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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Les travaux de la 6ème plateforme Afrique centrale pour la réduction des risques de catastrophes sont ouverts depuis le 10 octobre à Brazzaville, sous la présidence de la ministre congolaise de l’Economie forestière et du développement durable, Rosalie Matondo.

Parlementaires, experts et autres participants débattent des questions relatives aux initiatives régionales de gestion des risques de catastrophes et d’adaptation aux changements climatiques.  Sans oublier l’intégration de la problématique de la résilience aux catastrophes dans les législations nationales et les programmes de renforcement de capacité dans la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac). Les directeurs généraux des météos des Etats membres (Cameroun, Congo, Gabon, Rd Congo, Tchad, Sao Tome-et-Principe, etc.), eux, scrutent les projets de statuts du Centre d’application et de prévision climatologiques de l’Afrique centrale.

A la fin des travaux, les participants procéderont à la validation du plan d’action Afrique centrale révisé, conformément au programme d’action pour la mise en œuvre du cadre de Sendaï sur la réduction des risques de catastrophes dans la sous-région.

S.A

Published in Environnement

Unique entreprise spécialisée dans la collecte et le traitement des ordures ménagères au Cameroun depuis des décennies, la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) va bientôt perdre son monopole dans ce secteur.

C’est du moins ce que révèle une correspondance datée du 25 janvier 2017 et adressée au secrétaire général des services du Premier ministre, par son homologue de la présidence de la République ; au sujet de l’«organisation du ramassage des déchets dans les centres urbains».

«Dans l’optique d’une meilleure gestion du secteur d’activités susvisé, et eu égard aux difficultés récurrentes rencontrées par la Société d’hygiène et de salubrité du Cameroun [Hysacam], j’ai l’honneur de vous faire connaître que Monsieur le président de la République a prescrit l’ouverture à la concurrence de l’activité de collecte et de traitement des ordures dans les centres urbains.», révèle Ferdinand Ngoh Ngoh.

En clair, selon les détails de la correspondance, le gouvernement camerounais devrait bientôt lancer un appel d’offres invitant d’autres entreprises camerounaises ou étrangères à soumissionner pour des contrats de collecte et de traitement des ordures ménagères, soit sur l’ensemble du territoire camerounais, soit dans certaines villes ou communes bien précises.

BRM

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10-10-2016 - Cameroun : Proparco apportera une garantie bancaire de 9,8 milliards de FCfa à Hysacam, pour faciliter l’acquisition de 200 camions

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Published in Entreprises

Le Cameroun pointe au 39ème rang au classement des 54 pays africains selon la qualité de l’air, publié par la revue Science et Avenir, qui s’est basée sur une récente étude de la revue scientifique The Lancet. Le pays s’en tire avec une note de 16,33 sur 100. 

Le pays doté de l’air le plus respirable dans la zone Cemac est le Gabon (9ème à l’échelle continentale, avec une note de 53), suivi de la Guinée équatoriale (21ème avec une note de 34,33) et du Congo (22ème avec une note de 32,33). 

La République centrafricaine et le Tchad sont dans les profondeurs du classement, se classant respectivement 51ème (avec une note de 9,33) et 53ème (avec une note de 7,33). Selon les auteurs de ce classement, trois principaux indicateurs ont été pris en compte. Il s’agit de la qualité de l'air intérieur (household air pollution), du niveau de concentration en particules fines PM 2.5, et du taux de mortalité attribuable à la pollution. 

La pollution, soulignent les auteurs du classement, peut résulter de plusieurs facteurs liés à l’activité humaine tels que la circulation automobile, l’industrie, le mode de cuisson ou de chauffage, ou encore à des facteurs naturels tels que la poussière ou le sable. 

BRM 

Classement des pays africains par indice de qualité de l’air

(100 correspond aux objectifs des Nations Unies) 

1

Seychelles

78.33

2

Maurice

78.00

3

Maroc

66.33

4

Algérie

64.33

5

Tunisie

63.66

6

Afrique du Sud

57.00

7

Botswana

56.66

8

Libye

54.00

9

Gabon

53.00

10

Swaziland

49.66

11

Sao Tomé & Principe

48.33

12

Namibie

47.33

13

Kenya

44.66

14

Djibouti

43.66

15

Cap Vert

43.00

16

Egypte

43.00

17

Angola

41.66

18

Zimbabwe

40.33

19

Lesotho

38.66

20

Erythrée

34.66

21

Guinée équatoriale

34.33

22

Congo

32.33

23

Tanzanie

31.33

24

Mozambique

30.33

25

Liberia

29.33

26

Zambia

28.00

27

Ghana

27.00

28

Mauritanie

26.66

29

Soudan

26.60

30

Malawi

25.66

31

Sénégal

25.55

32

Madagascar

25.33

33

Nigeria

22.66

34

Côte d’Ivoire

21.66

35

Somalie

21.66

36

Rwanda

20.00

37

Ethiopie

18.33

38

Sierra Leone

17.33

39

Cameroun

16.33

40

Burundi

15.33

41

Comores

15.00

42

Rd Congo

15.00

43

Guinée

14.66

44

Ouganda

14.33

45

Soudan du Sud

13.33

46

Togo

13.00

47

Gambie

11.66

48

Guinée-Bissau

11.66

49

Bénin

11.00

50

Mali

9.66

51

Centrafrique

9.33

52

Burkina

8.00

53

Tchad

7.33

54

Niger

2.66

Published in Environnement

Après le recyclage des batteries de véhicules pour l’extraction du plomb, la société Bocom Recycling vient de se lancer dans la production de tuiles écologiques, grâce à la récupération et au recyclage des déchets en plastique qui abondent dans les rues camerounaises, a-t-on appris de bonnes sources.

Selon les responsables de l’entreprise, les «éco-tuiles» de Bocom Recycling sont solides, imperméables, permettent de maintenir une température ambiante dans les maisons qu’elles recouvrent et contribuent surtout à protéger l’environnement, à travers la collecte et le recyclage des déchets en plastique.

Pour rappel, Bocom Recycling est une entité du groupe industriel camerounais Bocom qui, en plus du recyclage, est présent dans la distribution des produits pétroliers, le nettoyage industriel et l’exploitation minière. Sur ce dernier volet, ce groupe ambitionne notamment d’exploiter un gisement de fer dans la localité d’Akom II, à travers la construction d’un complexe sidérurgique à Fifinda, dans la région du Sud du pays.

BRM

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11-01-2016 - Cameroun : le groupe Bocom va construire un complexe sidérurgique dans la localité de Fifinda

Published in Environnement

Depuis août 2016, une petite révolution s’opère lentement dans le domaine de la lutte pour l’environnement au Cameroun, notamment celle contre la pollution par les bouteilles en plastique. En effet, c’est ce mois-là qu’Ismaël Essome, jeune ingénieur en gestion environnementale, a conçu ce qui est la toute première pirogue écologique du Cameroun, fabriquée grâce au recyclage des bouteilles en plastique. Coût de l’investissement : près d’un million de francs Cfa.

«Au début, il a fallu trouver la forme et le bon fil avec lequel attacher les bouteilles. Nous y avons mis des jours et des jours. Après, on a fait des tests entre Douala, notre base, et les plages. On a fait des modifications. Nous sommes toujours en train de nous perfectionner», explique le jeune ingénieur à la plateforme d’informations Le Monde Afrique, qui l’a suivi en plein test de son invention sur une plage camerounaise. «Je n’ai pas peur des vagues (…) Cette pirogue est très solide, elle peut vous emmener n’importe où. J’avais tellement rêvé de la construire», poursuit-il.

En effet, en rassemblant simplement des bouteilles en plastique, reliées entre elles par une corde bien spécifique, Ismaël Essome a pu construire une pirogue capable de transporter trois personnes et une charge de 90 Kg sur l’eau, tout en résistant aux vagues. Selon le concepteur de cette pirogue 100% écolo, son innovation vise trois objectifs principaux.

D’abord, encourager le tourisme balnéaire, en mettant à la disposition des touristes cette pirogue très spéciale. Ensuite, il est question de nettoyer l’environnement, en recyclant des bouteilles en plastique qui n’ont pas encore disparu des rues, cours d’eau et autres drains du pays, en dépit de l’existence, depuis octobre 2014, d’un texte réglementaire enjoignant aux producteurs de ces emballages de mettre systématiquement en place des chaines de recyclage. Enfin, le jeune environnementaliste veut protéger les arbres, cette composante de l’environnement dont les troncs servent de matériau à la fabrication des pirogues dans les régions côtières du Cameroun.

Si les financiers pouvaient s’intéresser à ce projet, en encourageant, à la fois la modernisation et la commercialisation de ces canoës, croit savoir Ismaël Essome, non seulement la guerre contre les bouteilles en plastique serait gagnée et la destruction des arbres réduite, mais aussi les pêcheurs et autres transporteurs fluviaux dépenseraient beaucoup moins d’argent pour acquérir une pirogue. Puisque le prix de 100 000 francs Cfa de la pirogue écolo sera largement en dessous de celui de la pirogue en planches, qui oscille entre 150 et 500 000 FCfa, contre au moins un million de francs Cfa pour les pirogues en matière synthétique.

Brice R. Mbodiam

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20-06-2017 - La société Name Recycling lance une unité de recyclage des déchets plastiques dans la capitale camerounaise

25-07-2016 - Les Brasseries du Cameroun mobilisent des jeunes via Facebook, pour collecter 2 millions de bouteilles en plastique

Published in Environnement

L’Autorité civile aéronautique vient de publier des études environnementales au bénéfice de quatre aéroports internationaux, pour un coût total de 121,5 millions de FCFA. Les quatre concernés sont : Douala, Garoua, Maroua et Yaoundé-Nsimalen.

Il est indiqué dans les différentes études que le gouvernement camerounais a besoin du concours de la Banque mondiale pour parachever le projet de sécurité et de sureté desdits aéroports internationaux. L’autorité aéronautique parle d’un besoin de 90 millions de FCfa pour l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen. 24,5 millions de FCfa seront nécessaires pour l’aéroport international de Douala situé dans le département du Wouri sur une superficie de 1218 hectares.

A Maroua, l’Autorité aéronautique note qu’il faut juste un montant de 3,5 millions de FCfa pour la surveillance et suivi environnemental. Idem à Garoua. Cet aéroport a d’ailleurs reçu une cure de jouvence, il y a peu avec la réparation des toits pour éviter des infiltrations d’eau.

Et en ce qui concerne l’énergie électrique, le temps de latence pour le basculement en énergie secourue est désormais de deux minutes en moyenne, lors des coupures.

S.A

Published in Transport

Un groupe d’étudiants de la filière génie-mécanique de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Maroua, située dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, a récemment présenté au ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, le premier véhicule écologique «made in Cameroon» conçu et fabriqué par leurs soins.

Fabriqué à partir de matériaux de récupération et d’un moteur importé, ce véhicule qui ne possède pas de carrosserie est alimenté par un dispositif de batteries lui offrant une autonomie de fonctionnement sur une distance de 90 Km, à une vitesse moyenne de 80 Km/h.

Equipé de cinq places assises, dont l’une a été occupée par le ministre de la Jeunesse le temps d’un essai plutôt concluant, ce véhicule non polluant peut, selon ses concepteurs, supporter des charges allant jusqu’à 250 kilogrammes.

La conception de ce véhicule a duré 5 ans, tandis que la fabrication proprement dite a pris seulement cinq mois aux porteurs du projet, qui espèrent désormais obtenir des soutiens financiers, aussi bien de l’Etat, des banques que des opérateurs économiques, pour affiner leur invention et contribuer ainsi à la lutte contre la pollution.

Brice R. Mbodiam

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Published in Industrie

Dans le cadre de l'appel à propositions destiné à la société civile et aux autorités locales, publié en 2016, un financement d'environ 2,15 millions d'euros (1,4 milliard de FCFA) de l'Union européenne (UE) vient d’être accordé à quatre projets communaux, notamment dans des thématiques liées à la gouvernance, à l'eau et à l'assainissement ou à la gestion de déchets. 

Les quatre projets ont été présentés respectivement par les communes de Bertoua 1er (en association avec la commune de Nguélébok), de Fokoué, de Tibati (en association avec la commune de Ngaoundal), et de Bamendjou (en association avec les communes de Batié et Penka-Michel). Dans chacune de ces circonscriptions municipales, l'appui financier de l'UE est compris entre 317 000 et 395 000 euros (entre 208 et 260 millions de FCFA), représentant au moins 80% du coût total du projet. À ce montant, il faut ajouter l'apport des communes bénéficiaires qui varie de 10 à 20%. La période de mise en œuvre des activités est de 36 mois en moyenne par contrat. 

Pour rappel, la 1ère vague de subventions avait été octroyée en fin 2016 pour près de 800 000 euros (environ 520 millions de FCFA) répartis sur deux contrats signés par les communes de Tokombéré et de Dschang (en association avec les communes de Douala 5e, Kye-Ossi, Nkong-Zem et Fongo-Tongo).

S.A

Published in Aide au développement

Selon la note de conjoncture de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), pour la période allant du 1er au 15 juillet 2017, les importations de bois au Canada ont augmenté de 5% entre avril et mai 2017, principalement du fait de l’extension des exportations camerounaises de Sapelli vers ce pays d’Amérique du Nord.

«La croissance de ces importations est entièrement le fait du Sapelli scié. Alors que les importations américaines de Sapelli étaient en baisse, celles du Canada ont plus que doublé d'avril à mai 2017. Le Cameroun a été la principale source d’approvisionnement du Canada en Sapelli. Le reste des Sapelli est venu au Canada par l'entremise des Etats-Unis.», explique l’OIBT dans sa note de conjoncture au 15 juillet 2017.

L’Amérique du Nord, et principalement le Canada, devient ainsi une nouvelle destination du bois camerounais, après l’Union européenne et la Chine, qui, selon les ONG, est devenue l’une des principales destinations du bois camerounais ces dernières années, du fait d’une législation plus flexible en matière d’exploitation forestière durable et illégale.

Pour rappel, le bois, majoritairement exporté sous forme de grumes, est le 2ème produit d’exportation du Cameroun, derrière le pétrole brut ; et avant des produits de rente tels que le cacao ou encore la banane dessert.

Brice R. Mbodiam

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11-07-2017 - La justice néerlandaise condamne la société Fibois BV pour exportation illégale de bois au Cameroun

Published in Bois

Suite à une plainte déposée par Greenpeace contre l'importateur de bois néerlandais, Fibois BV, pour son implication dans le trafic du bois frauduleux en provenance du Cameroun, un tribunal administratif néerlandais a confirmé, le 24 juin dernier, une injonction de l'Autorité de sécurité des produits alimentaires et de consommation (Nvwa) de 2016.

Fibois est reconnu coupable de deux infractions. La première est relative au non-respect de la réglementation européenne en matière du bois (Eutr). En deuxième lieu, Fibois BV a également été déclaré négligent et accusé de ne pas s'être conformé à la réglementation de l’Union européenne (UE) dans ses transactions avec la firme camerounaise, la Compagnie de Commerce et de Transport (CCT).

En conséquence, la société néerlandaise se retrouve désormais sur une liste de surveillance de l'UE. S’il ne se conforme pas à la réglementation, l'importateur de bois paiera une amende de 1 800 € (près de 1,17 million de FCFA) pour chaque mètre cube de bois et / ou des produits du bois pour un maximum de 90 000 € (près de 59 millions de FCFA).

« La décision du tribunal néerlandais contre Fibois met en évidence la crédibilité et le contrôle dans les chaînes d'approvisionnement que le gouvernement camerounais ne peut plus se permettre d'ignorer. Nous espérons que les responsables du ministère de la Forêt et de la faune au Cameroun mettront en œuvre des lois visant à assainir le secteur forestier », se félicite Eric Ini, chargé de campagne Forêt à Greenpeace Afrique. Il rappelle que l'entreprise camerounaise CCT fournissait à Fibois BV une essence dénommée « azombé » de sources douteuses.

S.A

Published in Bois
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