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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Mme Jacqueline Koung à Bessike (photo), ministre des Domaines, du cadastre et des affaires foncières, a procédé vendredi dernier à Bertoua, au lancement officiel des opérations de paiement des indemnités aux personnes victimes des travaux de la construction du barrage.

Au total, ce sont 826 personnes qui devront ainsi passer à la caisse dès ce jour, conformément aux conclusions des opérations de recensement et de constat menées entre 2009 et 2011 respectivement par le consultant EDC, Electricity Development Corporation et la Commission constat/évaluation (CCE).

Ces personnes recevront des indemnisations individuelles d’ordre économique, conformément au Plan d’investissement et de réinstallation (PIR). Les compensations concernent les cultures, les constructions et autres mises en valeur (pêche, élevage et exploitation d’or). Le montant total des indemnisations s’élève à 1,2 milliard F CFA, soit 853,4 millions pour les cultures, 401,7 millions pour les constructions et autres mises en valeur.

Depuis novembre dernier, les élèves-professeurs de la deuxième promotion de l’Ecole normale supérieure (Ens) de Maroua arrivés en fin de formation attendent toujours leur sortie solennelle de même que leur affectation dans différents établissements scolaires publics du pays.

Leur sortie était prévue depuis le mois d’octobre 2011 et devait donner lieu à une cérémonie que devait présider le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur, par ailleurs chancelier des ordres académiques. On apprend sous cape que cette cérémonie avait été renvoyée en fin février 2012 pour cause de «calendrier extrêmement chargé» du ministre.

De sources généralement biens introduites, les diplômes sont déjà disponibles depuis environ deux semaines. «Nous avions prévu cette sortie depuis longtemps. Il y a un communiqué de presse qui invite les élèves à déposer ou à compléter certaines pièces de leur dossier d’intégration à la Fonction Publique depuis deux semaines. C’est la preuve que la sortie est imminente», indique Pr. Issa Saïbou, le directeur de l’institution qui ajoute que le plus difficile, c’est la préparation des affectations en cours au ministère des Enseignements secondaires. «Certains élèves-professeurs sont rentrés en stage en décembre 2011. Il était impossible pour nous de programmer leur sortie immédiatement. Il est question d’affecter plus de 5 000 enseignants», rassure le Pr. Issa Saïbou.

GCM

Le Business Council for Africa entend associer les entreprises toutes tailles confondues dans la lutte contre ce fléau.

Une coalition de 60 chefs d’entreprise, regroupés au sein du Business Council for Africa (BCA), a dit sa détermination à se mettre aux côtés des pouvoirs publics afin de tordre le cou à la corruption. C’est tout l’intérêt du partenariat signé vendredi dernier au Yaoundé Hilton Hôtel entre le BCA, la GTZ, Coopération technique allemande et d’autres organisations partenaires. Dans le privé tout comme dans le public, les manifestations de la corruption sont de plusieurs ordres. Elle va de l’embauche aux avancements de carrière, en passant par le traitement des problèmes des usagers, les ventes, on retrouve partout les conflits d’intérêt, les délits d’initié, le paiement de pots-de-vin…pour obtenir des faveurs.

Selon une étude menée conjointement courant 2010 par la GTZ, le Service néerlandais pour le développement (SND) et le Groupement inter-patronal camerounais (GICAM), la corruption a atteint des proportions alarmantes dans les entreprises du secteur privé au Cameroun.

L’étude, qui avait touché une population de 1052 entreprises réparties dans six régions, relève que plus de 76% des chefs d’établissement interrogés affirment que la corruption a eu un impact négatif sur leurs activités contre 73% l’année d’avant. Par ailleurs, 49% de chefs d’entreprises affirment avoir versé des pots-de-vin aux agents des impôts et 36% déclarent avoir versé un montant équivalent entre 1 et 5% de leurs chiffres d’affaires pour obtenir des services.

Si les chefs d’entreprise n’arrivent pas à quantifier les pertes occasionnées par la corruption dans leurs activités et le développement de leurs entreprises, il est clair que ses effets sont corrosifs sur le développement des entreprises et entravent la bonne marche des affaires dans un pays en quête d’émergence. D’après la CONAC, Commission nationale anti corruption, 40% de recettes enregistrées chaque année ne servent pas le développement des entreprises pour cause de corruption. «La corruption viole les droits sociaux, éloigne les investisseurs, réduit les possibilités de création d’emplois. C’est pourquoi nous invitons toutes les entreprises privées à rejoindre la coalition à lutter ensemble et de façon plus efficace contre ce mal», a indiqué Mathieu Mandeng, président du BCA, par ailleurs directeur général de la Stantard Chartered Bank.

Guy C. Moussi

Dans le cadre de la refonte du fichier électoral dans la perspective des élections législatives et municipales à venir, Elections Cameroon (Elecam), l’organe indépendant en charge de l’ensemble du processus électoral au Cameroun, compte introduire la biométrie. Aussi, le Cameroun disposera-t-il d’une liste d’électeurs neuve, informatisée et sécurisée. Ne reste plus à Elecam qu’à trouver l’argent nécessaire.

Selon une source proche du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation, les premières simulations ont démontré que la refonte des listes électorales sans biométrie coûterait un peu moins de 8 milliards F CFA. Tandis que celle alliant la biométrie reviendrait à environ 12 milliards. Or, dans le budget de l’Etat pour l’exercice 2012, Elecam ne bénéficie que d’une dotation de 11,5 milliards.

Une somme décidée en prenant compte des besoins de fonctionnement courant de la structure, ainsi que l’organisation des élections couplées, initialement prévues fin juillet prochain.

GCM

C’est par la localité de Messamena en Haut Nyong que Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Cameroun a entamé le 18 février 2012, son périple de 5 jours dans la forêt du bassin du Congo, classée 2e forêt mondiale, après celle d’Amazonie. Le premier arrêt était consacré au projet de développement des alternatives communautaires à l’exploitation forestière illégale (Dacefi-2).

A cette étape, le diplomate européen a visité des œuvres sociales issues des 9 forêts communautaires créées dans la localité par le WWF (fonds mondial pour la nature) et dont l’UE assure le financement à concurrence de 80%. Entre autres, une case à palabres, un foyer communautaire, des salles de classe, une église et un dispensaire.

Le second arrêt était réservé à la visite du projet du massif forestier Ngoyla/Mintom, étalé sur deux régions, l’Est et le Sud, et piloté sur le terrain par le WWF et d’autres partenaires. Au-delà des visites de courtoisie aux autorités administratives des deux localités, Raul Mateus Paula a sollicité l’implication de ces autorités et des différents partenaires sociaux (populations autochtones, responsables des forêts et faunes ou des mines, exploitants forestiers, ONG…) dans la lutte contre l’exploitation illégale du bois et le braconnage.

Mme Minette Libom li Likeng, directeur générale des Douanes (DGD), a présidé mercredi à Yaoundé, la cérémonie de signature des contrats d’objectifs entre l’administration douanière et le secteur des douanes du Centre. Après les secteurs du Littoral I & II, ce sont 21 responsables des structures opérationnelles du secteur des douanes du Centre qui sont désormais liés eux aussi par des contrats avec la hiérarchie.

Pour le DGD, la signature de ces contrats consacrent l’opérationnalisation de la douane de proximité. D’autant plus que les contrats d’objectifs sont pour les douaniers ce que la boussole représente pour un navigateur. Les contrats d’objectifs –expérimentés dans l’administration camerounaise depuis quelques années- sont des engagements souscrits par les responsables du niveau stratégique, en vue d’améliorer le rendement qualitatif et quantitatif des prestations douanières.

Ils visent une optimisation des rendements, une amélioration accrue des recettes douanières. Cette expérience devrait s’étendre progressivement à l’ensemble des services de la douane.

Comme solution, les opérateurs envisagent en urgence l’importation de semences subventionnées afin de booster la production nationale.

Selon un communiqué de l’ACDIC, Association camerounaise pour la défense des intérêts collectifs, la campagne agricole qui commence s’annonce difficile pour les producteurs de maïs en raison de nombreux dysfonctionnements dans la distribution des semences, rares et onéreuses. «Sur les marchés, c’est du n’importe quoi. Des semences ‘pannar’ vendues en sac de 20 kg à 1800 F/kg, des semences sans étiquette vendues à 800 F/kg, d’autres avec fausse étiquette de l’Irad ou du Minader vendues à 850. Des grains de maïs peints à la craie rouge qui sont vendus comme semences», indique un communiqué de cette organisation. «Quel que soit le type de semence, le Cameroun n’a pas encore pu mettre au point un système de production et de distribution à la hauteur de l’ambition qu’on pourrait raisonnablement nourrir pour le secteur agricole national», ajoute le communiqué.

L’Irad, Institut de la recherche agricole et de développement qui apporte sur le marché près de 100 tonnes de semences de maïs, n’a pas produit de semence cette année dans son plus grand site de multiplication à Ntui. L’Acdic dénonce un manque d’organisation pertinente de la filière, aux fins de pouvoir rendre disponibles les semences de manière continuelle. «D’année en année et à chaque campagne agricole, les producteurs, surtout les plus petits, malheureusement les plus nombreux (97%), doivent se débrouiller avec les moyens de bord pour mettre une semence en terre. Heureux ceux qui peuvent se payer ce luxe car on trouve encore en milieu rural des paysans qui ne peuvent même pas accéder à une semence quelconque. Inutile de leur dire que la qualité de la semence détermine à 50% la production et la productivité de leurs champs. Ils n'ont pas de choix», lit-on dans son communiqué.

Une situation qui conduit à de sérieuses inquiétudes, tant il est vrai que le maïs est la première céréale cultivée et consommée au pays. Il est aussi la monnaie de réserve et la principale source de revenus des petits paysans, le premier ingrédient dans la fabrication des aliments pour bétail et il entre dans la fabrication de plusieurs breuvages.

En 2009, on estimait la demande nationale annuelle de maïs à 1,5 million t pour une production de 1,38 million t. Soit un déficit de 120000 t.

Faute de mesures fortes pour booster la production, le déficit s’est accru au rythme de la demande et avoisinerait les 350000 t.

L’ACDIC prévoit une envolée du prix du kg de maïs passant de 250 à 350 F, pour une conséquence directe sur les filières brassicole et avicole.

Guy C. Moussi 

La mesure, saluée par l’ensemble du personnel, résulte de la convention collective signée ce 21 février à Yaoundé.

Le document paraphé mardi en présence de Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité sociale se définit comme le cadre juridique qui va désormais régir les relations employés/employeurs de cette entreprise créée en 2001 avec un capital social de 350 millions F CFA.

Aboutissement d’un processus de négociation entre l’Etat, les patrons et les syndicats des travailleurs de la maintenance ferroviaire, la convention collective consacre des augmentations salariales de l’ordre de 1 à 10% en faveur du personnel de Sitrafer, Société internationale des travaux ferroviaires et selon la catégorie de chaque travailleur. Ainsi, les ouvriers classés en 3eme catégorie, celle qui compte plus de 200 personnes, soit 70% des effectifs, bénéficient d’une revalorisation de 10% de leur revenu mensuel.

Les agents de maîtrise et techniques connaissent une augmentation salariale entre 3 et 10%. Selon les termes du document, les cadres se contenteront d’une revalorisation inférieure à 3%. Le document intègre en outre le paiement de certaines primes relatives à la technicité, la documentation et à la représentation dans le revenu salarial.

Pour Jacques Bimaï, administrateur directeur général, «les cheminots camerounais qui travaillent dans des conditions climatiques souvent très difficiles méritent beaucoup d’attention. D’où la nécessité d’œuvrer dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail, en leur garantissant des revenus décents». Entre 2002 et 2008, Sitrafer, c’est environ 300 employés, 5 milliards de salaires net versés, 2,5 milliards d’impôts et 575 millions versés à la Caisse nationale de prévoyance sociale.

GCM

L’audition à la police judiciaire de Yaoundé de Charles Metouck le mardi 21 févier 2012 intervient à la suite de certains de ses collaborateurs dans une affaire portant sur un détournement présumé de 46 milliards.

Il répondait ainsi à une convocation afin d’être auditionné sur certaines affaires concernant le fonctionnement de l’entreprise dont il a la charge et dont l’origine découlerait d’une dénonciation. Selon des sources proches de l’enquête, tout serait parti d’une dénonciation calomnieuse, il y a quelques mois selon laquelle 46 milliards F CFA avaient été détournés à la Sonara, la raffinerie nationale. Comme élément de preuve de ce présumé détournement de deniers publics, un faux chèque estampillé CCEI Bank, et selon toute vraisemblance, anti daté fut présenté, alors qu’à la Sonara, on affirme que c’est vers fin 2002 que l’entreprise avait ouvert un compte à Afriland First Bank. Ce qui, pour certains enquêteurs, confortent la thèse d’une machination.

Après plusieurs mois d’enquête du Contrôle supérieur de l’Etat, et alors que les contrôleurs d’Etat auraient même élargi leur champ d’intervention, on n’aura pas pu apporter les preuves de ce détournement de fonds. Ensuite, l’enquête sera confiée à la police judiciaire.

Les auditions à la Sonara interviennent dans un contexte marqué par l’accélération des travaux de modernisation et d’extension de l’usine, dont la mise en service dans les prochains mois devrait permettre à la Sonara de renforcer sa productivité, sa capacité de raffinage devant passer de 2 millions de tonnes de barils par an actuellement à 4 millions de barils par an dès 2014. Sur les 380 milliards nécessaires pour l’ensemble de l’ouvrage, près de 210 milliards sont disponibles, soit les 2/3 de l’enveloppe globale. Au terme de l’audience, Charles Metouck était libre de ses mouvements.

Guy C. Moussi

jeudi, 23 février 2012 22:25

Campost donne des signes d’embellie

Remboursement progressif des épargnants, accroissement du chiffre d’affaires et du résultat net, diversification du portefeuille…Depuis deux ans, la Cameroon Postal Services présente les signes de sortie de crise.

En 2011, le chiffre d’affaires de la Campost a connu une hausse substantielle de 40%, soit 6 milliards F CFA. Avec les clients qui reviennent et les épargnants régulièrement payés, le secteur postal camerounais sort peu à peu d’une longue période d’agonie causée par des problèmes de gestion et l’indisponibilité de ressources. Des épargnants ont en effet eu du mal ces dernières années à retirer leurs dépôts. Aujourd’hui, les choses s’améliorent dans le secteur. La Campost est désormais sous assistance technique avec Sofrepost, une filiale de la Poste de France. Un partenariat qui arrive après celui de Tecsult, jugé largement déficitaire, avec un manque à gagner de près de 2 milliards emporté avec son comptable avant la fin du contrat.

Hervé Berril, directeur général délégué confirme que le grand malade est en voie de guérison. Aux plans de la gestion de la comptabilité et de la trésorerie, on note un accroissement qualitatif et quantitatif des ressources humaines et une amélioration significative de la qualité du service. «Aujourd’hui, nous avons de plus en plus de clients qui nous font confiance ou qui reviennent vers la Campost», se félicite Hervé Berril. «Les provisions pour 2011 nous montrent que nous devrions connaître une croissance du chiffre d’affaires d’au moins 30% dans les métiers principaux de la Campost, c’est-à-dire les services financiers, avec une croissance au niveau des chèques postaux et d’autres produits tels que le crédit scolaire qui a été lancée cette année, et aussi dans le transfert des fonds».

Les chiffres du portefeuille clients de l’opérateur postal public parlent d’eux-mêmes : 56 700 comptes courants dans les sept centres de chèques postaux, 80 000 abonnés aux boîtes postales, 100 clients grands comptes Express Mail Services (EMS), 120 clients grands comptes courrier des administrations et des entreprises, 800 000 épargnants. 232 bureaux de poste, 58 points et agences EMS, 2 centres de colis postaux, 2 magasins d’imprimés.

Guy C. Moussi

Des tractations ont cours en ce moment entre le ministère de la Justice et l’homme d’affaires soupçonné de détournement de deniers publics en coaction pour la somme d’environ 24 milliards de F CFA, et en détention préventive à la prison centrale de Yaoundé depuis le 1er décembre 2010.

Selon le protocole d’accord, Yves Michel Fotso s’engagerait à rembourser la somme de 7,5 milliards dans un délai de 90 jours à compter de la date de signature du document, en échange de sa libération et de l’arrêt de toutes les poursuites engagées contre lui. «Ce paiement constitue une reconnaissance de responsabilité et non de culpabilité», tient à préciser l’entourage d’Yves Michel Fotso.

L’ex-patron de la Cameroon Air Lines soutient que, dans le cadre du litige relatif aux 24 milliards, l’Etat du Cameroun a déjà reçu de sa part un aéronef de marque Boeing 767-200. La transaction en cours entre l’Etat du Cameroun et Yves Michel Fotso a pour fondement juridique la nouvelle loi portant création d’un Tribunal pénal spécial.

Les portables Made in Cameroon peuvent se vendent mieux sur le marché local. C’est le moins que l’on puisse dire car avec 3000 téléphones écoulés en l’espace de deux semaines, ils semblent bénéficier d’un immense capital de sympathie dans les deux plus grandes villes camerounaises où ils sont disponibles. Encore que les prix pratiqués sont abordables.

X1 qui n’a pas de caméra est vendu à 10 500 F Cfa, tandis que le X1 + muni d’une caméra s’obtient à 12 500.

Benjamin Lekoua, un des promoteurs du X-net phone n’est pas toujours satisfait des ventes. «Actuellement, nous sommes à la recherche de partenaires pour écouler nos produits».

A Douala, le seul magasin où les produits sont disponibles se trouve à Akwa, du côté de la rue des écoles. A Yaoundé, l’unique point de vente se trouve au marché Mvog-Mbi. Des négociations sont en cours avec les grands distributeurs, notamment avec Ringo, présent dans six régions sur dix pour écouler les téléphones Made in Cameroon qui sont plutôt bien accueillis également sur le marché européen.


GCM

Avec un investissement de 3,5 milliards F CFA, l’entreprise part à la conquête d’un marché réputé compétitif.

La conférence de presse annonçant le lancement officiel de la nouvelle filiale du groupe français a eu lieu le 15 février à Douala.

Avec 3,5 milliards d’investissement et 55 collaborateurs pour un départ, CFAO Equipement se propose, dans une approche business to business, d’offrir à ses clients une gamme étendue d’engins de travaux publics, de manutention, de matériels agricoles, de groupes électrogènes et d’ascenseurs. «Contrairement aux autres, on met les moyens avant d’avoir les clients», a indiqué Nicolas Richard, directeur général, avant de promettre de taquiner un peu les concurrents. Pour ce faire, l’entreprise propose plusieurs solutions, à savoir les offres novatrices de location à travers Loxea, la marque propre de location courte et longue durée et la mise à la disposition d’une gamme d’engins adaptés pour répondre à tous besoins de son secteur d’activités.

Les responsables de la dernière née des entreprises évoluant dans le BTP sont d’avis que les pays comme le Cameroun sont favorables à l’investissement, notamment avec les grands travaux et autres projets structurants dont certains sont déjà en cours : Kribi, Memve’ele, Lom Pangar, etc. CFAO Equipement qui s’adresse aux acteurs et investisseurs locaux et internationaux présents dans le BTP, le secteur agricole, l’énergie, la logistique et les transports, est présent à Yaoundé et à Douala.

Guy C. Moussi

mercredi, 22 février 2012 12:16

Filière café : l’UCCAO face à un dilemme

L’envolée spectaculaire des cours du café arabica et robusta sur le marché international conforte François Mefindja Koka, directeur général de l’UCCAO, Union des centrales des coopératives agricoles de l’Ouest dans l’idée qu’il s’agit-là d’un atout important pour inciter les jeunes à rentrer dans les plantations.

Ce qui est sans doute favorable à l’augmentation de la production caféière dans une région de l’Ouest où elle est estimée à 6000 t en 2011, bien en dessous de la barre des 30 000 t franchies entre 1985 et 1995.

Dans les magasins des coopératives du groupe UCCAO, le stock disponible ne dépasse pas 1500 t de café, chaque planteur s’étant empressé d’écouler sa production auprès des rabatteurs qui, eux, négocient le prix du kilogramme de café entre 1400 et 1500 F, mieux que les 1200 proposés par l’UCCAO. «Il nous faut choisir entre écouler rapidement cette production au bon prix actuel au point de nous retrouver sans grain de café à moudre dans nos machines locales pour satisfaire nos consommateurs directs, ou garder cela ainsi». D’où l’embarras de François Mefindja Koka.

GCM

Christophe Eken, président de la CCIMA, Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat d’une part et Franck Van Rompaey, représentant de l’ONUDI, Organisation des Nations unies pour le développement industriel d’autre part ont procédé hier à Douala à la signature d’un accord protocolaire définissant les modalités d’appui à l’assistance technique à la mise en place de la bourse de sous-traitance et de partenariat (BSTP) du Programme pilote d’appui à la mise à niveau, la normalisation et la qualité.

Exécuté par l’ONUDI et financé par l’Union européenne avec la contribution du gouvernement camerounais, le programme, placé sous la tutelle de la CCIMA, vise à renforcer la compétitivité de l’économie pour un appui aux capacités de production et à la mise à niveau des entreprises et de l’environnement des affaires du Cameroun.

GCM

Zacharie Perevet, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop) l’a annoncé, dressant le bilan des 7 ans de mise en œuvre du Programme intégré d’appui aux acteurs du secteur informel (PIAASI).

Au départ, comprise entre 100 000 et 2 millions F Cfa, la valeur des appuis du programme, désormais multipliée par deux, peut franchir le pic de 4 millions.

Le Minefop, par ailleurs président du comité de pilotage du PIAASI, a donné hier lundi une communication axée sur le bilan des sept ans d’existence de ce programme. A l’occasion, Zacharie Perevet s’est félicité de ce que, depuis 2005, près de 12 000 acteurs aient été formés, de même qu’environ 500 encadreurs dans les domaines de l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et du petit commerce. Par ailleurs, a-t-il relevé, plus de 10 000 microprojets sur 40 000 ont été financés à hauteur de 7 milliards avec près de 40 000 emplois générés en sept ans. Bien que 284 arrondissements sur 300 soient couverts par le programme, il n’en demeure pas moins que les besoins des jeunes qui souhaitent migrer de l’informel vers le formel restent énormes.

L’une des plus importantes difficultés que rencontrent les responsables du PIAASI, s’est-il plaint, c’est bien sûr le recouvrement des fonds investis. Selon le Minefop, en effet, seulement 30% des financements octroyés ont, jusqu’ici, été remboursés. Zacharie Perevet a saisi l’opportunité de la communication d’hier pour annoncer qu’une opération spéciale de recouvrement forcé, baptisée «coup de poing», se déploiera dans les jours à venir à travers l’ensemble du territoire national.

Pour ce qui est de la nouvelle vague de financements dans laquelle les porteurs de projets vont bénéficier du nouveau plafond de 4 millions, des mesures dissuasives sont déjà prévues. Zacharie Perevet annonce à cet effet la création d’une section spéciale de recouvrement, relayée sur le terrain par les brigades régionales et la création des points focaux du PIAASI dans les départements pour un suivi de proximité des bénéficiaires.

Par ailleurs, deux documents sont désormais incontournables pour bénéficier d’un appui financier : la caution morale du maire de la localité et le certificat d’avaliste. L’objectif étant, à terme, de permettre au programme de muter en un fonds d’appuis permanent. Le secteur rural, les regroupements de jeunes, de femmes et des handicapés sont les priorités du PIAASI.

Guy C. Moussi

Le Paija, Projet d’appui à l’insertion des jeunes en agriculture, vise à moderniser le secteur et à le rendre encore plus dynamique.

Le projet, logé au ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), a été mis sur pied il y a cinq ans pour encourager le plus grand nombre de jeunes aux activités agropastorales. Organisé autour de 2 volets d’activités, le projet opère en appuyant les jeunes agriculteurs sur leur propre domaine ou alors en aidant de nouveaux paysans à s’installer dans les sites aménagés par l’Etat. L’objectif étant, en premier, d’attirer les jeunes et les engager dans des systèmes de production modernes et performants.

En clair, la masse de chômeurs urbains, sous-employés ou de candidats à l’exode rural est dans le viseur du PAIJA. Une fois recrutés, ces derniers peuvent réaliser le deuxième dessein du projet qui devrait, à terme, faire émerger des pôles de développement agricole là où la terre et l’environnement s’y prêtent.

En faisant le bilan d’étape de son action, le PAIJA était fier de ses 1800 jeunes agriculteurs installés sur leurs propres domaines, tandis que 588 autres ont occupé les sites que le gouvernement leur a préparés.

Demain, le PAIJA compte non seulement installer 6 000 jeunes sur 30 sites aménagés, mais aussi assister les jeunes diplômés d’écoles agricoles qui vont vivre du travail de la terre.

Guy C. Moussi

Malgré l’encadrement de la Banque mondiale, le pays a encore échoué à l’examen de conformité à l’ITIE, Initiative pour la transparence dans les industries extractives, où il est candidat depuis 2007.

L’information, qui n’a pas encore été notifiée, est confirmée par Agnès Solange Ondigui, secrétaire permanente du comité national de l’ITIE au Cameroun.

Lors de sa réunion à la Wiston House au Royaume Uni le 15 février dernier, le conseil d’administration international de l’ITIE a annoncé que seuls deux candidats ont été désignés conformes à l’initiative : le Pérou et la Mauritanie. Ce qui porte à 14 le nombre de pays déclarés conformes à l’ITIE, c’est-à-dire ceux des pays qui possèdent un processus efficace de divulgation annuelle et de réconciliation de tous les revenus de son secteur extractif, ce qui permet à leurs citoyens de connaître les recettes réalisées par les compagnies gazières, minières et pétrolières.

Malgré tout, le Cameroun garde son statut de pays candidat, et ce, jusqu’en août 2013.

Guy C. Moussi

mardi, 21 février 2012 08:52

Dragon Oil entre bientôt en scène ?

Les responsables de cette compagnie pétrolière basée à Dubaï viennent de faire part de leur volonté de racheter Bowleven, une entreprise écossaise qui, jusqu’ici, opère dans l’exploration des champs pétroliers au large des côtes camerounaises. Dragon Oil suit l’évolution de Bowleven et a débuté en première réflexion pour s’assurer de racheter les parts actuelles et futures de cette entreprise.

Une telle annonce qui n’est ni confirmée ni infirmée, a eu pour effet de faire grimper les actions de deux entreprises. Toutefois, les experts des marchés financiers trouvent l’information cohérente. Dragon Oil possède aujourd’hui près de 700 milliards F Cfa de potentiel ferme d’investissement appartenant au groupe Enoc, entreprise d’Etat émirati en charge du pétrole et majoritaire au sein de Dragon Oil.

Même si Bowleven semble ne plus avoir toute la capacité à poursuivre ses travaux sur sa zone d’exploration, elle a toutefois fait des découvertes intéressantes en fin d’année 2011. Il lui faudra cependant investir près de 16 milliards F Cfa pour pouvoir exploiter le brut camerounais d’ici à 2015. Une somme que l’entreprise écossaise, selon son top management, ne possède malheureusement pas. Dragon Oil a fixé au 16 mars sa déclaration finale sur la reprise de Bowleven, qui serait convoitée aussi par la firme américaine Kosmos ou par Perenco qui sont, eux, déjà opérationnels au Cameroun.

GCM

Le ministre des Finances (Minfi) se félicite qu’au terme de l’émission lancée le 15 février dernier, l’Etat du Cameroun qui sollicitait 10 milliards F CFA, ait reçu des offres pour environ 34 milliards de la douzaine de spécialistes en valeur du trésor soumissionnaires à l’émission.

Les taux proposés par ces derniers oscillent 2% pour le taux minimum et 5,05% pour le taux maximum. Le taux limite, quant à lui, se situe autour de 2,5%.

Aux yeux d’Ousmane Alamine Mey, les résultats rendus publics vendredi confirment la crédibilité de l’Etat auprès du marché financier, le montant escompté ayant presque triplé.

Le même jour, le Minfi procédait au lancement de la deuxième phase de cette série de trois émissions prévues au cours du premier trimestre 2012. Pour cette deuxième émission d’un montant de 5 milliards, les banques agréées pour l’opération ont jusqu’à ce mercredi pour communiquer à la Banque centrale leurs offres. La dernière émission pour ce premier trimestre est prévue le 23 février.

GCM

 

Créée en 1988, l’entreprise à capitaux publics spécialisée dans la réparation et la maintenance des engins flottants affiche fière ces derniers mois, après une période difficile.

Lors de la visite de travail effectuée mercredi par le ministre du Transport, Moon Kwi-ho, le directeur général, a fait savoir que le chiffre d’affaires de la structure est passé de 6 milliards F CFA en 2010 à 11 milliards en 2011.

Bien qu’encore loin des 30 milliards réalisés en 2007, désormais, l’objectif de 20 milliards est en ligne de mire pour la fin de cette année.

Ce ne sera pas chose facile en raison notamment de la forte concurrence dans le domaine d’activité du CNIC et du poids de l’endettement de l’entreprise auprès de ses partenaires financiers. Alors, à en croire Louis Claude Nyassa, le président du conseil d’administration, le redressement de la maison a besoin, pour s’opérer, de «l’inestimable secours de l’Etat».

GCM

 

L’importante saisie a été réalisée suite à un contrôle inopiné effectué dans la cité capitale par une équipe de la délégation régionale du Commerce pour le Centre.

Sur le terrain, l’équipe découvre la mise en circulation d’une gamme de fer à béton tous gabarits confondus dont les dimensions ne respectent pas la norme camerounaise.

Nicanor Ndjinang Zanga, délégué régional du Commerce, confirme que la tromperie sur la marchandise concerne la longueur et le diamètre. Au lieu de 12 m, la taille des barres de fer saisies oscille entre 9,5 et 11 m. Et toutes sont vendues au prix de 12 m. En lieu et place des fers de 6 mm de diamètre, son retrouvait des fers de 5,5 mm par exemple. Au Cameroun, la norme voudrait que la longueur nominale des barres soit de 12 m. Les diamètres homologués sont de 6, 8, 10 & 12, «sauf pour des commandes spécifiques à consommer en dehors du réseau de distribution nationale».

Pour le moment, les contrôleurs ont procédé à des saisies conservatoires, compte tenu de la difficulté de transport, en attendant la destruction du stock en question.

Le top management de la Société anonyme les brasseries du Cameroun (SABC) a présenté jeudi au Castel Hall de Douala le nouveau packaging de l’eau minérale naturelle estampillée «Tangui».

Seule la bouteille change ainsi de design parce que, à en croire André Siaka, directeur général de SABC, cette marque fait actuellement l’objet de rumeurs malveillantes sur le terrain. Désormais, la bouteille d’eau minérale Source Tangui aura une forme beaucoup plus esthétique, beaucoup plus conviviale que l’ancienne. Mais l’eau reste la même avec la même composition minérale. «C’est la même eau minérale et naturelle. La seule chose qui change, c’est la bouteille dont la forme a été transformée pour qu’elle s’arrime à l’idéal que nous voulons atteindre. La nouvelle bouteille répond aux nouvelles exigences environnementales», rassure Pierre Prouveur, directeur général de la Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC) qui, avec un capital de près de 460 millions, est chargée de l’extraction et de la mise en bouteille de l’eau minérale au Cameroun.

Sa production est commercialisée sous la marque Tangui, avec des conditionnements de 1,5 et 0,5 l. Avec près de 75% de part du marché, SEMC est actuellement leader dans son secteur d’activité.

Guy Constantin Moussi

Les taux d’inflation sont respectivement passés de 5,3%, 3%, 1,3% et 2,9% en 2008, 2009, 2010 et 2011. Selon le département des statistiques démographiques et sociales à l’Institut national de la statistique (Ins) qui vient de commettre un rapport sur l’évolution de l’inflation au cours de l’année 2011, la hausse générale des prix observée sur le marché ces dernières années est notamment le fait de la pénurie des produits alimentaires qui ont grimpé de 4,8%, particulièrement les prix des produits vivriers (6%) et du poisson (7,4%), sans oublier l’insuffisance de l’offre des légumineuses, légumes et des grains.

La pénurie du maquereau, observée durant l’année 2011 a, par exemple, significativement contribué à la hausse de 7,8% des prix des poissons sur le marché local, observe l’INS qui ajoute que la même pénurie a touché les sous-groupes des produits alimentaires, soit 8,4% d’inflation sur les prix des légumineuses, légumes et grains, avec des taux de 27% pour l’arachide sèche décortiquée, 21% pour le haricot rouge et 19% pour le haricot blanc. Et ce, en raison de la très forte demande de ces produits alimentaires chez les pays voisins.

Sur le plan spatial, révèle le rapport, les prix à la consommation ont augmenté sur l’ensemble du territoire national, notamment à Bafoussam (4%) et Garoua (1,4%). La plus forte hausse étant enregistrée à Bamenda où elle a atteint 4,8%. A Douala et Yaoundé, 3,1% de taux d’inflation a été enregistré.

Guy Constantin Moussi

Elle remet en cause un bail emphytéotique signé en septembre 2009 qui loue 73 000 ha de terrain à raison de 250 F ha/an à une société de droit américaine opérant dans le palmier à huile avec un bonus d’au moins 10 ans sans impôt.

Selon le Centre pour l’environnement et le développement (CED), le contrat passé entre le gouvernement camerounais, représenté par l’alors ministre de l’Economie, du plan et de l’aménagement du territoire (Minepat) et SG Sustanaible Oils Cameroon Plc (SGSOC), filiale de Hereklès Farms, octroie à cette dernière des droits sur près de 73 000 ha de terres dans les départements du Ndian et Koupe-Manengouba, région du Sud-ouest, sur 99 ans, en vue de la création d’une grande plantation industrielle de palmier à huile et d’une raffinerie.

Dans un rapport récemment rendu public, le CED dénonce un certain nombre de points autour dudit contrat. A commencer par la violation de la loi foncière en vigueur. En effet, dénonce cette organisation non gouvernementale, « les terres en question relèvent du domaine national et, comme tel, la transaction devait être soumise aux dispositions du décret du 27 avril 1976 selon lesquelles au-delà de 50 ha, les concessions sont attribuées par décret présidentiel ».

En outre, le CED s’est fait avocat défenseur des riverains qui vivent essentiellement de ces terres. Ici et là, on redoute des risques d’impact prévisibles sur les travaux de cette société de droit américaine qui soutient pour sa part que le projet contribuera au développement socioéconomique de la localité et à la protection de l’environnement. En témoigne cette clause du contrat qui stipule clairement que SGSOC produira 400 000 m3 d’huile de palme brut et 40 000 m3 de palmistes/an. Toutefois, dénonce l’Ong, alors qu’une partie de la production de l’huile de palme est appelée à être exportée, le reste sera destiné à la production locale, «en fonction des conditions du marché». Ce qui, de l’avis du CED, laisse libre cours à la SGSOC de négliger le marché local.

Le rapport relève par ailleurs que «l’entreprise bénéficiera d’une exonération d’impôts sur une période de 10 ans, à compter du moment où la production atteindra les 10 t/ha sur au moins 3000 ha». Avant de revenir sur le traitement de faveur accordé à SGSOC par rapport à la Société Sucrière du Cameroun (Sosucam) qui verse 6457 F ha/an, là où la première va verser seulement 250 F ha/an, avec le droit d’utiliser gratuitement des quantités d’eau illimitées d’eau dans sa concession foncière. Elle compte toutefois employer près de 7500 personnes en période de production.

Guy Constantin Moussi

Deux ans après le début des explorations de ce gisement minier dans le Dja et Lobo, région du Sud, Caminex (Cameroon Mineral Exploitation), filiale du groupe anglais Afferro Mining, fait le point.

Sur les 2 milliards de tonnes de fer découverts dans le sous-sol de Nkout, l’entreprise chargée de son exploitation confirme qu’un milliard de tonnes est prouvé. Mais en attendant l’évaluation finale du gisement, Afferro Mining affiche ses ambitions. Il y a peu, le groupe s’est totalement désengagé de ses parts de marché dans l’exploitation du fer au Liberia pour définitivement prendre ses quartiers au Cameroun.

Selon Richard Lowe, conseillé du groupe, plusieurs raisons ont motivé cette décision : «Les ressources s’annoncent importantes et de bonne qualité, les autorités s’impliquent, la main d’œuvre nationale que nous employons à plus de 95% est compétente et le Cameroun est un pays stable. Le projet de construction de la voie ferrée dans lequel nous sommes impliqués et les projets énergétiques comptent aussi», indique-t-il, avant d’annoncer que le groupe va financer une étude de préfaisabilité du projet d’ici à la fin de l’année.

C’est le prix à payer pour voir le Douala futuriste de 2025 tel que présenté dans le Plan directeur d’urbanisme (Pdu) et les Plans d’occupation des sols (Pos).

Fritz Ntoné Ntoné, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud) a pris pour prétexte la visite de Jean Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu) dans la ville, en milieu de semaine passée, pour dévoiler ces deux plans sensés faire de Douala une ville à la fois productive et rayonnante.

L’élaboration du Pdu et du Pos est, à l’évidence, un signe de la reprise en main du processus d’urbanisation de la métropole économique. Les deux documents sont accompagnés de plans-directeurs pour la voirie, le transport, l’assainissement et l’environnement. On eut dit que la Cud a conçu et dessiné ensemble, à travers ces divers plans, le Douala désirable et possible.  «Ces documents vont nous permettre de fixer nos priorités à chacun : aux investisseurs pour orienter ou réorienter leurs investissements, à l’administration qui doit prévoir les infrastructures et les grands travaux préalables à tout aménagement, etc.», conclut Fritz Ntoné Ntoné.

Et, pour mettre définitivement un terme à l’éparpillement d’unités industrielles, à l’enclavement des quartiers, au désordre foncier…, il faut dans la métropole économique non seulement un changement radical de mentalités, mais aussi et surtout mettre le paquet sur les travaux d’envergure. Entre autres, densifier le réseau routier, construire un centre des affaires de niveau international, construire davantage de drains et de services de proximité dans les quartiers, aménager les pénétrantes est et ouest… Des aménagements qui, sans doute, donneront fière allure à la ville, vont engloutir environ 1400 milliards F CFA.

GCM

En investissant environ 1,2 milliard F CFA, Cameroon & Korean Mining (C&K Mining Inc), l’exploitant coréen de la mine espère que d’ici peu, le gouvernement Cameroun va adhérer au processus de Kimberley.

Premiers coups de pioche

Malgré l’énorme retard accusé dans le démarrage du chantier, les premiers coups de pioche de la future mine de diamant de Mobilong ont finalement été entendus en début de semaine écoulée dans cette bourgade près de Yokadouma, dans le département de la Boumba et Ngoko, région de l’Est. Comme l’explique Choung Sung Hee, représentante du président du conseil d’administration de C&K Minig Inc les machines sont déjà présentes sur le site. Reste plus qu’à obtenir du gouvernement l’officialisation de la propriété foncière. Entre temps, l’exploitant coréen a mis un point d’honneur à construire la mine. C’est alors qu’il va pouvoir procéder à une revue des travaux assortis des rapports périodiques portant sur la définition précise des réserves conglomératiques contenues dans la roche, à l’opposé des réserves contenues dans les alluvions issues des dépôts de cours d’eau.

Sur la valeur du chantier de Mobilong, le ministère de l’Industrie, des mines et du développement technologique (Minimidt) est formel : «La société déclare des réserves mesurées sur l’alluvionnaire de plus de 230 000 carats et de plus de 18 millions de carats sur les conglomérats. L’étude de faisabilité pour la définition des réserves sur les conglomérats ayant été jugée insuffisante, il a été prescrit à C&K Mining Inc de poursuivre la confirmation de ces réserves tout en exploitant le gisement alluvionnaire». La société de droit coréen, qui est appelée à injecter près de 1,2 milliard dans ce projet qui devrait employer près de 1000 personnes, conditionne le gouvernement camerounais, avant toute exploitation de diamant, à adhérer «au processus de Kimberley, blanc-seing d’une exploitation saine des diamants, faute de quoi ils ne peuvent pas être exploités», pour reprendre le mot de Choung Sung Hee.

Autant le dire : l’annonce du lancement du chantier de Mobilong remet du baume au cœur des autorités camerounaises, après de mauvaises nouvelles qui s’amoncelaient au-dessus de ce gigantesque projet minier, via la presse.

Le démarrage des travaux devrait particulièrement rasséréner le Minimidt, qui déplorait des manquements de C&K Mining Inc qui, de son côté, attribue les lenteurs observées au démarrage du chantier à l’enclavement de la région de l’Est en général et du site du projet en particulier, sans oublier la rigueur du climat, avec de fortes pluies qui rendent l’accès au site très difficile.

GCM

Sous la houlette de Benjamin Lekoua, initiateur du projet, des ingénieurs camerounais expatriés (en Allemagne et aux Etats-Unis) ont conçu un téléphone portable, l’X-Net. Assemblé en Chine, l’appareil, qui a été présenté le 10 février 2012 à Yaoundé, a déjà commencé à se vendre au Cameroun par Lekoua et Fils (L&F), une société de distribution de produits et accessoires informatiques.

L’X-Net intègre un clavier alphanumérique et un écran rétro-éclairé supportant des photos et des vidéos. Contenant deux cartes SIM, il est équipé d’un appareil photo (en option), d’un lecteur MP3/MP4, d’une radio et d’une lampe torche. Pour le rendre encore plus original, ses concepteurs ont eu l’idée de faire réaliser les tonalités de ses sonneries par un artiste camerounais. Le prix de vente du téléphone oscille entre 10500 et 12500 francs CFA (16 et 19 euros), selon qu’il est vendu sans ou avec appareil photo.

Pour Benjamin Lekoua, initiateur et porteur du projet et directeur de la société L&F, dont les propos sont repris par le site cameroon-info.net, « ce résultat satisfaisant est le fruit de plus d’un an de travail ». C’est lui qui a réuni les trois ingénieurs expatriés qui ont conçu le projet. Ces derniers, a-t-il expliqué, ont cependant souhaité garder l’anonymat, car ils travaillent dans des entreprises occidentales qui fabriquent des téléphones portables.

L’X-Net, selon Benjamin Lekoua, a été testé avec succès dans toutes les régions du Cameroun. S’il reste un appareil plutôt basique – ce qui explique son prix –, il est tout de même possible, croit Benjamin Lekoua, « avec un peu plus de moyens, de fabriquer des téléphones plus complexes ».

  Sur instructions du Premier ministre, chef du gouvernement, Jean Claude Mbwentchou, ministre chargé du Développement urbain et de l’Habitat (Minduh) en visite officielle de travail à Douala, a instruit la Communauté urbaine de Douala (Cud) de lever toutes les pesanteurs qui entravent la finalisation de ce projet dont fonds sont déjà disponibles.

Le Sawa Beach, titanesque projet initié en 2004 par Edouard Etonde Ekotto, ex-délégué du gouvernement auprès la CUD, visait à accroître l’offre en habitations dans la métropole économique.

Il consistait en la construction de 10 000 logements de haut standing sur une superficie de 1000 ha. Le programme d’investissement envisageait l’édification de résidences, d’équipements collectifs et de centres commerciaux.

La création d’une usine de fabrication de matériaux de construction associant la CUD et Pan Isox Inc, une société de droit canadien, faisait également partie du plan.

L’enveloppe globale du projet était alors estimée à 700 milliards F CFA. Outre Pan Isox Inc, des investisseurs américains, émiratis et italiens avaient, eux aussi, manifesté leur volonté d’intégrer le groupe de bailleurs de fonds de ce complexe dont la réalisation devait générer plus de 1000 emplois.

 Avec pour principaux actionnaires la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), la Société nationale d’investissement (SNI), la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) et la Cameroon Telecommunications (CAMTEL), tout semble être en branle pour le lancement des activités du potentiel 3eme opérateur de téléphonie mobile au Cameroun, sauf bien sûr la licence en attente de délivrance depuis 2009.

Dans une récente livraison de Camtel Vision, le magazine interne annonce imminente la constitution du conseil d’administration et la direction générale de la Cameroon Mobile Telecommunications (CMT SA).

La direction générale de Camtel vient de mettre sur pied un organe de coordination générale chargé du pilotage du réseau de téléphonie mobile de la CMT. Une structure chapeautée par Boris Judicaël Nganou à qui il incombe, en autres le pilotage des travaux préparatoires à toutes actions liées au démarrage des activités de l’entreprise en gestation, mais aussi les modalités du choix d’un partenaire stratégique.

D’où l’appel d’offres international lancé le 23 janvier 2012 pour la fourniture, l’installation et la mise en service d’un réseau de téléphonie mobile.

Le matériel non aéronautique, celui d’entretien de la cabine, une caisse à outillage et une épave d’aéronef sont mis en vente.

La vente aux enchères publiques des équipements de la défunte compagnie aérienne nationale démarre en principe ce jour dans quatre principales villes du pays : Yaoundé, Douala, Garoua et Ngaoundéré.

En plus des matériels évoqués plus haut, les acheteurs pourront aussi acquérir des véhicules usagés, notamment un bus de marque Hyundai de 29 sièges, 6 fourgonnettes, 1 Toyota Pajero, 1 Peugeot 607 et 1 Toyota Camry, sans oublier un couvert du commissariat de l’air. A cette liste d’offres valable pour la seule ville de Douala, il faut ajouter du matériel informatique, de bureau, de domicile ainsi que des pièces détachées pour voiture. Il sera également question d’un véhicule usagé Peugeot 306 en panne pour les villes de Yaoundé et 605 à Ngaoundéré. Les populations de la ville de Garoua peuvent acquérir un camion et une semi-remorque.

Cette opération marque ainsi la fin d’une compagnie aérienne créée en juin 1971 avec un capital initial de 1,5 milliard F CFA et qui effectua son premier vols avec un équipage entièrement camerounais en 1974.

Passées les grandes glorieuses, la Camair (Cameroon Air Lines) est entrée en zone de turbulence. Malgré les perfusions financières injectées de façon régulière par le gouvernement depuis 1987, la Camair ne sortira pas de son coma jusqu’à sa fermeture, courant juin 2008.

Au terme du transfert de ses actifs à la Camair co (Cameroon Air Lines Corporation), la nouvelle compagnie lancera son vol inaugural en mars 2011.



Jean Claude Mbwentchou, ministre chargé du Développement urbain et de l’Habitat (Minduh), a instruit des mesures fortes en vue d’accélérer les travaux de construction de ces résidences.

« La cité des douanes est un projet très important pour nous dans l’amélioration de l’habitat. Il serait important que la Communauté urbaine de Douala trouve des solutions pour accélérer les travaux», a-t-il indiqué à la presse au terme de la séance de travail organisée mercredi dans les locaux de la délégation régionale du Minduh pour le Littoral.

En visite de travail dans la métropole économique, Jean Claude Mbwentchou s’est imprégné de plusieurs dossiers concernant les travaux d’embellissement de certaines zones de Douala, entre autre, la cité des douanes à Bonapriso, quartier résidentiel du 1er arrondissement de la ville. Le Minduh, descendu sur le terrain, a constaté de lui-même l’état de vétusté très avancé des quelques 91 résidences d’une ancienne époque, construites pour les cadres de l’administration douanière et leur famille.

Il a annoncé à l’occasion la détermination du gouvernement à rénover et à agrandir la cité. Toute chose qui s’inscrit dans le cadre de la politique d’embellissement de la métropole économique.

Pour ce faire, il faudra nécessairement détruire complètement celle qui existe pour reconstruire sur le même site de nouvelles résidences modernes, 450 au total, en plus des espaces commerciaux.

C’est ainsi que le Minduh a instruit la Communauté urbaine de Douala (Cud) de procéder, dans les plus brefs délais, à une délimitation de cette zone relevant du patrimoine foncier public, préalable pour lancer les travaux y relatifs.

Une fois le périmètre circonscrit, la CUD pourra faire pression auprès du FEICOM, la banque des communes, afin de décaisser les sommes nécessaires pour la réalisation du chantier, actuellement au niveau des études. Le problème du recasement des 91 familles qui continuent à occuper le site ne se pose plus, rassure-t-on du côté de la Communauté urbaine, puisqu’un site de relocalisation a été trouvé. L’unique souci est que certains occupants de cette parcelle relevant du domaine public ne possèdent pas de titre foncier.

 

Le département ministériel que dirige Abba Sadou et dont la vocation est de lancer les marchés publics, les passer et en suivre l’exécution, s’attèle actuellement à préparer le calendrier des projets 2012 dont le «journal» vient d’être publié par le Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minépat).

«Nous devons confectionner l’organigramme, établir les procédures de passation des marchés, notamment en ce qui concerne les commissions d’assistance des maîtres d’ouvrage», rassure Abba Sadou qui annonce qu’à partir du 21 février prochain, des équipes mixtes des Ministères des marchés publics et de l’économie vont sillonner l’ensemble du territoire national pour travailler avec les représentants locaux du Minépat et les maîtres d’ouvrage afin d’établir les prévisions.

L’initiative du Ministère des marchés publics coupe court avec les pratiques anciennes.

GCM

Selon la SNH, Société nationale des hydrocarbures, la production camerounaise a grimpé de 5,39 à 5,64 millions de barils entre le 3e et le 4e trimestre, soit une augmentation de 4,96% qui porte le total pour l’année 2011 à 21,6 millions de barils contre 23,31 barils en 2010, soit une baisse de 7,34%.

En 2011, la production a été de 59178 barils par jour, contre 63900 l’année d’avant.

Total Exploration & Production a été le plus gros producteur avec 2,5 millions de barils lors du 4e trimestre 2011, pour une production totale de 13,8 millions de barils, soit 64% de la production totale.

Cette entreprise devance de loin Pecten, le deuxième plus gros producteur avec 985 000 barils au dernier trimestre, pour une production totale de 5,5 millions de barils (26% au total), suivi par Perenco avec 256 000 barils au 4e trimestre pour 2,2 millions de barils au total, soit 10% de la production totale.

En 2011, la SNH a injecté près de 209 milliards F Cfa dans les caisses de l’Etat, un bon résultat qui s’explique par la hausse des prix du pétrole brut sur les marchés internationaux.

Le transport des productions de la China National Petroleum Corporation à travers le pipe line va sans doute accroître les recettes de l’Etat camerounais tirées du droit de transit.

La China National Petroleum Corporation (Cnpc) et le gouvernement camerounais ont signé, courant novembre 2011 à Yaoundé, un protocole d’accord permettant le transport du brut du tchadien vers la Chine à partir du territoire camerounais d’ici la fin de l’année. La cérémonie se déroulait en présence des entreprises de droit américain commises à la gestion de l’oléoduc dans les deux pays, la Cameroon Oil Transportation Company (Cotco) et la Tchad Oil Transportation Company (Tocto), sans oublier Exxon Tchad.

Mis en service depuis 2003, le pipeline a jusqu’ici permis le transport du brut tchadien produit par le géant américain Exxon Mobil, Chevron et Petroliam Nasional, une société malaysienne.

Gritffiths Energy International, une société canadienne, est aussi en négociation avec les autorités camerounaises pour transporter son brut à travers le même oléoduc. Celle-ci a obtenu en fin d’année écoulée trois visas d’exportation pour explorer et produire dans le sud du Tchad. Encore au stade de l’exploration, elle cherche des solutions dans le cas d’une découverte de gisements.

Près de 37 millions de barils de brut tchadien ont été transportés à travers le pipeline en 2011 et à peu près le même volume en 2010. Depuis le début des opérations sur cet ouvrage de près de 1000 km qui va du sud du Tchad jusqu’à Kribi, le Cameroun a enregistré des recettes de près de 85,5 milliards F Cfa à titre de doits de transit. Nul doute que ces recettes connaîtront une augmentation substantielle à la faveur de l’entrée en scène d’un nouvel opérateur sur le pipeline.

GCM

Dans le seul parc de Bouba N’djida dans le Mayo-Rey, région du Nord, on déplore environ 300 pachydermes abattus par une cinquantaine de malfrats lourdement armés.

Ces braconniers qui, apprend-on, sont pour la plupart d’origine soudanaise, opèrent avec des complicités locales. De sources sécuritaires, ils sont les maillons d’un vaste réseau de trafic d’ivoire à destination des pays asiatiques. Avant de faire main basse sur le parc de Bouba N’djida, ces malfrats d’un autre genre ont décimé plusieurs éléphants en territoire tchadien.

Selon une étude menée par un expert en environnement et des aires protégées revenu à la réserve naturelle de Bouba N’djida, entre 250 et 300 pachydermes sur une population évaluée à près de 400 individus auraient été abattus depuis le début de la saison sèche. Autant dire qu’à ce rythme-là, on n’est plus loin de l’extinction de l’espèce dans la région du Nord où les autorités locales, fortement préoccupées, ont montré leur impuissance à stopper la saignée. Pire, le massacre des éléphants du parc semble plutôt arranger les affaires des riverains qui se plaignent régulièrement des préjudices causés par les éléphants sur leurs récoltes, sans que des réponses appropriées soient apportées.

Les pouvoirs publics, qui reconnaissent que l’ampleur du braconnage est grande cette année, essaient d’organiser la riposte. Face aux braconniers, une demi douzaine d’éco-gardes mal équipés. Malgré l’arrivée des renforts, déplore Haman Gambo, gouverneur de la région du Nord, rien n’y fait parce qu’ils restent en nombre insuffisant, ils ne disposent que d’un armement rudimentaire et ils opèrent sans logistique conséquente. «Nous avons donc mobilisé le Bataillon d’intervention rapide pour appuyer la riposte. Mais leur nombre aussi est inférieur devant celui des braconniers», avoue le gouverneur qui certifie avoir ordonné l’intervention des avions d’observation du pôle aéronautique à vocation régionale.

Mais tous ces efforts restent insuffisants face à l’ampleur du phénomène. Face à la modicité des moyens disponibles, face à des groupes remarquablement bien organisés, ce sont des mesures plus globales et la mise en place des réponses sous régionales qui sont attendues pour mettre fin à la saignée.

GCM

D’après Dr. Basile Atanga Kouna, ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee), 17436 litres de gasoil et 4476 litres de pétrole lampant viennent d’être saisis au cours des opérations de répression menées sur le terrain contre la fraude sur les produits pétroliers, testés de bonne qualité et entreposés dans des entrepôts de la Société des dépôts des produits pétroliers (Scdp) de Douala.

La cargaison ainsi saisie sera vendue aux enchères publiques dans la journée du samedi 18 février 2012 dans l’enceinte des dépôts de la Scdp à Bessengue.

La vente sera ouverte au public, mais particulièrement aux nombreux marqueteurs agréés à la distribution des produits pétroliers.

GCM

mercredi, 15 février 2012 08:52

A la recherche du maquereau perdu

L’approvisionnement des marchés internes en poisson et produits carnés est, depuis ce matin à Yaoundé, au centre de la rencontre entre le Dr. Taïga, ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minépia) et les opérateurs de la filière.

Le problème de l’approvisionnement des marchés en maquereau est au centre des échanges qui ont abouti à la mise sur pied d’une plateforme de concertation entre les pouvoirs publics et les opérateurs de la filière.

Les participants à cette réunion ont reconnu que la production annuelle de poisson au Cameroun, soit 120 000 t, est encore loin de couvrir la demande nationale estimée à près de 300 000 t. D’après des statistiques de la balance de paiements du Cameroun, en 2010, le pays a dépensé environ 93 milliards F Cfa pour importer 166 000 t de poisson de mer congelé afin de combler l’important déficit. Avec 360 km de côtes et de nombreux cours d’eau poissonneux, le Cameroun dispose déjà d’un important atout pour accroître sa production.

Alain Noël Mekulu Mvondo, directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale, Cnps, a présidé hier, 13 février à Yaoundé, la cérémonie de lancement de la formation supérieure spécialisée en management du personnel de l’entreprise. D’une durée de 2 ans à raison de 8 semaines par an, cette initiative vise à doter l’institution de cadres qualifiés, mieux moulés dans les techniques modernes de management.

Les 50 cadres de la Cnps qui bénéficient de la formation ont été sélectionnés à l’issue d’un concours en interne. Ils seront formés à Yaoundé à travers 8 unités de formation relevant du domaine du management et 5 unités de spécialisation dans le domaine de la sécurité sociale.

Le tout dispensé par de hauts cadres en interne et des enseignants du supérieur. L’objectif étant de former de futures gestionnaires compétents au sein de cet établissement public dont la mission principale est d’assurer, dans le cadre de la politique de protection sociale du gouvernement, le service des prestations aux travailleurs assurés et leurs ayant-droits.

Hydro-Mekin, maître d’ouvrage chinois du projet, évalue le taux de réalisation à plus de 35%.

Sur une durée de 36 mois, les travaux devront ainsi permettre que soit érigé au pied du rocher « Nya Mekin » qui donne son nom à cette localité de près de 6000 âmes située sur la limite naturelle entre les arrondissements de Meyomessala et Bengbis, département du Dja et Lobo, l’une des plus importantes réalisations de ces années.

Une réalisation qui viendra, de l’avis d’Hydo-Mekin, sécuriser et accroitre l’offre énergétique dans la région du Sud, voire de la sous-région Afrique centrale. Car les 63 kva générés ici seront portés à 110 kva par le poste d’évaluation pour leur transport jusqu’au poste d’interconnexion situé à Njom-Yekombo, à 33 km plus loin du site de construction de la centrale hydroélectrique de Mekin.

D’après des études préalables, d’autres activités à caractère commercial et industriel vont se développer autour de la centrale avec, pour objectif, de la rentabiliser au maximum. Il s’agit, entre autres, de la pêche, de l’écotourisme, de l’alimentation, de l’alimentation en eau potable, de l’irrigation pour le développement des cultures contre saison.

Au cours de la visite de travail effectuée en fin de semaine écoulée sur le chantier par Jules Marcellin Djanga, gouverneur de la région du Sud, il s’est agi de se pencher sur les quelques problèmes qui pourraient entraver la bonne exécution des travaux, à l’instar de la relocalisation des riverains des 17 villages situés sur l’emprise du projet.

La direction générale d’Hydro-Mekin a tenu à rassurer les populations en réaffirmant la volonté du gouvernement camerounais à les indemniser dans les brefs délais.

GCM

Le groupe contrôlé par la capitaine d’industrie français Vincent Bolloré certifie avoir répondu aux différents appels à manifestation d’intérêt lancés par le gouvernement camerounais y afférents.

Dominique Lafont, le patron de Bolloré Africa Logistics l’a annoncé au cours d’un échange avec la presse à Douala : «C’est un projet qui va permettre au Cameroun d’accroître ses capacités portuaires, parce que le port de Douala sera bientôt saturé. Et, en tant que spécialiste de la gestion des terminaux à conteneurs, nous désirons accompagner le Cameroun dans ce projet», a-t-il indiqué.

Dans le secteur de la manutention, Bolloré Africa Logistics est présent un peu partout en sur les côtes africaines. Le groupe gère les terminaux des ports d’Abidjan, de Lomé, Cotonou, Pointe-Noire, Port-Gentil… Au Cameroun, Bolloré Africa Logistics est présent à travers Douala International Terminal (DIT) qui, d’après plusieurs observateurs avertis du commerce international, est présenté comme « une référence portuaire en Afrique».

Depuis 2005, en effet, DIT a connu une hausse de 53% de son trafic, passant de 190 000 à 290 000 équivalents vingt pieds (Eqv). Pour 2007, cette performance est passée de 288 932 à 333 834 Evp, soit une hausse de 15% du volume du trafic. L’accroissement de la productivité, la simplification des procédures, le développement des équipements et un système informatique de pointe ont permis de maîtriser cette augmentation, tout en améliorant la qualité de services.

Avec ses cadences de manutention de navires au-delà des 20 mouvements/h, et des opérations de livraison inférieures à 45 minutes par conteneur, DIT est dans le trio de tête des meilleurs terminaux du continent.

DIT prévoit d’investir plus de 30 milliards F Cfa dans la poursuite de la modernisation du terminal à conteneurs du port de Douala. Fort de ces performances, le groupe serait donc en pôle position en vue de la concession du terminal à conteneur du port en eau profonde de Kribi.

GCM

Franck Stéphane Fotso, directeur général Pilcam, une entreprise du portefeuille du groupe éponyme, a remis sa démission jeudi dernier de la tête d’une boîte où il fit son entrée il y a 7 ans comme stagiaire.

Sa décision survient deux jours plus tôt, alors que Fotso Victor, son père, venait de le débarquer de son poste de 2e vice-président du groupe Fotso.

Franck Stéphane Fotso est notamment accusé de «manquements flagrants dans la gestion quotidienne» de Pilcam, même s’il revendique aujourd’hui un devoir d’inventaire.

Il a comme successeur Didier Ghomsi, un autre fils Fotso avec lequel il dirigeait l’entreprise ces derniers temps. Après la démission d’Yves Michel Fotso, ancien président exécutif du groupe, c’est un autre fils qui quitte aujourd’hui le navire Fotso.

GCM

Ibrahim Talba Malla, directeur général de la CSPH, Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures, a fait l’annonce en milieu de semaine écoulée à Yaoundé.

Pour le patron de la CSPH, la mise en service, d’ici fin 2012, d’un centre d’emplissage de bonbonnes de gaz domestique dans la capitale régionale de l’Est est un investissement dont l’objectif est de favoriser l’équité dans l’accès des populations à ce produit incontournable pour beaucoup.

Après Maroua, la ville de Bertoua pourra se féliciter d’abriter ce projet dont le coût n’a pas été donné.

Au moment de lancer ses activités en 2008, la Cameroon Water Utilities Corporation avait tablé sur 400 milliards en 10 ans pour améliorer l’offre nationale en eau.

Le défi majeur à relever par l’entreprise à capitaux publics dirigée par Basile Atangana Kouna, par ailleurs ministre de l’Eau et de l’Energie, est de porter le taux de desserte en eau à plus de 60% à l’horizon 2015. D’où le programme d’investissement de 400 milliards adopté lors du démarrage des activités de la Camwater. Cet ambitieux programme soutenu aussi bien par le gouvernement que par la communauté des bailleurs de fonds devrait permettre à plus de 60% de la population camerounaise d’avoir accès à l’eau potable.

Entre autres projets initiés dans le cadre dudit programme, le projet d’approvisionnement en eau et assainissement en milieu urbain et semi urbain, soutenu par la Banque africaine de développement, qui vise à renforcer l’alimentation en et l’assainissement de 16 centres équipés dans 19 communes et le projet de renforcement de l’alimentation en eau potables des villes de Yaoundé, Edéa, Ngaoundéré et Bertoua, sur financement conjoint de l’Agence française de développement et la Banque européenne d’investissement, dont certains travaux sont déjà en cours.

Il en est de même du projet de renforcement et d’amélioration de l’alimentation en eau potable de la ville de Douala, sur financement d’Exim Bank China, dont la première phase constituée de la station de traitement d’eau potable de Yato est déjà fonctionnelle. Tout comme le projet d’alimentation en eau potable de dix villes dont Sangmélima, Dschang, Garoua-Boulaï, Garoua, et Yaoundé.

Au nombre des projets en cours ou en phase de lancement, on note le projet d’alimentation en eau potable de 52 centres équipés et non équipés des régions du Centre, Extrême-nord, Nord, Sud, Ouest, Est et Sud-est, projet financé par la Dexia Bank Belgium à hauteur de 7 milliards. L’ouvrage inauguré en fin de semaine dernière à Mbankomo fait partie de la première phase de ce projet.

GCM

Situé à 350 000 tonnes en 2010, le niveau d’importation de riz l’année dernière a connu  une progression de 35%. En 2011, relève l’ACDIC, Association citoyenne de défense des intérêts collectifs qui a publié ces chiffres, plus de 200 000 t de riz thaïlandais sont entrés sur le marché camerounais. Ce qui fait de la Thaïlande le premier exportateur de riz au Cameroun. Le Vietnam arrive en seconde position avec près de 100 000 t, suivi du Pakistan, avec environ 50 000 t. Le Myanmar (ex-Birmanie), les Etats-Unis et d’autres importateurs étrangers comblent le tableau des importations de cette denrée qui, l’an dernier, marque un total de 545 000 t pour 145 milliards F Cfa dépensés.

Un an plus tôt, le Cameroun avait déboursé environ 96 milliards pour 350 000 t, soit un niveau de progression de 35%. D’après l’Acdic, les importations de riz sont restées soutenues depuis 2004. « Le pays est obligé de subir les fluctuations des cours mondiaux des céréales qui ont été perpétuellement à la hausse ces dernières années », souligne l’organisation.

En 2007 par exemple, le Cameroun importait 727 000 t de riz pour 90 milliards. En comparaison avec les chiffres de 2011, l’Acdic parle d’une entorse sérieuse à l’équilibre de la balance commerciale.

Pourtant, il est admis que le Cameroun dispose de 240 000 hectares (ha) de surfaces arables disponibles pour la culture de riz. Mais, à peine 25 000 ha sont aménagés à cet effet : 13 000 ha pour la Semry, Société d’exploitation maraichère de riz de Yagoua, et le reste est réparti entre les autres possibilités de production, notamment à Ndop, Santchou, Nanga Eboko et Kousseri.

Au cours des deux dernières années, le gouvernement camerounais, à travers le Ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) a affecté un apport financier de l’ordre de 7 milliards à la Semry et à l’Upper Noun Developpement Valley Authority (Undva). Pour ce qui est de la Semry, l’argent débloqué a notamment permis de mettre en culture 10 650 ha rizicoles pour une production attendue en 2011 de 51 350 t de riz et d’acquérir 12 électropompes.

Mais les efforts de la production nationale restent minimes. Les résultats estimés à 175 000 t de riz paddy sont encore loin de satisfaire la demande nationale qui se chiffre en moyenne à 500 000 t.

GCM

Apollinaire Nkembiet, directeur général de Nsam-Woltz, entreprise chargée par les autorités camerounaises de procéder à l’étude d’étiquetage des produits camerounais destinés à l’exportation, vient de séjourner dans la métropole économique camerounaise en vue de sensibiliser les exportateurs sur l’importance de l’étiquetage des marchandises.

Lancée depuis juin 2011, la phase de sensibilisation qui s’achève d’ici la fin du mois cèdera la place à une seconde étape orientée vers l’étiquetage effectif des produits camerounais destinés à l’export. Notamment les produits vivriers tels que la banane, le tapioca, les carottes, les choux, les pastèques, les produits laitiers, les pâtes alimentaires, etc. Il y a également les matériaux de construction tels que le fer à béton et le ciment.

Les tarifs proposés pour ce faire vont de 100 à 2 000 F Cfa par carton ou sac de marchandises.



Le budget de la Communauté urbaine de Douala connaît une augmentation en valeur réelle de 4,2 milliards F CFA, soit 11% en valeur relative. A en croire les grands conseillers qui procédaient mercredi au lancement du budget 2012, la particularité est que ce budget est tourné vers l’investissement. Des 42,7 milliards, 25 milliards sont consacrés à l’investissement, soit 60% du budget. L’institution fonctionnera avec 17 milliards, soit 40%.

Pour cette année, le montant affecté aux investissements dans la métropole économique a connu une augmentation de 150%. Il était de 10 milliards seulement en 2011. Pour Fritz Ntoné Ntoné, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), l’orientation du budget 2012 vers l’investissement est une grande première. Il a été adopté en décembre dernier en vue de faciliter le déroulement des travaux d’assainissement en cours dans la ville. Entre autres, la construction de 39 km de canaux qui suivent 9 cours d’eau, le curage des caniveaux, la remise des lampadaires et les travaux de réhabilitation des pénétrantes est et ouest de Douala.

Avec 120 000 t/an, la production de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) reste loin de satisfaire les besoins de la consommation évaluée à 300 000 t. D’où la nécessité, à défaut d’encourager les onéreuses importations, de s’investir à la production de la canne à sucre.

La réflexion est de Luc Magloire Mbarga Atanaga, ministre du Commerce (Mincommerce) qui a présidé mercredi à Yaoundé, la traditionnelle réunion de concertation avec les différents opérateurs de la filière. But de la rencontre : s’assurer de la disponibilité du sucre sur le marché, de la constitution d’un stock pouvant couvrir le marché local jusqu’en juin 2012 au moins et de l’accessibilité du prix au consommateur. Les opérateurs présents ont assuré disposer de stock pour le trimestre à venir, une constance se dégage néanmoins : l’offre en sucre est largement inférieure à la demande.

La production annuelle de la Sosucam, leader de la filière, avoisine 120 000 t. Les trois autres opérateurs privés se mouvant dans la filière, notamment Nosuca, Sumoca et New Food, totalisent à peine 30 000 t. L’on se retrouve ainsi avec une production globale de 150 000 t/an, pour une demande nationale de 300 000 t, soit un gap de 150 000 t. Si l’on ajoute le marché sous-régional de plus en plus demandeur en raison notamment de la crise nigériane, on conclut à une sollicitation plus accrue du sucre camerounais.

Malgré les extensions rendues possibles grâce à un prêt emphytéotique de l’Etat qui avait cédé près de 21 000 ha de terres arables pour permettre à la production de la Sosucam d’atteindre 250 000 t/an, la compagnie ne sera toujours pas en mesure de satisfaire ne serait-ce que le marché local.

Aussi, Luc Magloire Mbarga Atangana encourage-t-il l’implication des industriels nationaux dans la production de la canne à sucre. De l’avis du Mincommerce, cette solution va mettre définitivement un terme au déficit criard de l’offre. Se lancer dans la production de la matière première afin de booster la production nationale de sucre permet surtout d’éviter des importations de sucre jugées trop coûteuses.

En dehors de l’approvisionnement du marché local du sucre, l’autre enjeu de la réunion était le respect du prix homologué depuis févier 2008 (660 F CFA/kg) mais qui varie aujourd’hui d’un grossiste à l’autre. L’effet direct étant l’augmentation du prix du détail. Beaucoup dans les échoppes de quartiers vendent le kg de sucre à 850, voire plus.

GCM

La grande majorité des candidats retenus dans le cadre du spécial recrutement dans la Fonction publique boudent aujourd’hui les contrats de travail. Ils pointent du doigt les conditions salariales jugées trop modestes. Avec un Diplôme d’études approfondies (DEA), Raymond S. a rejeté les 112 000 F CFA de solde de base et 22 000 d’indemnités de logement, soit 134 000 au total que lui propose l’Etat.

En dehors des diplômés chevronnés qui présentent un Bac+7 par exemple, les ressortissants de la diaspora, même classés en 12e catégorie, ne réussissent pas à obtenir un salaire mensuel de 250 000. Leurs interrogations sur le mode de vie qu’ils vont adopter rejoignent celles des agents publics affectés dans certaines régions éloignées comme l’Extrême-nord, l’Est, ou encore le Nord-ouest.

Ceux des candidats qui travaillent pour le moment dans les services centraux seront bien sûr déployés dans les services déconcentrés après la période d’imprégnation. Raison pour laquelle certains candidats déjà en service ne voient plus les choses de la même façon.

Du coup, le spectre de nouvelles désertions plane sur cette opération qui coince notamment du fait de la grille mensuelle de base des agents de l’Etat et des contractuels relevant du Code du travail datant du 1er avril 2008 ne leur est pas appliquée. Les salaires des agents publics relevant du Code du travail sont compris entre 28 558 et 273 342 F.

Dans les salaires proposés aux présélectionnés des 25 000, le salaire minimal est de 36 000, tandis que la base maximale est de 123 000 F.

GCM

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