient en savoir davantage sur les problèmes financiers et techniques de Camair-Co.

Pour Philemon Yang, Camair-Co est une jeune société qui devrait enregistrer ses premiers bénéfices en 2014. «Comme partout dans le monde, il y a des problèmes de gestion. Et toutes les compagnies aériennes connaissent des difficultés à l’heure actuelle. Permettez-moi de ne pas les citer, mais il y en a qui desservent le Cameroun actuellement», a-t-il déclaré à la presse. Selon le Premier ministre, par ailleurs PCA de la Camair-Co, «il ne faut pas jeter à la poubelle une compagnie qui vient de commencer sa vie».

Camair-Co a fait son bilan un an après son lancement le 21 mars dernier. Un bilan mitigé. Pour sa première année d’exploitation, la compagnie revendiquait près de 110000 passagers. Elle utilise deux avions Boeing que sont le 767-300 ER (le Dja) et le 737. L’entreprise dirigée par le Hollandais Alex Van Elk, fait face aux problèmes financiers. Déficitaire, elle a d’ailleurs demandé à l’Etat une rallonge de 19,5 milliards de francs Cfa pour son exploitation en 2012.

En 2011, l’Etat du Cameroun avait octroyé à Camair-Co, qui a démarré ses activités le 28 mars 2012, un montant de 32 milliards de francs Cfa. Après neuf mois de fonctionnement, l’entreprise n’a pu produire que 15 milliards de francs Cfa. «Nous projetons de faire des bénéfices entre 2013 et 2014», avait alors indiqué Emmanuel Mbozo'o, le directeur général adjoint de l’entreprise.

B-O.D.

Les filières cacao et café au Cameroun font face, depuis une vingtaine d’année, au vieillissement constant du producteur et du verger. Selon une étude socioéconomique menée l’année dernière, l’âge moyen du producteur de café est de 55,81 ans ; elle est de 56,8 ans dans la région de l’Est et de 65,11 ans dans l’Ouest.

Aussi le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) a-t-il mis sur pied un programme ambitieux de rajeunissement de la force de production dénommé « New Generation ». Il s’agit de développer durablement les productions cacaoyère et caféière en accompagnant et en soutenant les jeunes formés dans les centres et écoles de formation agricole et désireux de devenir de véritables professionnels dans la cacaoculture et la caféiculture. Ceci complète d’importantes mesures prises à travers divers programmes et projets (PSCC, PPDMVCC, PAPA, etc.) pour le rajeunissement du verger.

Le programme New Generation est un instrument mis en place pour promouvoir la formation professionnelle et l’auto emploi à travers l’implication effective des jeunes dans la production de cacao et de cafés de qualité. Ceci tend non seulement à rajeunir la force de production, mais aussi à professionnaliser les jeunes producteurs, à créer des emplois pour les jeunes et en milieu rural, à améliorer la qualité et la productivité ce qui permettra, in fine, d’accroître la production globale.

Pour ce faire, le CICC signera des conventions avec le Minader et le Minepia qui disposent de centres de formation dans les métiers agropastoraux, ainsi qu’avec des centres privés de formation dans les métiers agricoles dans tous les bassins de production. Il s’agit, là encore, de renforcer leurs capacités en matière de cacaoculture et de caféiculture, et d’apporter aux jeunes issus de ces structures de formation un appui technique et matériel dans la réalisation des projets portés sur la mise en place de nouvelles exploitations de cacao et de café.

Car chaque jeune entrant dans le programme s’engage, à la suite de son apprentissage, à créer une exploitation de cacao ou de café d’une superficie minimale de 3 ha. De son côté, le CICC s’engage à lui apporter un appui à la mise en place de la pépinière, à la mise en place et la conduite de la plantation et lui assurera l’encadrement technique pour conduire l’exploitation pendant une période de 3 ans. En cas de besoin, il fournira également un appui technique dans la commercialisation de ses cacao et café. Surtout, le CICC apportera un parrainage pour la certification.

Le CICC a pour objectif de prendre en charge 100 nouveaux jeunes chaque année à partir de 2013, soit un suivi simultané de 400 jeunes par an dès 2016.

La Brigade nationale des contrôles et de répression des fraudes du ministère du Commerce a détruit mercredi dernier à Yaoundé un stock de viande de porc impropre à la consommation évalué à près de deux tonnes. La cargaison a été saisie dans une poissonnerie située au quartier Madagascar à Yaoundé.

Selon Cameroon Tribune qui rapporte l’information, «la viande sortie de cette chambre froide ne présentait aucun aspect d'une viande saine. Très rouge, parfois noire pour certains et dégageant même une odeur nauséabonde. De quoi perdre toute envie de consommation».

Le propriétaire de la poissonnerie a confié qu’il ne connaît pas celui qui possède cette viande saisie. Il affirme qu’il loue sa chambre froide aux personnes qui ont besoin de stocker leurs marchandises.

Les enquêtes de la Brigade nationale des contrôles et de répression des fraudes du ministère du Commerce, elles, se poursuivent.

B-O.D.

L’information est contenue dans la rubrique Annonces légales de Cameroon Tribune du 25 juin 2012. On y apprend qu’au terme du procès verbal de l'Agm de la société Experts comptables Associés « Eca » SA, au capital de 30 000 000 FCfa, tenue le 14 mai 2012 au siège de ladite société, les actionnaires ont décidé : «d'agréer un nouvel actionnaire, d’augmenter le capital d'une somme de 78 844 057 FCfa et de le réduire du même montant, de modifier la dénomination de la société qui sera désormais Eca Ernst & Young Cameroun».

Ces modifications ont été déposées au greffe du TPI de Douala, Bonanjo par les soins de l’étude Me Evelyne Kamako Biako, notaire.

Selon nos sources, Ernst & Young devient l’actionnaire majoritaire Eca Ernst & Young Cameroun. D’après un communiqué d’Ernst & Young qui nous est parvenue, les responsables du cabinet expliquent les raisons de ce choix.

Joseph Pagop Noupoué est le responsable pays Ernst & Young pour le Cameroun. «La décision d'acquérir ECA est un choix stratégique en ce qu'elle renforce notre capacité opérationnelle au Cameroun, laquelle s'étend également jusqu’au Tchad, et porte le nombre de pays dans lesquels Ernst & Young est présent à 33 sur le continent africain. Cela permettra à l'entreprise de servir les clients existants qui arrivent dans la région d'Afrique centrale, mais aussi d'aider de nouveaux clients qui cherchent à se développer dans un marché en pleine croissance.»

Ernst & Young est un cabinet d’audit, de conseil, de fiscalité, de droit et de transactions. Sur le plan international, il totalise, d’après les données puisées sur son site web, un chiffre d’affaires de 22,9 milliards sur année fiscale se terminant au 30 juin 2011. A cette date là, il compte 52000 collaborateurs dans le monde (au 30 juin 2011) et 700 bureaux dans 140 pays.

B-O.D.

Le secteur informel continue d’être une entrave au développement des entreprises formelles. 74,2% des chefs d’entreprise décrient la concurrence de ce secteur, et comparativement à 2008 où les opinions négatives ne représentaient que 58% des réponses, la situation s’est aggravée.

C’est l’une des conclusions du Business Climate Survey 2011 présenté le 23 juin 2012, à Yaoundé par le ministère en charge de l’Economie. D’après cette enquête sur le climat des affaires au Cameroun menée auprès de 1585 chefs d’entreprises, 76% d’opérateurs affirment que la régulation de la concurrence n’a aucun impact, sinon très limité, sur leurs activités.

La contrebande, la fraude et la contrefaçon continuent de peser sur les activités des entreprises, indique le résumé de ce rapport.

«Globalement, 69,2% des entreprises déclarent des opinions négatives qui ne représentaient que 54% des réponses. En outre, la concurrence des produits importés nuirait aux activités de la moitié des opérateurs privés, et les industries manufacturières notamment les industries textiles et du bois en seraient les plus touchées avec 60% d’opinions négatives», fait observer l’enquête.

Pour résoudre ces problèmes, les chefs d’entreprises recommandent à l’Etat de lutter efficacement contre la contrebande, la fraude et la contrefaçon ; d’élaborer un cadre réglementaire régissant la concurrence ; de développer la coopération bilatérale avec le Nigéria pour la lutte contre la contrebande et de faciliter l’accès au financement en faveur des PME.

B-O.D.

Le parc de motocycles immatriculés au Cameroun et destinés au transport public comprend aujourd’hui plus de 162634 engins. Une explosion par rapport aux années antécédentes. C’est la résultante de la disparition de la Société des transports urbains du Cameroun (Sotuc), combinée à la croissance démographique. C’est l’explication donnée par le ministre des Transports, Robert Nkili, le 28 juin dernier à Yaoundé au cours d’un conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Philemon Yang. D’après le ministre des Transports, la région du Littoral et particulièrement la ville de Douala dispose du parc le plus important avec quelque 100000 mototaxis.

Mais seulement, constate Robert Nkili, l’on note une faible mise en application des dispositions du décret du 31 décembre 2008 qui réglemente l’activité des mototaxis. D’après lui, sur le parc des 162634 engins, seuls 3132 licences et 52289 permis de conduire de catégorie A motos ont été délivrés. Dans la région du Littoral, à peine 36% de mototaxis sont immatriculés.

En effet, selon la réglementation, l’exercice de l’activité de mototaximan est soumise à l’obtention d’une licence de transport, à l’immatriculation des motos, à la peinture de celles-ci en couleur jaune, à leur équipement d’une paire de casques et la détention par le conducteur d’un permis de conduire de catégorie A motos. Les communautés urbaines définissent également les limites à ne pas franchir par les mototaxis dans les villes.

Après l’exposé de Robert Nkili, le Premier ministre lui a demandé de parachever l’élaboration, et faire tenir à ses services dans les meilleurs délais, les textes d’application du décret n°2008/344/PM du 31 décembre 2008 qui fixe et aménage les conditions et les modalités d'exploitation des motocycles à titre onéreux dans les zones péri urbaines et rurales.

B-O.D.

L’autoroute Douala-Yaoundé sera construite par une société chinoise : la China First Highway Engineering. L’information a été donnée hier, 28 juin 2012, par Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, à la suite de la signature d’une convention de financement de 241 milliards FCfa avec la Chine. L’ambassadeur de la République populaire de Chine, Xue Jinwei, au nom d’Exim bank of China, et Emmanuel Nganou Djoumessi venaient de signer une convention de financement de la 1ère phase de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala, d’un montant de 241,4 milliards de FCfa. Un prêt accordé à un taux préférentiel, laisse-t-on entendre.

Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala vise à construire un réseau routier moderne d’environ 215 Km, à répondre aux demandes du trafic et à faciliter le transport des biens et des personnes. Le coût global du projet est de 284 milliards FCfa.

Le projet qui va relier les deux plus grandes villes du Cameroun va être mis en service dans 60 mois (12 mois d’études et de conception et 48 mois pour l’exécution des travaux).

Selon Emmanuel Nganou Djoumessi, les études vont commencer dès ce 29 juin 2012.

BOD

Le marché Mokolo dans sa nouvelle configuration a été ouvert hier jeudi, 28 juin 2012, après une semaine de fermeture. Désormais subdivisé en sept secteurs coordonnés par sept chefs élus, le marché présente un nouveau visage.

On distingue un secteur des vendeurs de vivres, un autre de l’habillement, celui de l’électroménager, les petits métiers, les sauveteurs, les papetiers et enfin le secteur des bouchers et poissonniers.

Si la nouvelle configuration plait bien aux commerçants, de nombreux marchands se plaignent du manque à gagner enregistré durant la période de fermeture. « Nous devons à présent payer la location, les factures d’électricité, les impôts et taxes, alors que nous avons passé une semaine à ne rien faire. Or, nous sommes dans des boutiques et étrangers des problèmes posés par les sauveteurs sur la chaussée », se plaint un vendeur.

Le marché de Mokolo avait été fermé le 20 juin dernier à la suite des affrontements entre les éléments de la police, les éléments de la Communauté urbaine de Yaoundé chargés de mettre de l’ordre sur les trottoirs du marché occupés par certains commerçants et des marchands. Ces affrontements s’étaient soldés par le décès d’un commerçant et de nombreux blessés.

BOD

Le ministre en charge de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, et le chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, Raul Mateus Paula, ont signé hier à Yaoundé un avenant de renforcement budgétaire de la seconde tranche du programme routier de 11,8 milliards de francs Cfa.

C’est un financement additionnel destiné à la construction de la route Maroua-Magada, qui fait partie du corridor Douala-Ndjamena. D’après l’Union européenne, cet argent permettra la remise en état du tronçon Magada-Maroua long de 65 Km.

« Cette réalisation est dans la continuité directe des travaux exécutés sur l’axe Garoua-Figuil et achevés en 2009, ainsi que les travaux en cours d’exécution sur la section Figuil-Magada. L’intervention de l’Union européenne se fait de concert avec le programme financé par la Banque mondiale, qui se concentrera dans le même temps sur la réhabilitation de la liaison Maroua-Kousseri » , fait savoir le communiqué de presse de l’Ue.

Les travaux devraient être achevés d’ici juin 2013.

BOD

Dans certaines villes de la région de l’Ouest Cameroun, le kilogramme de la viande de porc est passé de 2000 FCfa à 400 FCfa. C’est notamment le cas au marché de Banka, dans le Haut Nkam.

Selon le quotidien Le Jour, lors du dernier marché périodique, l’on a vu des enfants avec des gigots de viande contenus dans des plastiques noirs, en quête de preneurs.

Le journal fait savoir que les éleveurs craignent une peste qui décimerait les animaux. Ils l’appellent la «maladie rouge». Elle s’est déclarée dans la Menoua à Bafou, il y a deux mois, avant de s’étendre dans le reste du département.

D’après le délégué départemental de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, on ne saurait dire que c’est une peste. «Aucun examen n’a été fait, faute de laboratoire spécialisé», relève le Dr Emmanuel Samoh.

Mais déjà, une campagne de vaccination à coût réduit contre le rouget est en cours. Le 26 juin 2012, des porcs étaient vaccinés, à 250 FCfa la dose. Les animaux en cours de traitement ne devraient pas être consommés, selon les experts.

La région de l’Ouest est la plus grande productrice de viande de porc au Cameroun.

BOD

Le président de la République a validé, comme l’indique la loi de 2010 sur les communications électroniques, l’augmentation de la contribution des opérateurs et exploitants de services des communications électroniques au Fonds spécial des télécommunications à 3% de leur chiffre d’affaires annuels hors taxes. Ceci contrairement au cahier de charges des opérateurs du régime de concession qui prévoit que ces opérateurs doivent verser 2% de leur chiffre d’affaire dans ce Fonds.

Paul Biya a signé le 26 juin dernier un décret fixant les modalités de gestion de ce Fonds.

Ce texte apporte également des modifications au décret n° 2006/268 du 04 septembre 2006, fixant les modalités de gestion de ce Fonds. Désormais, les interventions du Fonds s'opèrent à travers trois guichets distincts et indépendants au lieu de deux. Il s’agit du guichet du service universel; du guichet de développement des communications électroniques sur l'ensemble du territoire national et du guichet de développement des technologies de l'information et de la communication.

C’est aussi désormais le Premier Ministre, chef du gouvernement, qui arrête les projets prioritaires à financer par le Fonds, sur proposition du ministre en charge des Télécommunications, après avis conforme du comité chargé de la validation des projets. Ce comité reste en place, tout comme l’agent comptable nommé par arrêté du ministre en charge des Finances. C’est ce dernier qui est chargé de l'exécution des opérations financières du Fonds.

BOD

Les populations du quartier Biyem-Assi à Yaoundé n’ont plus besoin de se rendre au centre-ville pour effectuer leurs opérations bancaires. De nombreuses banques s’y sont installées. Aujourd’hui, on en compte quatre. Ecobank, Bicec, Afriland First Bank et la Scb y ont installé chacune une agence.

La dernière, la Scb, a ouvert son agence dans ce quartier en mai 2012. «L’agence Scb de Biyem-Assi n’est pas encore opérationnelle. Actuellement, nous informons simplement les clients des conditions d’ouverture de compte. Les services de la banque seront disponibles ici incessamment », confie une employée. L’agence porte encore ses habits neufs aux couleurs du groupe marocain Attijariwafa Bank, actionnaire majoritaire de la Scb.

En général, l’ambition de ces banques est de se rapprocher davantage de la clientèle et de conquérir de nouveaux clients. Biyem-Assi se range ainsi parmi les quartiers de Yaoundé où sont concentrées plusieurs banques commerciales. Sinon, le seul quartier de la ville qui réunit quatre banques commerciales et de nombreux établissements de micro-finance.

Une ruée que saluent les responsables de la mairie de Yaoundé VI. Roger Etoua est le secrétaire général de la commune d’arrondissement de Yaoundé 6ème. «A Biyem-Assi, on retrouve plusieurs types d’activités génératrices de revenus. Nous avons une population dynamique. Les dix régions du Cameroun sont représentées dans ce quartier. Si les commerçants, ici, ont la possibilité d’épargner juste à côté, cela devient important et évite de se faire agresser lors des déplacements vers la ville», se réjouit-il.

Rapprochement

Du côté des banques, l’on affirme que le rapprochement de la clientèle rapporte. Même si on n’avance pas de chiffre. «A l’époque, quand nous avions fait une étude de marché, Ecobank était la première banque installée à Biyem-Assi. Des clients disaient qu’ils préféraient ouvrir un compte à Ecobank parce que la banque était plus proche. Et nous nous sommes rendu compte qu’il y avait un réel marché à conquérir à Biyem-Assi», raconte Christopher Nsenkeng, le chef d’agence Afriland First Bank Biyem-Assi. Son objectif aujourd’hui est de se rapprocher de la clientèle. «Nous souhaitons par ailleurs conquérir de nouveaux marchés, principalement les clients des quartiers Simbok, Mendong et Damas. Nous voulons surtout financer les jeunes entreprises et les commerçants émergents que l’on retrouve ici», confie-t-il.

Pour la Scb, le rapprochement de la banque des quartiers participe du plan de l’entreprise visant à multiplier le nombre de ses agences au Cameroun. Autant que les banques, les clients trouvent bénéfique cette stratégie.

Corinne Ntede détient un compte à la Bicec à Biyem-Assi. Ses longues heures d’attente dans un rang au centre-ville sont désormais un lointain souvenir. «Avant, c’était difficile d’effectuer des opérations bancaires au centre-ville. Il y avait trop de clients et les rangs étaient interminables. C’était à la limite stressant. En plus, on courait le risque d’être agressé quand on entrait dans un taxi avec son argent. Aujourd’hui, avec une agence dans mon quartier, les choses deviennent plus faciles», indique-t-elle. Elle fait tout de même observer que la proximité de la banque avec sa maison limite ses chances d’épargner. «Quand vous êtes à la maison et que vous recevez des visites surprises, vous avez toujours la tentation d’aller au guichet automatique avec votre carte pour débiter votre compte afin d’acheter de la boisson. Car la banque est juste à côté. La tentation est grande. Or, quand la banque est loin, en ville, cela vous décourage un peu», explique-t-elle. Toutefois, elle reconnaît que les avantages sont nombreux et invite les banques à s’installer davantage dans les quartiers.

BOD

mercredi, 27 juin 2012 13:01

Forte baisse de la production caféière

C’est une chute vertigineuse de 46,26% de ses exportations de Robusta entre décembre et mai derniers que le Cameroun enregistre: les ventes ont totalisé 11755 t contre 21872 t sur la même période l’année précédente.

Déjà, les exportations en 2010/11 avaient fortement baissé par rapport à la campagne précédente, à 29559 t contre 43985 t.

En mai, les exportations de Robusta ont été de 4052 t contre 5198 t en mai 2011. Quant aux Arabica, leurs exportations entre décembre et mai ont moins baissé, à 1205 t contre 1278 t sur la même période en 2010/11.

La cause de la baisse de ces derniers mois? La rétention de café par les producteurs face à des prix en baisse, selon l’Office national café cacao (ONCC) et le conseil interprofessionnel, le CCIB, mais aussi les changements climatiques.

Agence Ecofin

Le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a procédé lundi dernier, 25 juin 2012, à la remise de 155 véhicules à la direction générale des Douanes. Il s’agit de 15 minibus, de 10 Prado, de 30 véhicules de marque Toyota et de 100 motocyclettes. Ce matériel servira aux chefs des dix secteurs Douanes pays invités à la cérémonie à Yaoundé. Ces véhicules les aideront à se déployer pour mobiliser les recettes nécessaires au budget de l‘Etat.

Pour Alamine Ousmane Mey, il est attendu de la direction générale des Douanes pour 2012, 550 milliards de F Cfa de recettes. «Evidemment, les performances déjà atteintes et celles qui vont être réalisés dans le futur grâce à ces dotations vont permettre certainement, avec l’engament du directeur général et de son personnel, de faire en sorte que les missions de mobilisation des recettes et de surveillance de l’espace économique de notre pays soient atteintes intégralement et à la satisfaction du gouvernement», affirme-t-il.

BOD

Après la nomination de Pascal Rebillard, dg de la BICEC, à la présidence du directoire de la Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche en France, le directeur de la Standard Charter Bank, Mathieu Mandeng a été élu à la tête de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Cameroun (APECAM). C’était jeudi dernier 22 juin 2012.

Le nouveau président se donne pour objectif de rassembler les trois groupes de l’APECAM que sont les banques commerciales, les organismes publics à caractère bancaire et les établissements financiers.

Pour Mathieu Mandeng, l’APECAM ne doit pas seulement s’intéresser aux 13 banques qui dominent le marché, mais aussi aux établissements de microfinance. Son second challenge sera de relever le taux de bancarisation du pays, qui s’élève à 10%. Le nouveau président de l’APECAM se donne aussi pour challenge, l’incitation des banques commerciales au financement des projets des PME.

BOD

Le président de la République du Cameroun pourrait se rendre dans les prochains jours à Deng Deng dans la région de l’Est pour l’inauguration du barrage de Lom Pangar.

Trois ministres ont fait le déplacement dans la petite localité le 22 juin dernier pour évaluer l’état des préparatifs. Il s’agit du ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, du ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Koung à Bessiké Jacqueline et du ministre des Travaux Publics, Patrice Amba Salla.

Le barrage de retenue d’eau de Lom Pangar sera construit par la China International Water&Electric Corp (Cwe), à hauteur de 150 milliards de francs Cfa.

Le projet comprend la construction d’un barrage de retenue d’eau de 46 mètres de hauteur, couvrant une superficie de 610 km² environ, pour une capacité de stockage de 7 milliards de m³. Ce projet comprend aussi la construction au pied du barrage d’une centrale hydroélectrique d’une capacité de 30 MW afin d’approvisionner l’ensemble de la région de l’Est. Une ligne de transport d’énergie de 90 kV de 110 km environ est prévue pour acheminer l’énergie de l’usine de pied à Bertoua.

Après le barrage hydroélectrique de Memve’ele, le barrage de Lom Pangar sera le deuxième projet lancé officiellement par Paul Biya, depuis sa réélection en 2011.

Les dirigeants sont de plus en plus enclins à accorder des marchés publics à leurs connaissances en se soustrayant aux règles des commissions de passation de marchés.

Le conseil de discipline budgétaire et financière a sanctionné des gestionnaires de la fortune publique reconnus coupable de faute de gestion le 11 juin 2012.

Il s’agit du Recteur de l’Université de Yaoundé II, Jean Tabi Manga, du Doyen de la faculté des Sciences économiques et de Gestion, et du Doyen de la faculté des Sciences juridiques et politiques. Des fautes de gestion intervenues entre la période de 2006 et 2009.

Faute de gestion n°1 attribué au Recteur de l’Université de Yaoundé II : «Violation de la règlementation des marchés publics, caractérisée par : le fractionnement de nombre de marchés, au travers de la fragmentation des commandes, ayant eu pour effet de les soustraire de la compétence des commissions de marchés publics correspondantes (…)».

Faute de gestion attribuée au Doyen de la faculté des Sciences économiques et de Gestion : «Fractionnement des marchés publics d’acquisition de fournitures ou de matériels, à l’effet de les soustraire à la compétence des commissions de marchés publics correspondantes».

Son collègue de la faculté des Sciences juridiques et politiques est sanctionné pour : «Fractionnement des marchés publics d’acquisition de fournitures ou de matériels, à l’effet de les soustraire à la compétence des commissions de marchés publics correspondantes».

Les trois gestionnaires sont reconnus débiteurs envers l’Université de Yaoundé II – Soa, à des montants différents. 162 millions de FCfa pour chaque doyen et 61 millions FCfa pour le recteur. Des sommes importantes, même s’il faut relever que ce ne sont pas les seules fautes de gestion qui leur sont imputées. Chacun parmi eux doit par ailleurs payer une amende de deux millions de FCfa.

Le phénomène de fractionnement des marchés publics est loin d’être l’apanage des gestionnaires d’universités. Partout dans l’administration camerounaise le phénomène est grandissant. «C’est la grande tentation des gestionnaires. C’est une faute récurrente», reconnaît le secrétaire permanent du Conseil de discipline budgétaire et financière, Marc Mendouga Alima. Pour lui, les gestionnaires ont tendance à éviter les commissions de passation de marché en fractionnant les marchés afin de les attribuer à leurs connaissances. «C’est une faute qui peut être punie au pénal si on établit que le gestionnaire qui a fractionné le marché a des intérêts auprès de l’adjudicataire du marché», explique Marc Mendouga Alima.

Deux niveaux

A l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) on affirme que cette faute persiste dans l’administration publique. Même si, sans avancer les chiffres, on reconnaît que par rapport à 2006, le niveau des fractionnements a relativement baissé. Pour Aubert Magloire Afana Afana, chef de la division du suivi des marchés publics à l’Armp. «On peut observer ici que des gestionnaires, en une semaine, procèdent à deux bons de commande pour l’acquisition de papier à hauteur de huit millions de FCfa, il y a volonté de fractionnement, car on aurait pu l’acquérir à travers une seule lettre de commande.», explique-t-il.

Selon le décret du 24 septembre 2004 portant code des marchés publics, le fractionnement de marché en marchés de moindre envergure en lettres-commande ou en bons de commande, dans le but de le soustraire à la compétence d’un autre organe est considéré comme une violation à la réglementation des marchés publics.

Les procédures à suivre

Procédures

Montant des marchés

Dispositif contrôle

Bon de commande

≤ à   4,9 millions de FCfa

Pas de commissions

Lettre de commande

De 5 millions à 29,9 millions de francs Cfa

Avec commission sans observateur indépendant

Marchés publics

≥ 30 millions de francs Cfa

Avec commission de passation et observateur indépendant

BOD

Le président de la République Paul Biya a signé le 19 juin 2012, une circulaire précisant les modalités de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics. Ce texte qui constitue une réforme, selon Paul Biya, vise à accroître la transparence dans ce secteur, à réduire les délais de passation des marchés publics, à rendre les contrôles plus efficaces et à assurer la qualité des ouvrages réalisés par l'Etat et ses démembrements.

Plusieurs réformes sont à noter dans cette circulaire. Elle met un point d’honneur sur les pouvoirs du ministère des marchés publics, qui devient la plaque tournante du système. L’attribution des marchés de gré à gré qui relevait jusqu’ici de la compétence du Premier ministre revient désormais au ministère en charge des Marchés publics. Cette procédure doit demeurer exceptionnelle. « Elle n'est possible que dans l'un des cas limitatifs prescrits par le code des marchés publics. C'est dans ce cadre exclusif que le ministre des Marchés publics peut procéder à la passation d'un marché de gré à gré, notamment pour ceux relevant de la compétence des commissions centrales », indique la circulaire du président de la République. Ce ministère doit s’assurer que tous les projets de routes, de bâtiments, d’équipements collectifs et autres infrastructures soient précédés des études géotechniques.

Contrôle

C’est toujours le ministère en charge des Marchés publics, en collaboration avec les administrations bénéficiaires, qui détient les pleins pouvoirs en matière de contrôle et de suivi des marchés publics. Selon cette circulaire, «le ministère en charge des Marchés publics est compétent pour le contrôle sur le terrain de l'exécution des marchés publics en cours de réalisation ou de démarrage qu'il s'agisse des approvisionnements, études, audits, maîtrises d'œuvres complètes ou partielles de routes, de bâtiments ou des équipements collectifs et autres projets structurants, tel que prévu par les dispositions sus-évoquées». La transmission par le contractant des documents de paiement des prestations est donc subordonnée au visa préalable du ministre en charge des Marchés publics qui émet son avis dans un délai de trois jours. C’est toujours ce département ministériel qui procède,
avec le concours de ses services compétents, à des contrôles inopinés des marchés en cours d'exécution, en vue notamment de s'assurer du respect des clauses du marché et effectue
des contrôles a posteriori pour analyser le comportement des ouvrages réalisés.

Lettres-commandes

Un accent est aussi mis dans les délais de passation de marchés dans cette circulaire. «La commission de passation des marchés publics dispose d'un délai maximal de 21 jours, à compter de la date d'ouverture des offres, pour formuler sa proposition d'attribution, y compris les délais accordés à la sous-com­mission pour l'analyse des offres», précise le président. Le délai d'analyse des offres techniques et financières, quant à lui, est fixé à 7 jours maximum. L'ouverture des offres s'effectue en un temps. Le délai est de 10 jours lorsque cette ouverture intervient en deux temps, quelque soient l'importance et la nature du projet, objet de la consultation. Dans le cas d'une procédure d'urgence, le délai est ramené à 5 jours, précise le texte présidentiel.

Autre innovation, le relèvement du plafond des lettres-commandes qui passe de 5 millions à 50 millions de FCfa. De quoi donner un large champ d’action aux Dg et chefs de départements ministériels. Explications de Paul Biya : «Le relèvement du plafond des lettres-commandes à
50 millions de FCfa a pour objectif, d'une part, d'éviter un engorgement du ministère en charge des Mar­chés publics, susceptible de constituer une source de lenteur et d'inefficacité dans la mise en œuvre des projets retenus ; et, d'autre part, d'éviter le blocage des activités quotidiennes ou courantes des départements ministériels, pour lesquelles les ministres devraient pouvoir recourir,
soit aux bons de commande, soit aux lettres-commandes
».

L’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), reste, selon Paul Biya, le surveillant et le facilitateur du système des marchés publics.

B-O.D.

Les nouvelles compétences des ordonnateurs

Ordonnateurs

Montants des marchés à attribuer

Commissions de passation

Ministre délégué à Présidence en charge des marchés publics

Au moins égaux à 50 millions de FCfa

Commissions centrales de passation des marchés et commissions spéciales de passation des marchés

Chefs de départements ministériels et autres administrations publiques

Egaux à 5 millions de FCfa et à 50 millions de FCfa

Commissions ministérielles de passation des marchés

Délégués régionaux des Marchés publics

Egaux à 5 millions de FCfa et ˂ à 50 millions de FCfa

Commissions régionales de passation des marchés

Délégués départementaux des marchés publics

Egaux à 5 millions de FCfa et ˂ à 50 millions de FCfa. A l’exception des marchés de services et prestations intellectuelles dont les montants plafonds sont de 15 millions de FCfa

Commissions départementales de passation des marchés

DG, chefs des exécutifs des collectivités territoriales décentralisées, chefs des projets.

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 500 millions de FCfa pour les marchés de routes et autres infrastructures ;

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 200 millions de FCfa pour les marchés des bâtiments et équipement collectifs ;

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 100 millions de FCfa pour les marchés d’approvisionnement généraux ;

Au moins égaux à 15 millions de FCfa et inférieur à 50 millions de FCfa pour les marchés des services et prestations intellectuelles.

Commissions internes de passation des marchés

Le groupe chinois Sichuan Hanlong Group Co. Limited envisage de racheter l’entreprise australienne Sundance Resources Limited. Le conseil d’examen des investissements du ministère australien des Affaires étrangères (FIRB) a approuvé sa proposition d’acquérir la compagnie Sundance Resources Limited, qui va exploiter le fer de Mbalam au Cameroun.

C’est la substance d’un communiqué publié le 22 juin 2012 sur le site web de l’entreprise australienne. «Sundance Resources Limited ("Sundance" ou "la compagnie") (ASX: SDL) est heureux d'annoncer que Sichuan Hanlong Group Co. Limited ("Hanlong") a avisé la compagnie que le conseil d’examen des investissements du ministère australien des Affaires étrangères ("FIRB") n'a émis aucune objection à la proposition de Hanlong d’acquérir Sundance», peut-on y lire.

L’entreprise chinoise pourrait acquérir 57% des parts de Sundance selon l’accord en négociation. Pour l’entreprise australienne, c’est une étape importante. Avant que tout ne soit bouclé, Sundance indique qu’il faudrait attendre l’approbation provisoire de Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme (Ndrc) requise avant le 30 juin 2012.

Sundance Resources Ltd est une société australienne basée à Perth en Australie. Cotée à la bourse Australian Securities Exchange (ASX) comme une société junior minière, elle a créé une filiale au Cameroun, Cam Iron SA, pour l’exploitation du fer de Mbalam. Une société privée de droit camerounais détenue à 90% par Sundance et à 10% par des investisseurs camerounais. Selon Les Afriques, le projet de Mbalam constitue la première expérience industrielle et le plus grand projet d’investissement de Sundance.

Selon les données publiées par Sundance le 20 juin 2012, les gisements de Mbalam en hématite sont de 775.4 millions de tonnes avec 57,2% de fer. 95% de ce gisement est classé comme « indiqué » en conformité avec le code JORC, d’après l’entreprise.

A ce jour, les négociations sont en cours avec le gouvernement camerounais en vue de la signature d’une convention minière. Selon David Meehan, le directeur des opérations de Sundance Ressources Ltd, les divergences avec l’Etat camerounais sont observées sur certains sujets tels que le projet de chemin de fer et le chevauchement des aires protégées avec les lieux d’exploitation du fer. Il envisage une solution consensuelle d’ici la fin de l’année.

BOD

Investir dans le transport et la logistique dans les domaines des TIC, du pétrole, des mines et du gaz. Voilà l’objectif que se donne DHL Express Afrique subsaharienne au Cameroun pour les prochaines années.

Son directeur général, Charles Brewer a effectué une visite de deux jours au Cameroun, du 20 au 22 juin 2012, pour rencontrer les clients de DHL, certaines autorités camerounaises et visiter ses installations.

Outre les projets structurants, les PME ne seront pas oubliés par DHL. «De plus en plus de PME au Cameroun et en Afrique veulent cesser d’être domestiques. Elles veulent étendre leurs activités au-delà des frontières de leur pays. DHL voudrait les accompagner dans ces stratégies de développement», confie Charles Brewer au quotidien Mutations.

DHL est présent au Cameroun depuis plus de 30 ans. L’entreprise se revendique leader mondial de messagerie et de la logistique.

B-O.D.

«Les procédures administratives semblent être l’un des facteurs qui affectent le plus négativement les affaires des entrepreneurs.» C’est l’une des conclusions du Business Climate Survey 2011 présenté hier, 23 juin 2012, à Yaoundé par le ministère en charge de l’Economie. D’après cette enquête sur le climat des affaires au Cameroun menée auprès de 1585 chefs d’entreprises, 70% des entrepreneurs ont déclaré que ces procédures administratives ont influencé négativement la croissance de leurs activités.

A titre illustratif, le délai moyen de passage des marchandises au port est estimé à 20 jours, et la moitié des opérateurs affirme avoir consacré au moins 12 jours dans les rencontres avec les services des impôts.

Selon l’enquête, cette lourdeur administrative pourrait notamment être liée au déficit de personnel dans certaines administrations publiques. Mais, pour Dieudonné Bondoma, directeur général de l’Economie qui a présenté les résultats de cette étude, le gouvernement a tenté d’apporter un début de réponse à ce problème en recrutant 25 000 jeunes dans la fonction publique.

Dans le même registre, la corruption au niveau des administrations publiques a affecté négativement les activités de 75% des entreprises. Selon l’enquête «ce pourcentage qui reste stable par rapport à 2008 laisse interrogateur sur les effets des politiques de lutte contre la corruption en cours de mise en œuvre».

Pour éviter ces problèmes, les chefs d’entreprises recommandent à l’Etat la promotion de la bonne gouvernance avec une emphase dans les domaines de la justice, de la sécurité des personnes et des biens, de la lutte contre la corruption et l’offre d’un meilleur service public aux entreprises.

Malgré ce constat, Dieudonné Bondoma affirme que «la situation actuelle du risque d’investissement n’est pas inquiétante», car indique-t-il, 39% des entrepreneurs veulent explorer de nouveaux marchés et 54% veulent s’intéresser à l’innovation technologique.

Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre en charge de l’Economie, lui, affirme que le pays est engagé dans de vastes réformes visant à l’amélioration du climat des affaires. Ce qui lui a valu un gain de 10 points dans le classement Doing Business du groupe de la Banque mondiale par rapport au précédent classement.

B-O.D.

Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bondé a signé le 21 juin 2012 un arrêté précisant les modalités de commerce de diamant. Il y a précisé que «la commercialisation illicite du diamant brut est interdite sur toute l’étendue du territoire national».

D’après cet arrêté lu sur les ondes du Poste national de la CRTV le 21 juin dernier, il est mis sur pied un secrétariat national permanent et un bureau d’évaluation et d’expertise de diamants. Selon cet arrêté,  «l’importation, l’exportation, le transit et la commercialisation du diamant brut font l’objet d’une autorisation préalable du ministère chargé des Mines. De ce fait, l’importation et l’exploitation du diamant brut ne sont autorisées qu’avec les pays participants au processus et en conformité avec les principes et recommandation du système de certification dudit processus».

«Tout exportateur de diamant évalue son produit devant le bureau d’évaluation et d’expertise des diamants qui lui délivre le certificat de Kimberley de l’Etat du Cameroun. Le produit est alors disposé en lots dans un conteneur inviolable portant le sceau du secrétariat national permanent. Pour des raisons de traçabilité, tout titulaire d’une autorisation de commercialisation de diamant brut doit tenir à jour un carnet de reçu précisant son nom, les référant de sa carte d’artisan ou de collecteur, la date de la transaction, le poids en carats de diamants, et la valeur payée», indique l’arrêté.

Actuellement, la seule entreprise autorisée à exploiter le diamant camerounais est l’entreprise Cameroon  and Korean Mining, en abrégé C and K Mining. Elle est détenue à 10% par le Capam (Cadre d'appui et de promotion de l'artisanat minier), à 10% par l'Etat du Cameroun, à 10% par des nationaux et à 70% par la partie coréenne, notamment la Koko Enterprise.  Le président de la République a signé le 16 décembre 2010, en sa faveur, un décret portant «institution  d'un permis d'exploitation minière  valable  pour diamant et substances connexes». Mais avant la délivrance d’un permis d’exploitation par le président de la République, tout investisseur doit au préalable disposer d’un permis d’exploration.

B-O.D.

La première session du conseil national de la Décentralisation s’est tenue le 22 juin 2012 à Yaoundé. Au cours de ce conseil, son secrétaire permanent, Apollinaire Penda, a fait un état des lieux de la décentralisation pour l’exercice 2011.

«Il ressort dudit rapport que les départements ministériels ayant transférés certaines de leurs compétences les ont accompagnées de ressources financières pour un montant de 23 milliards de FCfa. Pendant la même période, le ministère des Finances a reversé aux collectivités territoriales décentralisées, au titre de la fiscalité locale rétrocédée, un montant de 77 milliards de FCfa. La dotation générale de la décentralisation qui finance partiellement la décentralisation a pu dégager un montant de 7 milliards de FCfa». Ce qui fait un montant global de 107 milliards francs Cfa lorsqu’on additionne.

Pour une action plus efficiente, le Premier ministre a demandé «au ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, de procéder sans délais au reversement effectif du produit des paiements des impôts locaux aux collectivités territoriales décentralisées qui ne l’ont pas été

B-O.D.

La fraude et la contrefaçon n’épargnent pas le domaine de l’agriculture au Cameroun. Un secteur classé prioritaire pour la relance de l’économie. Selon Kenfack, contrôleur des produits phytosanitaires au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, plus de 50% des produits phytosanitaires disponibles sur les marchés sont contrefaits. Un phénomène que les pouvoirs publics, les importateurs, les distributeurs, les vendeurs et les paysans ont du mal à combattre.

Hier, 21 janvier 2012, l’association Crop Life a tenu une réflexion sur la fraude et la contrefaçon dans ce domaine à Yaoundé. L’objectif de la rencontre était de sensibiliser toutes les chaines  sur l’ampleur de ce phénomène afin de veiller au respect des normes internationales, de qualité et de protection de l’environnement. L’on a insisté sur le fait que les produits contrefaits peuvent nuire à l’environnement et aux agriculteurs. Ce phénomène cause des pertes considérables à l’Etat.

Pour Prosper Bakak, sous-directeur de la réglementation des pesticides au Ministère de l’agriculture et du développement rural, Crop Life doit  dénoncer tous les fraudeurs auprès du gouvernement. Il annonce également des mesures de répression dans les prochains jours.

L’Agence nationale des normes et de la qualité (ANOR), quant à elle, a mis en place un outil de lutte contre la contrefaçon baptisé « comité 59 ». Son objectif est de maintenir et d’élaborer les normes des produits  phytosanitaires.

L’Association des journalistes camerounais pour l’agriculture et le développement (AJAD) plaide pour la création d’un Fonds d’aide à l’information agricole. Pour Thierry Djoussi, le président de l’AJAD, dans les médias camerounais, les sujets agro-pastoraux n’ont pas la cote auprès d’un public plus friand de scandales politico-financiers, puisqu’on l’y a habitué à l’extrême.

A côté de ce handicap apparent, affirme-t-il, «les coûts de production d’un article agricole sont élevés et l’information agricole est un luxe pour la plupart des médias privés. Faire voyager un reporter de la ville pour la campagne, lui assurer les frais d’hébergement, de nutrition et de poche est un pari coûteux. Or, c’est à cette seule condition que l’on pourra prendre la mesure des réalités du terrain. C’est à cette seule condition que l’on pourra remonter les informations des campagnes en direction des décideurs et des citadins», indique-t-il.

D’où son plaidoyer : «les discours officiels aujourd’hui sont à la promotion d’une agriculture de deuxième génération (une agriculture génératrice d’emplois et de gros sous), il est de bon ton que le gouvernement accompagne cette dynamique d’un Fonds d’aide à l’information agricole».

B-O.D.

vendredi, 22 juin 2012 03:37

Un nouveau DG à Guinness Cameroon

Guinness Cameroun, filiale du Groupe Diageo, a annoncé hier, 21 juin 2012, la nomination d’un nouveau directeur général à sa tête en la personne de Baker Magunda, ancien directeur général de Kenya Breweries Limited (Kbl). Il remplace Steve Gannon, en poste depuis 2009. Celui-ci a occupé les fonctions de directeur général de Guinness Cameroun et des pays du Hub de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Steve Gannon a, quant à lui, été nommé Dg à Serengeti Breweries Limited, une unité du groupe Diageo spécialisée dans la bière et des spiritueux en Tanzanie.

Selon le communiqué de l’entreprise, Baker Magunda a débuté sa carrière à Diageo en 1999 dans le département Marketing à Uganda Breweries Limited (Ubl) en Ouganda. Il y occupe plusieurs postes de responsabilités en gérant la marque Guinness à travers l’Afrique. Il va retourner en Ouganda en 2005 pour occuper le rôle de directeur Marketing. Peu de temps après, il est promu directeur exécutif des Ventes et du Marketing et ensuite Dg en 2006.

En Juillet 2010, fort des résultats obtenu à Ubl, il est nommé Dg de Kenya Breweries Limited (KBL) au Kenya. Poste qu’il occupe jusqu’à sa récente nomination. Baker Magunda occupera ses nouvelles fonctions au Cameroun à compter du 1er Juillet 2012.

B-O.D.

Pour dénoncer les actes de corruption ou encore les manquements à l’éthique et à la gouvernance, les usagers de la douane peuvent appeler gratuitement au nouveau numéro vert de la douane au 8044 ou écrire à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Ces adresses ont été présentées aux médias mercredi dernier par le Comité de promotion de l’éthique et de la gouvernance en douanes (CPEG). Un comité indépendant présidé par Daniel Claude Abate, président du Mouvement des entrepreneurs du Cameroun (MECAM).

Le numéro vert fonctionne 24h/24 et 7j/7. Le premier numéro vert mis en place (88 20 30 30) a été jugé inefficace, car non accessible aux usagers des téléphones mobiles.

Pour Daniel Claude Abate, bonnes pratiques administratives, facilitation des opérations douanières, réduction des délais, suivi-évaluation des performances ajoutées aux bonnes pratiques éthiques donnent une augmentation des recettes douanières et meilleure sécurisation de ces revenus. Et c’est aussi l’objectif que vise le CPEG à travers son numéro vert, dont le centre d’appel est situé à la direction générale des Douanes à Yaoundé.

Après chaque plainte, le comité se propose de réagir le plus rapidement possible dans un délai n’excédant pas 48 heures pour résoudre le problème. Pour l’année 2011, ce comité a traité 18 plaintes enregistrées soit par le numéro vert, soit par lettre.

B-O.D.

Au mois de janvier 2012, le nombre de stations-services appartenant aux exploitants camerounais s’élève à 170 sur l’ensemble du territoire, selon les statistiques du Ministère de l’énergie et de l’eau qui estime que les nationaux s’intéressent de plus en plus dans la distribution des produits pétroliers.

Mardi dernier, Gulfin, une nouvelle station-service appartenant à un Camerounais a été inauguré à Douala, au quartier Akwa Nord.

Parmi les nationaux qui s’illustrent dans le secteur, Tradex. Cette société a inauguré le 16 mai 2012 sa 34ème station-service à Dschang, dans la région de l’Ouest. Malgré l’engouement des nationaux, le nombre d’investisseurs locaux reste largement inférieur au nombre des multinationales qui ont pignon sur rue.

Le groupe français Total à lui seul comptait 170 stations-services sur l’ensemble du territoire au mois de janvier 2012. Les deux autres, à savoir Corlay et Oilibya ont respectivement 124 et 62 stations-services.

Statistiques au mois de janvier 2012

Compagnies nationales

Nombre des stations-services dans le pays

Algo

6

Alpha Oil

2

Barilex

1

Bocom

26

Blessing

5

Camoco

33

CMI Oil

1

Delta Petroleum

3

Firts Oil

11

Neptune

2

Olmex

1

Opoc Petroleum

3

Petrolex

10

PPSM

1

Socaepe

16

Socamit

11

Sotradhy

2

STCG

3

Tradex

33

Nombre total

170

Compagnies multinationales

Nombre de stations-services dans le pays

Total

170

Corlay

124

Oilibya

62

Nombre total

356

Source : Minee

B-O.D.

Le préfet du Mfoundi, président du comité de lutte contre le désordre urbain à Yaoundé, a décidé de fermer le marché Mokolo pour une période d’une semaine. La mesure qui a pris effet hier, mercredi 20 juin 2012, vise, selon Jean-Claude Tsila, à « conduire une concertation sereine avec tous les exploitants de ce marché, afin de déboucher sur une plate-forme de collaboration ».

Cette décision intervient à la suite des affrontements de samedi dernier entre les éléments de la police, les éléments de la Communauté urbaine de Yaoundé chargés de mettre de l’ordre sur les trottoirs du marché occupés par certains commerçants et des marchands. Des affrontements qui se sont soldés par le décès d’un commerçant et de nombreux blessés.

Une mesure que contestent les commerçants qui annoncent de pertes considérables alors qu’ils payent leurs impôts. « Si on considère les deux journées de propreté, c’est-à-dire le mercredi 20 et le mercredi 27, on constate que la fermeture ne porte que sur cinq jours. (…) Au sortir de ces assises, je crois qu’on aura évolué, au lieu de continuer à vivre au quotidien la rébellion qui y a pris corps », explique le préfet dans Cameroon Tribune.

B-O.D.

Le prince ABDULAZIZ Bin ABDULLAH Bin ABDULAZIZ Al-Saud, vice-ministre des Affaires étrangères du Royaume d’Arabie Saoudite est en visite au Cameroun.

Mercredi en mi-journée, il a rencontré le président de la République Paul Biya à qui il a remis une lettre du Roi du Royaume d’Arabie Saoudite, Abdallah Ben Abdel Aziz-Al Saud. Le prince a également rencontré le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yéguié Djibril.

Au cours de sa visite qui s’achève ce jour, il devrait aussi rencontrer le Premier ministre Philemon Yang et le ministre des Relations extérieurs, Pierre Moukoko Bonjo. Au menu des différents échanges, on annonce le renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Le  Fonds saoudien de développement a déjà participé au financement de nombreux projets d’infrastructures au Cameroun. On peut ainsi citer la route Foumban- Manki-Magbé, le pont sur la Mape ou encore la route Ayos-Bonis.

B-O.D.

Le décret du 14 juin 2012 fixant les modalités d'identification des abonnés et des terminaux oblige les opérateurs de téléphonie de mettre en place un système capable de mettre hors de service les téléphones mobiles déclarés volés.

L’article 2 de ce décret stipule que les opérateurs sont tenus d'identifier leurs abonnés, ainsi que les terminaux, au moment de la souscription à tout service de communications électroniques. En clair, lorsque vous souscrivez à un abonnement chez MTN, Orange ou Camtel, l’opérateur ne doit pas seulement vous identifier. Il doit aussi identifier votre téléphone portable.

En effet, selon l’article 12 de ce décret, dès qu’un téléphone portable est déclaré volé, «l'opérateur est tenu de bloquer immédiatement la ligne et le téléphone mobile afin que personne ne puisse les utiliser dès la réception de ces informations». L’article 13 de ce décret indique que l'opérateur met en place un système de blocage des terminaux mobiles déclarés volés pour les rendre inutilisables sur tous les réseaux des communications électroniques.

Chaque opérateur téléphonique est donc tenu de mettre à la disposition des usagers toutes les informations relatives aux mesures à prendre, en cas de vol de leurs téléphones portables. Car leur responsabilité peut être engagée pour toute malversation survenue sur une ligne de téléphone mobile volée ou perdue que l'abonné a régulièrement signalée.

Pour y arriver, l’abonné est tenu de déclarer immédiatement auprès de l'opérateur ou de l'exploitant, par tout moyen laissant trace écrite, la perte ou le vol de son téléphone portable ainsi que sa carte SIM, afin de permettre à l'opérateur de désactiver la carte SIM et de bloquer le téléphone concerné. Au cas contraire, il est tenu responsable des actes qui pourraient être posés à son insu.

Identifiant du téléphone

L’article 20 de ce décret stipule que les compagnies de téléphonie mobile disposent d'un délai de six mois à compter de la date de signature du présent décret pour s'assurer de l'identification de tous leurs abonnés.

D’après le responsable Marketing de MTN, il est tout à fait possible de le faire. Il suffit de disposer d’un serveur, laisse entendre Bouba Kaele.

Au ministère des Postes et des Télécommunications, on explique que ce n’est pas une opération compliquée. «Il suffit d’avoir le numéro de l’IMEI (International Mobile Equipment Identity) du téléphone. C’est un peu l’identité du téléphone. Chaque téléphone en a un. Lors de l’identification et de l’abonnement, tu donnes également l’IMEI. Lorsqu’on vole donc ce téléphone, l’opérateur peut rendre inutilisable cet IMEI et ainsi le téléphone ne devient plus qu’un objet inutilisable», explique un cadre du Minpostel. Pour connaître l’IMEI de son téléphone, il suffit de taper *#06# et valider.

B-O.D.

Attendus depuis 2011, les premiers textes d’application de la loi de 2010 sur les communications électroniques ont été signés le 14 juin 2012 par le Premier ministre Philémon Yang. Pour les investisseurs qui désirent se lancer dans le secteur des télécoms, il faut savoir ce que disent ces textes d’application et la loi de 2010 sur les communications électroniques.

Important aussi le décret n°2012/1638/Pm du 14 juin 2012 fixant les modalités d’établissement et/ou d’exploitation de réseaux et de fourniture des services de communications électroniques soumis au régime de l’autorisation. Déjà, il existe trois types d’autorisation : la concession, la licence et l'agrément.

AU SUJET DE LA CONCESSION 

L’article 26 de ce décret indique que « peuvent faire l'objet d'une concession, en tout ou partie, à une ou plusieurs personnes morales de droit public ou privé par des conventions fixant notamment les droits et obligations du bénéficiaire de cette concession, les domaines de l'Etat ci-après :

  •  l'établissement et l'exploitation des réseaux de communications électroniques à couverture nationale ou verts au public, à l'exclusion des réseaux de transport
  •  l'établissement et l'exploitation des réseaux de transport de communications électroniques, y compris l'exploitation des stations d'atterrissement des câbles sous-marins et des téléports vers un ou plusieurs ré seaux à satellites

Pour bénéficier d’une convention de concession, il faut attendre un appel à concurrence, comme c’est le cas actuellement avec la sélection du troisième opérateur téléphonique titulaire de la 3G. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé pour les potentiels investisseurs. Ensuite, un appel d’offres restreint sera lancé.

Avant la signature des conventions de concession, les entreprises étrangères doivent  prévoir, comme l’indique l’article 31 du décret, «l'ouverture du capital social aux nationaux, personnes physiques ou morales de droit public ou privé, selon un taux fixé d'accord-parties ; l'intégration des nationaux dans les organes dirigeants des entreprises à capitaux majoritairement étrangers». La convention de concession et le cahier de charges sont signés entre l'Etat, représenté par les ministres en charge des Télécommunications et des Finances, d'une part, et le concessionnaire, d'autre part, avant d’être  approuvés par le président de la République.

AU SUJET DE LA LICENCE 

Il existe au Cameroun deux catégories de licences :

La première catégorie concerne tout service support ; les réseaux radioélectriques ouverts au public dans une ou plusieurs localités, à l'exception de ceux concernés par la concession ; les réseaux de collecte et/ou de distribution, en vue de la fourniture au public de services de communications électroniques ; les réseaux de communications électroniques ouverts au public dans les zones rurales ; les réseaux virtuels ouverts au public ou encore la portabilité des numéros téléphoniques.

La deuxième catégorie est réservée aux investisseurs qui souhaitent établir et/ou exploiter : les réseaux privés indépendants, à l'exclusion de ceux soumis au régime de simple déclaration ; les réseaux temporaires ou des réseaux expérimentaux.

Composition du dossier technique pour une licence 

La demande de licence de première catégorie est adressée à l'Agence de régulation des télécommunications (Art) en sept (07) exemplaires. Elle comprend le justificatif du paiement à l'Agence des frais d'étude du dossier dont le montant est fixé par un texte particulier et les dossiers, technique et financier.

  •  Le dossier financier doit inclure le Business plan, qui précise l'origine et le montant des financements prévus, les principaux bailleurs de fonds ; la nature et le niveau des investissements prévus, et la preuve de la capacité financière de l'entreprise à réaliser ses objectifs.
  •  Le dossier technique, quant à lui, comprend le nom ou la raison sociale, l'adresse complète de l’investisseur, son statut juridique, la composition de son capital et la répartition des droits de vote, l'objet et les caractéristiques des services à offrir, l'objet et les caractéristiques techniques du réseau, les spécifications techniques des équipements, le calendrier de mise en œuvre du projet, la capacité et la zone de couverture année par année et enfin l'expérience acquise dans le domaine des communications électroniques, avec une précision sur les partenaires techniques à la réalisation du projet.

La licence de deuxième est également demandée auprès de l’Art.  La demande adressée en sept exemplaires doit comprendre des renseignements relatifs aux noms, adresse et activités de la personne physique ou morale responsable du réseau, la déclaration, l'objet et les caractéristiques des services à exploiter dans son réseau privé, les caractéristiques techniques et la description détaillée du réseau, ainsi que des ses équipements.

Montant d’entrée pour les licences 

Les deux catégories de licence sont uniquement accordées à des sociétés de droit camerounais ayant un capital social minimum de cinq millions (5000000) de francs Cfa. Une évolution, car le décret du 19 septembre 2001  prévoyait un capital social minimum de cinquante millions (50000000) de francs Cfa. L’Art dispose, selon l’article 40 du décret ci-dessus cité, d'un délai de 90 jours, à compter de la date de dépôt, attestée par un accusé de réception, pour donner suite à la demande. Si la demande reste sans réponse après ce délai, l’investisseur peut saisir directement le ministre en charge des Télécommunications. Lorsque le dossier est jugé recevable par l’Art, elle notifie le demandeur et lui précise le montant des droits d'entrée prévu par la réglementation en vigueur. Une fois le montant payé, son dossier, assorti d'un cahier de charges le cas échéant est transmis au ministre en charge des Télécommunications pour délivrance formelle de la licence. Les licences sont accordées pour une durée maximum de cinq ans renouvelable et ne confèrent aucune exclusivité à
leur titulaire.

AU SUJET DE L’AGRÉMENT 

Peuvent solliciter l’obtention d'un agrément : l'activité d'installateur des équipements et infrastructures des communications électroniques, l'activité de vendeur de matériel de télécommunications, les laboratoires d'essai et mesures des équipements
des communications électroniques, l'homologation des équipements terminaux qui sont
destinés à être raccordés à un réseau public de communications électroniques et les installations radioélectriques. Les agréments sont délivrés par l'Agence selon les conditions et modalités fixées par des textes particuliers du Ministre en charge des Télécommunications.

LA DÉCLARATION 

La loi camerounaise prévoit deux types de déclaration : la déclaration préalable et la déclaration simple.

La déclaration préalable 

La fourniture au public de services à valeur ajoutée,  la fourniture au public du service Internet, la revente du trafic téléphonique,  tout service de communications électroniques à partir des terminaux de systèmes globaux de communication par satellite (GMPCS) sont, selon l’article 15 de la loi de 2010 portant sur les communications électroniques, soumis à  une déclaration préalable contre récépissé.

D’après le récent décret du 14 juin 2012 fixant les modalités de déclaration ainsi que les conditions d’exploitation des réseaux et installations soumis au régime de la déclaration, le dossier de demande du récépissé de  déclaration déposé à l’Art comprend plusieurs éléments. Il s’agit d’un formulaire de demande fourni par l’Agence, du nom ou la raison sociale ainsi que l’adresse complète du demandeur, des statuts de la société, des copies certifiées conformes de la carte du contribuable, du registre du commerce et du crédit immobilier, de l’origine des fonds destinés au financement, de l’objet et les caractéristiques du service, de la zone de couverture et le calendrier prévisionnel de mise en œuvre, du plan de localisation, des prévisions de dépenses et recettes sur une période de deux à cinq ans, de l’expérience acquise dans le domaine des télécommunications, de la nature et les caractéristiques techniques des équipements et du justificatif du paiement auprès de l’agence  des frais d’étude de dossier. Le récépissé de demande de déclaration préalable est assorti d’un cahier de charges délivré par l’Art. Une fois le dossier complet, l’agence dispose de 30 jours au maximum pour répondre.

La simple déclaration 

La simple déclaration contre récépissé concerne les réseaux privés internes, les réseaux privés internes, les réseaux privés indépendants autres que radioélectriques dont les points de terminaison sont distants de moins de 300 mètres et dont les liaisons ont une capacité inférieure à 10 mégabits par seconde,  les installations radioélectriques exclusivement composées d'appareils de faible puissance et de faible portée, dont les catégories sont déterminées par l'administration chargée des Télécommunications. Le dossier de simple déclaration est déposé à l’Art en cinq exemplaires qui dispose de 30 jours pour donner son avis. Passé ce délai, le récépissé est réputé délivré précise l’article 11 du décret ci-dessus cité. Le dossier à déposer à l’Art comprend le formulaire fourni par l’agence, le nom ou la raison sociale ainsi que l’adresse complète du demandeur, des statuts de la société, les renseignements relatifs à la personne physique et à la personne morale de l’investisseur et les caractéristiques techniques et la description détaillée du réseau ainsi que les équipements du réseau.

B-O.D.

La société concessionnaire du chemin de fer au Cameroun gérée par le groupe français Bolloré, a renouvelé ses installations dans la ville de Ngaoundéré, dans la région de l’Adamaoua. On y retrouve à présent un espace Vip, salle d’attente moderne pour les passagers de 2ème classe, 56 boutiques, 8 guichets de ventes de tickets de transport de 2ème classe.

A l’extérieur, un parking est prévu pour les véhicules. Le vêtement en pavés d’une superficie de 5050 m2 côtoie un espace vert de 200 m2. En plus, deux bâtiments de toilettes publiques sont mis à la disposition des passagers.

Ce nouveau réaménagement a été cofinancé par le gouvernement camerounais et le groupe Bolloré à hauteur d’un milliard huit millions de francs CFA. D’où la présence du ministre des Transport, Robert Nkili, à la cérémonie de présentation du nouveau visage de Camrail à Ngaoundéré le 14 juin dernier. Il recommande aux responsables de la société, une bonne gestion de ces infrastructures et demande aux usagers d’en faire un bon usage.

Outre le nouveau visage de la gare ferroviaire de Ngaoundéré, mise en service le 10 décembre 1974, le Pca de la Camrail, Hamadou Sali (photo), annonce d’ici la fin de l’année, l’arrivée de six nouvelles locomotives fabriquées aux Etats-Unis et la construction en cours de 38 nouvelles voitures voyageurs par la société chinoise CSR. En plus, ajoute-t-il, 175 km de voie ferrée seront renouvelés entre Batschenga et Ka’a et le bâtiment voyageurs de la gare de Ngaoundal connaîtra une extension.

B-O.D.

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