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Yaoundé - 15 mai 2024 -

La visite du ministre de l’Energie et de l’Eau hier, n’a pas réussi à dissiper les inquiétudes des riverains quant à la date de la pose de la première pierre de l’ouvrage.

«Atangana Kouna effectue cette visite sous silence, parce qu'il ne veut pas faire face aux propos malveillants des villageois. Cela fait des mois que l’on annonce la cérémonie de la pose de la première pierre ; mais toujours rien. Les travaux d’aménagement de la voie d’accès au site piétinent. Comment voulez-vous donc qu'on se taise» ? commentait hier, mardi 10 avril à Ebolowa, un notable de la chefferie d’Akon-Etyé par Ambam, quelques temps après que les services du gouverneur de la région du Sud aient signalé le passage pour Memve’ele, du ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna.

Une visite dont les membres de la délégation qui accompagnait le ministre au site du futur barrage hydroélectrique n’en maîtrisaient que très peu les contours. A la délégation régionale de l’Energie et de l’Eau, l’on a juste parlé «d’une visite technique brève».

Les services du gouverneur ont, quant à eux, fait état du contrôle de l’effectivité du payement des indemnisations dues aux populations riveraines, cela depuis le mois de décembre 2011. Ces dernières avaient reçu au total une enveloppe de plus de 1 milliard de FCFA. De l’argent qui, malheureusement, «a été remis aux ayant-droits sans un quelconque plan d’accompagnement social en vue d'une utilisation rationnelle des fonds», a-t-on une fois de plus déploré à la commune de Ma’an.

GCM

Elections Cameroon (Elecam) a retenu trois prestataires qui ont entre six et neuf mois pour réaliser l’opération.

Voici bientôt deux semaines que les cinq opérateurs de biométrie présélectionnés pour mener la refonte des listes électorales ont été auditionnés par des équipes de la direction générale des Elections (DGE). Les postulants, venus de France, du Canada, d’Afrique du Sud, d’Allemagne et du Cameroun, ont pu présenter leur savoir-faire en la matière. Ils ont, en début de semaine, présenté leurs différentes offres, sur les plans technique, administratif et financier, le chronogramme de la mise en œuvre de leur travail et le plan de formation et de suivi du processus.

Outre ces aspects, il a également fallu procéder à une démonstration sur site. Certains ont ainsi pu démontrer leur capacité à pouvoir travailler dans un environnement qui intègre entre autre, les difficultés d’accès à l’énergie électrique. C’est donc fort de ces critères que trois des cinq postulants ont pu émerger.

De cette dernière liste, sera connu dans les jours qui viennent, l’heureux élu. Comme le rappelait Mohaman Sani Tanimou à l’ouverture des auditions des soumissionnaires, l’avis du gouvernement sera requis pour cette ultime étape. Avec la signature du contrat dont la mouture est déjà presque prête du côté de la DGE, le soumissionnaire pourra se mettre au travail.

Un travail qui consistera en l’acquisition du matériel, la formation des personnels chargés des opérations d’inscription sur les listes électorales, même si pour des raisons évidentes, l’inscription des électeurs camerounais sur les listes électorales sera effectuée par le personnel d’Elecam et les membres des commissions mixtes. Tout ceci a un coût qui devrait se situer, selon les avis, entre 15 et 20 milliards de FCFA. Pas très loin de ce qui a été fait au Gabon voisin.

Le but recherché par Elecam est la production de documents fiables pour la constitution d’un fichier électoral crédible. On parle alors de récépissés qui devraient avoir les mêmes informations (photo, état-civil) que la carte proprement dite, même si l’on rappelle que, comme le veut la loi, le récépissé ne remplace pas la carte. Pour la délivrance de cette dernière aux électeurs, l’on ne devrait pas attendre les 40 jours prescrits.

Une avancée par rapport à la dernière révision des listes électorales, les cartes seront confectionnées localement et non plus uniquement à la DGE à Yaoundé, même si c’est ici que se fera la sécurisation de toutes les données qui seront collectées sur le terrain.

Pour boucler l’opération, 6 à 9 mois seront nécessaires pour pouvoir envisager l’organisation des élections attendues.

GCM

mercredi, 11 avril 2012 08:45

NFC Bank attaque la SPM en justice

La Société des plantations de Mbanga (SPM) est attendue demain, mercredi 11 avril, devant le Tribunal de grande instance du Wouri, statuant en matière civile et commerciale.

C’est du moins ce qui ressort de l’assignation que vient de lui servir la National Financial Credit Bank (NFC Bank). A la lecture du document qui date du 29 mars dernier, il ressort que cette société agricole est redevable de la somme d’environ 454 millions FCFA à la banque où elle est titulaire de comptes courants. D’après cette assignation, «depuis le 1er septembre 2011, le président du conseil d’administration de la SPM a promis à la requérante d’apurer sa dette avant le mois d’octobre 2011 (…). Pourtant, jusqu’à ce jour, la SPM n’a pas pu avancer ne fût-ce qu’un franc pour amorcer le paiement de ladite dette.»

L’assignation va encore plus loin en affirmant que la SPM est en cessation de paiement et qu’elle est débitrice d’autres banques de la ville de Douala.

Comatrans, une compagnie de transport maritime spécialisée dans le shipping et divers services, compte moderniser davantage le transport des personnes et marchandises sur les lignes Cameroun-Nigeria et Cameroun-Guinée équatoriale.

James Kamaha Chona, directeur général de ladite compagnie, entend mettre sur ces lignes de transport maritime plusieurs autres navires pouvant transporter 200 à 300 passagers et jusqu’à 500 tonnes de marchandises, en plus des trois bâtiments que Comatrans a déjà sur mis sur ces lignes.

Ainsi, la compagnie entend répondre de la plus belle des manières à la concurrence des compagnies aériennes.

Demain, en présence du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, Omer Gatien Maledy sera nommé officiellement secrétaire exécutif du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC). Il succède à Pierre Tsimi Enouga qui a pris sa retraite officiellement le 31 mars, Omer Maledy assurant la direction effective depuis le 23 mars. Jusqu’alors, il était 1er conseiller technique à l’Office national du cacao et du café (ONCC).

Rappelons que le CICC est née de la dissolution en 1991 de l'Office national de commercialisation des produits de base (ONCPB) dans le cadre du programme d’ajustement structurel de la Banque mondiale, dissolution qui a également donné naissance à l’ONCC.

Celle-ci est la structure étatique de la filière tandis que la CICC est une association des acteurs de l’interprofession privé des filières café-cacao. Outre son personnel au nombre de 37, le CICC comprend 4 collèges : un collège des producteurs, les quelque 200 000 planteurs étant représentés au CICC via les coopératives, les GIC, etc. ; un collège des acheteurs, qui est surtout le fait du secteur caféier ; un collège des transformateurs-industriels qui comprend la seule unité de transformation de cacao, la SIC Cacaos, filiale de Barry Callebaut, et les torréfacteurs caféiers. Les exportateurs au nombre de 25 opérateurs actifs constituent le 4ème collège.

Le CICC tire ses ressources financières d’une redevance collectée par l’Etat lors de l’exportation du café, parallèlement à celle que l’Etat collecte pour l’ONCC : pour le CICC le montant s’élève à FCFA 400 le kilo de café, ce qui lui a donné un budget de FCFA 1 milliard l’année dernière.

Riche de sa longue expérience à l’ONCC, Omer Maledy compte apporter rapidement sa « touche » à la structure représentant le secteur privé de ses filières, si importantes pour le Cameroun.

Il s’est donné un peu plus d’un an pour concevoir son Pavot 1.0 (Pa pour les initiales de son nom et vot pour voting). «Ce qui m’a motivé à travailler sur cet appareil, c’est que, en tant qu’Africain et surtout Camerounais, j’étais choqué qu’au 21e siècle, on ne soit pas capable de faire d’élections irréprochables chez nous. Quand ce ne sont pas des fraudes grossières, ce sont des résultats qui sont publiés plusieurs semaines plus tard, parce qu’il faut procéder à un comptage manuel. On peut désormais faire autrement».

Le Pavot 1.0 se présente sous forme d’un petit boîtier transparent, avec un tableau électronique et des boutons. Avec cette boîte, on n’a plus besoin, lors d’une élection, de bulletins de vote, d’une urne ou de l’encre indélébile. Juste un isoloir avec le petit Pavot 1.0. «Quand vous entrez dans le bureau de vote, explique le concepteur de l’appareil, vous donnez votre carte d’identité. Si vous êtes enregistré, l’appareil vous génère un code et si vous ne l’êtes pas, vous n’avez pas de code. Au moment du vote, l’appareil vous demande votre mot de passe. Vous l’introduisez et choisissez votre candidat. Chaque bouton correspond à un candidat ou à un parti politique. 1 pour le candidat X, 2 pour le candidat Y, etc.».

Selon Pawossi Ducournot, le Pavot 1.0 n’est connecté ni à une machine, ni à Internet. Il y a deux semaines, en visite au Cameroun, il a rencontré Mohamadou Sani, directeur général d’Election Cameroun (Elecam), à qui il a présenté l’appareil qui coûte 200 000 F CFA.

Kaman Oumar, secrétaire général du ministère du Commerce a saisi lundi 09 avril, la société Guinness Cameroun. Dans cette correspondance, l’administration en charge des prix demande à la société brassicole de surseoir à l’augmentation des prix de ses produits.

Dans cette lettre, il ressort que Guinness n’a pas respecté les conclusions de la réunion du 28 mars 2012, au cours de laquelle avait été examinée sa préoccupation de réviser la grille des prix de ses produits. A l’issue de cette rencontre, apprend-on, « aucun consensus n’avait été trouvé entre les deux parties ».

Seulement, Guinness est passée à l’action le 1er avril : 10% de hausse sur chaque produit. Ainsi, au lieu de 800 F CFA pour une bouteille de Guinness de 65 cl, il faut désormais débourser 850, et 600 au lieu de 500 pour une bouteille de Gold Harp de 65 cl. Dans le même temps, les produits tels que Malta Quench, Malta Guinness, Smirnof Ice, Satzenbrau, Pilsner Pride et Gordon Spark, connaissent chacun une hausse de prix de 50.

Sur la grille tarifaire que Guinness a fait parvenir aux propriétaires de débits de boissons, Joseph Togo, directeur des ventes, s’explique : «Afin de nous ajuster à l’inflation endémique qui s’applique sur un grand nombre de matières premières sur le marché international, il nous est apparu nécessaire de procéder à une révision de la grille des prix des produits Guinness sur l’ensemble du territoire camerounais».

Un argument balayé du revers de la main par le ministère du Commerce pour qui la hausse des prix des entrants présentée comme justificatif par la Guinness est «sujette à caution». Car, précise Kaman Oumar, «les prix des carburants et du sucre sont restés constants au cours des trois dernières années».

Depuis deux mois déjà, tout est mis en œuvre pour que le centre de traitement des données (Datacenter) du projet e-post sorte de terre. La construction du Datacenter, assurée par l’entreprise chinoise Huawei Technologies Co, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet e-post, fruit du protocole d’accord entre les présidents Paul Biya du Cameroun et Hu Jin Tao de Chine. Elle est financée grâce à un prêt de 32 milliards F CFA octroyé par Eximbank China.

Le projet e-post consiste à interconnecter les 234 bureaux de poste répartis à travers le territoire national. «134 bureaux seront raccordés par la fibre optique et 100 par liaisons satellitaires», explique Robert Alabatena, chef de l’équipe opérationnelle du projet. A terme, il faut s’attendre à ce que l’envoi et la réception du courrier, le transfert d’argent et autres de services postaux, soient traités dans des conditions optimales (rapidité dans le délai et respect de la confidentialité du courrier). Quant aux coûts, ils seront certainement revus à la baisse.

La modernisation de la poste, qui se met ainsi en branle, va sans doute profiter à l’économie camerounaise. D’autant plus que la mise en œuvre du projet e-post va améliorer la qualité et la quantité de l’outil de production de la Cameroon Postal Service (Campost) afin de permettre à cette structure de faire face à la concurrence. La couverture nationale du réseau postal, ainsi qu’une répartition géographique équilibrée des services postaux, seront par ailleurs garantis.

Jean Pierre Biyiti bi Essam, ministre des Postes et télécommunications et Xue Jinwei, ambassadeur de Chine au Cameroun ont effectué ce lundi 9 avril, une visite du site à l’effet de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux. Sur le chantier, les visiteurs se sont accordés sur ce que l’entreprise chinoise Huawei Technologies Co qui réalise les travaux depuis février 2012 n’est pas à la traîne. Très assurément, les travaux seront livrés dans les délais, c’est-à-dire d’ici juillet prochain.

«Je peux vous confirmer que la Chine va continuer à travailler avec le Cameroun pour moderniser les télécommunications», a indiqué l’ambassadeur, Xue Jinwei au terme de la visite du chantier du projet e-post.

C’est à l’initiative du Programme d’appui à la promotion de l’emploi et à la réduction de la pauvreté (Aperp) du Bureau international du travail (Bit), en partenariat avec le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et Vincent de Paul Emah Etoundi, député de Yaoundé III.

La formation ouverte le 03 avril à 35 jeunes de la filière bois vise à accroître les performances des entreprises bénéficiaires. Les futurs bénéficiaires profiteront d’un renforcement des capacités en gestion d’entreprise et d’un perfectionnement technique.

12 entrepreneurs bénéficieront d’une formation Germe niveau I réservé aux entrepreneurs faiblement alphabétisés. Et 23, dont 02 femmes sont des entrepreneurs mieux instruits.

GCM

René Sadi, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (Minatd) a procédé ce 05 avril 2012 à la coupure du ruban symbolique.

En présence d’un parterre d’invités dont les maires de la région de l’Ouest, les chefs traditionnels et les opérateurs économiques.

Après avoir donné des précisions sur les caractéristiques du joyau architectural qui contribue à donner fière allure à Bandjoun, le maire Fotso Victor a indiqué que l’édifice entièrement construit et équipé a englouti 4,2 milliards F Cfa.

On y accède par une route nouvellement construite, longue de 2,6 km et comprenant deux voiries circulables de 7 m. L’avenue baptisée «Paul Biya» a été inaugurée le même jour par le Minatd, représentant personnel du chef de l’Etat à cette cérémonie.

Essimi Menye, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) a initié une opération coup de poing en fin de semaine écoulée dans certaines cacaoyères du Sud.

Le village Mbom Yekombo a constitué vendredi, la première étape de la visite du ministre Essimi Menye dans la région du Sud. Dans l’une des plantations visitées de ce village, les dégâts causés par l’invasion des chenilles défoliatrices sont encore visibles. Sont attaqués, des plants de cacaoyers, des feuilles de bananier, de manioc, de manguier sauvage et certaines essences d’arbre comme l’atui et l’assing. Sur certaines feuilles, les chenilles défoliatrices continuent de s’alimenter sans se soucier de la présence des visiteurs.

Selon le délégué départemental de l’Agriculture du Dja et Lobo, Oscar Edima Ndoum, environ 2000 hectares de plantation ont été attaqués. A Meyomessala, Evina Ango, délégué d’arrondissement estime que les dégâts touchent 50% du verger.

Ne pouvant plus maîtriser la situation, les populations de la région du Sud ont appelé au secours. Un cri de détresse entendu par Essimi Menye qui est aussitôt descendu sur le terrain à Sangmélima. Face aux paysans désemparés, le MINADER s’est voulu rassurant : «Il faut tuer les chenilles pour qu’elles ne deviennent pas des papillons. Nous allons prendre des précautions pour éviter la prolifération dans les autres plantations», a-t-il indiqué.

Pour mener à bien la lutte contre ces parasites, le MINADER a approvisionné les paysans en pesticides, pulvérisateurs, atomiseurs, fongicides et équipements de protection. Ce dispositif sera remis dans les huit arrondissements de la région du Sud.

GCM

La connexion Internet à domicile via les clés USB est à la mode au Cameroun. Son accès pratique et mobile fait d’elle un outil de plus en plus sollicité par les internautes qui veulent rester connectés en tout temps et en tout lieu. En face, il y a l’offre qui, elle, se diversifie chaque jour. Camtel, MTN et Orange et depuis quelques YooMee proposent des connexions Internet via des clés USB. La bataille se joue au niveau du débit, puisqu’au finish, c’est l’accès facile et rapide que l’internaute réclame. «Il n’y a pas un débit standard. Nous utilisons la même bande passante pour que pour les appels téléphoniques. De ce fait, si vous vous connectez à une heure durant laquelle il y a plusieurs personnes qui émettent des appels, la connexion ne sera pas bonne et vice-versa», explique-t-on à MTN.

Une autre source dans la même entreprise confirme cependant que «le débit qu’offre la clé Internet est limité. La clé est généralement utilisée pour la consultation des mails et le simple surf sur Internet. Lorsqu’il faut effectuer des téléchargements, elles sont peu recommandées».

Chez Camtel, on explique que le signal peut souffrir des intempéries (vent, température, climat, etc.) qui altèrent la qualité du débit. «Plus on est proche du point d’accès, sans intempéries, plus le débit est bon», fait savoir un responsable de cette entreprise qui dispose de deux offres de clés Internet pour un débit situé entre 1 et 3 mégabits par seconde. En fonction du forfait sollicité, l’internaute peut avoir accès à divers services.

Chez l’opérateur de téléphonie mobile Orange, la clé Internet offre un débit de 500 Ko/s. et, d’après des informations recueillies à l’agence de la compagnie de Yaoundé, elle permet de faire des téléchargements allant jusqu’à 500 mégaoctets (Mo). Sur le site Internet de YooMee, ce fournisseur d’accès Internet propose une connexion par modem et par clé USB. Le débit offert est de 640 kilobits par secondes à domicile.

GCM

De nouveau sorti des tiroirs du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), ledit projet vise à améliorer la situation des producteurs agricoles et à booster l’utilisation des nouvelles technologies agricoles plus rentables.

Lancé en 2003, le projet d’appui au développement de la filière agricole a été surtout relancé en raison de «la nouvelle révolution agricole dans laquelle le Cameroun s’est engagée», s’il faut citer Essimi Menye.

Le projet prévoit que d’ici 2013, toutes les régions bénéficient des actions qui seront engagés. Le coût de la réalisation est fixé à plus de 2 milliards de FCFA.

GCM

Au cours de la communication donnée le 3 avril dernier à Douala, l’administrateur directeur général (Adg) de la Société internationale des travaux ferroviaires (Sitrafer) a tenté d’apporter des réponses aux revendications de son personnel. Lesquelles portent globalement sur l’application des termes de la convention collective des ouvriers du rail, signée à grand renfort médiatique il y a environ un mois, les arriérés de salaire de 3 mois pour les agents et de 4 à 5 mois pour les cadres, les paiements des arriérés sociaux à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), l’immatriculation de tous les agents à la Cnps, la définition du profil de carrière, etc.

Pour Jacques Bimaï, ces problèmes sont la conséquence d’une cause exogène à son entreprise : le non-renouvellement de son contrat par Camrail, concessionnaire du chemin de fer au Cameroun.

L’ADG insiste davantage sur le fait que son entreprise a été déclarée inéligible aux marchés de renouvellement de la voie ferrée financés par le Banque mondiale. D’où une panne sèche de 8 milliards F CFA qui ne lui permet plus d’honorer ses engagements.

Les chantiers urbains de la capitale régionale de l’Ouest sont à la traîne. Le ministre du Développement urbain et de l’habitat (Minduh) a pu s’en rendre compte lors de la visite inopinée effectuée dans la ville le 6 avril dernier.

Il a exprimé son désarroi face au rythme de tortue avec lequel les chantiers supervisés par son département ministériel sont réalisés.

L’entreprise EBM, qui effectue la réfection du tronçon situé à l’entrée de la ville n’a toujours pas achevé le chantier, plus de 2 ans après la date marquant la fin des travaux initialement prévus pour une durée de 4 mois. Elle a pourtant déjà perçu 225 millions F CFA sur un montant global de 338 millions.

Autre chantier qui traîne : le désengorgement de l’entrée de la ville par une voie de contournement de 4,5 km qui n’a pas encore commencé.

Quant au chantier de 50 logements sociaux de Kouekong, Jean Claude Mbwentchou s’est félicité de ce qu’il va bientôt voir le jour…

Les agents des ministères des Finances et du Commerce sont déjà sur le pied de guerre pour traquer les contrevenants. En principe, depuis le 1er avril dernier, toutes les bouteilles de whisky et paquets de cigarettes doivent être estampillés d’une vignette. C’est du moins la décision prise par le ministère des Finances (Minfi) en début d’année.

Mais, un tour effectué dans les magasins de Douala, pour ne citer que cet exemple, amène à constater cependant que cela n’est pas toujours le cas. Comme pour dire que les opérateurs de ces filières tardent à se conformer à la décision du Minfi.

Des mesures avaient pourtant été prises pour que, dès ce début d’année, les produits ainsi concernés soient estampillés d’une vignette. La date limite qui avait d’abord été fixée au 1er janvier 2012 avait même été prorogée au 1er avril dernier.

Cette date étant dépassée, l’administration camerounaise s’apprête à passer à la phase répressive. En effet, apprend-on, les agents du Minfi et du ministère du Commerce et les éléments des forces de l’ordre sont en formation depuis mardi dernier pour être dotés d’outils nécessaires afin de détecter les estampillages frauduleux. Le gouvernement, compte par ailleurs lancer des campagnes de communication à travers l’ensemble du territoire pour non seulement informer les opérateurs desdites filières, mais aussi les consommateurs de sorte qu’ils sachent distinguer «les bons produits des mauvais».

GCM

C’est l’entreprise de droit italien SICIM qui a été retenue pour la réalisation des travaux d’adaptation du pipeline Tchad-Cameroun au projet de barrage de Lom-Pangar. Le contrat, qui engage l’entreprise à démarrer lesdits travaux, a été signé le 3 avril dernier entre son mandataire et le patron de la COTCO, Cameroon Oil Transportation Company, l’entreprise de droit américain qui gère le pipeline en territoire camerounais.

D’après les explications techniques fournies par le directeur général de COTCO, Christian Lenoble, l’adaptation dont il est question consistera à «renforcer deux sections pipeline de 13 kilomètres pour lui permettre de supporter les colonnes d’eau de plus de 20 mètres qui seront là lorsqu’on aura terminé le barrage». Toutes choses qui confirment que le tracé initial du pipeline le long du site du projet de Lom-Pangar va connaître des modifications.

Le planning de travail qu’entend s’imposer SICIM prévoit le démarrage des travaux, d’engineering principalement, dès les tous prochains jours. De même, les travaux de reconnaissance, les levés et sondages initiaux sur le site, apprend-on, sont également programmés pour les mois d’avril et mai 2012. Le chantier, qui sera achevé avant la livraison du barrage, va engloutir environ 3 milliards F CFA.

SICIM est une société italienne créée en 1962. Elle a sa tête Leonardo Gravina et est présente dans 10 pays situés en Amérique du sud, en Amérique centrale, en Europe, en Asie centrale et en Afrique, notamment en Angola, au Congo Brazzaville et désormais au Cameroun.

Le partenariat entre la Cameroon Airlines Corporation (Camair-co), compagnie nationale aérienne et Tradex, une entreprise à capitaux publics spécialisée dans le trading et la distribution des produits pétroliers, a pris un virage décisif le 4 avril dernier, au travers d’un contrat paraphé entre les deux principaux responsables desdites entreprises.

Pour Alex Van Elk, directeur général (Dg) de Camair-co, «nous célébrons un partenariat mutuellement bénéfique. Les deux entreprises se mettent ensemble pour booster le développement du Cameroun. C'est une fierté pour Camair-co d'avoir comme partenaire une entreprise aux capitaux majoritairement camerounais».

Au sujet du choix de Tradex, le Dg de Camair-co explique qu’au terme de l’étude des dossiers des soumissionnaires à l'appel d'offre lancé pour le ravitaillement de la compagnie aérienne en carburant, Tradex a été l'adjudicataire.

Pour ce qui concerne la nature du contrat, Tradex s'engage à fournir du carburant (Jet Al fuel) à la Camair-co, notamment dans les différentes escales desservies par la compagnie aérienne. Au plan national, la facture quotidienne de Tradex oscillera autour de 46 millions FCFA. Le marqueteur s’engage à respecter les normes arrêtées en matière de sécurité et de respect de l'environnement en assurant la disponibilité permanente du carburant en quantité et en qualité.

Tradex engrange ainsi de bons points en élargissant le champ de sa coopération. Après avoir signé un contrat avec la China International Water and Electric Corporation (CWE), adjudicataire du marché de la construction du barrage hydroélectrique de Lom-Pangar, cette entreprise inaugure de fort belle manière son entrée dans le monde de l'aviation civile avec Camair-co.

GCM

Les enveloppes ont été remises par le Programme national d’amélioration de la compétitivité agropastorale (Acefa). Au total, 53 groupements de base issus des six départements de la région du Sud-ouest ont reçu des chèques.

D’après Bouba Moumini, le coordonnateur national de l’ACEFA, ce financement vise à accroître la production et augmenter le revenu des producteurs.

Les récipiendaires ont été sélectionnés au terme d’un long processus dont le point de départ était la soumission par chacun d’eux d’un projet résultant de ses idées propres et cette enveloppe n’est que pour le financement de la première phase du projet, a-t-il précisé.

Le coordonnateur de l’ACEFA a insisté sur la nécessité pour les bénéficiaires d’utiliser judicieusement cet argent tel que spécifier dans leurs projets et de pouvoir rendre compte de leur utilisation. Même son de cloche pour le délégué régional de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER) pour le Sud-ouest.

Forwang Lawrence (photo) a été très ferme quant au sort qui sera réservé à ceux des Groupes d’initiatives communes (GIC) et autres associations qui utiliseront le financement à eux octroyés à des fins autres. «Ces chèques proviennent du gouvernement. C’est une subvention, un don. Plusieurs autres en ont déjà bénéficié. Si vous n’en faites pas un usage judicieux, vous ferez l’objet d’une poursuite judiciaire», a-t-il indiqué, annonçant qu’il y aura un suivi permanent sur le terrain de l’évolution des travaux.


GCM

vendredi, 06 avril 2012 07:14

Le dédouanement par virement bancaire

Concrètement, il s’agit désormais pour les opérateurs économiques de payer leurs opérations

de dédouanement par virement bancaire. Une innovation dans le domaine, selon Pascal Rebillard (photo), président de l’Association des professionnels des entreprises de crédits du Cameroun (Apecam). «Une fois que l’opérateur a terminé son opération à la banque, il lui est délivré un reçu à présenter au guichet», explique-t-il. Le protocole d’accord a été signé lundi entre le Minfi et les 13 banques locales

Réduire les délais de passage à la douane, favoriser une meilleure gestion de la trésorerie de l’Etat, sécuriser les transactions financières en réduisant la circulation du numéraire, désengorger le Guichet unique du commerce extérieur. Ce sont là quelques solutions visées par le protocole d’accord entre le ministère des Finances et les 13 banques présentent au Cameroun.

De l’avis d’Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances, ce protocole d’accord participe de la volonté du gouvernement d’améliorer le climat des affaires et d’assainir les finances publiques. «L’argent collecté par les banques est reversé au Trésor public le lendemain de l’opération», affirme le ministre. Avant d’ajouter que ce sont 20% des recettes douanières jusque-là perçues en numéraire qui sont concernés par cet accord.

 

 

vendredi, 06 avril 2012 07:07

Un nouveau code gazier en vigueur

L’Assemblée nationale a adopté ce 02 avril, le projet de loi sur le nouveau code gazier. Ce texte de 77 articles remplace la loi ancienne, votée en décembre 2002. Le gouvernement a estimé qu’il fallait tirer «les leçons des insuffisances» qu’elle contenait. Comme celui qu’il a remplacé, le nouveau code gazier régit les activités du secteur en aval.

La loi défendue par Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie, se préoccupe du transport, de la distribution, de l’exportation et de la vente du gaz naturel et de ses produits dérivés au Cameroun.

Ambitionnant de promouvoir l’économie gazière au-delà des champs d’exploration et de production, la loi a recensé elle-même les buts qu’elle devra atteindre. A commencer par le cadre juridique favorable à la promotion de la mise en valeur des ressources gazières et la protection de l’environnement. L’Etat y organise les principes qui vont gouverner sa régulation et son intervention dans le secteur. L’ancienne loi, dix ans après son adoption, n’a pas permis de tirer le meilleur parti de la riche réserve de gaz nationale, reconnaît l’exposé des motifs.

Sur un plan pratique, au chapitre des innovations, la loi nouvelle introduit «la planification dans le développement des ressources gazières». La ligne directrice de cette planification soulignant le caractère prioritaire des besoins énergétiques locaux.


GCM

L’opération «Cobra» visant la lutte contre les médicaments contrefaits et la criminalité pharmaceutique au Cameroun a livré son premier bilan en début de semaine à Yaoundé. C’était au cours d’un point de presse donné au bureau central national Interpol.

Le commissaire divisionnaire David Ewu Ngeme, directeur de la sécurité publique, par ailleurs commandant de l’opération, affirme que la première phase d’envergure a ciblé trois régions : le Littoral, le Centre et l’Ouest.

«En termes de bilan provisoire, vu que les démarches de tri se poursuivent, l’opération a abouti à la saisie de près de 160 tonnes de médicaments dans les marchés en plein air et dans les magasins clandestins ou non agréés», relève-t-il. Il s’agit, pour l’essentiel, des médicaments contrefaits (sur la qualité, sur la marque ou sur le brevet), des médicaments périmés, des médicaments non homologués, non identifiés, ou encore homologués mais détournés.

Le commandant de l’opération «Cobra» signale aussi la saisie, dans la foulée, d’emballages de médicaments et des cartons de notices de produits médicaux. Ce qui fait dire au Dr. Christophe Ampoam, secrétaire général de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun, que ces étuis vides servent au reconditionnement des médicaments périmés.

vendredi, 06 avril 2012 04:35

PMUC : de la course hippique au pari foot

Le jeu sur les courses de chevaux n’attire plus aujourd’hui autant que le pari foot, récemment introduit dans le secteur des jeux de hasard au Cameroun. Pour continuer à contrôler ce secteur, le Pari mutuel urbain camerounais se déploie désormais dans le jeu sur les rencontres de football.

Arrivé au Cameroun dans les années 90, le PMUC était indubitablement la seule entreprise privée se mouvant dans le secteur des jeux de hasard. Avec au départ un jeu basé uniquement sur les courses hippiques, la filiale camerounaise du Pmu prospérait, faisant alors de nouveaux clients, presque quotidiennement. Seulement, depuis quelques mois, un autre opérateur privé est arrivé. Du coup, le contrôle du secteur des jeux de hasard a changé de camp ; brisant ainsi le monopole du PMUC. D’autant plus que, contrairement aux courses hippiques du PMUC, le pari foot, quant à lui, permet à ses joueurs de pronostiquer sur plusieurs matches des championnats européens et certaines rencontres sur le contiennent.

Au départ, sa clientèle était essentiellement jeune. Mais, au fil des jours, elle se recrute dans tous les âges. Car ce jeu semble des plus simples, et les chances de gain sont plus importantes par rapport au jeu sur les courses hippiques, où il n’est pas facile de trouver la combinaison gagnante. Aussi, dans une société où le football est presque une religion, c’est avec beaucoup de passion que les gens font leurs mises.

Au fil des jours, les clients se raréfient devant les kiosques du PMUC, au profit de ceux du pari foot, où le gain semble accessible à tous, comme le dit ce jeune étudiant rencontré devant un kiosque de Pari foot dans un quartier populaire de Yaoundé : «j’ai parié pendant près de cinq ans sur les courses de chevaux sans avoir gagné le moindre bonus. Mais, depuis que je fais des paris foot, j’ai déjà réalisé plusieurs gains», dit-il en invitant les autres à faire comme lui. Cependant, contrairement aux courses hippiques où les gains sont parfois colossaux, ceux du pari foot sont certes relativement modestes. Toute chose qui encourage et motive ses inconditionnels, de plus en plus nombreux. Car il est difficile de jouer au pari foot pendant un mois sans faire un gain, quelque modeste soit-il.

On comprend que le top management de la filiale camerounaise du PMU ait alors trouvé en urgence une stratégie pour défier cet autre concurrent sérieux. Le PMUC a jugé bon de défier le concurrent sur son propre terrain. La mutation stratégique n’a pas tardé ; depuis le 7 mars dernier, l’entreprise a changé de but avec son pari foot.

 

GCM

Pour une lutte plus efficace contre la corruption, la déclaration, par les agents publics, de leurs avoirs, de leurs biens et de leurs intérêts, doit être obligatoire. C’est la conclusion d’une étude publiée en milieu de semaine écoulée par l’Initiative pour la restitution des avoirs volés de la Banque mondiale et de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

L’étude intitulée «Postes publics, intérêts privés : responsabilisation par la déclaration des avoirs et revenus», est la première sur la loi et la pratique concernant la déclaration des informations financières menée à l’échelle mondiale.

Selon le communiqué de la Banque mondiale, « cette étude affirme la nécessité de renouveler les engagements pris dans la déclaration des avoirs et des revenus afin ainsi d’éviter l’exploitation des charges publiques à des fin privées ». Cette étude indique également que « les systèmes de déclaration de biens doivent être d’autant plus efficaces que les mécanismes crédibles de détection et de sanction des infractions seront mis en place. »

Au Cameroun, le gouvernement tarde à mettre en application de l’article 66 de la Constitution de 1996 qui prévoit la déclaration des biens. Les textes d’application qui organisent les modalités de la déclaration des avoirs ne sont pas toujours signés. Et ce, malgré les pressions de toutes sortes venant de la société civile, des partis politiques, les partenaires au développement et les chancelleries étrangères implantées à Yaoundé.

2 milliards F Cfa en 2010, 5 milliards en 2011, 6 milliards en 2012. Ce sont les montants des enveloppes que l’Etat affecte au financement de la décentralisation.

Les compétences identifiées par la loi d’orientation de la décentralisation aux communes et communautés urbaines doivent être totalement transférées à l’horizon 2015. Cette recommandation, se souvient-on, avait été faite lors de la session ordinaire de la conférence interministérielle des services locaux le 5 avril 2011. C’est vers cet objectif que se situent les nouvelles compétences transférées aux communes qui en sont aujourd’hui à la 2e génération. La programmation des investissements publics à l’échéance 2015 et le transfert des ressources de l’Etat aux collectivités décentralisées sont autant de sujets qui avaient été dépouillés à cette occasion.

S’agissant des sources de financement, les pouvoirs publics comptent d’une part sur les dotations transférées aux collectivités territoriales par les différents ministères. Cette enveloppe est de 16 milliards. Entre temps, la décentralisation bénéficiera d’une somme de 13 milliards issus du Programme national de développement participatif (Pndp).

Les enjeux sont clairement définis en ce qui concerne les priorités. Il est question, dans un premier temps, de proposer le chronogramme du transfert total aux communes et communautés urbaines de l’ensemble des compétences identifiées par la loi. Ensuite, le programme étudié sera soumis au Conseil national de la décentralisation en même temps que la fraction des recettes de l’Etat à affecter à la dotation générale de la décentralisation à partir de 2012.

En rappel, la loi précise que «la décentralisation constitue l’axe fondamental de promotion du développement de la démocratie et de la bonne gouvernance au niveau local». Votée en 2004, cette loi, très attendue, est venue combler la soif de précision, de lisibilité et de visibilité qui voilait jusque-là les contours encore imprécis du processus de la décentralisation annoncée par le texte constitutionnel du 18 janvier 1996.


GCM

Cette semaine, le Cadev a procédé au lancement de son Centre permanent d’arbitrage et de médiation (Cpam). D’après les initiateurs du projet, c’est un espace chargé de faire de la médiation commerciale, institutionnelle et de l’arbitrage. «Il s’agit d’aider les entreprises à régler leurs litiges commerciaux mais aussi assister les parties entreprises, entre autres, dans la rédaction de leurs contrats et la gestion de leurs activités commerciales», indique Dr. Sadjo Ousmanou, président du Cadev.

Au niveau du Cameroun, le CPAM vient compléter l’attirail qui existe déjà en matière d’arbitrage des litiges commerciaux, avec le centre d’arbitrage du Groupement inter patronal (Gicam) notamment, l’un des principaux mouvements patronaux.

Cependant, le CPAM veut se distinguer par le fait qu’il propose à la fois des services d’arbitrage des litiges et de médiation, de même que son giron s’étend également aux entreprises de la sous-région Afrique centrale. «Avec l’accélération sans précédent des échanges, le règlement des difficultés entre les différentes parties a toute son importance. Un centre d’arbitrage est proche de l’opérateur car, il parle sa langue. Il contribue à la sécurité juridique des investissements», confie Me Mamadou Konaté, membre du comité de supervision du CPAM.

GCM

Des mesures concrètes allant dans ce sens ont été prises hier, mardi 3 avril à Douala, par le ministre des Transports et les Aéroports du Cameroun. Elles concernent tous les aérodromes du pays.

Selon Robert Nkili en charge des Transports, des instructions fermes viennent d’être données par le président Paul Biya pour qu’un terme soit mis sans délai à l’insécurité criarde qui semble avoir fait son lit à l’aéroport international de Douala.

En effet, il n’est point de secret trahi : ce lieu est actuellement devenu le fief de toutes sortes d’arnaques et d’agressions, de jour comme de nuit. Et au regard de la gravité du problème, le ministre des Transports a tenu hier à Douala une réunion. La salle des conférences de l’ASECNA a servi de cadre à cette rencontre. «Nous ne nous contenterons pas des incantations. Aucune pierre ne sera jetée à qui que ce soit. Il est primordial de rechercher des solutions ensemble», a lancé d’entrée de jeu le ministre des Transports.

Il va sans dire, la concertation avec les responsables des Aéroports du Cameroun (ADC), de l’Autorité aéronautique, l’ASECNA, les autorités administratives, les douanes, la Communauté urbaine de Douala, ainsi que les forces du maintien de l’ordre, portait sur les problèmes de sécurité. Lesquels demeurent préoccupants, d’après le ministre Robert Nkili. «Il y va de la crédibilité de notre pays. Les étrangers qui débarquent à l’aéroport doivent repartir et surtout revenir avec une bonne impression du Cameroun», souligne le ministre.

Toujours d’après lui, les attaques, arnaques, vols de bagages et autres délits devaient prendre fin ce mardi même. Aussi, de nombreuses mesures seront-elles prises et la plupart seront appliquées séance tenante. L’un de ces actes concrets a été l’installation d’une barrière métallique pour clôturer la place aéroportuaire de Douala. Le ministre des Transports et sa suite officielle sont descendus sur le terrain pour cette première action.

Très assurément, des opérations du genre suivront bientôt. «Il faut que d’ici deux mois, on n’en parle plus», prescrit Robert Nkili. Les mesures prises lors des échanges concernent aussi bien Douala que les autres aéroports que compte le Cameroun. D’après le ministre Robert Nkili, tous les aérodromes suivront le même traitement. L’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen, ceux de Garoua, Bafoussam, Maroua et d’autres en cours d’aménagement.

GCM

Depuis le 29 mars dernier, un décret présidentiel a rénové l’organisation et les modalités de fonctionnement de cet établissement public administratif créé en 1996 et dédié au financement de l’entretien routier au Cameroun.

Il en ressort que le fonds routier devient «un établissement public administratif de type particulier par rapport à ses organes de gestion, à la rémunération et aux avantages de son personnel, ainsi qu’aux règles de tenue de sa comptabilité. Il est doté de la personnalité juridique et jouit de l’autonomie de gestion», lit-on en article 2 du décret du chef de l’Etat signé jeudi dernier.

Il ouvre désormais un second guichet investissement devant lui permettre d’assurer le financement et les prestations relatives à l’entretien du réseau routier.

GCM

Après la récente rénovation totale de son club de sport et l’installation de nouveaux équipements de pointe, cet établissement hôtelier à la notoriété établie situé en plein cœur de la cité capitale a accueilli près de 200 invités le jeudi, 29 mars 2012 dans ce beau cadre si apaisant pour son inauguration officielle.

Il s’agit d’un havre de pure sérénité qui accueille les clients au quotidien, de 6h à 22h, dans ses superbes installations avec hammam, sauna, salle de gymnastique, tennis, squash, jacuzzi et massage pour le bien-être.

Avec le soutien de la FAO, la seconde phase du projet CountrySTAT revient au pays

Le CountrySTAT va entrer dans sa deuxième phase au Cameroun. Ce projet, lancé il y a cinq ans et financé par la Fondation Bill et Melinda Gates pour 17 pays africains dont le Cameroun, vise à rassembler les données statistiques agricoles par pays.

Aussi, le 28 mars dernier, une mission du Fonds mondial pour l’alimentation (Fao) a-t-elle été reçue en audience au cabinet de Lazare Essimi Menye, ministre en charge de l’Agriculture et du développement rural (Minader) à cet effet.

Dans sa première phase pilotée par la FAO Rome, le projet a consisté à collecter des données sur le terrain. Dans sa seconde phase, qui revient au Cameroun, la FAO attend le complément de ces données. Ceci passe par des enquêtes et recensement des données de l’agriculture, de l’élevage, des bilans alimentaires, des annuaires statistiques, etc.

En Afrique centrale, le Cameroun est le seul pays à avoir déjà mis en place son CountrySTAT. L’objectif ici est qu’à long terme, un CountrySTAT régional voit le jour comme c’est déjà le ca dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).

Une fois les CountrySTAT régionaux mis en place, ce sera au tour des continents. Le but recherché par ce projet est la maîtrise de l’information alimentaire locale, régionale et mondiale. Les décideurs, à travers ces données, pourrons penser facilement et efficacement des politiques agricoles adéquates dans leurs pays respectifs.

Le Salon des communes de l’Ouest (SACO) qui se tiendra du 05 au 13 avril 2012, va réclamer environ 250 millions F Cfa pour sa tenue.

Les 40 maires de la région de l’Ouest se sont retrouvés le 22 mars à la mairie de Bandjoun. Objectif de la rencontre : faire les derniers réglages en vue d’un bon déroulement du SACO 2012. Une manifestation qui va se dérouler du 05 et 13 avril 2012 sous le thème : «Décentralisation et compétitivité des territoires».

Les maires qui ont visité les sites de l’événement à l’issue de leur rencontre ont apprécié l’avancement des travaux qui, ce jour-là, sont achevés à 90%, selon Fotso Victor, maire de Bandjoun, par ailleurs président de l’antenne de l’Ouest de l’Association des communes et villes unies du Cameroun (CVUC).

Au passage, il parle du lourd déploiement qui sera mis en place pour cette foire qui permettra aux mairies de se présenter, d’échanger et de se vendre aux opérateurs de tous les secteurs d’activité du monde.

Pour Charles Tchomtchoua Djadjo, secrétaire général de la CVUC, antenne de l’Ouest, «un budget d’au moins 250 millions sera débloqué pour la réussite de cet événement. Tout marche sur ce point dans le bon ordre puisque nos partenaires apportent déjà leurs contributions» rassure-t-il. $

Poursuivant, il fait savoir qu’avec le partenaire qui est l’association Inter-progress qui organise la foire Promote et d’autres grands événements du genre, entre 230 et 250 chapiteaux sont déjà mobilisés, très loin de la centaine qu’il y avait en 2009. Environ 100000 visiteurs sont attendus à Bandjoun.

GCM

Au cours du conseil de cabinet de jeudi dernier, Abba Sadou, ministre chargé du secteur, a expliqué à ses homologues ce qui va réellement changer.

En 2012, 5017 contrats d’une valeur de plus de 653 milliards F Cfa doivent être programmés, passés et exécutés par l’Etat et ses démembrements. Le ministre délégué à la présidence de la République chargé des Marchés publics doit s’assurer de l’effectivité de tous ces marchés cette année. C’est ce qu’Abba Sadou a expliqué aux membres du gouvernement réunis à l’immeuble étoile le 29 mars dernier, dans le cadre du conseil de cabinet.

Si l’on s’en réfère au communiqué final dudit conseil, le nouveau système de passation des marchés publics prévoit que le ministère en charge du secteur est compétent à partir du lancement d’appels d’offres jusqu’à la passation et le contrôle de l’exécution sur le terrain pour les marchés supérieurs à 50 millions F Cfa. Les marchés dont les montants sont inférieurs à 50 millions seront, quant à eux, lancés par les ministres, les exécutifs communaux et les dirigeants des démembrements de l’Etat, appuyés par les commissions de passation.

Le nouveau système de contrôle est, quant à lui, bâti autour du suivi d’exécution qu’effectue le ministre en charge des marchés publics, assisté d’un observateur indépendant pour les projets d’un montant supérieur à 50 millions F CFA. Un auditeur indépendant recruté par l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP) se charge de l’audit systématique, en fin de chaque année, de tous les marchés supérieurs à 500 millions et de 25% de ceux compris entre 50 et 500 millions. L’ARMP reste le surveillant et le facilitateur du nouveau système. «A ce titre, elle est chargée, entre autres, de la formation, de l’élaboration des documents-types, de la collecte et de l’archivage des documents ainsi que de l’édition du journal des marchés publics», précise le communiqué à l’issue du conseil.

L’ARMP pourra aussi proposer des réformes dans le domaine des marchés publics, effectuer des audits spécifiques à la demande des autorités ou examiner les requêtes et recours des soumissionnaires à la demande du ministre en charge des Marchés publics. Le nouveau système veut également distancer les maîtres d’ouvrage des commissions de passation. Ainsi, les présidents de ces commissions et leurs secrétaires seront désormais nommés par le ministre en charge du secteur. Il est prévu, suivant les seuils de compétence, des commissions centrales, des commissions ministérielles, des commissions internes dans les démembrements de l’Etat, des commissions régionales et des commissions départementales.

GCM

Les élections législatives camerounaises sont reportées et pourraient n’avoir lieu qu’en février 2013.

C’est le résultat de l’adoption, le 2 avril 2012 par l’Assemblée nationale, d’une loi qui consacre la prolongation « de six mois éventuellement renouvelable » du mandat des députés. Celui-ci, d’une durée de cinq ans, aurait du expirer le 21 août 2011, n’eût été une première prolongation.

La nouvelle prolongation va permettre de mener à bien la refonte des listes électorales, avec notamment l’introduction de la biométrie. En février 2012, Elecam, l’organisme chargé des élections, avait en effet annoncé qu’elle allait reprendre entièrement l’ensemble des opérations d’inscription sur les listes électorales, avec la réinscription de tous les électeurs en vue des prochaines élections législatives.

Sous la pression de l’opposition, les autorités camerounaises avaient aussi décidé d’introduire la biométrie dans le processus d’inscription sur les listes.

mardi, 03 avril 2012 07:26

La passe de Hyundai à la FECAFOOT

Le show room de Tratafric Motor Cameroon à Douala a servi de cadre, le 26 mars 2012, à la cérémonie de remise de 1000 ballons destinés à la promotion du football chez les jeunes.

L’offre est du concessionnaire automobile Hyundai, représentant local de plusieurs marques de véhicules qui a remis le don de ballons à Iya Mohammed, à la tête d’une forte délégation de la Fédération camerounaise de football, l’instance faîtière du sport roi au pays de Roger Milla. Ce sont 1000 ballons d’entrainement frappés du logo dudit constructeur automobile.

Ces ballons, a tenu à préciser Fredrick Morsing, directeur général de Tractafric Cameroon, «constituent un pari sur l’avenir. Les jeunes joueurs à qui ils sont destinés constituent la relève de demain ; étant donné que pour tout développement, l’investissement se fait à la base». Il a rappelé que le constructeur coréen était très lié au football.

Belhadj Mokhtar (photo), président directeur général de l’entreprise algérienne Belcol, spécialisée dans la fabrication de colle, est venu spécialement assister à l’exposition algérienne, organisée par le comité algéro-camerounais.

La foire s’est déroulée du 26 au 29 mars 2012 à Yaoundé. Le patron d’entreprise, comme d’ailleurs plusieurs autres homologues algériens présents à cette foire, est venu nouer des relations d’affaires avec des opérateurs économiques camerounais. «Plusieurs demandes de montage d’unité de colle au Cameroun me sont parvenues. Je suis donc là pour négocier et apprécier le niveau réel des besoins de ce secteur», relève le patron de Belcol, leader incontesté dans la production des colles dans le continent noir depuis 1968.

Avec un chiffre d’affaires évalué à près d’une vingtaine de milliards de dinars (200 millions €), la capacité de production de Belcol est portée à plus de 20 000 tonnes de colle par an, pour plus de 300 formules fabriquées.

Dans la région du Sud, à la sortie de la ville de Djoum, en direction de Mintom, les terrassements sont en cours sur la route. Ils s’étendent sur plusieurs kilomètres. Divers engins impressionnants par leur gabarit et leur forme sont à l’œuvre. Certains renversent les arbres et les éloignent de la route, pendant que les autres déracinent, remblaient et compactent. Progressivement, le nouveau tracé de la route apparaît. Avec des virages en moins, par rapport à l’itinéraire actuel.

Le nombre élevé de marécages va donner du fil à retordre à l’entreprise adjudicataire du marché. D’après la plaque de chantier, il s’agit de l’entreprise Mno Vervat B.V. Pondweg, Nieuw Vennep, société de droit hollandais opérant dans le bâtiment et les travaux publics (BTP).

Elle a installé sa base dans la ville de Djoum. Le maître d’œuvre est la Mission de contrôle Groupement Louis Berger. Et le maître d’ouvrage, le ministère des Travaux publics, avec, comme chef de service du marché, le directeur des investissements et de l’entretien routier.

Les travaux en cours rentrent dans le cadre de la construction de la route Sangmelima-Djoum-Mintom-Frontière du Congo (RN 9), lot 2 Djoum-Mintom, plus les bretelles de Mintom. Puis, l’aménagement minimum sur le tronçon Mintom-Frontière du Congo, bretelles : Mintom-Lele-Ntam-Mbalam et Mintom-Ntam-Cameroun-Mbalam.

Le chef de l’Etat a décrété, jeudi 29 mars, le transfert du siège de l’Agence de promotion des investissements (API) de Douala à Yaoundé.

Le décret ouvre par ailleurs la possibilité de créer des antennes à l’intérieur ou à l’extérieur du Cameroun. Selon le directeur général de l’API, Marthe-Angeline Minja, depuis la mise en service effective de cet organisme qui cherche notamment à attirer des capitaux étrangers, au courant du premier semestre de 2010, nombre de problèmes liés à cet emplacement géographique ont été enregistrés et soumis au conseil d’administration.

«La prise de décision et/ou des initiatives concernant les grands dossiers traités à notre niveau relève des administrations ou des organismes publics basés à Yaoundé. La nature transversale de nos missions nécessite [cependant] une étroite collaboration avec les administrations et organismes publics, les représentations diplomatiques et certains partenaires au développement [lesquels se trouvent] à Yaoundé. Enfin, la plupart des sièges des agences de promotion des investissements dans d’autres pays du monde sont basés dans leur capitale politique respective, tenant compte du rôle central de ces institutions dans le développement économique des pays», observe Mme Minja.

64,9 milliards F Cfa. C’est le montant du crédit que la Banque mondiale vient d’accorder au Cameroun, en vue de la construction du barrage hydroélectrique de Lom-Pangar. Cette décision de l’institution de Bretton Woods, explique Gregor Hans Binkert, directeur des opérations de la Banque mondiale, qui a été reçu en audience vendredi dernier au palais de l’unité par le président Paul Biya, a été rendue publique le 27 mars dernier, au terme de son conseil d’administration.

Concrètement, le barrage de Lom-Pangar permettra de stocker l’eau pendant la saison des pluies et de la relâcher en saison sèche, augmentant ainsi la capacité hydroélectrique du fleuve Sanaga d’environ 40% sur l’année. Ce qui permettra d’accroître la productivité des deux centrales existantes en aval et de construire d’autres barrages qui ne manqueront pas d’eau, quelle que soit la saison. Sur le terrain, les travaux de préparation ont déjà commencé. La première partie du projet étant financé sur fonds propres de l’Etat, à travers l’emprunt obligataire que l’Etat avait contracté en décembre 2010. C’est avec cet argent que les travaux préparatoires ont été lancés.

Le fait que le gouvernement ne ménage aucun effort pour que le projet de Lom-Pangar aboutisse n’est pas fortuit. La résorption, à brève échéance, du déficit énergétique qui plombe l’activité économique et industrielle du pays, avec une incidence néfaste palpable sur la croissance est, sans conteste, l’un des chantiers les plus prenants de l’heure. L’insuffisance de l’offre en énergie électrique constitue donc une préoccupation tant pour les ménages que pour les entreprises génératrices d’emplois et de richesses, ainsi que l’Etat.

A noter que la production nationale d’électricité présente un gap de 400 mégawatts (MW) par rapport à la demande. Ce qui se traduit par un recul d’un point sur le taux de croissance annuel du Produit intérieur brut. Dans un tel contexte, certaines entreprises industrielles ne peuvent ni optimiser leur production, ni étendre leurs activités. Une situation particulièrement gênante pour le Cameroun qui représente pourtant le deuxième potentiel hydroélectrique de toute l’Afrique.

L’Agence française de développement doit approuver sa partie du financement en mai prochain. En début juin, ce sera au tour de la Banque européenne d’investissement d’en faire autant. Et, en 2014, le barrage devrait être mis en service.

C’est au bord du Mfoundi que se hisse la nouvelle station de traitement des eaux usées de la Société anonyme les Brasseries du Cameroun (SABC).

Dotée d’équipements neufs, cette unité écologique est le fruit «du partenariat entre les Brasseries du Cameroun, le groupe Castel et la firme Coca-Cola qui a coûté 2 milliards 300 millions F CFA», a indiqué André Siaka, directeur général de cette entreprise brassicole à capitaux privés.

Cette initiative rentre dans une stratégie qui se fonde sur la promotion des valeurs du développement durable, visant à équiper progressivement chacune des unités de production de l’entreprise.

D’après André Siaka, la construction d’un tel dispositif est une nécessité pour «produire un affluent non nocif pour l’environnement et éviter la pollution des eaux de rivière du sol au sous-sol», a-t-il soutenu, avant de se féliciter de ce que la station d’épuration inaugurée est la plus grande et la plus sophistiquée en la matière dans la sous région Afrique centrale.

 

Après s’être dégagé de la filière en 1991, le gouvernement a, de nouveau, décidé d’y investir environ 5,5 milliards F CFA entre 2010 et 2015. Du coup, il est donné d’observer que les deux filières ont repris des couleurs. Le chiffre d’affaires a grimpé de 280 milliards en 2011, contre 240 milliards en 2010.

Les filières cacao/café, dans l’économie camerounaise, représentent 30% des exportations non pétrolières et nourrissent plus de 2 millions de planteurs. La politique de subvention mise sur pied par le gouvernement dans le cadre du Fonds du développement des filières cacao-café (FODEC) a notamment permis le traitement des vergers existants. Elle se traduit par des aides accordées aux planteurs pour l’acquisition des pesticides et des engrais.

Comme l’explique le directeur général de l’Office national du cacao et du café (ONCC), qui pilote ce FODEC, lequel est financé par une redevance sur les exportations de ces deux produits, il a permis la mise en place de six grands projets, portant notamment sur la qualité des semences pour la production de matières végétales améliorées, plus résistante et à haut rendement, aussi bien pour la cacao que le café.

Emile Christian Bekolo accuse Yves Michel Fotso du détournement de plus de 69,8 milliards de F CFA. La plainte, avec constitution de partie civile, date du 28 février 2012. Elle a été déposée chez le juge d’instruction près le Tribunal de grande instance de Yaoundé.

Au moment où les proches d’Yves Michel Fotso, ex-administrateur directeur général (Adg) de la Cameroon Airlines (Camair) font feu de tout bois auprès du ministère de la Justice pour obtenir sa libération, les choses semblent se compliquer avec cette nouvelle plainte qui accable le président du conseil d’administration de la Capital Financial Holding (CFH).

Emile Christian Bekolo, liquidateur de la défunte compagnie aérienne, formule en effet neuf reproches à l’encontre d’Yves Michel Fotso, incarcéré à la prison centrale de Yaoundé depuis le 1er décembre 2010. Le président du conseil d’administration du groupe Commercial Bank est déjà poursuivi pour détournement de fonds publics dans le cadre de l’affaire dite «Albatros», du nom de baptême donné à l’avion qui, dès son vol inaugural, faillit coûter la vie au chef de l’Etat et à sa famille.

Le plaignant reproche à Yves Michel Fotso d’avoir, en tant qu’Administrateur directeur général de la Camair, débité des sommes du compte de l’entreprise logé à la Commercial Bank of Cameroun (CBC), «sans raison valable». Ce d’autant plus que, précise le plaignant, il était en même temps également administrateur de la CBC.

Emile Christian Bekolo reproche également à l’ancien ADG de la Camair d’avoir mené «une série d’opérations floues, dites d’acquisition de deux avions Bombardier CRJ-700 et CRJ-200». Opérations qui auraient entraîné la spoliation de la défunte compagnie aérienne de plus de 8 milliards F CFA.

Il lui est également reproché d’avoir débité des comptes de la Camair, la somme de plus de 2 milliards au profit d’une société, Beith Ltd, sans contrepartie pour l’entreprise qu’il dirigeait alors.

De plus, le compte de la Camair avait été débité de la somme plus de 634 millions au titre d’une «prétendue opération d’extourne d’écriture» au profit de Beith Ltd, alors qu’aucune écriture de ce montant n’avait été, préalablement, portée au crédit du compte de la défunte Camair pour justifier l’extourne ; «qu’il ressort de l’audition de M. Meeke, le PDG de GIA International, que M. Yves Michel Fotso, alors ADG de la défunte Camair, avait cédé à GIA International, sans contrepartie pour la Camair, l’épave de son avion Boeing 747-200 Combi, laquelle aurait été, par la suite, vendue à des tiers pour la somme d’environ un milliard de francs CFA»…

Ces griefs cumulés contre l’ancien ADG de la Camair se chiffrent à environ 69,8 milliards et viennent ainsi hypothéquer sérieusement les chances de libération du fils du milliardaire de Bandjoun, lâché par son père.

GCM

Le Parlement discute de l’actuel cadre législatif en matière gazière afin de combler les carences.

Moins de 10 ans après sa promulgation le 30 décembre 2002, la loi portant le Code gazier est de retour sur la table des députés pour un toilettage. Le projet de loi a été jugé recevable le 27 mars dernier par la Conférence des présidents. Le texte, réparti en 77 articles sur 30 pages, a ensuite été déposé en plénière.

L’ancien texte qui comptait 61 articles régissait jusque-là les activités de prospection, de recherche, d’exploitation, de transport, de stockage et de traitement des hydrocarbures liquides ou gazeux, telles que régies par la loi du 22 décembre 1999 portant Code pétrolier.

Il visait aussi les activités de transport des hydrocarbures liquides ou gazeux, en provenance des pays tiers et évacués à travers le territoire camerounais.

Tout sera mis à plat dans le secteur gazier dans le nouveau texte en discussion actuellement au Parlement. En effet, selon l’exposé des motifs accompagnant le texte revisitant cette réglementation, ce toilettage résulte du constat des insuffisances y contenues.

D’où des modifications sur l’introduction et la planification dans le développement des ressources ; la possibilité de conclusion des conventions pouvant investir des projets de transport, de transformation, de distribution, de stockage… Des mesures qui visent à faire de ce texte un instrument valable et influent de vulgarisation des investissements dans le secteur, et aussi un instrument de promotion des capacités locales.

GCM

Le marché de la biométrie, dans le cadre des élections au Cameroun, attire beaucoup de sociétés. A côté des quatre entreprises étrangères présélectionnées sur 21 offres reçues (sud-africaine, française, canadienne et allemande), une cinquième structure, locale celle-là, fait aussi partie du lot: le Collectif des ingénieurs camerounais.

Les cinq prétendants ont participé, le 28 mars 2012, à une audition pour présenter leur projet. C’était au siège d’Elecam (Elections Cameroun), la structure en charge de l’organisation des élections, en présence du directeur général des élections.

Loin d’être impressionné par l’expérience de ses concurrents étrangers, lors de la séance de présentation des offres techniques, administratives et financières, le Collectif des ingénieurs camerounais a déclaré, à travers son représentant Guy Bonaventure Sindjoum, qu’« il ne faut pas se tromper sur la nature du travail (…), il ne faut pas perdre de vue que c’est produire une liste électorale ». Constatant que tous avaient « le même matériel (…) et que c’était pratiquement les mêmes technologies que tout le monde propose », le Collectif a insisté sur le fait que « l’autre enjeu sera la connaissance du terrain, les mentalités locales que nous maîtrisons ».

Les membres du Collectif des ingénieurs du Cameroun ont aussi mis l’accent sur leur offre financière (« nous sommes les moins-disant ») mais aussi affirmé que « nous sommes du terroir et accompagnerons le projet aussi longtemps que possible, parce que facilement joignables, alors que les autres vont venir former les acteurs et partir, pour qu’ils restent se débrouiller seuls ».

Après cette étape où les soumissionnaires ont défendu leur projet, Elecam va faire une évaluation qui sera soumise au gouvernement avant que l’attributaire de ce marché d’environ 12 milliards F Cfa ne soit désigné pour conduire le processus de refonte des listes électorales en y intégrant la biométrie.

Cependant Mohamadou Sani Tanimou, directeur général des Elections, semble avoir pris effet et cause pour l’entreprise sud-africaine Waymark.

Jeudi 29 mars 2012, sur les antennes de la Crtv, l’office national de radio et télé, le directeur général des Elections a commencé à préparer l’opinion publique à la désignation de cette entreprise sud-africaine «Les regards sont tournés en Afrique du sud où les plus grandes entreprises de la biométrie sont basées», a-t-il déclaré.

La démonstration leur a servi la preuve de ce soutien. «Il fallait être là pour s’en rendre compte. Mohamadou Sani Tanimou n’a pas caché sa préférence. Il a même promis qu’on pourrait revoir l’offre du gagnant à la hausse», fait savoir un postulant étranger ayant requis l’anonymat qui qualifie cette démonstration de « mascarade ».

vendredi, 30 mars 2012 08:19

BGFI Bank ouvre son service night

L’institution bancaire vient de décider de l’ouverture de guichets, jusqu’à 20 heures, pour des opérations de retrait, dépôts, remises de chèques et dépôts d’ordre de virements.

Cette mesure concerne, bien évidemment, l’agence «Diamant», située en plein cœur de Bonanjo à Douala. Et ce, du lundi au vendredi, et de 12 à 17 heures les samedis.

Il s’agit de tranches au cours desquelles les clients pourront effectuer toutes les opérations évoquées plus haut. «Dans le souci permanent de satisfaire nos clients, le service Bgfi nigth a été lancé le lundi 19 mars 2012», indique Gilles Engolo, responsnable marketing et communication de l’institution financière.

Hier, mercredi 28 mars 2012, des policiers en service au commissariat central n°1 et du groupement mobile d’intervention ont lancé une vaste campagne de saisie de médicaments dits frauduleux d’origine chinoise.

Une opération conduite par le délégué régional à la sûreté nationale pour le centre, le commissaire divisionnaire Ndié Ngah en personne.

Les saisies ont débuté dans une boutique chinoise située en face au magasin Niki. Dans cette boutique, les policiers ont emporté plusieurs cartons de médicaments qui ont rempli l’arrière de trois pick-up. Plusieurs vendeurs qui exposent sur la chaussée ont vu leurs marchandises confisquées.

Paquets de paracétamol, cartons d’antibiotiques ou de quinine, tout a été emporté. Le commissaire divisionnaire Ndié Ngah a révélé à la presse que les produits saisis seront immédiatement brûlés.

Le gouvernement demande à la Cameroon Oil Transporttation Company (Cotco) de lui verser un supplément non en argent frais, mais en brut.

D’ici peu, le pipeline Tchad-Cameroun va accueillir davantage de brut appartenant à deux nouveaux exploitants : China National Petroleum Company et de Griffiths International.

Le transport de ces nouvelles productions par cet oléoduc va augmenter le nombre d’enlèvements effectués au terminal de Kribi et, partant, le montant des droits de transit engrangé par le Trésor public camerounais.

Pour l’instant, 462 enlèvements ont déjà été effectués depuis le 3 octobre 2003, date de la mise en service du pipeline, soit un total de 417 millions de barils. Les retombées financières tirées par le Cameroun sont évaluées à 85,5 milliards.

A vu de ce qui précède, tout doit être mis en œuvre pour que les «revenus du Cameroun ne soient plus inversement proportionnels à l’embellie des cours mondiaux du pétrole», comme l’affirme Adolphe Moudiki, l’administrateur directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (Snh). C’est ainsi que le gouvernement vient de revisiter le contrat de transit passé avec COTCO.

La cité balnéaire de Kribi a abrité une importante réunion regroupant les responsables de la SNH, les représentants de COTCO et les mandataires des différentes administrations concernées par l’exploitation du pipeline.

A l’occasion, la partie camerounaise a demandé non une réévaluation du droit de transit en termes d’argent frais à injecter dans les caisses publiques, comme à l’accoutumée, mais elle a plutôt exigé à COTCO l’équivalent de ce droit en pétrole brut.

Le Système des Nations-Unies (SNU) va mettre à la disposition du Cameroun 150 milliards (hors financement de la Banque mondiale) entre 2013 et 2017.

Cet argent servira à mettre en œuvre le plan cadre pour les Nations Unies pour l’assistance au développement (UNDAF), deuxième du genre. Le document intitulé : «Pour une croissance inclusive et la protection des vulnérables» est conçu sur trois axes : soutien à, la croissance (80% des fonds), appui à la promotion de l’emploi décent (6%) et soutien à la gouvernance et à la gestion stratégique de l’Etat (14%).

Le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Ndjoumessi, le coordonnateur du SNU, Michel Balima, et les 19 représentants onusiens au Cameroun, ont signé le document mardi dernier à Yaoundé.

Il revient dès lors au gouvernement camerounais, d’assurer la mise en œuvre de tous les projets et programmes qui seront retenus dans le cadre de cette coopération. Il est prévu à cet effet, la mise sur pied d’un comité conjoint pour mettre en œuvre ce cadre-plan.

Il est question, pour les Nations Unies, de contribuer à la marche du Cameroun vers l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Le Cameroun accuse naturellement un retard sur ce plan. Entre autres indicateurs, le taux de pauvreté (39,9%), la taux de chômage (4,4%), le sous-emploi (75,8%) et l’indice de développement humain (IDH) encore faible, vu que le Cameroun occupe le 148eme rand sur les 187 pays classés.

Le pays d’Asie estime que des réserves diamantifères de Mobilong déclarées ont été surévaluées. Dans sa défense, le ministère de l’industrie, des mines et du développement technologique (MINIMDT) relève que l’évaluation de la mine relève de la compétence du soumissionnaire.

«Ce sont les Coréens qui ont quantifié les réserves de Mobilong à travers leur recherches. Les évaluations nationales des minerais, quand elles sont effectuées, les résultats sont certifiés par des expertises internationales, parmi lesquelles des cabinets allemands», indique-t-on au MINIMDT, en charge de la gestion du secteur minier.

Un haut responsable de ce département ministériel qui a requis l’anonymat ajoute que le gouvernement camerounais «ne prend pas de risques pour ce qui est de l’évaluation de la carte minière nationale. Lorsqu’il faut évaluer cette carte aux plans qualificatif et quantitatif, le ministère accorde la plus grande attention à l’expertise nationale ou internationale qui représente des garanties solides. Des sociétés ou des cabinets qui sollicitent l’exploration des gisements miniers nationaux le font à leurs risques lorsqu’elles sont retenues.»

Pourtant, explique la même source, «compte tenu du coût onéreux des investissements relatifs à ces recherches, le gouvernement camerounais leur accorde toujours des exonérations diverses, jusqu’à ce que leurs forages en ressortent des échantillons qui seraient validés au plan international.» Argument qu’elle emploie pour réfuter les accusations sud-coréennes consécutives à la surévaluation, côté camerounais, des réserves diamantifères de Mobilong.

Or, nous souvient-il, pour exploiter ces gisements, le partenariat Cameroun-Corée avait crée une société, dénommée Cameroon & Korea Mining (C&K M). Cette entreprise, en raison de la nature du marché, a reçu tous les honneurs et toutes les convoitises nationales. Les banques lui ont ouvert leurs guichets, elle a été copieusement cotée en bourse, jusqu’à ce qu’en février dernier, la presse coréenne en vienne à enquêter sur les gisements de Mobilong, et à s’interroger sur la fiabilité des quantités avancées.

Dans ses enquêtes, les confrères d’Asie avaient avancé que de nombreux fonctionnaires sud-coréens avaient certifié aussi que des quantités de gisements annoncées étaient réelles. Une haute autorité sud-coréenne, répondant à un journaliste, relevait que le bureau du Programme des nations Unies pour le développement (PNUD) basé à Yaoundé avait effectué une contre expertise et constaté à son tour que les quantités de diamant déclarées par les autorités camerounaises dans la réserve de Mobilong n’étaient pas contestables.

jeudi, 29 mars 2012 06:51

Le PMUC s’essaie au pari foot

Le Pari mutuel urbain camerounais (PMUC) qui, jusqu’ici, était spécialisé dans le pari des courses hippiques, vient de dévoiler le dispositif de son pari foot lancé officiellement le 21 mars dernier et baptisé «Goal 7».

Une liste officielle de 7 rencontres de football tirées de divers championnat, dont celui du Cameroun est établie pour faire pronostiquer pour chacun des 7 rencontres et valider son jeu moyennant 400 F Cfa. 1 pour la victoire de la première équipe cité ; 0 pour le match nul et 2 pour la victoire de la deuxième équipe citée. Si le joueur pronostique les 7 bons résultats, il touche le rapport 7 du premier rang. Au cas où il présente 6 bons résultats, il touche le rapport 6 du deuxième rang. Le résultat considéré comme étant celui à la fin du temps réglementaire.

GCM

Jean Bardet, directeur général, a présenté le 21 mars dernier à Douala, les chantiers 2012 de l’entreprise de téléphonie mobile Orange, insistant sur trois projets majeurs : réduire la fracture numérique, positionner le Cameroun comme hub en matière de télécoms en Afrique centrale et contribuer à l’accélération du développement économique et social en se positionnant comme acteur majeur sur le projet ACE, Africa coast to Europe.

Jean Bardet a parlé aussi de la vision d’Orange dans la zone AMEA, Africa, Middle East and Asia sur le segment B2B, de son plan de développement dans ladite zone et de l’engagement d’Orange Cameroun sur la qualité de la relation client et la délivrance de nouveaux produits et services innovants.

Concernant ce dernier aspect, on retient que l’entreprise a 72% de parts de marché B2B au Cameroun. Il s’agit, entre autres de la nouvelle dynamique tarifaire et les offres d’abondances, l’amélioration de la qualité globale de service, le lancement d’un véritable programme de fidélisation pour récompenser les meilleurs clients et partenaires.

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