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Yaoundé - 14 mai 2024 -

La Société de développement du coton (Sodecoton), qui encadre environ 250 000 producteurs dans la partie septentrionale du Cameroun, devrait bientôt recevoir un appui financier de l’Etat, d’un montant total de 500 millions de francs CFA, apprend-on officiellement.

Ce financement proviendra du nouvel emprunt obligataire de 150 milliards de francs CFA de l’Etat du Cameroun, dont les opérations de souscription s’ouvrent ce 29 octobre 2018, pour s’achever le 9 novembre 2018. Les fonds mis à la disposition du mastodonte de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun, serviront à la rénovation des équipements de cette entreprise, précise le gouvernement.

Pour rappel, l’Etat du Cameroun a confié l’arrangement de ce 5ème emprunt obligataire au consortium Société Générale - EDC Investment - Afriland First Bank. Dans le syndicat de placement, l’on retrouve six autres banques locales qui, avec les trois arrangeurs, ont d’ores et déjà garanti des prises fermes d’un montant total de 121,5 milliards de francs CFA.

BRM

Published in Agro-industrie

Au terme du nouvel emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun, d’un montant de 150 milliards de francs CFA, la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry) recevra une dotation d’un milliard de francs CFA, apprend-on officiellement. 

Même si les officiels précisent que ces fonds serviront dans le cadre de la rénovation des équipements de cette entreprise agro-industrielle, il n’est pas exclu que cette manne financière serve plutôt à décrisper le climat social très tendu, qui y sévit. 

En effet, apprend-on de bonnes sources au sein de cette entreprise vivant essentiellement de la subvention de l’Etat, qui tarde à être débloquée depuis le début de l’année 2018, le personnel réclame entre cinq et six mois d’arriérés de salaire.

BRM 

Published in Agro-industrie

La Société camerounaise de palmeraies (Socapalm), filiale de la luxembourgeoise Société financière des caoutchoucs (Socfin), a connu une baisse de son chiffre d’affaires au 1er semestre 2018.

En effet, indique le rapport des commissaires aux comptes de la société, le chiffre d’affaires a connu une régression de 3,8 milliards FCFA soit 11,45%, par rapport au premier semestre 2017. Ce repli, explique la Socapalm, est la résultante de l’impact négatif des conséquences de quantités d’huile importée au Cameroun.

« Le stock d’huile de palme brute [de la Socapalm] est passé de 16 481 tonnes au 30 juin 2017 à 30 959 tonnes au 30 juin 2018, soit une augmentation de 87,8% », relève la filiale de Socfin.

Néanmoins, l’entreprise reste optimiste quant à ce qui concerne l’avenir. « Nous pensons que la totalité de notre production pourra être vendue avant la fin de l’exercice, et notre chiffre d’affaires annuel devrait se situer aux environs de 62 milliards FCFA », espère la Socapalm. 

Bien plus, l’entreprise agroalimentaire prévoit que le résultat de ses activités avant impôts de l’exercice 2018 avoisinera un montant de 15 milliards FCFA.

S.A

Published in Agroalimentaire

La Société camerounaise de palmeraies (Socapalm), filiale de la luxembourgeoise Société financière des caoutchoucs (Socfin), informe que le résultat de ses activités ordinaires avant impôts s’élève à 10,2 milliards FCFA à fin juin 2018 contre 13,7 milliards FCFA par rapport à la même période en 2017.

Le résultat net après impôts au 30 juin 2018 s’élève à 6,6 milliards FCFA contre 8,9 milliards FCFA au 30 juin 2017, soit une baisse de 25,8%.

« La baisse du résultat se justifie essentiellement par le retard subi dans les ventes d’huile brute par les transformateurs », indique Socapalm. Qui ajoute « quen conséquence, le stock d’huile de palme brute est passé de 16 481 tonnes au 30 juin 2017 à 30 959 tonnes au 30 juin 2018, soit une augmentation de 87,8% ».

Durant la période sous revue, la filiale de Socfin déclare que la production en huile brute a progressé de 6,9% passant de 82 095 tonnes à 87 764 tonnes. La production des amandes de palmistes aussi a évolué positivement passant de 16 797 tonnes, à fin juin 2017, à 17 738 tonnes à fin juin 2018.

En termes de prospective, Socapalm pense que la totalité de sa production pourra être vendue avant la fin de l’exercice en cours et que son niveau de production sera supérieur de 6% à celui de l’exercice 2017.

« Nous estimons à ce stade que le résultat des activités ordinaires avant impôts de l’exercice 2018 avoisinera un montant de 15 milliards FCFA », prévoit la filiale de Socfin.

Sylvain Andzongo

Published in Agroalimentaire

La promotion et le développement de la culture de l’anacarde, communément appelée noix de cajou, pourraient conduire à la création de 150 000 emplois dans les trois régions septentrionales du Cameroun et à l’Est, parties du pays qui répondent le plus aux exigences climatiques auxquelles est assujettie la culture de ce produit, dont les opportunités sont encore totalement inexploitées sur le territoire camerounais.

Ces emplois, peut-on lire dans le document relatif à la stratégie nationale de développement de la chaîne de valeurs de la filière anacarde, qui vient d’être adopté dans la capitale camerounaise, avec l’appui technique du GIZ, l’organisme en charge de la coopération allemande, sont cependant conditionnés par la création de 150 000 hectares d’anacardiers sur la période 2019-2023.

L’atteinte de cet objectif est d’autant plus à la portée du Cameroun que l’Institut de recherches agricoles pour le développement (Irad) déploie actuellement un programme visant à produire 10 millions de plants d’anacardiers d’ici 2021. Cette quantité de plants, apprend-on officiellement, correspondant à la création d’environ 100 000 hectares de plantations dans le pays.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

19-06-2018 - Le Cameroun vise le leadership mondial de la production d'anacarde, grâce à un un programme visant à planter 100 000 hectares d'anacardiers

23-10-2017 - Cameroun : le Gic Ribaou a produit 33,6 tonnes d’anacarde dans la région du Nord en 2017, augmentant sa récolte d’environ 40%

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Le gouvernement camerounais a adopté, le 17 octobre 2018, à Yaoundé, la capitale du pays, le document sur la stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de la filière anacarde (noix de cajou) dans le pays, avec le concours de la GIZ, l’organisme en charge de la coopération allemande.

Le document, qui dresse un état des lieux exhaustif de cette filière encore embryonnaire, explore également toutes les pistes (disponibilité des terres, dispositif institutionnel pour la promotion de la culture de l’anacarde, problématique des plants, les acteurs, les ressorts de la transformation, les financements, etc.) visant à faire de l’anacarde un produit de rente aussi important au Cameroun que le cacao, le café ou encore le coton.

Selon le responsable de la coopération allemande au Cameroun, l’implémentation de cette stratégie 2019-2023 permettra non seulement au gouvernement camerounais de créer des milliers d’emplois dans les zones rurales, d’augmenter ses recettes fiscales et les revenus des populations rurales, mais aussi de pouvoir atteindre son objectif de restaurer 12 millions d’hectares de forêt déboisés, à l’horizon 2030.

La validation de cette stratégie nationale de développement de la chaîne de valeur de la filière anacarde survient au moment où l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) déploie un programme visant à produire 10 millions de plants d’anacardiers, d’ici à 2021, quantité correspondant à la création d’environ 100 000 hectares de plantations dans le pays.

Brice R. Mbodiam

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Les producteurs de cacao au Cameroun ont la période allant du 16 octobre au 16 novembre 2018, pour se faire enregistrer auprès des délégations départementales du ministère du Commerce territorialement compétentes, afin de pouvoir bénéficier de la prime à la qualité du cacao, pour le compte de la campagne 2017-2018.

Selon le communiqué rendu public à cet effet par le ministre du Commerce, les postulants à cette prime, estimée à un milliard de francs CFA, selon des sources internes à l’interprofession cacao-café, devront, en plus des éléments permettant leur identification comme producteur, présenter un « document attestant de la commercialisation d’un cacao de grade 1 ou good fermented ».

Pour rappel, la prime à la qualité du cacao a été instituée au Cameroun, au cours de la dernière campagne, afin d’encourager les producteurs locaux à produire des fèves de qualité.

En effet, depuis plus de dix campagnes, le pays exporte plus de 90% des fèves de grade 2. Mais, à la faveur de l’instauration de la prime à la qualité, « les quantités de fèves exportées en grade I sont passées, entre les campagnes 2016-2017 et 2017-2018, de 1 099 à 8 933 tonnes, soit une augmentation de 713% d’une campagne à l’autre », avait révélé le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le 8 août 2018, à Yaoundé, à l’ouverture de la 6ème édition du Festival international du cacao camerounais (Festicacao).

BRM

Lire aussi:

22-08-2018 - Le Cameroun améliore son label qualité, en exportant près de 9000 tonnes de cacao de grade I pour la campagne 2017-2018, en hausse de 713%

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La Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam), filiale de la Luxembourgeoise, Société Financière des Caoutchoucs (Socfin), informe qu’au terme du premier trimestre 2018, l’activité s’est soldée par un résultat des activités ordinaires de 1,079 milliard FCFA contre 2,655 milliards FCFA au cours de la même période en 2017. Ce qui représente une baisse de 59%.

Au regard du rapport d’activités semestriel de Safacam, cette sous-performance est à l’image de la diminution du chiffre d’affaires au premier semestre 2018 par rapport à 2017. Entre ces deux périodes, indique le rapport, ce chiffre est passé de 8,8 milliards à 7,88 milliards FCFA. Soit une régression de 10%. Cela en raison de la baisse des cours du caoutchouc dont le prix de vente moyen est de 762 FCFA le Kg, au 1er semestre 2018 contre 1 069 à la même période, l’année dernière.

En termes de perspectives, Safacam annonce que le second semestre 2018 devrait être « plus difficile » que le premier. Et pour cause, explique l’entreprise, « sur le marché de l’huile de palme [Safacam exploite aussi cette filière], la baisse habituelle de la production en fin d’année ne permet pas d’envisager une activité aussi soutenue qu’au cours du premier semestre. Concernant le caoutchouc, une incertitude demeure sur l’évolution des prix internationaux qui continuent à suivre une tendance baissière ».

Sylvain Andzongo

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Lancés depuis 2012 en milieu clos, puis dès 2015 en milieu ouvert, les essais sur la culture du coton génétiquement modifié au Cameroun, conduits par la Société de développement du coton (Sodecoton), vont livrer leurs résultats définitifs au cours de cette année 2018, apprend-on de bonnes sources.

La fin de ces essais devrait aboutir à la vulgarisation du coton transgénique dans le pays, ce d’autant que, au cours de l’année 2015, la Sodecoton a lancé, dans la région de l’Extrême-Nord du pays, une série de consultations publiques, en vue de requérir l’avis des producteurs sur l’opportunité d’introduire les OGM dans cette culture.

En 2018, la Sodecoton vise une production de 260 000 tonnes de coton et envisage de décupler cette quantité au cours des prochaines années, au moyen de l’introduction des OGM.

Selon les experts camerounais, l’introduction des OGM dans la filière coton au Cameroun, pourrait être très rapidement transposée à des céréales très prisées telles que le riz, le maïs ou encore le sorgho.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

04-12-2017 - Cameroun : la Sodecoton vise une production de 260 000 tonnes et un chiffre d’affaires de 140 milliards FCfa en 2017-2018

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Les prix des produits agricoles seraient de 42% moins élevés sur le corridor Cameroun-Gabon, s’ils n’existaient pas une multitude d’intermédiaires entre les acheteurs finaux et les producteurs. C’est du moins ce que révèle une récente étude réalisée par la Banque mondiale et intitulée « Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale ».

En effet, selon de nombreux commerçants, il n’est pas rare qu’un régime de plantain vendu sur les marchés de la capitale camerounaise à 3500 ou 4000 francs CFA soit cédé à plus de 10 000 francs, une fois sur le marché d’Abang Minko, frontalier au Gabon et à la Guinée équatoriale, dans la région du Sud du Cameroun.

Afin d’éviter ce renchérissement des prix des produits agricoles, des commerçants gabonais ont pris l’habitude, depuis quelques années, de venir eux-mêmes acheter les marchandises auprès des producteurs camerounais, évitant de ce fait les intermédiaires ; et préférant ainsi affronter eux-mêmes les tracasseries sur la route, lesquelles ne représentent que 14% du prix final des transactions, selon la Banque mondiale.

BRM

Lire aussi:

03-09-2018 - Les tracasseries augmentent de 14% le prix final des produits agricoles sur le corridor Cameroun-Gabon (Banque mondiale)

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