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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Mandaté par l’État du Cameroun, le groupement des cabinets Studi International-Beta Consult a présenté, le 25 juin à Yaoundé, son projet de rapport en vue de l’adoption d’un plan d’action quinquennal pour l’aménagement et le développement durable du territoire camerounais.

Cette initiative, a expliqué Jean Tchoffo, secrétaire général du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), participe de la volonté des pouvoirs publics camerounais, de mettre en œuvre une planification physique. Elle a pour finalité de corriger les disparités naturelles et les déséquilibres liés au développement. Pendant deux jours, toutes les parties prenantes (administrations publiques, collectivités territoriales décentralisées, société civile, secteur privé, etc.) ont été invitées à enrichir le document élaboré par le cabinet tunisien Studi.

En matière d’aménagement du territoire, le gouvernement camerounais attend des solutions permettant de créer un espace économique national intégré. Selon Jean Tchoffo, il est question d’une part de maîtriser le développement des villes et d’en faire des centres de production et de consommation nécessaires à l’essor du secteur industriel. D’autre part, ce plan quinquennal se doit également de promouvoir l’émergence des agglomérations périphériques, le développement des villes moyennes ou secondaires capables de structurer les activités économiques dans l’espace urbain et de concourir au développement des zones rurales environnantes.

Au niveau des centres urbains, l’orientation principale est la maîtrise du développement urbain et l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations urbaines, à l’effet d’accroître la compétitivité et l’efficacité économique, sociale et environnementale des villes du Cameroun.

Pour ce qui est de l’environnement, la stratégie envisagée portera essentiellement sur la protection environnementale, la gestion durable des ressources et l’intensification des efforts de lutte contre les changements climatiques et leurs effets néfastes.

S.A

Published in Développement durable

« Adapt’Action », l’outil mis au point par la France à l’issue de la Cop 21 à Paris en décembre 2015, vient d’être lancé au Cameroun. L’objectif est d’aider le pays à faire face au changement climatique.

Le ministre camerounais en charge de l’Environnement, Pierre Hele, l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault et le directeur de l’Agence française de développement au Cameroun, Benoît Lebeurre, ont signé le 10 juin à Yaoundé, un protocole d’entente pour la mise en œuvre de « Adapt’Action ».

Selon Benoît Lebeurre, cet outil a été développé par l’AFD pour accompagner précisément les pays les plus vulnérables dans la mise en œuvre des engagements baptisés « Contributions déterminées au niveau national » (CDN). Avec un budget de près de 20 milliards de FCFA, « Adapt’Action » propose une assistance technique et du renforcement de capacités pendant quatre ans, en partenariat avec Expertise France, l’agence française dédiée.

En cette année 2019, le Cameroun va bénéficier des CDN au même titre que la Côte d’Ivoire et le Ghana. Et pour cause, les sécheresses, les inondations, la modification du régime des pluies ou l’élévation du niveau des mers sont autant d’aléas climatiques qui impactent déjà l’ensemble des secteurs économiques, les écosystèmes et les populations de ces pays.

S.A

Published in Environnement

Du 30 mai au 1er juin, la Banque africaine de développement (BAD) en collaboration avec la Fondation Thomson Reuters, a organisé à Abidjan, en Côte d’Ivoire, un atelier de formation sur le développement durable, au bénéfice d’une trentaine de journalistes africains. Ces derniers sont venus du Cameroun, RD Congo, Maroc, Tunisie, Nigeria, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Mali, Bénin, Burkina, Togo, etc.

Victor Oladokun, directeur de la communication à la BAD, a indiqué que, cet atelier a pour but d’amener les journalistes participants à diagnostiquer les besoins réels des communautés à travers l’Afrique. Les hommes de médias se sont ainsi mis dans la peau d’un investisseur ou d’un décideur afin de comprendre le rôle que le monde des affaires peut jouer dans le développement.

« Pour que l’Afrique prenne la place qui lui revient, nous devons veiller à ce que l’espace médiatique ne soit pas principalement occupé par des opposants constamment assaillis par une narration négative. Pour que l’Afrique soit mieux comprise en termes de défis, de développement et d’immenses opportunités, nous avons besoin de raconteurs d’histoires et de partenaires comme vous. », a défendu Victor Oladokun.

Astuces

À l’issue des travaux, Nicholas Phythian, ancien directeur de la rédaction et de la télévision, ayant travaillé pour l’Agence Reuters pendant plus de 20 ans, et sa consœur Jo Winterbottom, ont proposé aux participants des outils et des astuces (choix des sujets ciblant l’environnement, l’assainissement, la dimension humaine, financements innovants, la promotion du genre et des minorités, etc.) pour identifier des idées innovatrices susceptibles de répondre aux besoins des populations dans leurs pays.

« À première vue, les Objectifs de développement durable (ODD) au cœur de l’Agenda 2030 adopté par les Nations unies n’ont pas le facteur “Buzz” qui fait parler des communautés et animer les réseaux sociaux. Mais un projet ou une innovation susceptibles de simplifier ou d’améliorer la vie des membres d’une communauté ou de leurs proches va forcément intéresser le public avec un potentiel de créer un “Buzz” », a expliqué le formateur.

L’appréciation générale des participants a été positive. Moussa Aksar, journaliste au Mali, par exemple, s’est dit heureux d’avoir renforcé ses capacités en matière de développement durable. Morin Yamongbe, du Burkina, a affirmé qu’il a « pu mettre du contenu réel dans la notion de développement durable ».

Sylvain Andzongo, à Abidjan

Published in Développement durable

Des experts camerounais et européens évaluent du 15 au 22 mai à Yaoundé, le cadre juridique national sur le risque chimique lié aux installations classées et au transport des matières dangereuses en vue de son renforcement.

Selon la délégation de l’Union européenne à Yaoundé, cette initiative fournit un appui financier et technique au pays sur trois plans. Le premier est institutionnel à travers la mise en place d’une équipe nationale coordonnée par un point focal. Le second concerne le volet stratégique qui permet l’élaboration d’un plan d’action national. Le troisième quant à lui, est opérationnel par le biais de projets régionaux de renforcement de capacités.

Ces actions dotées d’un budget de 6 millions d’euros (environ 3,9 milliards FCFA) visent à renforcer les compétences et la coopération des différentes parties prenantes dans 10 pays d’Afrique de l’Ouest et Centre (Cameroun, Bénin, Côte d’Ivoire, Gabon, Liberia, Mauritanie, Sénégal, Sierra Leone et Togo). Elles ont été développées par les autorités compétentes de ces pays dans le cadre de l’Initiative de l’Union européenne des centres d’excellence pour la réduction des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC), lancée en 2010.

L’initiative NRBC a pour objectif la prévention, la préparation et la gestion d’après-crise des incidents chimiques. Ceux-ci peuvent être de nature criminelle (trafic, vol, prolifération, sabotage), accidentelle (catastrophes industrielles, traitement des déchets) ou naturelle (pandémies, etc.).

S.A

Published in Environnement

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet baptisé Weecam, qui vise à recycler et à valoriser les déchets électroniques et électriques, un premier centre de traitement de ces déchets vient d’être inauguré dans la localité d’Ewonkang, dans la banlieue de Yaoundé, la capitale camerounaise.

Financé à hauteur de 4 milliards de francs Cfa, principalement par le Fonds français pour l’environnement mondial (Ffem), le projet Weecam, qui sera implémenté sur une période de 5 ans, s’étend à la ville de Douala, la capitale économique du pays.

A terme, apprend-on, il est question de mettre en place un système de collecte des déchets électriques et électroniques dans les deux principales villes camerounaises, et de monter une unité de recyclage et de valorisation susceptible de traiter et de recycler 5 000 tonnes de déchets par an, dont 3 900 tonnes, localement. 

Ce projet a été précédé par des initiatives des opérateurs de téléphonie mobile tels que MTN et Orange Cameroun, qui, avec des partenaires étrangers et locaux, ont implémenté des programmes de collecte, traitement et recyclage des déchets électroniques et électriques, notamment des téléphones portables usagés 

BRM

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22-02-2017 - Cameroun : 13 tonnes de téléphones usagés seront recyclés en France, grâce à un partenariat entre Orange et une ONG locale

13-12-2017 - En 2017, MTN Cameroun et Ericsson ont permis de recycler 53 tonnes de déchets électroniques

Published in Environnement

Quatre personnes viennent d’être arrêtées avec 300 kg d'ivoire et 2,5 tonnes d'écailles de pangolin (espèce protégée) à Douala, la capitale économique du Cameroun, au cours d'une opération menée par une équipe composée de policiers et d'agents du ministère en charge de la Faune. 

Selon des informations révélées par Laga, une ONG reconnue dans le domaine de la préservation des espèces fauniques au Cameroun, les quatre trafiquants présumés, au moment de leur interpellation, transportaient leur cargaison dans deux véhicules dans le but d’écouler la marchandise.

«A la suite d'enquêtes préliminaires, il a été découvert qu'il s'agissait de trafiquants de longue date, livrant principalement leurs produits illégaux à d'autres trafiquants au Nigéria. Ils ont récemment livré une cargaison d'ivoire et d'écailles de pangolin au Nigeria.», révèle Laga. Les enquêteurs, eux, indiquent, que l'ivoire et les écailles de pangolin proviennent principalement des régions du Sud et l'Est du pays.

La loi sur la faune qui régit le secteur au Cameroun dispose que toute personne trouvée en possession de parties d’une espèce totalement protégée est passible d’une peine de prison allant d'un à trois ans et d’une amende de 3 à 10 millions Fcfa.

Selon un récent rapport de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN en anglais), environ 110 000 éléphants d'Afrique ont été décimés par le braconnage au cours de la dernière décennie. Pis, entre 400 000 et 2,7 millions de pangolins sont victimes de braconnage chaque année dans les forêts d’Afrique centrale.

Le Cameroun abrite trois espèces de pangolins: le pangolin à ventre noir, le pangolin à ventre blanc et le pangolin géant, tous classés comme espèces totalement protégées du pays.

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La plateforme « Open Timber Portal » (OTP) conçue par World Resources Institute (WRI), une ONG internationale, pour la légalité dans la production et le commerce du bois, sera officiellement lancée le 18 mars au Cameroun.

Dans le pays, la mise en œuvre dudit portail déjà déployé au Congo et en RD Congo, a été confiée à l'ONG Field Legality Advisory Group (FLAG). La plateforme numérique, d’après FLAG, rend publiques des informations auparavant inaccessibles sur le respect des exigences en matière de légalité du bois.  

« Les consommateurs et importateurs de bois s’intéressent de plus en plus aux preuves de légalité et de durabilité des chaînes d’approvisionnement. Pourtant, en dehors de la certification forestière, peu d’informations existent sur les performances relatives des producteurs », justifie l’ONG.

Ainsi donc, l’OTP compile des informations sur l’exploitation forestière, provenant de 3 sources.

La première est administrative, car tous les producteurs de bois enregistrés, les limites des permis et les contrats de concession sont extraits directement de la base de données de l’administration. La seconde source concerne les exploitants forestiers qui publient volontairement des informations selon une liste standard de documents de conformité. Et la troisième source regroupe les tierces parties. Dans cette dernière catégorie, les observateurs indépendants des forêts et les ONG soumettent leurs observations de non-conformité présumée.

S.A

Published in Bois

L’entreprise publique camerounaise dénommée Aéroports du Cameroun (ADC) informe que, 3840  panneaux solaires  sur une superficie de plus de 14 000 mètres carrés sont aménagés  à l’aéroport international de Douala.

ADC indique que, ce projet, adossé sur une donation de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci), vise à réduire dans un premier temps  la production de CO2  par les aéronefs. Aussi, « il s’agira de produire grâce à cette centrale solaire photovoltaïque près de 1,5 mégawatt d’énergie qui servira à l’alimentation des aéronefs à travers les GPU électriques en cours d’acquisition par ADC SA ».

Pour Thomas Owona Assoumou, le directeur général d’ADC, ce projet est innovateur, dans la mesure où il va considérablement atténuer l’émission de gaz carbonique dans la nature, mais également améliorer la disponibilité de l’énergie sur la plateforme aéroportuaire de Douala.

Selon les statistiques fournies par Aéroports du Cameroun, l’aéroport international de Douala reste très attractif. Ce hub en Afrique centrale a enregistré 1,03 million de passagers au cours de l’exercice 2017. La place aéroportuaire accueille environ  18 compagnies aériennes.

S.A

Published in Transport

Douala, la capitale économique du Cameroun, a accueilli du 30 octobre au 1er novembre, une trentaine de responsables des Etats de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), pour s’imprégner du régime de compensation et de réduction de carbone pour l’aviation civile (Corsia).

Ce régime lancé par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) entre en vigueur dès 2019.

Les Etats de la Cemac qui sont tous des pays à faible pollution, ont été appelés par les instructeurs de l'Oaci, à participer aux phases pilote et aux premières phases dudit régime en tant que volontaires, selon le compte rendu fait par l’aviation civile camerounaise. Qui ajoute que, cette imprégnation à Douala permettrait aux Etats de la Cemac de commencer à surveiller les émissions de CO2 des transporteurs aériens dans leurs pays respectifs à l’aide de l’outil de Suivi, Notification et Vérification du système Corsia.

Selon l’Organisation de l’aviation civile internationale, la contribution de l’aviation à l’émission de CO2 ne s’élève qu’à 2%, et si rien n’est fait, elle pourrait augmenter car le trafic aérien connaît  une croissance exponentielle. Raison pour laquelle, l’Oaci a lancé le programme Corsia (Carbon Offsetting Reduction Scheme for International Aviation) qui vise à protéger l’environnement et à réduire le réchauffement climatique.

S.A

Published in Environnement

Selon les pointages de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), cinq pays ont assuré, à eux seuls, 90% des importations chinoises de bois sciés, au cours du premier trimestre 2018. Le Cameroun pointe en 5ème position dans ce classement, avec 2% des importations chinoises.

Bien que le marché chinois soit devenu un véritable débouché pour les exploitants forestiers camerounais, à cause de la rudesse des conditions d’exportation du bois vers l’Union européenne (accords Flegt), le Cameroun fait moins bien que la Malaisie (4%), les Philippines (4%) et le Gabon (7%), premier exportateur africain de sciages tropicaux vers la Chine, au cours de la période sous revue.

Cependant, c’est la Thaïlande qui a le plus tiré profit de l’augmentation de 7% des importations chinoises de bois sciés au premier trimestre 2018, en pourvoyant à 72% des besoins de l’empire du Milieu, apprend-on de l’OIBT.

BRM

Published in Bois
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