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Yaoundé - 15 mai 2024 -

La rencontre du 19 avril à Yaoundé était très attendue. Elle représentait une ultime sortie de crise dans l’affaire du téléchargement, après 5 précédentes rencontres stériles.

Au tour de la table de négociations, Mvomo Ella, présidente de la commission permanente de médiation et de contrôle a convié les représentants des sociétés de téléphonie mobile, particulièrement indexées dans la crise actuelle, mais également d’autres parties prenantes au conflit du téléchargement musical. Entre autres, le syndicat camerounais des musiciens artistes, représenté par Roméo Dika ; la Socam, société qui gère les droits d’auteurs, représentée par Aroon Kabelok ; des mandataires du ministère des Postes et télécommunications sont présents, de même qu’un collectif de producteurs et de représentants d’artistes musiciens.

Dans une ambiance est très tendue, la réunion s’ouvre par un préalable : la reconnaissance, par Orange Cameroun et MTN, du préjudice causé par l’utilisation du répertoire de certains producteurs dans le cadre du téléchargement musical.

Roméo Dika, très vindicatif à l’endroit des deux opérateurs de téléphonie mobile, exige le paiement, sans délai, des droits de téléchargement et de reproduction mécanique, en même temps que celui des sommes dues depuis 2007, depuis de l’opération querellée, assorties des pénalités qui découle jusqu’à ce jour.

Du côté d’Orange Cameroun, Ngondi Eboua, son représentant à l’occasion, sollicite un moratoire afin de permettre au personnel de s’imprégner du mécanisme du droit d’auteur dû au titre du téléchargement.

Quant à MTN, Bouba Kaélé, son représentant à cette concertation, restera campé sur la position inflexible de l’entreprise. A savoir la Société MTN ne reconnait pas le SYNCOMU et encore moins la SOCAM comme habilité à collecter la redevance issue du téléchargement. La Cameroon Music Coorporation (CMC) reste leur unique interlocuteur. Au regard de cette position, on pense que seul la justice pourra trancher cette affaire

GCM

Environ 700 candidats ont affronté samedi, les épreuves écrites du test de recrutement organisé par la Communauté urbaine de Douala (CUD).

C’est après une première sélection que ces 700 jeunes ont été retenus, pour 250 places.

Ce jour, Fritz Ntoné Ntoné, délégué du gouvernement auprès de la Cud et sa suite ont tenu à faire le tour de quelques salles d’examen afin de donner des indications. Au menu, quelques matières, connaissances générales, dictée et autres. Selon Fritz Ntone Ntone, la Cud a fortement besoin de conducteurs, d’agents d’encadrement pour la police municipale, d’électriciens, de jardiniers, de maçons…

Le déficit de personnel à la Cud était devenu criard, les employés d’une certaine catégorie étaient vieillissants. Les 250 admis seront mis à l’épreuve dès le 1er juin prochain. Toujours d’après Fritz Ntone Ntone, « une deuxième phase de recrutement est prévue. A terme, près de 600 agents devraient être engagés afin que la CUD remplisse ses missions, dans le cadre du processus de la décentralisation notamment.»


GCM

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural Essimi Menye et Paul Ginies, directeur général de l’Institut l’Institut international d’ingénierie d’eau et d’environnement de Ouagadougou (2ie) ont paraphé lundi à Yaoundé un contrat qui porte notamment sur la rénovation et l’extension (sur un nouveau campus sous-régional) de l’Ecole pour la formation des spécialistes en équipements et aménagements ruraux (EFSEAR) de Kumba et l’appui au développement des technologies innovantes pour le secteur agricole et rural.

En remerciant Paul Ginies, Essimi Menye a déclaré que l’engagement des deux parties vient à point nommé, d’autant plus que le Cameroun est en plein dans la relance de son agriculture.

Aussi a-t-il souhaité que le concours de 2ie serve à «élargir la base du savoir et du savoir-faire dont l’agriculture camerounaise a besoin». Mais, pour Paul Ginies, il s’agissait bien plus d’un juste «retour sur investissement», le Cameroun ayant «fortement investi sur 2ie pendant 40 ans».

2ie d’Ouagadougou (photo) est une école internationale africaine issue des mutations de l’Ecole d’ingénieurs de l’équipement rural depuis 1968. Aujourd’hui, l’Institut forme des futurs ingénieurs ou titulaires de licence, masters issus d’une cinquantaine de pays de divers continents.

Avec le Cameroun, sa coopération se déploie sur divers axes. En plus de réhabiliter les écoles d’agriculture de Kumba et Garoua en vue d’y former des apprenants de la sous-région, elle vise aussi à former 1000 ingénieurs et 500 cadres à l’horizon 2022.

 

GCM

Une étape majeure vers la production d’engrais chimiques a été franchie mardi à Yaoundé, avec la signature d’un protocole d’accord tripartite.

Dans un communiqué publié à l’issue de la cérémonie au siège de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), l’administrateur-directeur général de la SNH, Adolphe Moudiki, le premier vice-président de la société allemande Ferrostaal GmbH, Kaspar Evertz, et le président de la société EurOil Limited (Euroil), Chief Tabetando, informent le public de la signature d’un protocole d’accord pour l’approvisionnement en gaz naturel de l’usine allemande de production d’engrais chimiques à construire à Limbé, région du Sud-Ouest.

L’usine projetée vise une production annuelle d’environ 600000 tonnes d’ammoniac et 700000 tonnes d’urée destinés au marché local et à l’exportation.

Au titre du protocole d’accord signé mardi, les trois sociétés entendent coopérer pour que les champs gaziers du permis Etinde, dont EurOil est l’opérateur, soient évalués, développés puis mis en production dans les délais compatibles avec la construction de l’usine, afin d’assurer l’approvisionnement de celle-ci en gaz naturel à compter de fin 2015.

Les besoins en gaz de l’usine d’engrais sont estimés à 70 millions de pieds cubes par jour, pour une période de dix ans minimum, que les parties souhaitent porter à 20 ans, avec la contribution d’autres champs gaziers potentiels ou déjà identifiés sur le permis Etinde.

Ce mardi 24 avril au palais de l’Unité, en lieu et place du président de la République empêché, le ministre secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh a reçu une délégation d’hommes d’affaires marocains conduite par Mohamed Ketanni (photo), PDG d’Attijariwafa Bank, le groupe bancaire qui, se souvient-on, avait repris la Société camerounaise de banque (SCB).

A l’issue de cette audience et face à la presse, Mohamed Ketanni a placé cette rencontre et son séjour en terre camerounaise dans le cadre de «la coopération sud-sud si chère au président Biya et roi Mohammed VI».

Sur le chapitre des grandes réalisations, le PDG d’Attijariwafa Bank a annoncé son intention d’accompagner, avec d’autres entreprises marocaines, la réalisation des infrastructures et la construction de logements sociaux.

Cela se comprend aisément à travers la présence, dans la délégation qui l’accompagnait, du directeur de Ciments du Maroc, Saad Sefrioui. Au sein de cette forte délégation, figurait également un haut responsable de l’administration, en la personne de Abdellatif Bendahane, directeur des Affaires africaines au ministère des Affaires étrangères. La liste des personnalités composant la délégation reçue par Ferdinand Ngoh Ngoh était complétée par l’ambassadeur du Maroc au Cameroun, Lahcen Saile.

S’agissant de sa banque qui, révèle-t-il, a déjà acquis onze institutions bancaires dans onze pays différents en Afrique, Mohamed Ketanni se félicite de son déploiement au Cameroun, et de son expansion rapide. Celle-ci a permis de doubler le nombre d’agences en un an.

Mohamed Ketanni compte garder ce même rythme de progression au cours de cette année.

Avec un taux de bancarisation de 12%, le Cameroun demeure, à son avis, un vaste champ en friche. Cette conquête de nouvelles parts du marché, confie-t-il, «a permis à sa banque de rassurer le personnel qui s’était inquiété au moment où la banque avait changé de mains».

Côté clientèle, Attijariwafa Bank voudrait s’ouvrir davantage aux fonctionnaires, personnels de sécurité et de défense et aux petites et moyennes entreprises.

GCM

Face à la presse hier, lundi 23 avril à Douala, le président du conseil d’administration (Pca) du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic) a indiqué que l’état d’avancement physique des composantes prioritaires du Yard montre qu’elles sont exécutées à 54%, tandis que le taux d’exécution financière est de 41%.

La construction du brise-lame, relève-t-il, est achevée et réceptionnée depuis mai 2007. Louis Claude Nyassa a expliqué que les travaux du quai polyvalent de 400 m de long doivent bientôt démarrer, un nouveau contrat étant signé en 2008 avec un prestataire suite à la réalisation du contrat du premier. Concernant les travaux de dragage, ils sont terminés depuis février 2006. La viabilisation des zones des activités connexes, l’amarrage du dock, la signalisation maritime, l’acquisition des drues et machines, etc., ne sont pas encore livrés.

Le Yard pétrolier de Limbe est un projet monté en 2001. Son financement a été bouclé en 2003 et les travaux ont débuté deux ans plus tard, pour une durée de trois ans. Mais le projet a connu du retard, suite à des difficultés liées notamment au nombre très élevé de conditionnalités, aux difficultés techniques de démarrage de certaines composantes et aux problèmes de gouvernance du Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic).

Mercredi 18 avril, au cabinet du ministre du Commerce à Yaoundé, deux responsables de Guinness Cameroon déferrent à une convocation de Luc Magloire Mbarga Atangana. Ils ont l’intention de lui signifier que l’entreprise brassicole va revenir aux anciens prix.

Aussi, négocient-ils un délai, le temps de tout mettre en place pour revenir aux anciens prix. «Nous allons de nouveau appliquer les anciens prix sur nos produits… Nous avons pris des mesures pour cela à l’interne. Mais le fait est que c’est une grosse machine et il faut gérer cela avec beaucoup de tact. Raison pour laquelle nous demandons encore un peu de temps», a déclaré en substance au ministre du Commerce la délégation de Guinness Cameroon.

On se souvient que la deuxième entreprise brassicole du Cameroun (du moins en termes de parts de marché avec environ 20%) avait décidé, il y a quelques jours, de procéder à la hausse des prix de certains de ses produits à l’ordre de 10%. La décision, unilatérale, avait alors provoqué le courroux du ministre Mbarga Atangana qui, le 16 avril, dans une lettre, informe Guinness Cameroon de la rencontre du mercredi dernier au cours de laquelle le ministre du Commerce n’est pas passé par quatre chemins pour demander fermement à l’entreprise brassicole de se conformer à la législation en vigueur.

Vendredi dernier déjà, sur le site devant abriter 1175 logements sociaux à Mbanga Bakoko, Jean Claude Mbwentchou, accompagné de son secrétaire d’Etat Marie Rose Dibong, s’est voulu clair : l’opération n’a que trop traîné, tout le monde devra avoir livré son travail fin août au plus tard. «On ne peut pas traîner sur un chantier de 8 mois pendant près de 3 ans», a lâché le Minhdu au terme de la visite du site.

Des entreprises ont certes connu quelques difficultés, liées notamment aux paiements tardifs, ou à l’indisponibilité d’eau et d’électricité. Instructions ont été données pour plus de célérité dans le déblocage des fonds pour que les travaux s’accélèrent. Au besoin, «on pourra même attribuer les lots des entreprises traînant le pas à celles qui sont plus performantes», menace-t-il.

La veille, il a visité le chantier de la Cité du Cinquantenaire à Bonapriso, où 450 logements de standing, 4000 m² de commerces et de bureaux sortiront de terre. Le Minhdu a aussi visité le site de recasement des douaniers à la Base Camtel TSF.

Il a notamment donné l’instruction de lancer les procédures de recensement des habitants de l’actuelle cité. Le même jour, Jean-Claude Mbwentchou est descendu sur le terrain qui devra accueillir l’hôtel Marriott à Bonanjo.

Un petit tour également du côté de Douala 5, pour une évaluation des travaux de la desserte du Lycée de Bépanda au marché Double Balles et du ravin de Kotto.

Camair-co est le transporteur officiel des pèlerins cette année. Or, avec un seul aéronef, on doute que la compagnie aérienne nationale soit en mesure de combler les attentes. Surtout qu’elle court le risque de ne pas se voir attribuer les autorisations d’atterrissage en Arabie saoudite.

A sept mois du pèlerinage à la Mecque, les fidèles musulmans camerounais ne sont toujours pas encore fixés sur la compagnie aérienne qui devra assurer leur déplacement. La faute ? En grande partie à la Commission nationale du Hadj qui, avec un budget annuel estimé à 40 millions FCfa, encadre une initiative religieuse dans un Etat qui prône cependant la laïcité.

Alors que cette année, les fidèles musulmans espéraient une libéralisation du pèlerinage, la Commission, ayant à sa tête René Sadi, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (Miantd), a désigné la Cameron Airlines Corporation (Camair-co) comme étant le transporteur officiel des pèlerins pour le Hadj 2012. L’annonce a été faite samedi dernier à Garoua par David Fonkam, directeur commercial de la compagnie aérienne nationale. Il a en outre annoncé que l’Etat a promis subventionner une partie du volet transport. «Si en 2011, le coût du transport s’élevait à 915 000 F Cfa à partir de Garoua, quelle sera donc la quote-part de l’Etat dans le transport d’un pèlerin», se demande-t-on. Face à la question, l’émissaire de Camair-co n’a pu fournir aucune indication.

Suite à la désignation de Camair-co, on relève tout de même le scepticisme affiché par certains démarcheurs qui, l’an dernier, ont fait voyager les pèlerins en charter aux couleurs de la compagnie Ethiopian Airlines. Certaines sources indiquent que premier ministre Yang Philémon, par ailleurs président du conseil d’administration de Camair-co, a demandé à la compagnie de s’impliquer dans le transport des pèlerins, véritable serpent de mer depuis des années.

Mais cette seule volonté ne suffit pas pour rassurer les fidèles musulmans. D’autant plus que Camair-co doit en effet surmonter de nombreux obstacles. A commencer par essuyer une ardoise de 2 milliards FCfa laissée par la défunte Camair aux Saoudiens avant que ne lui soit délivrées toutes les autorisations d’atterrissage à Djeddah et à Médine. Qui plus est, d’aucuns se montrent sceptiques quant à la capacité de Camair-co, qui ne dispose que d’un Boeing 767 de 120 places pour transporter les pèlerins dont le nombre oscille chaque année entre 2800 et 3500. «Combien de rotations devra-t-elle faire à moins qu’elle ne loue de nouveaux avions de plus grande capacité», argue Harouna.

GCM

 Les statistiques viennent de l’Office national du caco et du café (Oncc). Cette structure fait état d’une chute de 12% pour ce qui est des ventes en fin mars, en comparaison aux activités enregistrées en 2011, à la même époque.

Cette information survient alors que les planteurs viennent de vivre une saison sèche anormalement longue et une importante attaque des chenilles. Pour des experts, cependant, le cacao camerounais paie le prix des difficultés de séchage rencontrées en fin d’année 2011. Lesquelles ont affecté la qualité reconnue et recherchée du cacao camerounais.

Le mois de mars a enregistré la plus forte baisse, avec seulement près de 4000 tonnes vendues, soit, selon des analyses, une baisse de 60% par rapport aux ventes du mois de février.

 La nouvelle s’est ébruitée samedi peu avant midi. Il y a eu un incendie à la soute à munitions de la caserne d’Elig Effa à Yaoundé.

Le ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense (Mindef), Edgard Alain Mebe Ngo’o, a tenu à rassurer les populations.

La situation est donc revenue à la normale. Mais il y a eu une intense activité sur le site suspect dans la nuit de vendredi à samedi. La vigilance a cependant été prescrite. Le calme étant revenu, les populations ont regagné leur domicile.

Si l’incendie n’a pas provoqué d’importants dégâts, ceci est dû, selon le Mindef, au fait que la soute à munitions est enfouie. Pour le reste, les autorités militaires ne souhaitent pas voir prospérer des conclusions hâtives. «Il y, a en ce moment, une enquête qui est ouverte. Elle donnera la cause de cet incendie pour nous permettre de mieux sécuriser notre pays demain», confie une source au Mindef.

L’offre, ouverte aux Camerounais de 17 à 35 ans, rentre dans le cadre de l’année de formation 2012-2013.

Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle (Minefop), dans un communiqué rendu public vendredi dernier, porte à la connaissance du public que son département ministériel offre des bourses de formation professionnelle et d’apprentissage dans des structures de formation professionnelle sur l’ensemble u territoire national, au titre de l’année de formation 2012-2013.

Pour bénéficier de la bourse, le communiqué précise qu’il faut d’abord être de nationalité camerounaise, âgé de 17 ans au moins et 35 ans de au plus, et avoir le niveau requis pour la spécialité choisie.

Pour ce qui est de la composition du dossier, une demande timbrée adressé au Minefop précisant la spécialité et la localité sollicitées, deux formulaires de demande de bourse à retirer à la direction de la formation et de l’orientation professionnelle sis à la rue Ceper à Yaoundé ou dans les délégations régionales de l’emploi et de la formation professionnelle assortis chacun d’une photo d’identité 4*4, un justificatif de vulnérabilité pour les personnes vulnérables, un certificat d’orientation, un certicat médical datant de moins de trois mois et, bien sûr, les copies certifiées conformes de l’acte de la carte nationale d’identité et des diplômes.

Seul un miracle du ciel peut sauver Samiris et Alpha assurances qui, actuellement, traversent la zone de turbulence.

Selon des sources crédibles, entre autres points inscrits à l’ordre du jour, jeudi 26 avril au cours des prochaines assises de la commission de contrôle de la CIMA (le régulateur du marché des assurances en Afrique centrale), figure l’examen du cas de deux compagnies d’assurance en difficulté. Samiris et Alpha assurances nécessitent chacune une recapitalisation pour sortir de la zone rouge dans laquelle elles se trouvent.

Pour la première compagnie, c’est environ 1 milliard F CFA que les contrôleurs exigent de l’entreprise pour sortir de la zone de turbulence.

Quant à Alpha Assurance, on parle d’environ 3,5 milliards qu’il faudrait trouver pour éviter le retrait de l’agrément.

Toutefois, force est de déplorer que, dans un cas comme dans l’autre, la recherche des investissements pour la recapitalisation semble infructueuse.

Les différents investisseurs approchés par les deux compagnies d’assurances font du changement de staff managérial un préalable avant toute négociation. Ce qui ne semble pas être la position du top management de l’une et de l’autre des deux compagnies. On craint donc le pire, jeudi prochain, pour les deux entreprises. Si tel est le cas, le coup sera rude pour les entreprises et autres partenaires qui leur ont fait confiance.

Selon le confrère du quotidien gouvernement bilingue Cameroon Tribune, au terme d’un bref échange avec les responsables de la China International Water and Electric Corporation, adjudicataire dudit marché, Patrice Amba Salla, ministre des Travaux publics a menacé de remettre en cause le contrat. D’ailleurs, poursuit le confrère, «une mise en demeure aurait déjà été signifiée à l’entreprise au sein de laquelle des problèmes d’organisation sont notés».

Mais cette divergence n’aura pas suffi à entamer la satisfaction due à l’état d’avancement des travaux sur les routes en amont. En effet, depuis Bamenda jusqu’à Mamfe, en passant par Batibo, Numba et Bachuo Akagbe, l’espoir de circuler mieux est certain.

Entre Batibo et Numba, par exemple, distant de 20 km, le taux d’avancement des travaux est de 57%. Et vu l’ampleur de la tâche qui incombe à la China Communications Construction Company, la satisfaction a vraiment sa place.

Cette route traverse un terrain montagneux qu’il a fallu casser pour rectifier et élargir la piste jusque-là utilisée. Ce qui permet déjà de réduire les délais de route pour les usagers. Il y a encore quelques années, il aurait fallu plusieurs jours pour partir de Bamenda pour Mamfe. Maintenant, quelques heures suffisent. La route entre Bamenda et Batibo, déjà bitumée, a cependant besoin d’être réparée. Les eaux de ruissellement sont, en effet, une véritable menace pour ce tronçon de 42 km. D’où la nécessité de renforcer les ouvrages d’assainissement.

De Numba à Bachuo Akagbe, c’est un vrai plaisir de circuler. Le bitume étant déjà présent partout, pour le grand bonheur des riverains.

Egbe Sabina Eno, maire de la commune de Tinto, en accueillant le ministre, n’a pas pu cacher sa joie. «Les 59 villages qui sont desservis par cette route sont très reconnaissants au gouvernement pour cette marque d’attention», a-t-elle déclaré.

Pour Patrice Amba Salla, ce long axe est d’une grande importance, car il permet de rapprocher deux régions voisines qui étaient jusque-là très distantes à cause du manque de moyens de communication. «Il faut maintenant que les populations sachent donner ce qu’il faut pour que les travaux avancent vite parce que cette route est d’abord construite pour elles», a-t-il exhorté.

Reste maintenant à entamer le tronçon Mamfe-Kumba pour lequel, selon certaines indiscrétions, on est en train de chercher des financements.

  Autour du thème : «La recherche sur le développement des ressources humaines (Rh) de la santé», la cité capitale a abrité, du 17 au 19 avril, ce colloque national organisé dans le but de contribuer à une coordination efficace et à une planification concertée des ressources humaines en santé à l’échelle du Cameroun.

Pour André Mama Fouda (photo), ministre de la Santé publique (Minsanté) qui présidait les travaux, «La conférence que nous menons aujourd’hui est une première du genre afin qu’effectivement, nous nous posons la question non seulement sur la qualité des Rh de la santé, mais également tous les acteurs déterminant qui peuvent permettre de fidéliser le personnel de la santé».

Ce qui a obligé le Minsanté à s’interroger sur la formation initiale des personnels de santé en ces termes : «nous devons bien voir le système d’accréditations des écoles de formation, mais également l’accréditation des professionnels de santé qui sont chargés de la formation des personnels de santé».

GCM

lundi, 23 avril 2012 07:29

La profession s’organise

  Anaga Messina (photo), la ministre délégué à l’Agriculture et au développement rural (Minader), a présidé hier, jeudi 19 avril à Yaoundé, les travaux de l’assemblée générale constitutive de l’Ordre national des ingénieurs du génie rural.

Organisé au Cameroun depuis 2005, la corporation n’avait pas, jusqu’ici, pu mettre en place une association réunissant ses pairs. Un bureau provisoire a été constitué au terme de la réunion, bureau placé sous la présidence de Philippe Mbesse Bolomeki, ingénieur général de génie rural.

Ce bureau provisoire a reçu mandat de préparer les textes d’application de l’Ordre national des ingénieurs du génie rural, une profession dont l’importance n’est plus à démontrer dans le contexte actuel de la quête de modernisation de l’agriculture camerounaise.

Anaga Messina s’attend à ce que le bureau provisoire ainsi mis sur pied «encadre la profession qui développe les infrastructures dans le monde rural».

  La direction générale des Douanes a achevé hier, jeudi 19 avril à Yaoundé, sa deuxième réunion de coordination. Entre autres points inscrits à l’ordre du jour, l’évaluation des performances des recettes et le niveau d’exécution de la feuille de route 2012.

Il en ressort que, pour le premier trimestre de l’exercice en cours, l’administration douanière a récolté 138 milliards F CFA de recettes. Une performance qui, à en croire Mme Minette Libom li Likeng, directrice générale des Douanes (Dgd), est en hausse par rapport à la même période l’année dernière.

La DGD explique que le «taux de réalisation n’est pas encore à 100%. Au mois de mars, on était à 101%, mais on a commencé janvier et février avec quelques difficultés parce que la Sonara (Société nationale de raffinage, Ndlr) n’a toujours pas commencer à payer ». Avec une telle performance, il y a de quoi pour Mme Minette Libom li Likeng s’enorgueillir et scruter le futur en toute sérénité : «A l’heure actuelle, il n’y a pas d’inquiétude. Nous tenons encore bien la barque», se félicite-t-elle.

A partir du 30 avril prochain, elle devrait s’observer sur l’ensemble du territoire national.

Depuis quelques semaines, apprend-on, des tracts sont mis en circulations dans la ville de Yaoundé, voire dans d’autres grandes métropoles du Cameroun, annonçant une grève générale et illimitée des acteurs du secteur des transports.

Entre autres raisons avancées par les auteurs desdits tracts, la mauvaise qualité du carburant qui, de plus en plus, détériore les moteurs de véhicules ; le coût onéreux du litre carburant à la pompe appelé à revenir à 450 F CFA au lieu de 600 et la densification de la lutte contre le transport clandestin. Le tract indique que tous les secteurs du transport terrestre sont concernés : mototaxis, taxis, cars, bus et autobus.

Approchés, plusieurs syndicats de transporteurs soulignent que la démarche est celle de quelques manipulateurs tapis dans l’ombre. Pierre Nyemeck du Syndicat des acteurs du transport pour la paix et le développement en parle en termes de «rumeurs concordantes faisant état de ce que certaines incursions étrangères et des concussions locales susceptibles de menacer la paix et de la stabilité intérieure».

Il invite par conséquent les transporteurs à se désolidariser de cette initiative pour laquelle son syndicat décline sa responsabilité. Toutefois, à la réalité, le malaise semble profond. D’autant plus que les revendications émises dans ces tracts reflètent parfaitement les difficultés auxquelles sont confrontés au quotidien les transporteurs par voie terrestre au Cameroun.

GCM

dimanche, 22 avril 2012 17:59

Le gouvernement sanctionne 139 pollueurs

D’après le ministère chargé de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable, les institutions publiques et autres établissements privés mis à l’index ont écopé de pénalités en raison de la violation de la loi de 1996 relative à la gestion de l’environnement.

Ce département ministériel vient d’infliger des sanctions à 139 installations d’organismes publics ou privés et même de simples particuliers en infraction. On retrouve, au nombre de sanctions pécuniaires, divers comportements répréhensibles : le déversement des eaux usées dans la nature sans traitement préalable, les décharges sauvages de filtres à huile, les constructions sans étude d’impact environnemental préalable, les dégradations de l’environnement, le déversement dans la nature de déchets issus de fosses septiques domestiques, pollution du sol, de l’eau, de l’air ou même l’exploitation frauduleuse d’une forêt communautaire.

Les sanctions pécuniaires varient autant que les lieux de commission de l’infraction. C’est le cas avec un Groupement d’initiatives communes (Gic) à Nanga-Eboko condamné à payer au Trésor public la somme de 500 000 F Cfa et une station-service à Yaoundé qui est frappée d’une amende de 10 000 000.

Au nombre des contrevenants, on trouve également une compagnie agro-industrielle qui produit du thé dans le Sud-ouest, la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), la Communauté urbaine de Bamenda, la Société immobilière du Cameroun (Sic), les opérateurs de téléphonie mobile Orange et Mtn Cameroun, la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), l’immeuble d’un huissier de justice de exerçant à Maroua et un navire battant pavillon étranger, des laboratoires pharmaceutiques, les Aéroports du Cameroun, des entreprises de BTP, des établissements hôteliers, des abattoirs d’animaux, des supermarchés, etc.

A noter que les distributeurs de produits pétroliers sont très largement représentés parmi les contrevenants ainsi dénoncés. Sur les 139 cas répertoriés, 35 stations-services du Marqueteur français Total ont été condamnés à un total de 94,5 millions d’amendes pour diverses infractions. «Normalement, les personnes mises en cause doivent s’acquitter naturellement des sanctions. Mais, il se trouve que, cette année notamment, beaucoup traînent des pieds ou essayent de tromper la vigilance du ministère. Ces derniers payent en partie ce qu’ils doivent et ne se signalent plus pour le reste», explique un collaborateur du ministre de l’Environnement. Selon le communiqué, les contrevenants se verront traduits devant les juridictions territorialement compétentes dans la suite de la procédure.

GCM

  «J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que je confirme le désistement de l’Etat dans cette affaire pendante devant votre juridiction», peut-on lire sur la correspondance de désistement signée par Alamine Ousmane Mey, ministre des Finances (Minfi) à l’attention du président de la Cour d’appel du Littoral.

Dans sa lettre datée du 16 mars 2012, le Minfi, à l’image de son prédécesseur, prétend que des «actions pertinentes à l’effet du recouvrement des droits et taxes de douanes éludés, basées sur le Code des douanes de la Cémac applicable au Cameroun, peuvent valablement se substituer à la procédure judiciaire et permettre à l’Etat de rentrer dans ses droits».

La Cour d’appel du Littoral va statuer demain, vendredi 20 avril, sur cette demande de désistement de l’Etat. Le Minfi, plaignant dans cette affaire, s’était déjà désisté en instance. Il avait été forcé à entrer dans la procédure en appel par le co-plaignant Codilait.

En appel, les avocats du Minfi avaient évalué le préjudice subit à un peu plus de 26 milliards F Cfa.

GCM

Mardi 17 avril 2012, Ernst Burgbacher, secrétaire d’Etat parlementaire auprès du ministre fédéral de l’Economie et de la technologie, qu’accompagne Reinhard Buchholz, ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne (Rfa) au Cameroun, sont reçus en audience au palais de l’unité par le président Paul Biya.

Au menu de l’audience, figurent en bonne place l’évocation de l’histoire des bonnes relations qui existent entre l’Allemagne et le Cameroun, les progrès des rapports économiques entre les deux pays et de nombreux projets dans divers secteurs qui intéressent les investisseurs allemands.

A la tête d’une forte délégation d’industriels allemands venus en visite de prospection au Cameroun, Ernst Burgbacher et son hôte explorent toutes les pistes en vue d’intensifier la coopération germano-camerounaise. Occasion que saisit le secrétaire d’Etat allemand pour annoncer que des projets d’envergure sont en cours dans le domaine de l’industrie, l’environnement et des énergies renouvelables, secteurs dans lesquels l’Allemagne possède une expertise de renommée internationale.

A sa sortie d’audience, Ernst Burgbacher confiera à la presse que son pays se propose d’installer une usine de fabrication d’engrais chimiques au Cameroun.

Le secrétaire d’Etat allemand a réitéré la même information à Douala, au cours d’une séance de travail avec le patronat camerounais au siège du Gicam.

GCM

Selon le journal l’Info, la première raison qui pourrait justifier la fermeture imminente de la Banque Atlantique du Cameroun (BACM) se trouve dans des décisions judiciaires prises par la Cour de justice de la Cémac à N’djamena qui annule la restructuration d’Amity Bank. Conséquence : BACM, née des cendres de la dernière institution bancaire citée, se retrouverait sans agrément. Ce qui veut dire que l’établissement bancaire ne peut plus continuer à opérer, de peur de s’exposer aux sanctions relatives à l’exercice illégal de la fonction bancaire.

Par ailleurs, toujours selon la même source, BACM ferait également face à une situation de solvabilité largement dégradée, dans la mesure où les attaques des actionnaires d’Amity Bank, le poids du plan de restructuration dans lequel les actionnaires s’étaient engagés, les arrêts de la Cour de N’djamena et bien d’autres problèmes encore auraient fini par mettre en péril l’exploitation de BACM.

Mais le fait le plus grave, souligne le journal l’Info, concerne «l’attitude de l’actionnaire principal qui contribue à mettre en péril la survie de la banque». Car, explique-t-il, après avoir investi 3 milliards FCFA, les Ivoiriens d’Atlantic Financial Group ont, au détriment des actionnaires locaux, retiré ce montant à travers des frais d’assistance technique et diverses missions de conseil dont la nature n’était toujours pas justifiée et sans informer au préalable le conseil d’administration.

Bien plus, notre source indique que BACM a besoin de 25 milliards FCFA dans le cadre de sa restructuration et les actionnaires camerounais ne peuvent y faire face sans le soutien de l’Etat.

GCM

L’entreprise allemande qui a gagné ce marché de 7,8 milliards F Cfa a 10 mois pour boucler les inscriptions sur les listes électorales.

Mohaman Sani Tanimou, directeur général des Elections (DGE) et Hans W. Kunz, vice-président du groupe Giesecke & Devrient, une compagnie allemande opérant dans le secteur de la biométrie, ont paraphé hier, mercredi 18 avril à Yaoundé, le contrat sur le marché de la refonte biométrique des listes électorales au Cameroun. Les travaux qui vont durer environ 10 mois coûteront 7,8 milliards FCFA.

Le groupe Giesecke & Devrient s’engage à acquérir le matériel nécessaire aux opérations d’inscription sur les listes électorales et à former des personnels chargés desdites opérations. Pour sa part, Mohaman Sani Tanimou a relevé qu’Elections Cameroon (Elecam) allait se déployer pour la mobilisation des ressources financières nécessaires pour boucler l’opération.

«Des dispositions sont déjà prises en Allemagne», a souligné le mandataire de cette compagnie allemande qui a satisfait aux exigences du cahier des charges lié à cette opération sur les plans administratif, technique et financier. Poursuivant, Hans W. Kunz s’est voulu rassurant : «Nous sommes capables de faire le travail tel qu’il est défini dans les termes du contrat. Nous avons déjà alerté notre équipe en Allemagne pour se préparer pour ce projet très important. Nous avons beaucoup d’expérience en la matière. Nous avons été dans de nombreux pays pour travailler, qu’il s’agisse de la carte d’identité biométrique au Brésil, nous travaillons également en Europe de l’Est et il y a quelques jours nous avons été retenu pour ce qui est de la sécurisation du permis de conduire dans les Baltiques, nous avons fait la carte d’identité biométrique en Egypte et même le passeport biométrique au Botswana. La biométrie est une spécialité de notre maison».

Annoncé au départ hors course par la DGE, certaines sources indiquent que le choix du groupe Giesecke & Devrient serait une conséquence de la très récente visite à Yaoundé du secrétaire d’Etat parlementaire auprès du ministre fédéral en charge de l’Economie et de la technologie, Ernst Burgbacher, qui a été reçu le mardi 17 avril en audience par le président Paul Biya et a eu des échanges de haut niveau avec le premier ministre et plusieurs membres du gouvernement.

GCM

jeudi, 19 avril 2012 08:41

Le visa américain encore plus cher

  Depuis le 13 avril dernier, le département d’Etat américain a décidé de réajuster les frais de traitement de dossier de visas pour tourisme, affaires, transit, membre d’équipage, étudiants, visiteurs, échanges culturel et journalistes.

Ils coûtent désormais 80000 FCFA au lieu de 70000 précédemment. Un communiqué de presse de la section des affaires publiques de l’ambassade des Etats Unis à Yaoundé donne les explications quant aux raisons de la décision souveraine de l’administration américaine.

D’après cette administration, l’augmentation des frais de visa non immigrant permettra de prendre en charge non seulement l’agrandissement et l’adjonction des installations à l’étranger, mais il couvrira également l’augmentation des effectifs permettant de faire face à l’accroissement de la demande en matière de visa.

Ce projet de développement de l’électrification rurale dans le département des Hauts-Plateaux, région de l’Ouest est financé par le Feicom, la banque des communes, la mairie de Saint Germain-au-Mont-d’or en France et l’Union européenne. Avec environ 150 000 habitants répartis dans 232 quartiers, le projet couvre les communes de Baham, Batié, Bamendjou et Bangou où seulement 10% de ménages ont accès à l’électricité.

Le développement socioéconomique durable du département à l’horizon 2022, la réalisation à bas coût des infrastructures électriques prioritaires, le développement d’un service d’éclairage public, le renforcement de l’impact économique et social de l’électrification et l’amélioration de la gouvernance locale de l’électricité sont autant d’objectifs visés par ce projet.

On parle alors d’un projet de 3 milliards F Cfa étendu sur 36 mois dans sa première phase et qui sera financé à hauteur de 74% par l’Union européenne.

Les négociations pour promouvoir les placements économiques réciproques avancent.

En se quittant vendredi dernier à Yaoundé, les négociateurs du futur accord de promotion et de protection des investissements entre le Canada et le Cameroun ont rendu une visite au ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minépat).

A cet effet, on a pu apprendre que Karl va Kessel, qui conduisait la délégation canadienne auprès du ministre Emmanuel Nganou Ndjoumessi, que les deux parties souhaitent voir signer cet accord au courant de cette année qui marque le cinquantenaire des relations entre les deux pays. Selon Narcisse Abe, sous-directeur de la Coopération avec l’Amérique du Nord et l’Asie au Minépat, les négociations ont largement avancé.

Aussi, Nganou Djoumessi a-t-il remercié ses hôtes pour la confiance et le soutien qu’exprime le Canada vis-à-vis du Cameroun. «Nous sommes heureux du travail qui a été bien fait. Ces questions d’intérêt national ne doivent pas prendre du temps pour aboutir», a déclaré le Minépat à l’adresse des négociateurs. En rappelant l’amélioration du cadre camerounais des investissements, il a remis des exemplaires du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) et des présents à ses visiteurs.

Ce second round des négociations intervient après les premières discussions de novembre 2011 à Ottawa. De sources officielles canadiennes, en 2010, le Cameroun s’est classé 1er marché d’exportation du Canada en Afrique centrale. Les investissements canadiens portent notamment sur l’énergie et les industries extractives.

jeudi, 19 avril 2012 03:11

Douala Stock Exchange : le calme plat

Aucun titre n’y a transité depuis des semaines. Entre temps, la capitalisation boursière continue de se maintenir à 107 786 834 645 F Cfa.

En fin de semaine écoulée, il est de notoriété qu’aucun changement n’a été observé du côté de la Douala stock exchange (DSX), la place boursière de Douala. Au terme de la séance de cotation en date du 9 avril 2012, c’est la même tendance qui s’est poursuivie, étant donné que les valeurs des entreprises qui y cotées n’ont pas connue la moindre évolution perceptible.

«Les valeurs Semc, Safacam et Socapalm suivent un trend stable, respectivement à 113 308 F Cfa à 72 001 F Cfa et à 43 999 Cfa», a indiqué Pierre Ekoulé Mouangué, directeur général de la DSX. Les mêmes que celles observées lors de la cotation du vendredi 13 avril dernier.

Contrairement à une séance précédente au cours de laquelle on avait noté un léger frémissement, notamment à travers ces 25 titres qui avait été transigés dans le cadre de l’animation du titre pour une valeur de 1 100 000 F Cfa, rien ou presque à se mettre sous la dent. Depuis vendredi dernier donc, on observe également qu’en termes de physionomie, aucun titre n’a été transigé. Conséquence : la capitalisation boursière, qui avait par ailleurs connu une très légère baisse, continue à se maintenir en ce milieu de semaine à 107 786 834 645 F Cfa.

S’agissant du marché des obligations, c’est également l’hibernation qui se poursuit. D’autant plus qu’on note que tout semble être figé. Les responsables de la Dsx relèvent en effet à ce sujet que les obligations «Moabi ifc 4,25% 2009-2014», «Ecmr 5,6% net 2010-2015» et «Bdeac 5,5% net 2011-2017» sont restées sensiblement stables. Etant donné qu’elles se maintiennent aux taux respectifs de 96,99%, 100,01% et 99,99%, pied de coupon.

Toujours dans ce compartiment, aucune transaction n’a été enregistrée. Rien de nouveau donc depuis celle du 30 mars 2012 qui avait porté sur 200 000 titres de l’obligation ECMR 5,6% net 2010-2015. Ceci, pour une valeur de 2 017 290 000 F CFA cours plein.

Depuis la fin de la semaine écoulée, la capitalisation du marché obligataire se maintient donc à 219 335 000 000 F CFA. Bien que 52 811 obligations ECMR 5,6% net 2010-2015 ont été transigées, pour une valeur de 528 110 000 F CFA. Si la séance de la fin de la semaine dernière s’est déroulée en présence de trois prestataires de services d’investissement (PSI) agréés, notamment, Cenainvest, BICEC et SGBC, seul le dernier cité a participé aux transactions qui se sont déroulées le lundi 16 avril dans la salle des marchés de la DSX.

Un communiqué publié par la presse en milieu de semaine écoulée faisant état de la tenue d’une assemblée générale et d’un conseil d’administration de cette compagnie d’assurance respectivement les 15 mars et 5 avril 2012.

Ledit communiqué, signé le 10 avril dernier du notaire Bisseck Eyobo, annonce que les deux réunions se sont soldées par des décisions importantes. A l’instar de la nomination de Samuel Wo’o Nko’o au poste de président directeur général, en remplacement de Jacqueline Casalegno.

La deuxième décision dit que «les anciens dirigeants de la société Chanas assurances s.a ou toutes personnes déléguées ou jouissant de leurs pouvoirs délégués ne peuvent plus poser d’acte au nom de cette entreprise».

La troisième précise que tout est momentanément suspendu et que les activités de la compagnie sont provisoirement centralisées à l’étude de Me Bisseck Eyobo.

Toutefois, au lendemain de la signature du communiqué, personne n’est disposé à s’exécuter.

A Chanas, on parle plutôt d’une campagne de sabotage orchestré par Me Bisseck Eyobo, révoqué de sa qualité d’administrateur séquestre par le tribunal de première instance de Douala Bonanjo, puis par la Cour d’appel du Littoral respectivement les 16 septembre 2009 et juin 2010.

GCM

Le ministère des Postes et télécommunications (Minpostel) et la société de téléphonie mobile MTN Cameroon ont connecté à Limbe, dans le Sud-ouest, le pays à un nouveau système, le West Africa Cable System (WACS).

Il s’agit en fait d’un câble sous-marin de grande capacité qui va permettre un plus large trafic à l’international, répondre efficacement aux exigences du nouvel environnement de l’Internet haut débit, faire chuter les coûts des tarifs des communications électroniques, de manière à favoriser l’accès du plus grand nombre aux services des technologies de l’information et de la communication (Tic).

En outre, il permettra d’améliorer la couverture du réseau. Le point de connexion du WACS a été visité le 12 avril dernier par le ministre Biyiti bi Essam qui annonce la fin des ruptures de l’Internet.

Après les faisceaux hertziens, le SAT3 installé en 2002 et qui devrait arriver à saturation d’ici trois ans, il a fallu anticiper. Question de s’assurer de la fourniture continue de la connexion Internet.

mercredi, 18 avril 2012 02:30

Kribi : le point sur les travaux en cours

Environ quatre mois après la pose officielle de la première pierre des travaux de construction du port en eau profonde de Kribi, le chantier avance sur le site de Mboro, à une trentaine de km de Kribi.

Tout d’abord, la base-vie de la China Harbour Engineering Company Limited (Chec Ltd) est achevée et accueille déjà les travailleurs. D’après cette entreprise, les sondages terrestres et en mer sont achevés, tout comme les design préliminaires. De même, la centrale à béton est pleinement opérationnelle et a commencé à produire les éléments de protection de la digue.

Du côté de la digue de protection, l’évolution des travaux est encore plus visible. Environ 240 m ont été gagnés sur la mer, sur les 1355 m que doit mesurer au final la digue, soit quelque 17%. Le résultat est déjà visible sur le plan d’eau. En effet, alors que sur un côté de la digue la houle est plutôt forte, de l’autre, la mer est apaisée.

Sur le plan sécuritaire, le déploiement des forces de sécurité, le Bataillon d’intervention rapide (Bir) notamment, autour du chantier est visible aussi bien sur le domaine terrestre que sur le plan d’eau. Les logements des responsables du projet du côté de Kribi sont également sécurisés. Par ailleurs, selon un responsable local, un poste de gendarmerie a été récemment créé après la visite du ministre délégué à la présidence, chargé de la Défense.

GCM

Alamine Ousmane Mey mise sur les marchés de capitaux. Le ministre des Finances (Minfi) l’a fait savoir le 12 avril dernier à Douala, au cours d’un dîner-débat.

«La plupart des pays dans le monde sollicitent de plus en plus les marchés pour satisfaire une partie de leurs besoins de financement. En sollicitant le marché pour financer son déficit budgétaire, l’Etat fait appel aux agents économiques à capacité de financement pour acquérir les titres qu’il peut émettre à court, moyen et long terme à l’instar des bons ou des obligations du Trésor», a indiqué d’entrée de jeu Alamine Ousmane Mey. Poursuivant, il relève que le recours aux marchés s’explique aussi par les limites des sources traditionnelles, notamment les recettes budgétaires et les durcissements des conditionnalités liées aux financements des bailleurs de fonds.

Des chiffres rendus publics, il ressort que, selon le programme de financement 2012 du Trésor public, les prévisions budgétaires découlant des objectifs de croissance indiquent des ressources internes estimées à 2 280 milliards F Cfa pour couvrir des dépenses chiffrées à 2 800 milliards, soit un déficit de 520 milliards.

Toujours selon le Minfi, les instruments de financement du Trésor public offrent des opportunités à tous les types d’investisseurs. Pour le Cameroun, ils permettent de financer le déficit budgétaire par des ressources non inflationnistes et de mieux maîtriser les risques liés à l’endettement public. Pour la Banque centrale, ces instruments permettent de mieux contrôler la politique monétaire. Du côté des établissements financiers, ils ont la possibilité de diversifier leur portefeuille d’actifs financiers et la gamme de produits de placement susceptibles d’être offerts à leur clientèle.

Enfin, les entreprises et les opérateurs économiques bénéficient des effets de richesse provenant des placements sous la forme d’instruments financiers rentables et sans risques. Par conséquent, il faudrait inclure dans le sens le plus large possible, toutes sortes d’investisseurs.

Depuis 2010, le Trésor est actif sur les marchés de capitaux à travers bons et obligations. Le montant émis s’élève à 270 milliards, dont 200 milliards d’obligations du Trésor levés en décembre 2010 sur le marché financier national à un taux de 5,6% net pour une maturité de 5 ans et 70 milliards de bons du Trésor sur le marché régional des titres publics à souscription libre émis par adjudication des Etats de la Cemac. Pour les obligations du Trésor, la première tranche des intérêts d’une valeur de 11,2 milliards a été payée aux obligataires le 29 décembre 2011.

GCM

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Yaouba Abdoulaye, a signé la semaine passée à Khartoum au Soudan, un accord de prêt avec la Banque islamique de développement (BID).

Le prêt qui s’élève à environ 7,4 milliards FCFA est destiné à financer le projet de développement du coton et des cultures vivrières dans le Nord-Cameroun.

Des sources proches dudit département ministériel indiquent que le projet comporte trois composantes, qui se réaliseront par le canal de la Société de développement du coton (Sodecoton). Il s’agit d’abord de soutenir la recherche agricole et les agriculteurs. Ensuite, l’argent de la BID servira à favoriser l’égrenage du coton à travers l’installation d’une unité industrielle et, enfin, au développement des cultures vivrières (mil, sorgho, arachide, etc.).


GCM

En 2009, Pascal Anong Adibimé, alors ministre des Domaines et des Affaires foncières, avait instruit le contrôle des véhicules administrations généralement utilisés en dehors de usages réglementaires. Sa décision, il la justifiait au regard des travers observés dans l’utilisation de ces voitures de service immatriculées «Corps administratif» (CA).

Trois années plus tard, l’opération semble avoir pris du plomb dans l’aile.

D’autant plus qu’il est de nouveau courant, seulement pour ce qui est de la ville de Yaoundé, d’apercevoir ces véhicules de services pour des courses du genre déménagement, ou encore de les voir à des endroits inhabituels et à des heures avancées de la nuit. Raison pour laquelle d’aucuns pensent que les voitures administratives sont «hors-la-loi».

Le conseil de ladite Communauté urbaine qui s’est tenu le vendredi 13 avril dernier a pris d’importantes résolutions en vue de l’aménagement de certains axes de la ville au cours de l’exercice 2012.

Il est ainsi prévu l’aménagement de la voie le long du canal du Mfoundi avec la pose de bitume, la réhabilitation des voies d’accès de Mvog Atangana Mballa et Mvog Mbi avec l’aménagement des différentes bretelles qui les desservent, la réhabilitation de la voie Carrefour Mvog Atangana Mballa-Pont d’Olezoa, l’agrandissement du Carrefour Mvan qui sera accompagné de la pose de la signalisation horizontale, verticale et des feux tricolores. Le souci est de fluidifier la circulation et améliorer la mobilité des populations.

Le Trésor public veut répondre à un besoin d’endettement brut de 433 milliards F Cfa pour couvrir le budget 2012, déficitaire.

D’après les prévisions budgétaires de l’exercice 2012, le besoin de financement brut s’élève à 512 milliards F CFA. Pour couvrir ce besoin, le gouvernement camerounais compte utiliser les réserves budgétaires à hauteur de 21 milliards. Il prévoit également de mobiliser à l’extérieur des dons à concurrence de 66 milliards, dont 23 milliards pour les dons et 43 au titre du Contrat désendettement/développement (C2d). Où trouver le reste de l’enveloppe qui se chiffre à 433 milliards ?

Selon le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, «cet argent sera recherché à la fois à l’intérieur du pays pour 250 milliards F Cfa et à l’extérieur pour 183 milliards F Cfa. Le besoin d’endettement intérieur en 2012, qui s’établit à 250 milliards F Cfa, sera couvert par des émissions de titres publics par voie d’adjudication tant que par syndication».

Lors du dîner-débat organisé jeudi 12 avril dernier à Douala, Alamine Ousmane Mey, a invité les opérateurs économiques et chefs d’entreprises du secteur privé à s’impliquer davantage dans la levée de fonds pour combler le déficit budgétaire prévu.

Lors de la première émission des titres en 2010, le gros des fonds avait été levé par les investisseurs institutionnels du marché des titres publics, plus connus sous le nom de Spécialistes en valeur du trésor (Svt).

GCM

L’ancien Premier ministre du Cameroun de 2004 à 2009, Inoni Ephraïm, a été arrêté ce jour même pour corruption.

Emmené au siège de la gendarmerie à Yaoundé, il est accusé de « malversations financières » dans le cadre d'une transaction pour le compte de l’ex-compagnie aérienne camerounaise Cameroun Airlines.

Marafa Amidou Yaya, ancien ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, a également été placé en détention préventive lundi, pour détournement de fonds dans le cadre de l'affaire de L'Albatros, l'achat controversé en 2003 d'un avion présidentiel aussi cher que défaillant. Selon un de ses avocats, il serait détenu à la maison d'arrêt de Kondengui (Yaoundé).

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Tecno, Itel, Bird et X-Net Phone qui se sont imposés au Cameroun doivent leur réussite à leur coût bas et à la garantie offerte.

Les téléphones d’origine des marques Samsung, Motorolla ou Nokia éprouvent toutes sortes de difficultés à s’imposer ces derniers mois sur le marché camerounais. «Seuls les nantis et les connaisseurs s’y intéressent encore», souligne K. Constant, dit Consty, vendeur de téléphone portable au marché congo à Douala.

Depuis plus d’un an environ, de nouveaux téléphones grand-public fabriqués en Chine ont fait irruption sur le marché camerounais et proposent des téléphones mobiles à bas coûts, avec options (appareil photo, radio FM, vidéo, Bluetooth, etc.) et surtout avec une particularité : la garantie offerte. Il s’agit de téléphones portables de marque Itel, Tecno, Bird, ou encore le X-Net Phone de conception camerounaise.

Avec environ 10 000 F Cfa au moins, on peut s’offrir un téléphone portable neuf avec une garantie d’un an en cas de problème. «En achetant un téléphone, on est rassuré quant à la qualité. Car, on peut revenir changer en cas de problème. Surtout, les prix sont attrayants», se réjouit Steve, étudiant.

Au marché central de Yaoundé, la société chinoise Tecno Telecom Limited a installé un centre d’écoute et de réparation de téléphones portables. C’est dans ce service après vente, situé non loin de la représentation locale d’Orange Cameroun, que se dirigent tous ceux qui rencontrent des problèmes avec un téléphone de marque Tecno. C’est toujours là où se trouve le service après-vente des téléphones portables de marque Itel, également consommés en Chine, d’où leur «grand succès au Cameroun», pour reprendre Henry Enyegue, responsable marketing à Tecno Telecom Limited.

«Ils ont une batterie qui a six jours d’autonomie et plusieurs options en fonction des prix qui varient entre 10000 et 25000 F Cfa (15 à 40 €). Ce qui intéresse la majorité des Camerounais. Nous avons déjà cinq grands distributeurs au Cameroun avec près de 5000 téléphones de marque Itel distribués chaque mois», confie Henry Vidal Enyegue.

A côté de Techno et Itel, une autre marque de téléphone portable fait fière allure. C’est Bird. Ici, avec 9500 F Cfa, on peut se procurer un mobile de cette marque dont le service d’après vente est situé au lieu-dit montée Abbia. Anelka, vendeur de téléphones à l’avenue Kennedy, certifie écouler des centaines de téléphones de marque chinoise Bird au quotidien.

L’autre téléphone à bas coût qui dispose, lui, de six mois de garantie et le X-Net Phone, un téléphone conçu par une équipe d’ingénieurs camerounais et fabriqué en Chine. Dans le magasin X-Net Phone à l’avenue Kennedy, qui sert également de service après-vente, le X1 et le X1+ qui coûtent respectivement 10500 et 12500 F Cfa est déjà épuisé. Pour le moment, en attendant l’arrivée d’importantes cargaisons, le X-Net Phone de 19500 et 20000 F Cfa sont proposés.

B-O.D.

A l’Autorité aéronautique du Cameroun (Ccaa), on explique que c’est parce que Cameroon Airlines Corporation (Camair-co) a subi jusqu’à 11 contrôles d’aires de trafic à Paris Charles de Gaules depuis le lancement de ses activités le 28 mars 2011 qu’elle ne figure pas sur la liste noire des compagnies aériennes interdites en Europe.

Une liste actualisée et publiée par la commission de l’Union européenne le 4 avril dernier. Cette liste noire dont la dernière remonte à novembre 2011 cite chaque fois les noms des compagnies aériennes qui, pour des raisons de sécurité et/ou de sûreté, ne sont pas autorisées à opérer dans l’espace aérien l’Union européenne ou qui ont fait l’objet de certaines restrictions dans ce même espace géographique.

La liste ainsi mise à jour compte 279 compagnies aériennes répertoriées dans 21 pays du monde dont 17 africains. L’Afrique détient ainsi la palme d’or des «compagnies à risques» avec plus de 120 entreprises dans cette liste.

Le contrat d’exécution a été signé hier, jeudi 12 avril à Yaoundé entre le Cameroun et la Chine. Ce qui, de l’avis de Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie, représentant à l’occasion la partie camerounaise, marque le début effectif des travaux sur le site.

En attendant la date de la pose de la première pierre qui, selon le chef de la cellule d’appui à la maîtrise d’ouvrage du projet d’aménagement hydroélectrique de Memeve’ele, dépend du chef de l’Etat, les travaux sur les voies d’accès continuent sur le terrain. On situe leur évolution à 60%.

D’un coût estimé à 365 milliards FCFA, les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele seront exécutés par l’entreprise chinoise Sinohydro Corporation Limited, pour ce qui est du barrage, de l’usine et des voies d’accès.

 

 

 

lundi, 16 avril 2012 08:39

Le nouveau code électoral est adopté

La caution financière pour participer à l’élection présidentielle est multipliée par 6, elle passe à 30 millions de FCFA soit environ 46000 €. Pour se présenter il sera maintenant obligatoire d'appartenir à un parti politique ou bien de présenter 300 signatures d’élus. La biométrie est également intégrée à ce nouveau code.

Le texte de 299 articles qui concerne tous les scrutins au Cameroun a suscité de vifs débats, non pas à l’Assemblée où le parti présidentiel est très majoritaire, mais dans la société civile.

Parmi les revendications qui s’étaient exprimées et qui n’ont pas été satisfaites on retiendra le vote à 18 ans, le bulletin de vote unique et, surtout, le scrutin présidentiel à deux tours.

En cause, policiers, gendarmes et douaniers commis pour y assurer la sécurité des personnes et de leurs biens réclament un an d’arriérés de primes.

Ils affirment que depuis maintenant 12 mois, leurs primes ne sont pas payées par la direction de l’Autorité civile aéronautique du Cameroun (CCAA). «En 2011, nous avons été payés pour le compte d’un seul trimestre. Depuis, personne parmi nous n’a reçu de prime, alors que tous les jours, nous sommes obligés de venir au travail», se plaint un policier rencontré à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. A en croire cette source, tous les éléments des forces de l’ordre travaillant dans les aéroports de Yaoundé, Douala, Maroua et Garoua sont concernés par le non paiement des primes.

Selon certaines indiscrétions, les montants trimestriels varient entre 70 000 et 120 000 F CFA, selon le grade du policier, gendarme ou douanier.

A la CCAA, le chef de la cellule de communication, Joël Wadem, ne reconnaît que trois trimestres non payés : les deux derniers trimestres 2011 et le premier trimestre 2012. Et dénonce la mauvaise foi des plaignants qui, explique-t-il, lors d’une réunion récemment tenue à Douala entre le ministre des Transports et les agents en service dans les aéroports du Cameroun, ont déclaré que « tout allait bien ».

Joël Wadem indique aussi qu’actuellement, le directeur général de la CCAA multiplie les efforts pour résoudre le problème dans les brefs délais.

Guy C. Moussi

«Cette loi de 1994, dans le contexte actuel, par le processus de la décentralisation, de la lutte contre la pauvreté et de la corruption, ne permet plus de concilier les intérêts divergents, de garantir la préservation ou la restauration des services environnementaux», explique Jean Jacques Zam, du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Repar-Cefdahac), une association qui, de concert avec plus de 40 organisations non gouvernementales (ONG), s’accordent sur l’obsolescence de la loi forestière de 1994.

Au cours de la réunion autour de la plateforme «forêt» tenue le 28 mars dernier à Yaoundé, il a été question de remettre les propositions de la société civile afin de peaufiner la nouvelle loi forestière actuellement en gestation au ministère de la Forêt de la Faune.

Lesdites propositions, contenues dans un document de 50 pages intitulé «Quelles lois pour la forêt ?», répondent aux insuffisances constatées sur le plan de la gouvernance, de la lutte contre la corruption, des droits des peuples autochtones et de la lutte contre la pauvreté. Elles ont fait l’objet d’un plaidoyer auprès des députés.

GCM

Le Conseil de discipline budgétaire et financière (CDBF) dudit ministère vient de donner son verdict sur les dossiers relatifs à la gestion des mairies de Nguelemendouka, Mbangassina et sur celui de la Société nationale de raffinage (Sonara).

Selon le communiqué rendu public à l’issue des quatre sessions du mois de mars, le Conseil relève qu’en ce qui concerne la gestion de la commune de Nguelemendouka dans la région de l’Est au cours de l’exercice budgétaire 2010, le maire a été reconnu coupable des irrégularités relevées et constitué débiteur envers le Trésor public de la somme d’environ 6,7 millions F CFA représentant le préjudice financier causé à l’Etat dont, entre autres, la non-application des pénalités de retard consécutives au dépassement des délais contractuels d’exécution du marché public de construction du centre de santé intégré de la localité de Bika et le non respect de la législation financière en matière de timbre et d’enregistrement. Une amende spéciale de 2 millions a également été infligée audit maire.

S’agissant de la gestion de la commune rurale de Mbangassina dans la région du Centre pour la période d’août 2002 à mars 2004, l’ex-maire a été reconnu responsable des irrégularités relevées et constitué débiteur envers cette commune de la somme de 1,9 million représentant le préjudice financier subi par ladite entité publique de son fait. Une amende spéciale de 1 million lui a aussi été infligée pour ses fautes de gestion, constituées par les manquements aux règles de la discipline budgétaire et financière au cours de cette période.

Traitant du dossier de la Sonara et de celui relatif à l’exécution du budget d’investissement public de l’Etat de 2002 à 2007, le Conseil a, dans un premier temps, engagé l’examen de l’affaire relative à la gestion de la Sonara pour la période 2007-2010, suite à la traduction devant cette instance du directeur général de cette structure. S’agissant du dossier du DG proprement dit, le Conseil a décidé le renvoi au 14 juin 2012 de la poursuite de l’examen au fond de cette affaire. Tout comme celui relatif aux commissaires aux comptes a été renvoyé.

Pour le dossier concernant la gestion du directeur de l’administration et de ressources humaines de la Sonara, le CDBF a délibéré et statué au fond. Une faute de gestion a été retenue à l’encontre du responsable mis en cause, à savoir la signature, sans qualité, des documents de sortie définitive de véhicules relevant du patrimoine de la Sonara. Une amende sera infligée à l’intéressé.

GCM

vendredi, 13 avril 2012 08:56

La MINRAP change de tactique

Un an déjà que la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (MINRAP) se déploie sur le terrain. Le but recherché étant, bien sûr, de réduire les coûts qui, jusqu’ici, constituent encore une préoccupation pour les ménages.

Afin de mieux asseoir sa stratégie, la MINRAP a décidé de consulter toutes les parties prenantes : les administrations membres du comité de gestion, les opérateurs économiques de divers horizons, les économistes, experts financiers et banquiers.

Au terme des consultations, il a été décidé de ce que la Mission va désormais financier les activités des opérateurs économiques afin de réduire davantage les prix. Au bout d’un an, la Mission a déjà organisé environ une soixantaine de marchés forains durant lesquels 211 000 tonnes de denrées alimentaires d’une valeur de 250 millions F CFA ont été mises à la disposition des consommateurs.

Quant aux marchés périodiques mensuels, la MINRAP a déjà été dans 8 des 10 régions du pays. Sur 229 marchés, 868 tonnes de produits ont été vendues.

 

vendredi, 13 avril 2012 08:51

La pénurie d’eau s’aggrave à Yaoundé

Cela fait une semaine que l’eau a cessé de couler des robinets des populations installées au lieu-dit maison Damase. Depuis près d’un an, en effet, le problème d’accès à l’eau potable se pose à Yaoundé de manière récurrente. Les populations s’étaient habituées au rationnement. Mais cette fois-ci, le cap du supportable semble avoir été franchi.

Contacté pour savoir les raisons de cette nouvelle situation que traverse Yaoundé, Soulé Nkouandou, le chef de la station de production d’Akomnyada, responsable de l’approvisionnement de la capitale, explique : «la station est à saturation. Son extension programmée en 2005 n’a pas été faite. Aujourd’hui, la station ne peut plus satisfaire les besoins de toute l’agglomération de Yaoundé qui s’agrandit. Il faut aussi noter que de nouveaux branchements d’adduction en eau potable sont faits. Ce qui diminue la pression de l’eau qui coulait dans les rares quartiers encore approvisionnés». Aux côtés des insuffisances techniques, il faut ajouter les aléas climatiques.

Le Conseil d’administration de la Cameroon Postal Services (CAMPOST) s’est réuni en session extraordinaire le mardi 10 avril à Yaoundé.

Au sortir de ces assises présidées par Jean Pierre Biyiti Bi Essam, ministre des Postes et Télécommunications, l’ancien directeur des infrastructures et des réseaux d’accès aux technologies de l’information et de la communication, Lucien Nana Yomba, a été nommé directeur général adjoint de la CAMPOST.

C’est un expert en télécommunications qui embrasse désormais le domaine de la poste. Avec sa nomination aux côtés d’Hervé Berril, directeur général, de nouveaux défis s’ouvrent à lui.

Le premier sera probablement la conduite à bon port du projet e-post, qui vise à interconnecter 234 bureaux de poste.

Autre défi : le paiement de la totalité de l’épargne des anciens clients de la CAMPOST qui continuent toujours à se plaindre.

 

 

 

 

L’Agence de coopération internationale de la Corée (KOICA), représentée par Ra Kapchae et la Communauté urbaine de Yaoundé, par Gilbert Tsimi Evouna ont signé le 9 avril dernier un accord de financement d’environ 675 millions F CFA dans le cadre du «Public Transport System Improvement Project».

Ledit projet vise l’amélioration du système de transport public dans la ville de Yaoundé.

Le 9 avril dernier, les deux parties ont convenu que ce projet de deux ans qui va engloutir environ 675 millions FCFA, sera soutenu par le gouvernement sud-coréen. A l’horizon 2030, Yaoundé devrait être doté d’un nouveau système de transport public, tel que le bus rapide, le tramway, ou le train léger sur rail.

Avant d’obtenir un nouveau système de transport à Yaoundé, «Public Transport System Improvement Project», dans un premier temps, va établir un plan de transport. Dans une seconde phase, le projet va porter sur étude de faisabilité. En troisième lieu, recommandation sera faite sur le système d’exploitation d’autobus dans le cadre d’un partenariat public/privé.

A la fin, l’on procèdera au transfert des connaissances et des technologies dans le domaine de la gestion et de planification des transports publics comme cela se fait en Corée du Sud.

Il est par exemple prévu que 14 experts sud-coréens se rendent au Cameroun pendant la période de mise en œuvre du projet et plus de 10 fonctionnaires camerounais seront invités au programme de formation en Corée.

Le tribunal de première instance de Yokadouma a été sans pitié dans de son verdict rendu le 3 avril dernier. 17 braconniers d’éléphants et les trafiquants des perroquets gris d’Afrique ont écopé de peines d’emprisonnement ferme allant de 10 à 30 mois doublées d’amendes et dommages et intérêts qui s’élèvent  à environ 77 millions F Cfa.

La lutte contre le braconnage à l’Est lancée par le gouvernement vient ainsi de prendre sa vitesse de croisière. D’autant plus que cette sentence tombe un mois après la condamnation controversée par le même tribunal de quatre trafiquants de 44 défenses d'ivoire à une peine d'emprisonnement de 30 jours. Une sobre condamnation qui avait surpris la communauté nationale et internationale impliquée dans la conservation des ressources forestières et fauniques.

Le Ministère des Forêts et de la Faune et le Fonds Mondial pour la Nature avaient alors fait appel de cette décision considérée légère dans une zone où sévit le pillage général des ressources forestières et fauniques. Toute chose qui aurait probablement amené les juridictions compétentes de l’Est à se rattraper, infligeant des sanctions à la mesure des transgressions.

157 millions de dollars Us. C’est le montant des échanges camerouno-turcs pour l’exercice 2011. Le chiffre a été donné lundi dernier à Douala par l’ambassadeur de Turquie au Cameroun, Atilay Ersan, lors d’une rencontre avec des hommes d’affaires camerounais.

Organisé au siège de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), l’échange a été l’occasion pour le diplomate de vanter les opportunités et facilités offertes par son pays en termes de business.

Une croissance parmi les plus rapides du monde, une technologie de qualité et des opérateurs prêts à donner dans le gagnant-gagnant. «Les investisseurs peuvent venir sans hésitation», dira Atilay Ersan.

A ce stade des échanges, le Cameroun exporte principalement vers la Turquie du bois, du cacao, du coton et du caoutchouc. Il en importe des pneumatiques, des vêtements, des appareils électroniques, du ciment, des aciers, etc.

L’importante cargaison de poulet congelé d’importation irrégulière a été saisie le samedi 07 avril dernier par les éléments de la Brigade de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce dans une poissonnerie au marché Ekounou.

Selon Martin Charles Abessolo Monefong, chef de ladite Brigade, cette saisie a eu lieu grâce à des dénonciations et à une collaboration entre les ministères du Commerce et de l’Elevage.

La cargaison, qui proviendrait d’un pays voisin où la consommation de ce produit est courante, a été saisie alors que l’écoulement des cuisses de poulet auprès des revendeurs et des ménages était bien entamé. «C’est pourquoi nous ne pouvons dire avec exactitude la quantité que ce commerçant a importée. Nous nous attelons à exploiter l’assujetti pour savoir s’il n’y a pas d’autres produits en dessous de la saisie», a-t-il indiqué.

GCM

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