A l’ouverture, le 16 mars 2016 à Yaoundé, de la revue conjointe de projets financés au Cameroun par la Banque mondiale, la directrice des opérations de cette institution de Bretton Woods pour le Cameroun, l’Angola, la Guinée Equatoriale, le Gabon et Sao Tome et Principe, Elisabeth Huybens (photo), a révélé que «le portefeuille actif de la Banque mondiale comporte 14 projets nationaux et 6 régionaux». Ces projets, a-t-elle souligné, représentent une enveloppe financière globale de 1,338 millions USD, soit environ 715 milliards de francs Cfa.
A cette enveloppe, a souligné la directrice des opérations de la Banque mondiale, il faudra bientôt ajouter environ un milliard de dollars (550 milliards de francs Cfa), disponibles pour le financement de nouveaux projets. Il s’agit, a-t-elle énuméré, de la densification du réseau de transport de l’électricité, la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal, le développement hydroélectrique sur le fleuve Sanaga, la réhabilitation et le renforcement de la sécurité sur la route Bafoussam-Bamenda et dans quatre aéroports du Cameroun, etc.
Implémentés dans des secteurs aussi variés que l’énergie, les transports, le développement rural, l’assainissement, l’éducation… les projets financés par la Banque mondiale sur le territoire camerounais ne se déroulent cependant pas sans heurts. «Nous notons des retards importants dans la mise en œuvre des projets et un taux de décaissement de 37% pour les projets à portée nationale, ce qui est relativement faible compte tenu de l’âge du portefeuille (4 à 5 ans, Ndlr)», a révélé Elisabeth Huybens.
BRM