(Investir au Cameroun) - Les parties impliquées dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au Cameroun se montrent de plus en plus offensives. C’est du moins ce qui ressort de l’évaluation du dispositif national de lutte contre ces phénomènes, lancée le 25 février 2019, dans la capitale économique camerounaise.
En effet, alors que ces parties prenantes n’avaient transmis que 83 déclarations de soupçons à l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) au cours de l’année 2008, le nombre de déclarations de soupçons reçues par l’Anif a atteint 670 en 2018, apprend-on officiellement.
En effet, selon les textes organisant son fonctionnement, l’Anif bénéficie de la collaboration des banques, établissements de microfinance, compagnies d’assurance et autres institutions assujetties. Au plan réglementaire, ces structures sont tenues de transmettre à la cellule de renseignement financier de l’Etat, des déclarations de soupçons en cas de transactions effectuées par leurs clients et portant sur des montants bien déterminés. Toute chose qui permet à l’Anif d’entrer en scène pour des investigations.
Le blanchiment des capitaux s’effectuant de plus en plus grâce à des investissements dans des secteurs tels que l’immobilier, apprend-on, l’Anif a également intégré les quincailleries dans la liste des structures et autres institutions assujetties à l’obligation de lui transmettre des déclarations de soupçons.
BRM
Lire aussi: