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Yaoundé - 29 avril 2024 -
Agriculture

Afreximbank veut lancer des « obligations cacao » pour financer la transformation des fèves sur place

Jean-Louis Ekra, président d’Afreximbank. Jean-Louis Ekra, président d’Afreximbank.

(Investir au Cameroun) - African Export-Import Bank veut accorder des financements aux dix principaux pays producteurs de cacao. La banque l’a fait savoir hier à Yaoundé au cours de la 75ème assemblée générale de la Copal, l’Alliance des pays producteurs de cacao, une organisation qui regroupe 10 pays producteurs de cacao et rassemble 75% de la production mondiale.

Les discussions sur les mesures à prendre pour transformer les fèves de cacao localement afin d’en tirer un maximum de profit sont au menu. C’est dans cette optique que Raymond K. Boumbouya, le manager de l’équipe de recherche, de la planification et de la coopération internationale d’Afreximbank a présenté l’initiative du cacao africain, « African Cocoa Initiative », mis en place par la banque.

« L’initiative permet aux pays africains producteurs de cacao d’augmenter leurs capacités à transformer le cacao. Pour la transformation locale du cacao, il faut de l’argent. Même si c’est vrai qu’il y a d’autres handicaps et beaucoup de défis. Par exemple sur le plan infrastructurel, sur le plan de l’électricité et du transport. Par ailleurs, la bureaucratie est un peu trop complexe, car il y a des procédures administratives parfois longues et bien évidemment un manque de financements. Ce que nous proposons c’est de mettre à la disposition de ces pays de l’argent qu’on appelle Cocoa Bond. En fait, ce sont des obligations cacao. Ce qui permettra aux pays de mettre en place des industries de transformation locale. Ainsi, ils pourront transformer plus et exporter plus des produits transformés au lieu d’exporter la matière brute », explique-t-il.

La banque affirme qu’elle va commencer la phase pilote avec un pays et que le montant à proposer aux Etats n’est pas encore défini. « Combien allons nous donner à chaque pays ? Nous ne savons pas encore. Nous allons commencer le projet avec un seul pays pour voir si cela va marcher. Cela peut être la Côte d’Ivoire, le Ghana ou le Nigeria », indique Raymond K. Boumbouya.

Qu’en sera-t-il des facilités à offrir aux investisseurs privés nationaux ? Raymond K. Boumbouya répond : « Déjà, les producteurs de cacao sont des privés. Mais, nous pouvons nouer des partenariats avec les gouvernements pour organiser les producteurs afin de distribuer les fonds que nous allons mettre à leur disposition. »

BOD

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