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Yaoundé - 03 mai 2024 -

A compter du 1er avril 2014, la fabrication, l’importation et la commercialisation des emballages non biodégradables (plastiques) sont interdites sur l’ensemble du territoire camerounais. Telle est la teneur d’un communiqué de rappel que vient de rendre public le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hélé (photo).

Ce dernier prévient les contrevenants à cette mesure que «dès le 1er avril, les inspecteurs et contrôleurs environnementaux appuyés par les autorités administratives procéderont à la saisie et à la destruction des stocks des emballages non biodégradables aux frais des promoteurs».

Mais en attendant cette date butoir, souligne ce membre du gouvernement camerounais, «du début de l’année 2014 au 31 mars, les inspecteurs et contrôleurs environnementaux vont visiter et sensibiliser les différentes structures de fabrication et d’importation de ces emballages, d’une part, et d’autre part, celles de fabrication des emballages biodégradables».

C’est depuis le 12 août 2013, que le ministre Pierre Hélé a annoncé l’interdiction des emballages en plastique sur le territoire camerounais. Selon les statistiques officielles, les déchets plastiques sont évalués à 10% des six millions de tonnes d’ordures produites chaque jour sur le territoire camerounais.

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Published in Environnement

Selon un communiqué que vient de rendre public le conseil d’administration de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), les travaux de construction du centre emplisseur de gaz de Bertoua, dans la région de l’Est du Cameroun, affichent un taux de réalisation de 80,5%.

Ce niveau d’avancement des travaux, apprend-on à la CSPH, pourrait rendre cette infrastructure opérationnelle dès ce mois de janvier 2014, comme l’avait promis le directeur général de la société Parlym, le constructeur de cet ouvrage, en juillet 2013, lors d’une visite du Dg de la CSPH sur le site.

Construit sur une superficie de 3,6 hectares, le centre emplisseur de gaz domestique de Bertoua va remplir 2600 bouteilles de gaz chaque mois, facilitant ainsi aux populations de la région de l’Est l’accès à cette source d‘énergie.

Ce d’autant qu’avec les projets miniers en cours dans cette partie du Cameroun, les besoins vont se décupler, du fait du flux de la population attirée par lesdits projets. Actuellement, souligne la CSPH, la consommation du gaz domestique dans la région de l’Est est estimée à seulement 2% (soit environ 820 tonnes métriques) de la demande nationale.

En plus de faciliter les approvisionnements qui se font encore à partir de Yaoundé (à environ 300 Km de Bertoua), la construction de l’unité d’enfûtage du gaz domestique de Bertoua va permettre de mettre un terme aux pénuries de ce produit, d'harmoniser les prix par rapport au reste du réseau (à l’Est la bouteille de 12 Kg est souvent cédée jusqu’à 9500 FCfa, au lieu de 6000 FCfa), et de maintenir un certain équilibre environnemental grâce à l’abandon progressif de l’utilisation du bois de chauffage.

Même si le coût de cet investissement consenti par la CSPH n’est pas connu, l’on se souvient cependant que le centre emplisseur de gaz de Maroua, dans l’Extrême Nord, inauguré en 2007, avait coûté près de 2 milliards de francs Cfa.

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Après une descente sur le site du projet de construction du barrage de retenue de Lom Pangar, dans la région de l’Est, du 25 au 26 octobre 2013, le ministre camerounais de l’Environnement et du Développement durable, Pierre Hélé (à droite sur la photo), a donné une conférence de presse à Yaoundé le 28 octobre 2013. Au cours de cet échange avec la presse, ce membre du gouvernement a globalement déclaré que «beaucoup d’efforts ont été faits» dans le respect des règles environnementales par la CEW, l’entreprise chinoise qui construit ledit barrage.

Cependant, a révélé Pierre Hélé, 13 recommandations au total ont été faite à cette entreprise, afin de corriger les manquements au respect des règles environnementales déjà relevés par les bailleurs de fonds, et principalement la Banque mondiale, au cours d’une descente sur le terrain au mois de juin 2013.

Selon le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, ces recommandations concernent la gestion des déchets, le traitement des eaux usées et l’amélioration des conditions de vie dans la cité des ouvriers engagés sur le chantier.

Concrètement, il va s’agir, apprend-on, d’améliorer le système de collecte, de transport et de traitement des déchets ; d’analyser les eaux usées et envoyer les résultats au ministère de l’Environnement, de tenir à jour le registre des déchets dangereux, d’améliorer l’assainissement dans la cité des ouvriers…

Ces recommandations du gouvernement camerounais à l’entreprise adjudicataire du marché de construction du barrage de Lom Pangar, interviennent quelques semaines après une seconde descente sur le site des bailleurs de fonds (Banque mondiale, BEI, BAD, BDEAC et AFD) du projet, visite de terrain effectuée du 2 au 8 octobre 2013.

Selon le communiqué publié au terme de cette mission des bailleurs de fonds par Electricity Developement Corporation (EDC), le maître d’ouvrage de ce projet, cette «mission des partenaires financiers du projet Lom Pangar avait également pour but d’évaluer l’état de mise en œuvre des recommandations issues de la mission d’évaluation de la Banque mondiale de juin 2013, qui avait mis en lumière quelques insatisfactions au plan social et environnemental».

En effet, a-t-on appris de bonnes sources, la Banque mondiale avait notamment relevé que les ouvriers employés sur le chantier ne portaient pas tous des casques de protection, que l’eau de boisson sur le site pouvait être contaminée pendant le transport, que les ouvriers vivaient dans la promiscuité dans la cité à eux dédiés, et que des activités de braconnage avaient cours dans la zone du projet.

BRM

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Published in Energie

Autorités publiques, chercheurs et membres de la société civile camerounaise viennent d’organiser à Yaoundé, un atelier relatif à la mise en place d’une législation sur la production des biocarburants au Cameroun.

Il s’est agi, indique le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, qui rapporte l’information, de déterminer les conditions de production des biocarburants, activité encore embryonnaire au Cameroun, et de poser les balises d’un cadre légal devant encadrer l’exercice de cette activité.

En effet, apprend-on, la production de biocarburants implique l’utilisation d’importantes quantités de certains produits alimentaires, d’une part, et peut provoquer des dégâts sur l’environnement, d’autre part.

Le cadre légal qui devrait être mis en place doit pouvoir assurer que les espaces réservés à la culture des produits de consommation ne seront pas pris en otage par les producteurs de biocarburants, dont on doit également s’assurer que les activités ne contribuent pas à la destruction de l’environnement, a indiqué au journal sus mentionné Durando Ndongsok, un expert qui a participé à l’atelier de Yaoundé.

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