logoIC
Yaoundé - 03 mai 2024 -

Nous vous proposons ci-dessous des extraits d’un entretien avec le ministre camerounais de l’Economie, dont l’intégralité sera publié dans le magazine Investir au Cameroun de ce mois de mars 2016, à paraître dans les prochains jours.

Dans son allocution de fin d’année, le chef de l’Etat a de nouveau stigmatisé les lenteurs administratives, qui sont parmi les freins au développement économique du Cameroun. A votre avis, pourquoi est-il si difficile de lutter contre les lenteurs administratives, qui freinent par exemple l’industrialisation du pays ?

Je vais vous raconter une anecdote qui va vous surprendre. L’année dernière au mois de mars, j’ai assisté, avec les ministres de l’Economie, à un forum à Genève. J’y ai rencontré un ancien Premier ministre de Bulgarie, je crois, qui était venu faire un exposé sur le Doing Business. Notamment sur les efforts que son pays avait fait à l’époque, pour gagner 40 points dans ce classement. Nous avons essayé de parcourir l’ensemble des décisions prises par ce pays à cette époque-là, et nous nous sommes rendu compte que le chef de l’Etat camerounais avait déjà pris ces mêmes décisions en 1990.

Notre chef de l’Etat avait déjà pris des décisions futuristes en 1990, avec le vent des lois sur les libertés, y compris sur la liberté des affaires, la liberté d’entreprendre. Par exemple, lorsqu’un opérateur économique sollicitait un agrément, au lieu d’attendre indéfiniment de l’obtenir, c’est l’administration qui avait un délai pour se prononcer. Passé ce délai, l’accord était tacite. Mais, qu’est-ce que l’administration a fait ? Elle n’a pas cru devoir s’arrimer à ces nouvelles décisions, au prétexte qu’elle risque de perdre son pouvoir.

Donc, nous avons effectivement une administration qui est lourde, mais cela a également ses avantages. Cela permet, par exemple, de suivre et de respecter les procédures. Vous savez, quand il n’y a pas des procédures, c’est un peu la porte ouverte aux dérives. Mais, quand les procédures sont longues et rébarbatives, ça peut effectivement poser un certain nombre de problèmes.

En 2013, une loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun a été votée par l’Assemblée nationale. Mais, si l’on en fait le bilan aujourd’hui, force est de constater que les avantages qu’elle induit sont accordés à des opérateurs économiques dont les projets ne sont toujours pas jusqu’ici implémentés…

Est-ce que vous savez que cette loi est critiquée ? Lors de son récent passage au Cameroun, Mme Lagarde, la DG du Fmi, a dit qu’il n’y a pas que cela à faire ! Depuis longtemps, le gouvernement a compris qu’il fallait prendre un certain nombre de mesures visant à inciter les investisseurs à s’installer au Cameroun et a, de ce fait, concocter la loi de 2013. Après, il y a un courant de pensée selon lequel le gouvernement a accordé trop d’avantages aux investisseurs dans le cadre de cette loi. Voilà ce qui est critiqué dans la loi de 2013 !

Bref, le gouvernement camerounais fait des efforts pour attirer les investissements dans le pays. Et dieu merci, cela commence à produire des résultats, puisque beaucoup de conventions ont déjà été signées dans le cadre de cette loi. Des entreprises s’installent et il est question d’en attirer davantage.

Pour ce qui est de cette loi, nous nous sommes dit qu’au lieu de percevoir les recettes dès le départ, ce qu’on appelle la fiscalité de porte, il vaut mieux laisser d’abord l’activité se créer et percevoir les recettes plus tard. C’est un modèle qui a fait ces preuves ailleurs, notamment dans des pays tels que Dubaï ou encore l’île Maurice.

L’autre modèle c’est de se dire, surtout à l’heure actuelle où les prix des matières premières (dont le pétrole) sont en baisse, qu’il faut davantage mobiliser les recettes non pétrolières, parmi lesquelles ont retrouvent les impôts et les taxes. Ce modèle a également ses défenseurs, parmi lesquels Mme la DG du Fmi, puisque c’est cette thèse qu’elle a défendu lors de sa visite au Cameroun.

Ces deux modèles ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Mais, au Cameroun nous avons besoin d’attirer les investisseurs. Maintenant, peut-être qu’il est important d’améliorer le ciblage des bénéficiaires de cette loi, parce que l’inconvénient d’avoir quelque chose de général est que tout le monde peut en bénéficier, y compris ceux qui n’en n’ont forcément pas besoin.

Vous semblez toujours optimiste lorsque vous évoquez la question des APE entre le Cameroun et l’Union européenne. Qu’est-ce qu’il y a de positif dans ces accords, alors que le Cameroun va ouvrir à 80% ses frontières aux produits des pays nettement plus industrialisés ?

Vous savez, je pense qu’il faut être positif dans la vie. Au lieu de pleurer ou de critiquer, je pense que le mieux pour nous est de nous poser la question de savoir ce qu’on va tirer des APE. On n’a pas suffisamment dit que les 80% dont vous parlez sont progressifs. Il y a un calendrier de démantèlement. Et je crois me rappeler que la première phase de ce démantèlement concerne les produits qui sont importants pour nous, notamment les équipements, qui serviront à moderniser notre économie.

Si aujourd’hui vous apprenez, par exemple, que vous pouvez acheter un véhicule qui coûtait 30 millions à 12 millions de FCfa parce que les frais de douane ne s’appliquent plus, dites-moi si c’est une mauvaise ou une bonne chose ! Les premiers produits qui vont faire l’objet de libéralisation ne sont pas des produits qui entrent en concurrence avec les produits fabriqués localement. Ce sont davantage des produits qui vont nous aider à mieux fabriquer les nôtres.

Donc, il vaut mieux se dire que les APE, comme toute médaille, ont leur revers, mais intéressons-nous au bon côté de la médaille. Plus nous allons bien exploiter les APE, parce que nous allons importer à moindre coût des équipements qui nous coûtent jusqu’ici trop cher à l’importation, plus nous deviendrons compétitifs.

Le second avantage des APE c’est l’ouverture des marchés. Nous avons des choses à vendre. Et l’Union européenne se propose de nous ouvrir son marché sans contingentement. De ce point de vue, le problème est que c’est notre production qui risque d’être insuffisante alors que des marchés nous sont ouverts. Comme l’Agoa avec les Américains, les APE sont une possibilité qui nous est offerte d’exporter.

Ma conviction c’est qu’aucun pays au monde ne s’est développé en s’enfermant derrière les barrières douanières. Si vous en avez un, montrez-le moi ! J’ai presqu’envie de vous dire qu’ailleurs, la douane n’est pas tellement considérée comme une source de recettes. La douane est considérée comme un instrument de politique industrielle.

Propos recueillis par BOD et BRM

Published in Gestion publique

«C’est une question inévitable». C’est en ces termes que Rafael Ntung Nsué, le président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), répond lorsqu’il est interrogé sur ce qu’il pense de la fusion entre les deux marchés financiers (Bvmac au Gabon et DSX au Cameroun) qui se font concurrence dans la zone Cemac depuis des années.

Après avoir révélé que les fonds levés sur la Bvmac et la DSX réunis depuis leurs créations respectives ne représentent qu’environ 0,4% du PIB de la zone Cemac, le président de la Cosumaf croit savoir que «le gouverneur de la Banque centrale a raison d’insister sur la nécessité d’intégrer les marchés» existant dans le zone Cemac. Rafael Ntung Nsué rappelle ainsi, dans une interview au Quotidien de l’économie, l’appel à l’unification de la Bvmac et de la DSX lancé par Lucas Abaga Nchama lors du Forum sur le développement du marché financier en Afrique centrale, qui vient de s’achever à Malabo, la capitale de la guinée équatoriale.

En effet, la sortie du gouverneur de la BEAC sur cette question de la fusion de la Bvmac et de la DSX n’est pas une nouveauté. Elle est déjà évoquée dans une étude de la BAD datée de 2012, puis dans le rapport diagnostic que vient de boucler le cabinet Roland Berger sur le potentiel du marché financier de l’Afrique centrale. Et comme pour faire chorus avec les experts sur la nécessité de cette fusion, les Etats de la Cemac ont décidé, depuis 2010, d’harmoniser les textes réglementaires des deux marchés financiers.

Mais depuis lors, les gouvernements gabonais et camerounais croient pouvoir revendiquer, chacun, la disparition de la bourse rivale. A la Cosumaf, où les responsables semblent être mus par l’impératif d’intégration régionale, la préservation de la bourse sous-régionale, la Bvmac en l’occurrence, paraît remporter les suffrages. Pour preuve, au cours d’une audience à lui accordée le 8 décembre 2015 par le Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo, le président de la Cosumaf a évoqué l’hypothèse de la transformation de la bourse de Douala en une antenne de la Bvmac, si l’on s’en tient à un compte-rendu d’audience fait par la primature gabonaise à cette occasion.

Duel Cameroun-Gabon

De l’autre côté, fort de son statut de première économie de la zone Cemac, avec environ 40% du tissu industriel de cet espace communautaire qui compte six pays, le Cameroun ne lâche pas du lest quant au maintien de son marché financier, y compris dans un contexte de dualité avec celle de Libreville.

«L’avis du Cameroun est que si les mécanismes de base et les mesures qui peuvent servir à plus de connaissances sur ce qu’est le marché financier sont prises, il y a assez de potentiel économique, assez de ressources et assez de projets pour plus d’une Bourse en Afrique centrale», a laissé entendre l’ambassadeur du Cameroun en Guinée équatoriale. Lazare Mpouel Balla représentait alors le ministre des Finances au récent forum de Malabo sur le développement du marché financier en Afrique centrale.

Pour confirmer toute l’ambition du gouvernement camerounais à maintenir son marché financier opérationnel, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, annonce plutôt l’introduction imminente en bourse de nouvelles entreprises, ainsi qu’une vaste campagne de sensibilisation des opérateurs économiques sur la nécessité d’aller chercher les financements sur le marché financier local, afin de contribuer à redynamiser celui-ci.

Brice R. Mbodiam

Published in Finance

Trois milliards de francs Cfa. Selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), c’est la somme perdue par les banques au Cameroun en 2015, du fait de la cybercriminalité. Ces pertes, a expliqué le DG de l’Antic, Ebot Ebot Enaw (photo), au cours d’un récent forum sur la cybersécurité, sont la conséquence du «Skimming», une pratique cybercriminelle qui consiste à «pirater des cartes magnétiques à l’aide des dispositifs spéciaux insérés dans des guichets automatiques de billets de banque».

Mais, apprend-on, les conséquences du «Skimming» sur les banques sont un moindre mal par rapport aux ravages causées par l’utilisation des simbox dans le secteur de la téléphonie. En effet, ce dispositif qui permet à des personnes installées à l’étranger de passer des appels à des tarifs locaux, causent d’importantes pertes financières aussi bien aux entreprises qu’au Trésor public.

Au mois d’octobre 2015 au cours d’un forum consacré aux enjeux et les perspectives de la lutte contre la fraude par Simbox au Cameroun, l’on apprenait qu’à cette date-là, les quatre opérateurs de la téléphonie en activité dans le pays avaient déjà perdu plus de 18 milliards de francs Cfa depuis le début de l’année, contre un peu plus de 4 milliards de francs Cfa pour l’Etat, du fait des fraudes à la Simbox.

Mais à côté du «Skimming» et de la fraude à la Simbox, la cybercriminalité au Cameroun, apprend-on, prend aussi souvent le visage du «webdefacement», qui consiste à changer frauduleusement l’apparence d’un site web ; de faux profils sur les réseaux sociaux et le piratage des emails afin d’arnaquer les citoyens ; et l’utilisation de logiciels piratés. De ce point de vue, souligne le DG de l’Antic, «près de 90 % des logiciels et systèmes d’exploitation utilisés dans notre pays sont des outils piratés».

BRM

 

Lire aussi

09-10-2015 - Cameroun : 22,2 milliards FCfa de pertes en 2015 sur les appels frauduleux par Simbox

12-01-2016 - Au Cameroun, des arnaqueurs se font passer pour des ministres et DG sur Facebook afin de spoiler les citoyens

Published in Télécom

Au sortir d’une audience au ministère des Relations extérieures le 29 février 2016, l’Ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon (photo), a révélé que le gouvernement français «vient d’accorder au Haut-commissariat pour les réfugiés, un nouveau don de 360 millions de francs Cfa, pour l’assistance aux réfugiés et déplacés» installés sur le territoire camerounais.

En effet, le Cameroun accueille de plus en plus de réfugiés centrafricains, qui fuient l’insécurité dans leur pays depuis le déclenchement de la crise politique en 2013. Mais, le plus gros contingent de réfugiés arrivé au Cameroun ces derniers mois vient du Nigéria, du fait des exactions de la secte islamiste Boko Haram.

Officiellement, plus de 300 000 réfugiés étrangers séjournent actuellement sur le territoire camerounais. Ils sont dispatchés dans plusieurs camps dans les régions de l’Est et de l’Extrême-Nord, respectivement frontalières à la Centrafrique et au Nigéria.

 

Lire aussi

14-09-2015 - Le Cameroun abrite officiellement plus de 300 000 réfugiés centrafricains et nigérians

28-01-2016 - Le Cameroun et les Nations Unis recherchent 170 milliards FCfa pour gérer les réfugiés victimes des conflits

Published in Gestion publique

Selon l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), une trentaine de conteneurs bourrés d’huiles végétales ne respectant pas les normes requises au Cameroun sont actuellement parqués dans l’enceinte du port de Douala depuis le mois d’août 2015. L’Asroc craint surtout que ces huiles végétales se retrouvent sur le marché local.

En effet, apprend-on, la société African Food, importatrice de ces cargaisons d’huiles végétales, et sa banque, la Bicec en l’occurrence, viennent de saisir le gouvernement camerounais pour obtenir l’autorisation spéciale de commercialiser ces huiles. Ceci dans la mesure où, depuis juin 2015, une décision gouvernementale est venue prescrire, entre autres exigences, le respect de la norme nationale adoptée pour les huiles commercialisées sur le territoire camerounais. Laquelle norme n’est pas respectée par la cargaison sus-mentionnée.

Pour rappel, grâce à cette mesure, qui fut alors couplée à l’application d’une valeur de référence (1500 FCfa le litre) pour le dédouanement des huiles importées, les raffineries d’huile qui avaient vu leurs capacités de production dégringoler de 70 à 30%, ont pu récupérer au moins 20% de leurs capacités à fin 2015, a fait savoir Koulou Ada, le président du Comité de régulation de la filière des oléagineux.

BRM

Lire aussi

06-01-2016 - Au Cameroun, les raffineurs des oléagineux se relèvent peu à peu des importations massives

Published in Agriculture

Le 26 février 2016 à Yaoundé, le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a officiellement annoncé l’ouverture des inscriptions pour les potentiels participants à l’édition 2017 du Salon de l’entreprise, de la Pme et du partenariat, baptisé Promote. Ces inscriptions, apprend-on, seront clôturées le 30 septembre 2016.

Ce rendez-vous économique, présenté par ses promoteurs comme étant le «1er rassemblement économique de l’Afrique centrale», se déroulera du 11 au 19 février 2017. Promote 2017 connaîtra la participation de plus de 1200 entreprises et institutions d’une trentaine de pays, à en croire la Fondation Inter Progress, organisatrice de l’évènement sous l’égide du gouvernement camerounais.

En 2017, indique le ministre du Commerce, la Salon Promote innovera principalement en organisant le site du palais des Congrès en zones thématiques, afin, apprend-on, de mieux rapprocher les opérateurs d’une même filière et ainsi faciliter les échanges et les possibilités de nouer des partenariats.

Lire aussi

16-12-2014 - Cameroun : 2000 rendez-vous et 750 B to B entre opérateurs économiques organisés à Promote

Published in Entreprises

Dans son rapport financier non certifié à fin novembre 2015, publié le 29 février 2016, la firme britannique Victoria Oil & Gas (VOG), détentrice à 100% de la société Gaz du Cameroun (GDC), qui assure la production du gaz sur le champ Logbaba, dans la région du Littoral du pays ; affirme avoir réalisé des «résultats financiers solides» sur la période considérée.

Ces résultats financiers, précise la junior gazière britannique, ont été rendus possibles grâce à une augmentation substantielle de la production, qui a cru de 126% entre novembre 2014 (3.91mmscf par jour) et novembre 2015 (8.85 mmscf par jour).

La commercialisation de cette production à la vingtaine d’entreprises de la ville de Douala déjà connectées au réseau de distribution de Gaz du Cameroun a permis, apprend-on, à l’entreprise de booster le volume de son cash-flow, qui est ainsi passé de 5,1 millions de dollars (environ 2,8 milliards de francs Cfa) au 31 mai 2015, à 6,3 millions de dollars (environ 3,4 milliards de francs Cfa) à fin novembre 2015.

Commentant ces résultats financiers, Kevin Foo (photo), Executive Chairman chez GDC, affirme que ces performances confirment «que notre activité de distribution du gaz entièrement intégré au Cameroun fonctionne bien et nous a permis de résister à la baisse des prix du pétrole brut et aux conditions de marché extrêmement difficiles. Nous avons l'intention de construire sur cette base pour augmenter la production et des flux de trésorerie au Cameroun et ailleurs en Afrique».

BRM

Lire aussi

18-02-2016 - Victoria Oil and Gaz s'offre un des trois blocs appartenant à Glencore au Cameroun

30-10-2015 - Cameroun: l’avocat Ahmet Dik rejoint Victoria Oil & Gas et devient CEO de GDC

30-04-2015 - Gaz du Cameroun forera 2 nouveaux puits sur le champ gazier de Logbaba sur la période 2015-2016

Published in Energie

L’année 2015 au Cameroun a été très prolifique en matière de distribution du matériel végétal. Selon le bilan de la campagne dressée le 25 février 2016 à Ebolowa, dans le Sud du pays, à l’occasion du lancement de la campagne agricole 2016, environ 5392 tonnes de semences améliorées ont été distribués aux producteurs par le gouvernement camerounais.

Il s’agit, a-t-on appris, de 4462 tonnes de semences de maïs et 930 tonnes de semences de pomme de terre. Le gouvernement, à travers le ministère de l’Agriculture, a également mis à la distribution des producteurs une cargaison de 25 millions de boutures améliorées de manioc, 400 000 plants d’arbres fruitiers, 21 750 Kg de semences de riz et 1,6 million de plants de bananiers-plantains.

Au demeurant, ce déploiement du gouvernement dans la mise à disposition du matériel végétal tout au long de l’année 2015 n’a pas réussi à combler l’important déficit qu’accuse la production agricole au Cameroun. Pour l’année 2016, a-t-on appris, le ministère de l’Agriculture mise sur la contribution des jeunes au développement du secteur agricole pour inverser la tendance, grâce à des appuis multiformes.

D’ailleurs, en s’adressant le 10 février 2016 à la jeunesse camerounaise à la veille de la fête à elle dédiée, le chef de l’Etat, Paul Biya, a invité ses jeunes compatriotes à devenir «les entrepreneurs agricoles dont le Cameroun a besoin». «La terre ne trahit jamais. N’ayez pas peur de franchir le pas (…). C’est un métier noble et rémunérateur de ce qu’il est convenu d’appeler l’économie réelle», a indiqué le Président Biya, en conseillant aux jeunes de s’informer et profiter des nombreux programmes en leur faveur mis en place par le gouvernement, via le ministère de l’Agriculture.

BRM

Lire aussi

12-02-2016 - Le Président Biya aux jeunes : «soyez les entrepreneurs agricoles dont le Cameroun a besoin» !

Published in Agriculture

«La 4G en questions : tout savoir sur une révolution technologique porteuse de changements». C’est le thème du Forum que vient d’organiser à Yaoundé, la capitale camerounaise, le cabinet IMS Consulting à l’intention des journalistes camerounais, spécialisés dans le traitement des questions des télécoms et TIC.

Afin d’édifier les hommes des médias sur les subtilités et les opportunités que charrie l’avènement de la technologie 4G, quelques semaines seulement après son avènement sur le territoire camerounais, IMS a convié au forum la société de téléphonie mobile Orange Cameroun, dont les experts ont délivré deux exposés sur le thème général : «l’avènement de la 4G : enjeux, défis et perspectives».

Pour l’essentiel, l’on retiendra des interventions des experts d’Orange Cameroun que grâce à la 4G, qui est «10 fois plus rapide que la 3G», les utilisateurs, qui peuvent être aussi bien des particuliers que des entreprises, ont accès à une importante palette de services innovants.

Le forum s’est achevé par la mise en place d’un réseau de journalistes TIC et télécoms du Cameroun, présidé par Elvis Mbimba, journaliste qui pilote le service en ligne à la télévision nationale. Ce réseau, apprend-on, œuvrera essentiellement à la «formation de ses membres sur toutes les thématiques liées aux TIC».

Published in Télécom

La société agro-alimentaire camerounaise Azur SA, appartenant au milliardaire Nana Bouba (photo), vient d’être récompensée pour sa contribution au développement des échanges intra-africains, en décrochant le premier prix de la coopération Sud-Sud au cours de la 4ème édition du Forum Afrique Développement qui vient de s’achever à Casablanca, au Maroc.

La société Azur SA, qui a réalisé un chiffre d’affaires officiel de 48,5 milliards de francs Cfa en 2013, est une raffinerie des oléagineux au capital de 8,5 milliards de francs Cfa. Cette entreprise agro-alimentaire produit du savon, de la margarine et des huiles végétales vendus dans de nombreux pays en Afrique centrale.

Organisé par le groupe bancaire marocain Attijariwafa et Maroc Export, la 4ème édition du Forum Afrique Développement s’est articulée autour du thème : «Agriculture et électrification : mobiliser les énergies». En deux jours, soulignent les organisateurs, ce forum a donné lieu à environ 4800 rendez-vous d’affaires.

BRM

Lire aussi

24-11-2015 - Cameroun : le milliardaire Nana Bouba procède à une redistribution des cartes au sein de son empire

Published in Entreprises
augmentation-des-prix-des-boissons-mbarga-atangana-ouvre-les-discussions-avec-les-acteurs-de-la-filiere
Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a programmé une séance de travail le 16 mai 2024 avec les acteurs de la filière des...
peche-la-mairie-de-douala-sur-le-point-de-recuperer-la-gestion-du-debarcadere-de-youpwe
Le 30 avril 2024, le Premier ministre Joseph Dion Ngute a présidé une réunion interministérielle dans ses services. À l’ordre du jour, les...
cemac-l-intelligence-artificielle-et-les-fintechs-presentees-comme-des-opportunites-pour-dynamiser-le-marche-financier
Pour dynamiser la place boursière de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac), qui sert le marché financier de la Cemac (Cameroun,...
le-cameroun-obtient-une-ligne-de-credit-de-pres-de-500-milliards-de-fcfa-de-la-bid-pour-ses-operations-commerciales
Le Cameroun a obtenu des financements d’un montant de 800 millions de dollars (plus de 489 milliards de FCFA à la valeur actuelle du dollar...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev