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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Depuis juillet 2014, date de lancement des activités de la start-up Kemit Ecology par deux jeunes entrepreneurs camerounais, les ménages de la ville de Douala, la capitale économique du pays, ont accès au charbon écologique obtenu grâce à la transformation des déchets végétaux récupérés dans les marchés et les ménages.

En effet, en écumant les marchés et certains quartiers de la capitale économique du pays à bord d’un tricycle, les promoteurs de Kemit Ecology collectent divers résidus, qui sont «d'abord séchés à 105°C, puis carbonisés dans un four. Les cendres noires ainsi obtenues sont ensuite associées à de l'eau et à une matière à base de kaolin afin d'obtenir des sortes de morceaux de charbon, qui seront conditionnés et vendus dans des sacs de 1 à 40 Kg», décrit l’AFP dans une dépêche consacrée à ce projet d’économie verte au Cameroun.

Grâce à ce procédé, cette start-up camerounaise produit jusqu’à une tonne de charbon écologique par mois. Cette capacité de production, selon les promoteurs de Kemit Ecology, peut cependant atteindre 20 tonnes par mois, si l’entreprise parvenait à trouver des financements lui permettant d’accroître son niveau d’activité.

Moins cher et deux fois moins polluant que le charbon de bois, le produit de Kemit Ecology permet surtout de préserver l’environnement, en évitant la destruction de la mangrove de Douala. En effet, c’est dans cette mangrove que les producteurs de charbon coupent la matière première nécessaire à la production des 90 tonnes de charbon consommées chaque mois par les ménages de la capitale économique du Cameroun.

Pour rappel, malgré la percée du gaz domestique et celui des fours électriques dans une moindre mesure, le charbon de bois demeure la principale source d’énergie des ménages au Cameroun du fait de son prix relativement abordable. L’usage de cette source d’énergie est encore plus important dans la partie septentrionale du pays et l’ensemble des zones rurales camerounaises.

Afin de réduire l’effet néfaste de la production du charbon de bois sur l’environnement, le gouvernement discute actuellement avec des partenaires canadiens, dans l’optique de monter une usine de production du charbon écologique dans le pays. Si ce projet venait à se réaliser, la nouvelle unité industrielle trouvera sur le marché Kemit Ecology, une start-up locale en quête de financements, et qui malgré ses moyens limités va déjà au charbon depuis juillet 2014 pour protéger l’environnement.

BRM

 

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Les populations riveraines du tracé du projet de construction du premier tronçon (80 Km entre Yaoundé et Bot Makak) de l’autoroute Yaoundé-Douala sont invitées à participer aux audiences publiques relatives à l’étude d’impact environnemental de ce projet, audiences qui auront lieu du 18 au 27 juin 2015 dans les villes de Yaoundé, Lobo, Matomb, Bot Makak, Ngog Mapubi et Pouma.

Selon le ministre délégué auprès du ministre de l’Environnement, Nana Aboubakar Djalloh, ces consultations populaires visent à recueillir les «observations des personnes intéressées» par cette étude d’impact environnemental soumise par le ministère des Travaux publics.

Le premier tronçon de l’autoroute est construit par la China First Highway Engineering, qui a lancé, au premier trimestre 2015, les travaux de terrassements généraux sur les 10 premiers kilomètres du tracé. Le projet est financé par Eximbank of China.

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En dépit des descentes répétées des équipes de contrôle du ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature dans les marchés et autres grandes surfaces du pays, les emballages en plastique non biodégradables, interdits sur le territoire camerounais depuis le 1er avril 2014 pour protéger l’environnement, n’ont pas totalement disparu des étals. Dans les grandes villes du pays, d’importantes cargaisons sont encore en circulation.

C’est la raison pour laquelle, au cours de cette année 2015, apprend-on de sources officielles, le ministère de l’Environnement compte intensifier les contrôles et les sanctions à l’encontre des contrevenants. L’objectif visé est sinon de faire disparaître ces emballages désormais indésirables, du moins aller bien au-delà des 334 tonnes d’emballages en plastique non biodégradables saisis sur le territoire camerounais depuis avril 2014, révèle Enoh Peter Ayuk, directeur de la norme au ministère de l’Environnement.

Au demeurant, malgré la résistance que font certains commerçants, M. Enow Peter Ayuk soutient que la décision prise par le gouvernement camerounais d’interdire les emballages non biodégradables porte déjà ses fruits. Pour preuve, révèle-t-il, la quantité d’emballages de ce type a été considérablement réduite au centre de traitement des ordures ménagères de Nkolfoulou, que gère la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam) dans la banlieue de la capitale.

En effet, aussitôt l’interdiction de la commercialisation, la production ou la distribution des emballages non biodégradables prise par le gouvernement camerounais, plusieurs utilisateurs et autres commerçants se sont arrimés à la nouvelle donne ; en adoptant les emballages autorisés. Ce qui a malheureusement renchéri les coûts des marchandises à emballer, les emballages biodégradables étant vendus à part aux consommateurs, à des prix oscillant entre 100 et 200 francs Cfa.

 

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Le 23 octobre 2014, lors d’une descente sur le site de construction du barrage de Mékin, dans la région du Sud du Cameroun, le ministre camerounais de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, Pierre Hélé (photo), n’a pas été tendre envers la China National Electric Engineering Corporation (CNEEC), l’entreprise chargée de construire cette infrastructure hydroélectrique.

«Il y a un grand écart entre ce qui était prévu dans les textes et ce qui est effectué sur le terrain», a indiqué le membre du gouvernement camerounais, en constatant le non-respect de certaines clauses environnementales du projet. En effet, a-t-il poursuivi, «le site que nous avons visité présente des tas de déchets non-triés. Il n’y a pas de traçabilité dans leur gestion. Certaines dispositions devaient être prises pour éviter la pollution des eaux. Or, des sacs de ciment dont on ne connaît pas la composition chimique y sont jetés et sont ingérés par les poissons qui y vivent. Et nous consommons ces poissons».

En plus de ce tout ce qui précède, a encore fait remarquer le Ministre Pierre Hélé, au plan social, il «y a des problèmes d’assainissement dans les camps des ouvriers. L’hygiène y est peu fiable. En cas de maladie, tout le camp se verra infecté». Autant de faits qui sont, selon le ministre de l’Environnement, des manquements au cahier de charges prescrit à l’entreprise chinoise en matière de respect des règles de protection de l’environnement, et que CNEEC a été invité à rectifier dans les meilleurs délais.

Pour rappel, le barrage de Mékin va permettre d’alimenter en énergie électrique les huit communes du département du Dja et Lobo, dans la région du Sud, grâce notamment à l’une usine de pied d’une puissance de 15 mégawatts, et d’une ligne d’évacuation d’énergie de 33 kilomètres.

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Les tout premiers responsables de l’association des opérateurs chinois du secteur minier au Cameroun, ont été officiellement présentés le 30 août 2014 à Yaoundé, en marge de la cérémonie de présentation des membres du nouveau bureau de la chambre de commerce Chine-Cameroun.

Cette association des opérateurs miniers chinois, a-t-on appris, a non seulement pour objectif de défendre les intérêts des chinois sur les sites miniers du Cameroun, mais aussi de sensibiliser ces opérateurs au respect de la réglementation minière en vigueur dans le pays.

Pour rappel, les pouvoirs publics camerounais accusent généralement les opérateurs miniers étrangers de bafouer les textes régissant l’activité minière dans le pays, notamment en détruisant l’environnement et en opérant clandestinement dans les champs miniers.

L’on se souvient par exemple qu’en mars dernier, au cours d’une tournée sur le terrain, Margueritte Ndeh, la déléguée départementale des Mines pour le Lom et Djerem, dans la région de l’Est, était tombée sur cinq entreprises minières chinoises, qui exerçaient clandestinement. Il s’était agi des sociétés Gipo Mining, Ging Ma SA, D’or de lion, Danshang Ming et Fuhaï Ming, qui avaient été instamment sommées de se conformer à la réglementation en vigueur.

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Selon le ministère camerounais de l’Energie et de l’Eau, le frelatage des produits pétroliers occasionnent des pertes cumulées estimées à 32 milliards de francs Cfa chaque année. De même, cette pratique contribue à la destruction de l’environnement, dans la mesure où, apprend-on, «les opérations de frelatage sont pratiquées dans des espaces non appropriés, permettant ainsi aux résidus physicochimiques de s’infiltrer dans le sol et de détruire la faune et la flore».

Le frelatage, renseignent les experts du ministère de l’Energie et de l’Eau, consiste «à dénaturer une substance notamment pétrolière, en y mêlant d’autres substances étrangères susceptibles de modifier sa nature physicochimique à l’effet d’obtenir une quantité plus importante de produit».

Face à ce fléau que le Comité de lutte contre la fraude des produits pétroliers tente d’endiguer depuis sa création au sein du ministère de l’Energie, les consommateurs sont invités à s’approvisionner dans les stations-service, dont certaines sont malheureusement souvent accusées de cette pratique.

 

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Le projet d’extension du gazoduc de la société Rodeo Developement, filiale camerounaise de la firme britannique Victoria Oil and Gas (VOG), de Bassa à la zone industrielle de Bonabéri à Douala, ne semble pas faire l’unanimité dans la capitale économique camerounaise. Alors que les opérateurs économiques se réjouissent de l’opportunité qu’offre ce gazoduc, qui devrait permettre aux entreprises de bénéficier des bienfaits de l’utilisation du gaz naturel comme source d’énergie, dans un contexte marqué par un déficit énergétique criard, les environnementalistes et certaines populations, eux, redoutent déjà les conséquences socio-environnementales de ce projet.

En effet, dans une «lettre ouverte» adressée aux parlementaires camerounais, qui s’apprêtent à tenir la 2ème session de l’année au mois de juin prochain, «un collectif» constitué d’économiste, d’écologiste, de juriste et de consultant, dénonce ce qu’il appelle «un deni de la loi sur la gestion de l’environnement». Selon les rédacteurs, la réglementation en matière de gestion de l’environnement dans la mise en œuvre de projets industriels a été bafouée dans le projet de construction du gazoduc Bassa-Bonabéri, conduit par Rodeo Development.

Par exemple, écrivent les contestataires, seulement 17 personnes ont pris part aux consultations populaires à Bassa et à Bonabéri, lesquelles consultations ont été d’ailleurs convoquées 48 heures avant leur organisation, au lieu des 30 jours prescrits par la réglementation en vigueur. De plus, apprend-on, le rapport final de ces consultations occulte «l’opposition du peu de personnes présentes au projet», ainsi que «les déclarations en ce sens des chefs Bassa et Bakoko», les deux communautés vivants sur le site du projet.

Mais au-delà du non respect des dispositions réglementaires en matière de gestion de l’environnement, le Collectif indique aux parlementaires que «le tracé du gazoduc (incriminé) est tout simplement hallucinant : il coupe la ville en deux, passe près des cuves de la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), sous des stations services et autres unités industrielles, longe des établissements scolaires et le chemin de fer, encercle les lieux de rassemblement du public… ». Alors que, partout ailleurs dans le monde, souligne le Collectif, ce type d’infrastructure n’est plus construit à proximité des zones d’habitation, à cause du danger qu’elle représente.

Aussi, le Collectif craint-il que la construction de ce qu’il appelle «engin de la mort» dans la ville de Douala, «sème destruction et désolation», ce d’autant que, apprend-on, «neuf explosions meurtrières de gazoduc ont eu lieu en quatre mois, depuis l’inauguration de l’usine» de traitement de gaz naturel de Logbaba-Ndog-Passi, exploité par la société Rodeo Development. Fort de qui précède, le Collectif requiert l’intervention du parlement camerounais, afin qu’il «empêche la poursuite de la construction et la mise en service de ce gazoduc, qui devrait traverser la ville de Douala sur 17 Km, du Nord-Est au Sud-Est, en passant par le centre-ville».

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Comme prévu, le ministère camerounais de l ’Environnement et de la Protection de la Nature a lancé le 25 avril 2014 dans les dix régions du pays, une campagne de répression des commerçants, producteurs et importateurs des emballages en plastique non biodégradables, qui continuent d’écouler les stocks de ces produits interdits sur le territoire camerounais, à la suite d’une décision gouvernementale prise le 24 octobre 2012.

Aussi, depuis le 25 avril dernier, les pharmacies, boulangeries, supermarchés, entreprises de distribution des emballages en plastique… du pays sont-ils visités par les agents du ministère de l’Environnement, qui y saisissent tous les emballages en plastique non biodégradables. Dans la ville de Yaoundé, le ministère de l’Environnement avance le chiffre de 27 000 emballages déjà saisis. Cette opération coup de poing se poursuit ce lundi 28 avril 2014, pour une durée pour l’instant indéterminée.

L’on se souvient qu’après la décision d’interdire les emballages en plastique sur le territoire camerounais prise en octobre 2012, le gouvernement camerounais, dans un communiqué daté du 13 février 2013, avait fixé aux opérateurs de cette filière, à titre transitoire, la date du 24 avril 2014 pour se conformer à l’interdiction de produire, importer ou commercialiser les emballages non biodégradables ; tout en conseillant aux entreprises de ce secteur une migration vers la production des emballages biodégradables.

Mais, à la date butoir du 24 avril 2014, les opérateurs de la filière emballages en plastique, secteur qui revendique 10 000 emplois et une contribution de près de 12 milliards de francs Cfa au Trésor public, n’étaient pas encore en phase avec la nouvelle donne. D’où l’opération de répression en cours.

 

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Published in Environnement

Le 24 avril 2014 est date butoir de la fin de la production, des importations et de la commercialisation des emballages non biodégradables sur l’ensemble du territoire camerounais. En effet, dans un communiqué du ministère de l’Environnement daté du 13 février 2013, le Ministre Hélé Pierre invitait les opérateurs de la filière des emballages en plastique, à épuiser leurs stocks dans un délai de 18 mois, et à se conformer, avant le 24 avril 2014, à l’arrêté conjoint ministère de l’Environnement-ministère du Commerce du 24 octobre 2012, interdisant toute production, importation et commercialisation des emballages non biodégradables au Cameroun. Ce membre du gouvernement conseillait, par ailleurs, aux entreprises de ce secteur, de migrer, avant avril 2014, vers la production des emballages biodégradables.

Cependant, au moment où entre en vigueur cette décision du gouvernement camerounais, les magasins et les étals des marchés et supermarchés du pays sont encore bondés de ces emballages, ainsi qu’a pu le constater le ministre de l’Environnement, au cours d’une récente tournée de sensibilisation dans le pays. En dehors de quelques commerçants, importateurs et producteurs qui ont effectué la mutation vers les emballages biodégradables, la majorité des opérateurs de la filière, invoquant le manque de financements, ne se sont pas encore arrimés à la nouvelle donne. Pourtant, le gouvernement camerounais est clair : à partir de demain, 25 avril 2014, des opérations de saisies des emballages en plastique seront lancées sur le territoire camerounais, et les cargaisons détruites au frais des contrevenants.

De ce point de vue, d’importantes pertes financières s’annoncent dans la filière des emballages en plastique au Cameroun. Idem pour le Trésor public, qui, selon les chiffres révélés par le quotidien privé Le Jour, engrangeait chaque année environ 12 milliards de francs Cfa de recettes, au titre des impôts et taxes diverses payés par les opérateurs de la filière des emballages en plastique. La fin de la production, de l’importation et de la commercialisation de ces emballages devrait également, souligne la même source, mettre en péril quelques 10 000 emplois recensés dans cette filière.

A titre d’exemple, Alice Maguedjio, la présidente du Syndicat des commerçants et détaillants du Wouri, révèle que sur les 2000 commerçants que comptent le marché de Mboppi (considéré comme le plus grand marché de gros en Afrique centrale) à Douala , 30% ont pour unique activité l’importation et la commercialisation des emballages en plastiques non biodégradables.

Dans les ménages, la mutation vers les emballages biodégradables devrait également avoir quelques conséquences. La première étant une hausse probable des prix de certains produits sur le marché. Car, explique Hilaire Tsobgni, Directeur général de Mitchimie, une entreprise spécialisée dans la production d’emballages en plastique, la migration vers «les emballages biodégradables va augmenter d’environ 30% les coûts de production». Les revendeurs les achèteront donc plus chers et n’hésiteront pas «à répercuter cette augmentation sur le prix des produits à emballer», explique-t-il.

BRM

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Le groupement de cabinets d’experts constitué d’Enplan Group et de Mentchum Power Project PLC, vient d’être déclaré adjudicataire du marché pour «l’accompagnement du maître d’ouvrage dans la mise en œuvre du plan de gestion environnemental et social du projet de construction du barrage de la Mentchum», dans la région du Nord-Ouest du Cameroun. Ce groupement bat sur ce marché un autre groupement constitué par les cabinets Safege, Safege Afrique centrale et JMN.

Selon le communiqué portant résultats de l’appel d’offres relatif à cette prestation, que vient de rendre public le ministre camerounais des Marchés publics, Abba Sadou, le montant de ce marché est de 1,120 milliard de francs Cfa. Le délai de réalisation des travaux est quant à lui arrêté à 60 mois.

Le barrage de la Menchum aura une capacité de production de 72 MW. Cette infrastructure énergétique va coûter environ 162,5 milliards de FCfa. Le barrage de la Menchum sera construit par CEW (entreprise chinoise qui construit déjà Lom Pangar) suite à un accord signé le 3 juin 2013. Ce projet intègre la construction d’une ligne d’évacuation d’énergie de 72 km entre la localité de Wum et la ville de Bamenda.

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