(Investir au Cameroun) - Selon le directeur général de Proparco, qui est attendu ce 6 avril 2018 à Yaoundé, pour une visite de deux jours au Cameroun, l’Afrique centrale est l’illustration de la diversité des interventions de cette institution financière.
« Nos secteurs d’activités prioritaires dans la région sont le secteur financier et bancaire (46% de nos engagements), le secteur de l’énergie (16%), le secteur du transport, de la gestion des déchets et des télécoms (29%) et le secteur des entreprises agroalimentaires (8%) », confie Grégory Clemente (photo), dans une interview au Quotidien gouvernemental camerounais.
En clair, si les secteurs de l’énergie et de la finance se taillent la part du lion dans les interventions de Proparco dans la sous-région Afrique centrale, avec 62% des engagements globaux, force est de constater que cette institution financière oriente près de la moitié (46%) de ses engagements dans le secteur financier (banque et assurances).
Revenant sur les interventions au Cameroun de la filiale de l’AFD dédiée au financement du secteur privé, le DG rappelle l’accompagnement de l’électricien Eneo dans la promotion des énergies renouvelables, la présence de Proparco dans le capital de l’assureur Activa. Ou encore les interventions dans le secteur de l’éducation, à travers une participation de Proparco au capital d’Enko Education, programme très sélect préparant les jeunes camerounais au Baccalauréat international, lancé par la firme d’investissements Enko Capital, fondée par les Camerounais Alain et Cyrille Nkontchou.
« Notre dernière signature au Cameroun illustre également le panel d’outils financiers que nous pouvons proposer aux acteurs privés : au-delà des prêts et des prises de participation, Proparco peut également apporter une garantie de solvabilité ou de liquidité. L’objectif est de dynamiser les marchés financiers en facilitant la mobilisation de ressources auprès de banques ou de souscripteurs institutionnels, et agir ainsi sur la profondeur et la liquidité des marchés financiers », souligne Grégory Clemente qui fait ainsi allusion à la garantie de 45% du crédit, accordée à la société Hysacam, et qui a permis à cette entreprise de lever facilement des fonds auprès d’un consortium de trois banques locales.
BRM