(Investir au Cameroun) - Le Britannique Victoria Oil & Gas Plc (VOG), opérant au Cameroun sous le nom de Gaz du Cameroun (GDC), révèle dans son rapport d’activités du premier semestre 2020 qu’à la suite d’une longue négociation avec l’État du Cameroun, le Groupe a conclu en août 2020 un vieux différend.
Ce différend concerne l’accord de concession de la centrale à gaz de Logbaba, dans la capitale économique du Cameroun, ayant cristallisé une obligation de payer des redevances rétroactives à l’État camerounais d’un montant de 10,2 millions de dollars (5,52 milliards de FCFA). Ce montant net est dû par GDC.
« GDC et son partenaire dans la coentreprise cherchent à s’assurer que les montants de redevances à payer soient compensés par les montants dus par l’État camerounais au titre de sa participation dans le projet Logbaba et, par conséquent, les administrateurs ont inclus une hypothèse dans leur prévision selon laquelle le montant de 10,2 millions de dollars ne sera pas payé dans les douze prochains mois, car les discussions se poursuivent sur la participation de l’État au projet Logbaba », révèle rapport.
VOG affirme qu’il n’existe aucune garantie que l’État camerounais adhèrera à la proposition du règlement de la créance proposée par GDC et que toute obligation de payer la redevance à court terme aurait un impact significatif sur la capacité du Groupe à poursuivre son exploitation.
La centrale à gaz naturel de Logbaba est le fruit d’un partenariat public-privé, notamment entre la Société nationale des hydrocarbures (SNH) et la Britannique Victoria Oil & Gas. Depuis le mois de janvier 2012, à travers un pipeline long de 16 km, ladite centrale livre son combustible à une vingtaine d’entreprises industrielles dans la capitale économique du Cameroun.
Investissement d’un montant total d’environ 50 milliards de FCFA, cette centrale à gaz naturel, qui a généré 100 emplois directs, revendique une capacité de production journalière d’environ 1,4 million de m3.
S.A.