logoIC
Yaoundé - 28 avril 2024 -

Le Cameroun a consacré, au cours de la période de 3 ans, allant de 2015 à 2017, une enveloppe totale de 956,5 milliards de francs CFA aux importations de riz, de poissons et crustacés, selon les données collectées par le ministère du Commerce.

Le riz, à lui tout seul, a englouti plus de la moitié de cette enveloppe, soit 508,5 milliards de francs CFA, contre 448 milliards de francs CFA pour les poissons et autres crustacés.

Calculette en main, les importations de riz, de poissons et crustacés dans le pays ont coûté l’équivalent de près de 20% de l’enveloppe budgétaire de l’Etat du Cameroun pour l’année 2019, équilibrée en recettes et en dépenses à la somme d’un peu plus de 4850 milliards de francs CFA.

Mieux, les 160 milliards de francs CFA dépensés en moyenne chaque année (181 milliards en 2015, contre respectivement 143,6 et 183,7 milliards en 2016 et 2017) par les importateurs de riz en activité au Cameroun, dépassent largement les 300 millions de francs CFA de subvention accordée chaque année par l’Etat à la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), pour que cette entreprise publique survive et puisse assurer une production rizicole d’à peine 100 000 tonnes, pour une demande nationale dépassant parfois les 300 000 tonnes par an.

Dans le même temps, ce pays, présenté dans diverses études comme terreau de plusieurs ressources halieutiques, a dépensé en moyenne 140 milliards de francs CFA chaque année (166 en 2015, contre 166,8 et 114,2 en 2016 et 2017) pour importer des poissons et crustacés, alors que ces produits pullulent sur les côtes camerounaises et sont généralement pêchés par des étrangers.

A titre d’exemple, en plus des chalutiers étrangers généralement arraisonnés par la marine nationale, pour activité de pêche clandestine dans les eaux camerounaises, la mise en eau du barrage de Lom Pangar, construit dans la région de l’Est du pays, a permis l’installation de plus de 5000 pêcheurs autour de la retenue d’eau, dont plus de 80% d’étrangers alimentant des circuits d’approvisionnement dans leurs pays respectifs.

Le même phénomène est observé depuis des années autour du barrage de Lagdo, dans la région du Nord, où, selon les estimations de la délégation régionale des Pêches, de l’Elevage et des Industries animales, le Nigeria siphonne entre 70 et 80% de la production.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

19-10-2018 - Le Nigéria siphonne entre 70 et 80% du poisson pêché sur le fleuve Bénoué, dans la région du Nord du Cameroun

08-10-2018 - Au Cameroun, entre 2011 et 2016, la production halieutique a connu une augmentation de 80 000 tonnes, selon le Minepia

Published in Agroalimentaire

En plus de sa production cotonnière, qui a culminé à 260 000 tonnes en 2018, la Sodecoton, le mastodonte de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun, a produit 18 millions de litres d’huiles raffinées (huiles de coton et de soja), apprend-on officiellement.

Cette production est cependant en baisse d’un million de litres, par rapport aux 19 millions de litres produits par cette unité agro-industrielle parapublique, au cours de l’année 2017.

Pour rappel, la Sodecoton dispose de deux huileries d’une capacité de trituration cumulée de 120 000 tonnes de graines de coton par an, avec une production qui oscille entre 14 à 19 millions de litres d’huiles de table, et 60 à 70 000 tonnes d’aliments pour le bétail (tourteaux).

BRM 

Lire aussi:

19-12-2018 - Après y avoir songé dans l’optique de booster sa production du coton au Cameroun, la Sodecoton abandonne finalement la piste des OGM

11-12-2018 - Pour la 1ère fois depuis au moins 5 ans, la production cotonnière au Cameroun devrait frôler la barre de 300 000 tonnes, en 2018-2019

Published in Agro-industrie

En lisant le dernier bilan du Projet de développement de la riziculture irriguée et pluviale (Proderip) mis en œuvre au Cameroun avec l’appui avec de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), force est de constater que le pays n’a pas atteint la production de 600 000 tonnes de riz en 2018 comme prévu. 

A travers la documentation mise à disposition par le Proderip, l’on découvre que la production de riz au Cameroun n’excède toujours pas les 300 000 tonnes par an alors que la demande nationale se situe à 600 000 tonnes. Ce qui contraint le pays à recourir aux importations pour un montant annuel de 120 milliards de FCFA. Cependant, le Proderip continue de promettre que l’Etat est toujours engagé à augmenter la production rizicole du Cameroun à 750 000 tonnes d’ici 2020. Si cela devient possible, le pays pourrait ainsi voir, dans un an, sa production passée du simple au double.

Depuis 2011, année du lancement du Projet, la Jica affirme qu’elle a tout même contribué à la formation de près de 10 000 agriculteurs et à la distribution de près de 75 000 tonnes de semences. La deuxième phase du Proderip actuellement en cours vise la formation de près de 4 000 nouveaux agriculteurs.

S.A

Published in Agriculture

Selon les données de l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), les producteurs ont exporté 203 681 tonnes de bananes en 2018. Ce volume annuel est de près de 20 000 tonnes, inférieur aux exportations effectuées au cours des neuf premiers mois de l’année 2017.

Cette baisse considérable des exportations est la conséquence des difficultés de la CDC, le numéro 2 du marché de la banane au Cameroun, qui a disparu de la liste des exportateurs de ce fruit depuis septembre 2018, à cause des tensions persistantes dans les régions anglophones du pays.

En effet, harcelés par les militants séparatistes qui commettent de nombreuses exactions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis bientôt 2 ans, les employés de la CDC, 2ème employeur du pays après l’Etat, ont dû déserter les plantations. 

«Nous avons besoin de sécurité pour protéger nos employés et nos champs des attaques répétées des gens qui ne veulent pas nous voir réussir.», plaide Franklin Ngoni Njie, le directeur général de la CDC. 

Mais, en plus de la sécurité, le directeur général de la CDC révèle que pour se relancer sur le marché de la banane, cette entreprise publique a besoin d’une enveloppe de 29 milliards de francs Cfa.

«Sept milliards sont nécessaires dans le secteur de l’hévéa, 14 milliards pour les bananeraies, sept milliards pour les palmeraies. Le reste devrait servir à financer les arriérés de salaires.», détaille le Dg.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

08-11-2018 - Au Cameroun, la crise anglophone fait chuter les exportations de bananes de 13 394 tonnes, en septembre et octobre 2018

17-09-2018 - Certains sites de la CDC, fleuron de l’économie camerounaise, sont devenus des camps de base pour des assaillants armés

Published in Agro-industrie

Le prix du coton exporté par les pays producteurs de la zone CEMAC (Cameroun, Tchad) a fléchi de 7,7% au cours des trois derniers mois de l’année 2018, selon les données compilées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

A en croire la Banque centrale des Etats de la CEMAC, cette baisse des cours  « s’explique par la hausse continue des quantités produites, dans un contexte de conditions climatiques favorables ». Par ailleurs, précise la BEAC, « les monnaies des grands exportateurs de matières premières agricoles se sont dépréciées » au cours de la période considérée.

Cependant, de manière plus globale, les cours des produits agricoles exportés par les pays de la CEMAC ont reculé de 1,9% au 4ème trimestre 2018, le coton étant celui ayant connu le plus gros fléchissement de son prix.

BRM

Published in Agro-industrie

Le spectre de la famine plane sur les populations des villages Guissia, Doufaya, Telgoua et Karmaye, etc. dans le département du Mayo-Danay, région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Et pour cause, fin janvier 2019, révèle le trihebdomadaire régional L’œil du Sahel, un troupeau d’environ 200 éléphants a réduit à néant les efforts des agriculteurs, en détruisant 14 hectares de mil de contre saison, céréale indispensable à l’alimentation des populations dans cette partie du Cameroun, au cours de la période de soudure.

« Ces éléphants ont mis à sac un peu plus de 14 hectares. Si l'on estime à 1,5 tonne la production par hectare, il y a lieu d’estimer la perte à environ 21 tonnes », explique M. Marana, le délégué d’arrondissement de l’agriculture de Wina, qui couvre les villages Doufaya, Telgoua et Karmaye.

« Vous conviendrez avec moi que la famine est assurée cette année pour les trois villages concernés », précise-t-il.

La destruction des champs de céréales par les éléphants est récurrente dans la région de l’Extrême-Nord, où les conflits entre cette espèce protégée et les hommes sont permanents, et en rajoutent à la situation alimentaire déjà précaire dans cette partie du pays, à cause de l’avancée du désert, qui est accélérée ces dernières années par les changements climatiques.

En janvier 2018, par exemple, avait révélé Pierre Abolgo, le délégué départemental de l’agriculture et du développement rural pour le Logone et Chari, des éléphants partis du parc de Kalamaloué avaient dévasté près de 10 hectares de mil de contre-saison.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi :

 

28-12-2017 - Le risque de famine plane sur la région de l’Extrême-Nord du Cameroun

Published in Agriculture

Au cours du premier mois de l’année 2019, les producteurs de bananes en activité au Cameroun ont exporté 21 497 tonnes, ce qui représente une baisse de plus de 2 000 tonnes, par rapport aux 23 536 tonnes exportées en janvier 2018, selon l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

Cette baisse des exportations est due à l’absence de l’agro-industriel public CDC sur la liste des exportateurs, les activités de cette entreprise étant à l’arrêt depuis plusieurs mois, à cause des tensions dans les deux régions anglophones du pays.

Dans le détail, les performances des deux opérateurs restants, à savoir la société des Plantations du haut Penja (PHP) et Boh Plantations, sont plutôt en hausse en ce début d’année 2019.

Selon les données de l’Assobacam, la PHP, filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, a exporté 19 730 tonnes en janvier 2019, en hausse de plus de 2 000 tonnes par rapport aux 17 333 tonnes de bananes exportées en janvier 2018.

Les exportations de Boh Plantations progressent également de 600 tonnes, culminant à 1 767 tonnes en janvier 2019, contre seulement 1 104 tonnes en janvier 2018.

BRM

Published in Agro-industrie

Depuis la première semaine du mois de février 2019, le prix bord champ du cacao au Cameroun a de nouveau atteint la barre de 1000 francs CFA, selon les statistiques compilées par le Système d’information des filières (SIF).

Le 18 février 2018, apprend-on officiellement, ce prix oscillait entre 950 et 1000 francs CFA dans la plupart des bassins de production du Cameroun. Cette nouvelle embellie peut s’expliquer par l’accès facile des acheteurs aux zones de production, avec la saison sèche qui rend les routes très praticables.

Au demeurant, en dépit de ces prix plutôt attractifs, l’on est toujours bien loin du prix bord champ record de 1500 francs CFA le kilogramme, enregistré au sein de la filière cacaoyère au Cameroun il y a moins de 5 ans.

BRM

Lire aussi :

 

15-10-2018 - Le Cameroun lance la sélection des producteurs de cacao devant bénéficier de la prime à la qualité, d’un montant global d’un milliard FCFA

03-10-2018 - Cacao : les producteurs camerounais toujours mieux rémunérés que ceux du Ghana et de la Côte d’Ivoire

Published in Agriculture

Les pays de l’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RD Congo) ont tenu une rencontre du 12 au 14 février à Brazzaville au Congo, autour de la Banque africaine de développement (BAD) et du Bureau international du Travail (BIT). L’objectif était de faire des propositions pour dégager le potentiel de leurs économies rurales grâce à l’investissement dans le développement de l’emploi décent dans le secteur de l’agriculture dans la sous-région.

Plusieurs délégations et personnalités ont participé au Forum de Brazzaville dont, Ousmane Doré, directeur chargé de l’Afrique centrale à la BAD, la sous-directrice générale de l’Organisation internationale du travail, Cynthia Samuel-Olunjuwon, etc.

Au terme des travaux de trois jours ouverts par Firmin Ayessa, le vice-premier ministre congolais chargé de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale, les participants ont proposé plusieurs recommandations.

Dans le détail, le Tchad a proposé entre autres, l’amélioration de la gouvernance politique et financière, la diversification de l’économie et le renforcement du capital humain.

Pour la délégation gabonaise, recommandation a été faite de promouvoir un dialogue tripartite employeur-employé-gouvernement. Sans oublier la promotion de l’assurance agricole et la prévention et la gestion des catastrophes naturelles qui ravagent les aires agricoles.

La Centrafrique a préconisé la restauration de l’Etat, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption qui crée les inégalités, l’amélioration du climat des affaires et la protection des zones rurales.

Pour la Guinée équatoriale, il faut mieux former les jeunes. La délégation équato-guinéenne a alors posé son défi spécifique en ces termes : « les anciennes plantations de Malabo sont devenues des terrains urbains. Les terrains ont été vendus. Maintenant on est dans le besoin de récupérer ces terrains. On est en train de travailler avec l’OIT pour développer les outils afin d’encadrer la formation et l’emploi des jeunes. Ce n’est pas facile à cause de la crise financière et sociale. Il faut tenir compte d’un exode rural très fort. Il n’y a plus de jeunes dans les campagnes». La Guinée équatoriale a également proposé une meilleure gestion des immigrants venus du Cameroun et de l’Afrique de l’Ouest. 

Le Cameroun quant à lui, a indiqué qu’il faut améliorer la gouvernance sur le marché du travail, appliquer les conventions collectives, investir en milieu rural notamment dans les zones exposées à l’immigration rurale. « Il faut que ces propositions soient soumises à l’attention du sommet des chefs de l’Etat de l’Afrique centrale car c’est eux qui ont les pouvoirs politiques.», a déclaré la délégation camerounaise.

Le Congo lui, a suggéré de renforcer la gouvernance, les élections libres, la stabilité politique. En outre, le pays a proposé le renforcement des capacités des jeunes en milieu rural.

Enfin, la République démocratique du Congo a  recommandé la révision des instruments normatifs du travail, la bonne gouvernance et le renforcement de l’entrepreneuriat rural ainsi que du tissu économique.

Sylvain Andzongo, à Brazzaville 

Published in Agriculture

Le coordonnateur du programme «Gabonaise de réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés» (Graine), Calixte Mbeng (photo), s’est exprimé sur le dynamisme de son pays en marge d’un forum sur l’agriculture, organisé du 12 au 14 février à Brazzaville (Congo), par la Banque africaine de développement et le Bureau International du Travail.

Investir au Cameroun - Au cours du forum sur l’agriculture de Brazzaville, vous avez présenté le succès du programme « Graine ». De quoi s’agit-il ?

Calixte Mbeng : Le programme «Graine» est mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat public-privé entre le groupe Olam, un groupe singapourien, spécialisé dans les chaînes de valeurs agricoles et l’Etat gabonais. C’est la rencontre d’un investisseur et la stratégie d’un pays qui souhaite développer un certain nombre de secteurs dont celui de l’agriculture. Le but est de régler le problème de la sécurité alimentaire et vendre à l’international.

C’est également la rencontre de ces deux volontés qui a abouti à ce partenariat public-privé (PPP) entre Olam et la République gabonaise dont les objectifs sont simples. Le programme, c’est de développer 200 000 hectares de cultures vivrières et de rente en l’accompagnant soit par des petits producteurs organisés en coopérative ou en individuel. Ces agriculteurs bénéficient d’un accès à la terre, de la facilitation de l’obtention du titre foncier, l'accompagnement dans les espaces qu’ils vont valoriser, les apports en intrants, les appuis en termes de formation, la garantie de la commercialisation de leur protection, et l'amélioration des conditions de vie grâce aux revenus et grâce à tous les investissements d’accompagnement qui sont réalisés pour améliorer les conditions socioéconomiques dans les villages; en termes d’accès à l’électricité, à l’eau potable, l’amélioration des centres de santé, des écoles, des marchés, des infrastructures routières, les entrepôts…

Quels sont les résultats obtenus ?

Les premiers succès sont les productions qui sont sorties en moins de deux ans. On a commencé a récolté du manioc. Les quantités sont estimées à peu près à 1 800 tonnes. Nous avons planté en trois ans, 7 531 hectares de palmiers à huile. Ces palmiers à huile vont entrer en production cette année. Nous sommes dans une perspective de développement.

A côté du programme Graine, il y a tous les autres investissements que le groupe Olam a réalisés en partenariat toujours avec l’Etat dans le cadre du développement des valeurs des chaines agricoles. Le PPP est centré autour d’Olam Palm Gabon. Plus de 64 000 hectares de palmiers à huile ont été plantés en moins de 10 ans. Il y a un PPP avec une entité qu’on appelle Olam avec près de 12 000 hectares qui ont été plantés. L’existence de ces deux PPP est une garantie aux populations qui bénéficient de la commercialisation de leur production.

Dans le cadre des activités d’Olam au Gabon, depuis l’année 2017, les premières productions d’huile de palme ont commencé à être exportées. Et le Cameroun, à travers ces unités industrielles de transformation d’huile de palme, est l’un des clients importants du Gabon. La commande du Cameroun au Gabon est évaluée à environ 50 000 tonnes d’huile par an.

Les industriels camerounais de la filière huile importaient une partie de l’huile brute de la Malaisie alors qu’à côté, à moins de 300 km, il y a de l’huile qui est produite. En termes de coût, c’est un avantage comparatif pour les industriels camerounais de s’approvisionner au Gabon. Et là encore c’est dans le cadre de l’intégration. Le déficit d’huile de palme au Cameroun dépasse 50 000 tonnes. Le Cameroun n’est pas le seul client. Il y a des exportations qui se font en direction du Portugal et l’Espagne.

Quelles sont les perspectives d’avenir ?

Dans nos Etats, l’agriculture a toujours été considérée comme le secteur de ceux qui n’ont pas réussi. Donc il y a nécessité de changer de paradigme, de communiquer, pour montrer aux jeunes que l’agriculture c’est un business. C’est une activité économique qui peut permettre à quelqu’un de devenir riche. Il faut promouvoir des modèles rentables, innovants et communiquer autour de ces modèles-là. C’est ça qui va attirer davantage les jeunes vers le secteur agricole.

On ne doit pas considérer l’agriculture comme une activité sociale. Ça doit être une économie à part entière. Il faut montrer aux jeunes qu’on peut gagner beaucoup d’argent au même titre que celui qui travaille au ministère des Finances, ou qui travaille dans le secteur privé. C’est possible. C’est de la responsabilité des Etats.

Propos recueillis par Sylvain Andzongo à Brazzaville

Published in Agroalimentaire
dette-publique-le-cameroun-paye-des-interets-de-pres-de-71-milliards-de-fcfa-en-trois-mois
Entre janvier et mars 2024, l’administration centrale camerounaise a effectué des remboursements de dettes d’un montant total de 312,4 milliards de...
mobile-money-en-5-ans-le-nombre-d-utilisateurs-augmente-de-12-8-au-cameroun-ins
L’utilisation du service mobile Money a « particulièrement augmenté » au Cameroun, passant de 29,9% en 2017 à 42,7% en 2022 pour l’ensemble de la...
la-dette-interieure-du-cameroun-augmente-de-169-milliards-a-fin-mars-2024-tiree-par-les-titres-publics
Entre mars 2023 et mars 2024, la dette intérieure du Cameroun, hormis les restes à payer de plus de trois mois, connaît une augmentation de...
l-etat-multiplie-des-conventions-les-banques-pour-faciliter-l-acces-des-jeunes-entrepreneurs-aux-financements
Le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique (Minjec), Mounouna Foutsou, et le fondateur de La Régionale Bank, Charles Rollin Ombang Ekath, ont...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev