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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Depuis le 1er avril 2014, la fabrication, l’importation et la commercialisation des emballages en plastique non biodégradables sont officiellement interdites sur l’ensemble du territoire camerounais. Mais, dans les marchés et les boutiques des quartiers, ces emballages non biodégradables n’ont pas encore disparu.

Pour preuve, au cours d’une opération coup de poing conduite par l’unité opérationnelle de la délégation régionale du ministère de l’Environnement pour le Littoral, une cargaison de 1 500 tonnes de plastique non biodégradable vient d’être saisie dans les marchés de Douala, la capitale économique camerounaise, apprend-on officiellement.

Selon les usages en vigueur, ces emballages seront détruits aux frais des contrevenants.

Pour rappel, selon les statistiques du ministère de l’Environnement, les déchets en plastique représentent environ 10% des six millions de tonnes d’ordures produites chaque jour, sur le territoire camerounais.

BRM

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Dans le cadre des préparatifs de la fête de la science qui aura lieu du 1er au 3 décembre à Kribi, l’Institut de recherche et de développement (IRD) et la coopération française confirment avoir choisi de bâtir dans la cité balnéaire, un centre de recherche en biogéosciences, axé sur la maritimité. 

L’IRD explique que le choix porté sur Kribi tient au fait que cette ville du département de l’Océan fait, depuis plus de trente ans, l’objet de nombreuses investigations scientifiques de la part de l’Institut et de ses partenaires. Ceci dans des domaines variés touchant à la santé et au bien-être des populations, au système terre (climat, cycle de l’eau, environnements continentaux et marins, biodiversité végétale et animale) et aux dynamiques sociales. 

Par ailleurs, ajoute l’IRD, cette région est actuellement en pleine mutation avec une augmentation démographique et des travaux publics de grande ampleur. A savoir, la construction d’un pipeline, d’un port en eau profonde, d’une voie ferrée, d’une autoroute, d'un projet d’exploitation minière et de barrage hydroélectrique et, à terme, déménagement de la zone de commerce maritime de Douala. 

Le projet de création d’un centre de recherches en biogéosciences à Kribi fait partie des actions prévues par la France dans le cadre de la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le climat signé en décembre 2015. Lors de la Cop 21 en effet, une enveloppe de 100 milliards de dollars avait été promise par la communauté internationale aux pays pauvres pour les soutenir dans leurs efforts d'atténuation et d'adaptation face au réchauffement climatique.

S.A

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Selon des instructions que vient de transmettre la présidence de la République au gouvernement camerounais, le projet de loi de Finances 2018, que s’apprêtent à examiner les parlementaires, consacre une nouvelle augmentation de la taxe à l’exportation du bois en grumes.

Officiellement, cette taxe devrait passer à 30% de la valeur imposable dès janvier 2018, contre seulement 20% pour l’exercice budgétaire 2017. En 2016, cette même taxe était seulement de 17,5%. Si la révision à la hausse de cette taxe est validée par le Parlement, elle passera alors de 17,5% en 2016 à 30% en 2018, soit une progression de 12,5% sur deux exercices budgétaires.

Selon les analyses des experts de la fiscalité, cette augmentation répétée de la taxe à l’exportation du bois en grumes vise non seulement à accroître les recettes fiscalo-douanières, dans un contexte marqué par une baisse généralisée des recettes publiques mais aussi et surtout à encourager la transformation locale du bois, qui est également pourvoyeuse d’emplois.

Pour rappel, depuis 2011, soulignent les différents rapports de l’Autorité portuaire nationale (APN), le bois (scié et en grumes) est le premier produit d’exportation au Cameroun hors hydrocarbures, avec des volumes qui dépassent souvent 50% des exportations globales, pétrole brut non compris.

Brice R. Mbodiam 

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Le Dr Hassimi Sambo et le Pr Asombang, tous deux archéologues, ont présenté à certaines personnalités de la Région du Sud-Cameroun, le 17 novembre, un site paléométallurgique, à quelques encablures du barrage hydroélectrique de Memve’ele (201MW). 

« Les vestiges découverts dans la Région du Sud, au lieudit Nko'o Essomb sont une preuve, et les ressortissants de cette région peuvent se targuer, que leurs ancêtres aussi maîtrisaient l'art de fusionner, de tailler, et de polir les métaux », a expliqué le Pr Asombang. Toujours selon lui, son équipe mène une archéologie préventive ou de sauvetage, le long du corridor de Nko’o – Essomb que les travaux du barrage auraient pu endommager. 

Pour le Dr  Hassimi Sambo, les fragments de tuyères et scories trouvés attestent le travail de la métallurgie du fer dans la région, à une ère ancienne. A terme, il est question de reconstituer l’histoire des peuples de cette région. Les archéologues ont annoncé que la découverte du site antique va entraîner l’extension du champ de fouilles. Le travail de datation exacte sera également fait. 

Le projet du barrage de Memve’ele consiste en la construction d’un barrage au fil de l’eau destiné à produire l’énergie électrique. Ce barrage couvre la rive droite du fleuve Ntem sur une superficie de 1 480 hectares et 5 220 hectares sur la rive gauche. Le calendrier d’exécution du projet prévoit la livraison des travaux en 2018. Le chantier, lui, est mené par l'entreprise chinoise Sinohydro. Le coût total de l’ouvrage est de 420 milliards FCFA. Il y a déjà eu la mise en eau technique du barrage.

S.A

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Les importations britanniques de bois sciés ont fait la part belle aux produits en provenance du Cameroun entre janvier et août 2017, révèle la dernière note de conjoncture de l’Organisation internationale des bois tropicaux (Oibt).

Avec des volumes dépassant les 25 000 mètres cubes, le Cameroun a exporté plus de bois sciés vers la Grande-Bretagne, au cours des huit premiers mois de l’année courante, que la Malaisie ou encore le Congo, pays africain qui, à l’instar du Cameroun, a connu une croissance des exportations vers la Grande-Bretagne, depuis le début de cette année.

En effet, fait remarquer l’Oibt, les exportations camerounaises vers la Grande-Bretagne se sont redressées, cette année, après un déclin observé au cours des années 2015 et 2016.

L’on remarque que cette baisse des exportations survenait seulement 2 ans après l’entrée en vigueur, en mars 2013, des accords de partenariats volontaires (APV-Flegt), un mécanisme rigoureux visant à s’assurer de la légalité des bois et autres produits dérivés exportés vers les territoires des pays constituant l’Union européenne.

Afin d’éviter cette mesure restrictive, dénonce la Plateforme forêt et communauté, un regroupement d’Ong œuvrant dans la gouvernance forestière au Cameroun, les exportations camerounaises de bois avaient été redirigées vers  la Chine.

«L’orientation des exportations de bois camerounais vers le marché chinois tient au fait qu’il n’existe pas véritablement un mécanisme contraignant d’assurance de la légalité des bois et produits dérivés entre la Chine et les pays producteurs», soutient la Plateforme forêt et communauté.

Brice R. Mbodiam  

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Published in Bois

Des éléments de la police camerounaise viennent de mettre la main sur une cargaison constituée, entre autres produits, de 160 pointes d’ivoire, des plumes de perroquets et des écailles de pangolin, apprend-on de sources officielles.

Ces produits prélevés sur des animaux protégés ont été saisis alors qu’ils étaient en train d’être chargés dans un camion à Douala, la capitale économique du Cameroun. La cargaison suspecte avait été dissimulée sous des sacs contenant des produits viviers en partance pour le Nigeria.

Trois personnes ont été interpellées par la police dans le cadre de cette opération, et la cargaison, de sources policières, sera mise à la disposition du ministère des Forêts et de la Faune, dès ce 13 novembre 2017.

BRM

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Proparco (filiale de l’Agence française de développement dédiée au secteur privé) annonce qu’elle accompagne la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) dans le renforcement de ses pratiques environnementales et sociales. Dans ce sens, Proparco renseigne qu’elle va participer au financement d’un audit ainsi qu’au suivi du plan d’amélioration des pratiques dans le domaine de la RSE (Responsabilité sociale des entreprises).

« Le projet permettra de pérenniser les 4 000 emplois existants et de créer 500 nouveaux emplois dans les 5 prochaines années avec des programmes de formation pour l’ensemble des employés d’Hysacam », indique la filiale de l’AFD. Qui ajoute que dans cette veine, elle a récemment participé au renouvellement de la flotte d’Hysacam par des véhicules plus récents et plus performants. Ce qui améliorera la qualité du ramassage, sécurisera le service de collecte des déchets et contribuera à améliorer également les conditions de travail des employés d’Hysacam.

Afin de s’adapter à la forte croissance des villes camerounaises et d’optimiser le service de collecte de déchets, Hysacam a en effet renouvelé, le 19 octobre dernier, une partie de ses véhicules soit environ 200 camions et engins. Pour répondre à ce besoin de financement, un consortium de trois banques locales conduit par Société Générale Cameroun et Ecobank a accordé un prêt de 24,5 milliards de FCFA (37 millions d’euros) à la société. La Bicec a participé à hauteur de 11,5 milliards de FCFA (17,5 millions d’euros). Société Générale Cameroun et Ecobank, co-arrangeurs, ont octroyé respectivement 7 et 6 milliards de FCFA (10,6 et 9 millions d’euros).

Proparco a apporté une caution solidaire de 11,025 milliards de FCFA (16,81 millions d’euros), permettant de garantir 45% du crédit accordé par les banques à Hysacam.

S.A

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La société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), en situation de monopole dans le secteur du ramassage d’ordures, veut faire oublier les critiques qui lui sont adressées depuis plusieurs mois. 

Hysacam annonce, ce 24 octobre, que, suite à l’acquisition récente de 211 nouveaux camions et 17 engins, 140 véhicules seront rapidement déployés dans les deux principales villes du Cameroun que sont Yaoundé et Douala. Ce seront, respectivement, 66 camions dans la première métropole et 74, dans la seconde. La ville de Bamenda, quant à elle, en recevra onze. Le reste sera ventilé dans les autres régions du pays.

Pour justifier les perturbations observées dans le ramassage des ordures, Michel Ngapoun, président-directeur général d’Hysacam, explique que plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation. « Quand vous n’avez plus d’argent et que vous ne pouvez pas garantir des paiements aux entreprises qui livrent du carburant, nous aurons du mal à faire sortir les camions qui sont un peu âgés et cela nécessite plus d’entretien à un moment où il n’y a pas de paiements », déclare M. Ngapoun.  

Le PDG rassure qu’avec l’acquisition de nouveaux engins, sa flotte est désormais constituée de 620 camions. Mais il est à noter que la présidence de la République a déjà instruit l'ouverture du marché dans ce secteur. 

S.A

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Le chef de la sous-délégation du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Batouri, Baseme Kulimushi, a procédé le 19 octobre, à la présentation officielle du projet de reboisement du site de réfugiés de Lolo, dans l’Est du Cameroun.

Selon le HCR, il s’agira, pour l’essentiel, de planter et de faire pousser des arbres fruitiers (goyaviers, avocatiers) et des plantes médicinales dont 2 500 sur le site de Lolo et 600 dans le village, de façon globale.  « Les fruits récoltés serviront aussi bien pour leur alimentation que pour l’amélioration de leurs conditions économiques dans la mesure où ils pourraient être vendus sur le marché local », explique l’organisme humanitaire. Les plantes médicinales, quant à elles, serviront à améliorer les conditions sanitaires des réfugiés et des riverains.

Le site de Lolo, ouvert depuis février 2014, abrite aujourd’hui un peu plus de 12 000 personnes.  Sur l’ensemble du territoire camerounais, le HCR assure la protection et l’assistance à plus de 330 000 réfugiés et demandeurs d’asile vivant pour la plupart dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

S.A

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Une approche de gestion durable des forêts à haute teneur en carbone (HCS) a été au centre des discussions entre Greenpeace Afrique et les acteurs de l'environnement, lors d'une séance de travail tenue le 15 octobre à Douala.

L'approche HCS, explique Njeri Kabeberi, Directrice exécutive de Greenpeace Africa, est une méthode utilisée pour faire la distinction entre les zones forestières de grande valeur qui devraient être protégées, et les terres dégradées à faible biodiversité et carbone qui pourraient être développées. L'objectif principal est de veiller à ce que les droits et les moyens de subsistance des populations locales soient respectés lorsque les forêts sont allouées à des projets d'agriculture industrielle.

Pour sa part, Sylvie Djacbou, chargée de Campagne pour la forêt à Greenpeace Africa, a ajouté que : «les forêts à Haute Teneur en Carbone sont préservées pour les communautés locales car elles protègent les zones de captage d’eau, préservent les zones forestières pour la récolte des fruits, des noix, des médicaments et d'autres matériaux, et protègent  la forêt pour les générations futures ».

S.A

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