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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), la ratification des accords de partenariats économiques avec l’Union européenne devrait positivement impacter le développement de l’agriculture camerounaise, principalement en favorisant sa mécanisation, a-t-on appris dans un entretien accordé par ce membre du gouvernement à Commodafrica. En effet, rappelle-t-il, dans le cadre des APE, «les machines et outils, notamment les machines agricoles, font partie de la deuxième vague de produits à libéraliser dans un délai de l’ordre de 3 ans, voire davantage. Mais, on peut accélérer le processus».

Fort de ce qui précède, Luc Magloire Mbarga Atangana soutient que, «étant donné que la loi de Finances prévoit effectivement des droits de douane élevés (entre 30 et 40% pour l’importation d’équipements agricoles, Ndlr), c’est une raison supplémentaire à l’adresse des opérateurs économiques. Il faut qu’ils comprennent le sens et l’impact de ces APE pour la relance, notamment de notre agriculture. Tout ce qui est engin, tracteur, tout ce qui relève de la mécanisation agricole devrait faire l’objet d’une exonération accélérée des droits de douane. Il faut espérer qu’on va y arriver assez vite».

Pour rappel, le Cameroun a conclu, en 2009, des APE d’étape avec l’Union européenne, qui, à ce jour, n’ont pas encore été ratifiés par l’Assemblée nationale. Face à cette réticence de la partie camerounaise, l’UE a fixé à fin octobre 2014, la date butoir pour la ratification de cet accord, faute de quoi le Cameroun perdra toutes ses préférences commerciales actuelles sur le marché européen.

Cet ultimatum n’a cependant pas freiné les ardeurs des opérateurs économiques, de la société civile camerounaise et des experts, qui soutiennent mordicus que, sans une remise à niveau préalable, efficace et efficiente des entreprises locales, les APE contribueront à la désindustrialisation du Cameroun. De plus, après avoir conclu un APE d’étape individuel en 2009, essuyant ainsi les critiques pour son mépris de la dynamique sous-régionale, le Cameroun a récemment réaffirmé son soutien et son intérêt pour la conclusion des APE à l’échelle de l’Afrique centrale.

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Le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) a présenté au cours de sa 117ème assemblée générale à Douala, le 30 mai 2014, le business plan de son projet baptisé «un patron, une plantation», dont l’objectif est d’amener les opérateurs économiques à développer des projets agricoles. «Nous sommes convaincus que l’Afrique deviendra le grenier de la planète au cours des prochaines années», a indiqué le président du Gicam, André Fotso, en invitant ses collègues du patronat camerounais à «sortir des bureaux pour retourner à la terre», afin d’impulser, a-t-il précisé, la mise en place d’une «agriculture camerounaise de 2ème génération».

Pour ce faire, le Gicam a répertorié 17 600 hectares de terres dans 8 villages situés dans la région du Centre, notamment dans le département du Mbam et Kim. Cette partie du pays, indique l’équipe de travail du Gicam sur ce projet, présente de nombreux avantages par rapport à d’autres localités et régions camerounaises : existence du réseau routier, disponibilité des terres en quantité suffisante, fertilité du sol, main d’œuvre disponible, etc.

A en croire le business plan présenté à ses membres par le Gicam, avec un investissement de 671 millions de francs Cfa pour un projet pilote de 250 hectares de manioc, par exemple, à raison de 2,6 millions de francs Cfa par hectare, le taux de rentabilité du projet se situe autour de 16%. «Nous avons choisi le manioc parce que la demande est forte, les prix sont constamment à la hausse et le manioc peut être transformé en plusieurs autres produits», a expliqué Christian Fotso, DG de Fimex International, qui a présenté le business plan aux membres du Gicam le 30 mai dernier.

Concrètement, le projet consiste en la création d’une entreprise des travaux agricoles, dédiée à la mise en place, l’exploitation et l’entretien de la plantation ; à laquelle sera greffée une unité de transformation de manioc en amidon, dérivé dont le Cameroun importe officiellement 1,5 million de tonnes par an, pour les besoins des entreprises agro-alimentaires. «Le BIT est prêt à apporter son appui à ce projet, qui est une solution à l’emploi des jeunes», a promis Lansana Traoré, responsable local du Bureau international du Travail.

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Le ministre camerounais de l’Agriculture, Essimi Menye, vient de visiter dans la localité de Massakal, dans la région de l’Extrême-Nord du pays, un  site d’expérimentation de la technologie de l’irrigation goutte-à-goutte. Sur le terrain, apprend-on, le ministre a exhorté les populations camerounaises à s’approprier cette technologie qui permet aux agriculteurs des zones arides d’améliorer leurs rendements.

 

Cette technologie, apprend-on de bonnes sources, a été introduite pour la première fois en Afrique dans la région du Cap oriental en Afrique du Sud, en 2003. Au Sénégal, indiquent le site d’informations www.sendeveloppementlocal.com, l’irrigation goutte-à-goutte a permis à «la plupart des maraîchers qui avaient une culture saisonnière», de «varier leurs cultures quatre fois par an, ce qui a augmenté la production de plus de 400%».

 

Créée en Israël, la technologie de l’irrigation goutte-à-goutte, selon Gedéon Behard, ancien ambassadeur d’Israël au Sénégal, est «la seule technologie au monde qui permet d’arroser directement la racine des plantes». Elle permet aussi de «réduire au minimum l'utilisation de l’eau et des engrais dans l’agriculture», selon les experts, et demeure «l'innovation la plus importante dans l’agriculture depuis l'invention des asperseurs dans les années 30, qui avait déjà remplacé à l'époque une irrigation nécessitant trop d'eau».

 

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Le gouvernement camerounais vient de valider son Plan national d’investissement agricole (PNIA), qui vise à investir 3350 milliards de francs Cfa dans le développement de l’agriculture sur une période de sept ans (2014-2020). Sur ce pactole, apprend-on, plus de 1500 milliards de francs Cfa (42% de l’enveloppe) sont à mobiliser auprès de bailleurs de fonds.

Le PNIA propose, concrètement, les modalités de développement des filières de production (végétales, animales, halieutiques et forestières) ; de modernisation des infrastructures de production et d’élaboration des mécanismes d’accès aux financements ; de gestion et de valorisation durable des ressources naturelles ; de renforcement des capacités des acteurs et de promotion de la concertation entre ces derniers.

Ce plan d’investissement agricole est en droite ligne de la signature par le Cameroun, le 17 juillet 2013, du pacte du «Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA)», mis en place dans le cadre du Nepad. En adhérant à ce pacte, apprend-on, le Cameroun s’engage à consacrer 10% de son enveloppe budgétaire nationale au secteur agricole, contre 3% actuellement.

Doté d’un impressionnant potentiel agricole, le Cameroun, pays dont plus de 25% du territoire est cultivable, croule malheureusement sous le poids de déficits de production dans pratiquement toutes les filières (riz, manioc, banane plantain, maïs, pomme de terre, sucre...). Véritable gisement d’emplois, l’agriculture, qui est encore pratiquée de façon artisanale dans le pays, occupe pourtant 70% de la population active, selon les statistiques officielles.

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L’Institut international pour l’agriculture tropicale (IITA) vient de procéder au lancement, à Yaoundé, la capitale camerounaise, de son programme de développement de l’agriculture dans les zones tropicales humides, baptisé Humids Tropics.

Ce programme, apprend-on, vise à lever tous les obstacles au développement de l’agriculture dans lesdites zones, à travers la facilitation de l’accès au crédit, une meilleure organisation des producteurs en zones rurales, la mise à disposition du matériel végétal et d’infrastructures agricoles adéquates… Tout ceci afin d’augmenter la productivité des zones tropicales humides.

Humids Tropics sera implémenté au Cameroun dans trois régions. Il s’agit du Centre, de l’Ouest et du Sud-Ouest. Le programme sera piloté par la représentation locale de l’IITA, apprend-on. Officiellement lancé en juillet 2013 au Nigéria, ce programme qui vise l’intensification de l’agriculture est déjà mis en œuvre au Ghana et en Côte d’Ivoire.

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Selon le ministre camerounais de l’Agriculture, Essimi Menyé, le gouvernement va présenter aux agriculteurs et aux opérateurs économiques le 18 octobre 2013 à Douala, la capitale économique du Cameroun, un programme d’investissement d’un montant total de 38 milliards de francs Cfa, préparé par le gouvernement.

Ce programme, souligne ce membre du gouvernement, sera financé par l’Etat et des partenaires, au rang desquels se trouvent cinq banques locales. L’investissement ainsi consenti va permettre de lutter contre l’insécurité alimentaire dans le pays, renseigne-t-on au ministère de l’Agriculture.

En effet, à l’occasion de la célébration de la dernière journée mondiale de l’alimentation, le Ministre Essimi Menyé a révélé que 3 des 20 millions de Camerounais souffrent encore de malnutrition, surtout dans la partie septentrionale du pays.

Pourtant, selon des sources officielles, 25% des terres camerounaises sont cultivables, de même que l’agriculture constitue un véritable important gisement d’emplois, avec 70% de la population active.

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La 3ème édition du congrès africain du riz va se dérouler du 21 au 25 octobre 2013 à Yaoundé, la capitale camerounaise, a appris l’agence Ecofin, de sources gouvernementales. Cette édition est placée sous le thème : «La science rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le renforcement de l’agriculture familiale et l’agro-industrie en Afrique ».

Sont attendus à cette grand’messe autour du riz et la recherche scientifique sur cette céréale, apprend-on, les représentants des secteurs public et privé, des organisations de la société civile, des associations de paysans et des communautés de la recherche scientifique.

La rencontre de Yaoundé est organisée conjointement par le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) et l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en collaboration avec le gouvernement du Cameroun.

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Sur l’enveloppe de 3236 milliards de francs Cfa représentant le budget de l’Etat du Cameroun pour le compte de l’année 2013, seulement 95,52 milliards de francs Cfa sont alloués au ministère de l’Agriculture et du développement rural, soit 3% de l’enveloppe budgétaire globale.

Pourtant, fait remarquer Le Quotidien de l’Economie, le Cameroun est signataire de la Déclaration de Maputo (capitale mozambicaine) de 2003, qui engage les Etats signataires à consacrer 10% de leur budget annuel au secteur de l’agriculture.

Au Cameroun, selon les statistiques officielles, l’agriculture représente en moyenne 20% du Produit intérieur brut (PIB) et emploie 70% de la population active, dans un pays où le chômage sévi à l’état endémique.

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Le site camerounais Bonaberi.com rapporte que des fermiers et éleveurs du pays développent avec succès la transformation du lisier de vaches en essence bio. « Nous utilisons aussi l’essence bio pour nous éclairer et nous réchauffer, à la place de nos lampes et bois de chauffages classiques » déclare une agricultrice aux journalistes.

Le ministère de l’Agriculture a décidé d’encourager cette pratique aussi innovante qu’abordable et de mettre des experts à disposition de ceux qui souhaitent la développer. L’un d’eux, Abel Kemba intervient dans la région du Nord-Ouest : « La technologie de production d’énergie à base de biocarburant est assez peu coûteuse, permettant ainsi aux éleveurs de l’utiliser tout en restant concentré sur leur élevage traditionnel, et cela sans grosse assistance financière », déclare-t-il.

Les fermiers payent seulement un quart des 60 000 francs CFA nécessaires pour un digesteur de fumier, le ministère de l’agriculture et l’organisation Heifer International paient le reste.

Autre avantage : le fumier généré par le processus de biodigestion est riche en urée et autres nutriments et constitue un excellent fertilisant.

Voir le reportage complet : www.bonaberi.com/ar,cameroun_les_fermiers_transforment_la_bouse_en_biocarburant,8825.html 

 

 

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