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Yaoundé - 11 mai 2024 -

La société camerounaise Amla Metrics va concevoir, pour le compte du ministère du Commerce, une application numérique visant à détecter les produits de contrebande ou de contrefaçon. C’est l’objet d’une convention signée entre les deux parties le 19 février 2016 à Yaoundé, la capitale du pays.

Selon les explications d’Amla Metrics, cette application permettra d’assurer la traçabilité des produits commercialisés sur le marché camerounais, à partir d’un serveur installé au ministère du Commerce. Dans ce serveur, apprend-on, seront préalablement enregistrés les codes-barres et vignettes de tous les produits entrant légalement sur le marché camerounais.

De cette façon, même à partir de son téléphone portable, chaque consommateur pourra aisément vérifier l’authenticité d’un produit trouvé sur le marché. Par le même mécanisme, tout contrôleur du ministère du Commerce peut facilement se rendre compte de ce qu’un produit donné est frauduleusement entré sur le marché camerounais ou alors a été contrefait.

Ce nouveau dispositif, dont les premiers résultats sont attendus dans un délai de trois mois (d’ici mai 2016 donc), apprend-on, sera d’abord opérationnalisé dans la filière des vins et spiritueux, dans lequel le taux de contrebande et de contrefaçon représente souvent jusqu’à 60% des produits commercialisés, indique-t-on au ministère du Commerce.

225 milliards FCfa de pertes chaque année

Bien plus, les vins et spiritueux fabriqués localement ou importés sont soumis à l’obligation d’estampillage depuis juin 2012, ce qui devrait faciliter l’enregistrement de ces produits dans le serveur à concevoir par Amla Metrics. Mais après les vins, ce mécanisme de tracking numérique des produits de contrebande et de contrefaçon s’appliquera, apprend-on, à d’autres produits tels que les manuels scolaires, les huiles végétales, les produits cosmétiques ou encore le gaz domestique.

Pour rappel, dans un rapport présenté au cours de son assemblée générale tenue à Douala le 29 août 2014, la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), avait révélé que les activités de contrebande, de contrefaçon et de commerce illicite au Cameroun, occasionnent des pertes estimées à 255 milliards de francs Cfa chaque année.

Selon cette chambre consulaire, ces pertes sont divisées ainsi qu’il suit : 70 milliards de francs Cfa de recettes fiscales compromises en moyenne chaque année, et 185 milliards de francs Cfa de manque-à-gagner causés aux entreprises dont les produits sont l’objet de contrebande, de contrefaçon ou du commerce illicite. De plus, indiquait la même source, environ 200 emplois sont supprimés chaque année à cause de ces différents fléaux.

Brice R. Mbodiam

 

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Le gouvernement camerounais vient d’attribuer au Bureau d’études techniques tunisien Scet Tunisie, un contrat de 812 millions de francs Cfa, pour la réalisation des études de faisabilité et d’avant-projet sommaire, en vue de la construction de l’autoroute entre Yaoundé et Douala (phase 2), les deux principales villes camerounaises.

Dans le même temps, le groupement constitué par le BET camerounais Integc, le Marocain Alkhibra et l’Espagnol Tec Quatro, s’adjuge un contrat de plus de 844 millions de francs Cfa, pour les mêmes prestations sur le projet autoroutier entre Douala (Littoral) et Limbé (Sud-Ouest).

Selon le communiqué portant publication de ces résultats émanant du ministère camerounais des Marchés publics, ces prestations seront exécutées dans un délai maximum de 15 mois.

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Louis Yinda (photo), le PDG de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), filiale locale du groupe Somdiaa, est inquiet. C’est que le mastodonte de la production sucrière au Cameroun pourrait ne pas atteindre ses objectifs de production en 2016, à cause d’une «sécheresse inédite», ainsi que l’a indiqué son PDG en s’adressant à la presse le 17 février 2016.

En effet, apprend-on, depuis le mois de novembre 2015, c’est à dire une semaine seulement après le lancement officiel de la campagne sucrière 2015-2016 qui a eu lieu le 26 octobre 2015 ; pas la moindre goutte de pluie n’est tombée dans les plantations de la Sosucam de Mbandjock et de Nkonteng, les deux localités de la région du Centre du pays qui abritent les usines du leader de la production sucrière nationale.

«Je n’ai jamais vu une telle calamité naturelle depuis que je suis à la Sosucam», s’est laissé aller le PDG de Sosucam. Louis Yinda a d’ailleurs révélé que cette rudesse de la sécheresse entame de «7 à 8% le potentiel de production» de cette entreprise agro-industrielle, qui, a-t-on appris, a entrepris cette année d’expérimenter l’irrigation d’une partie de ses plantations.

Pour rappel, en lançant la campagne sucrière 2015-2016, la Sosucam tablait sur une production annuelle de 124 000 tonnes. Un objectif qui, si l’on s’en tient aux déclarations de son PDG, pourrait être réduit de 7 à 8% en fin de campagne.

Brice R. Mbodiam

 

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«Jeunes, TIC et entreprenariat au Cameroun : Quelles activités pour quel déploiement ?» C’est le thème de la discussion que la ministre camerounaise des Postes et Télécoms, Minette Libom Li Likeng (photo), a eu avec des jeunes promoteurs de start-up par vidéoconférence, le 19 février 2016.

Tout en présentant leurs différents projets à ce membre du gouvernement, les jeunes promoteurs de start-up ont tous cités, parmi les freins au développement de leurs activités, le manque de financement, la qualité et le coût de la connexion internet dans le pays. «Nous comptons exploiter ces informations et élaborer une stratégie pour le développement de l’économie numérique, afin d’avoir un schéma directeur», a annoncé la Ministre Libom Li Likeng.

Pour rappel, cette vidéoconférence à laquelle 700 promoteurs de start-up se sont inscrits a été organisée dans le sillage du discours à la Jeunesse camerounaise prononcé le 10 février 2016 par le chef de l’Etat, Paul Biya, lequel a invité les jeunes de «la génération dite Androïd», à saisir les innombrables opportunités que recèle l’économie numérique.

BRM

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C’est probablement la première fois que cela arrive au Cameroun : un ancien directeur général de société d’Etat convoqué par voie de presse au Conseil de discipline budgétaire et financière du Contrôle supérieur de l’Etat, institution dont les rapports ont déjà permis d’envoyer derrière les barreaux de nombreux gestionnaires indélicats de fonds publics.

Mais au-delà de la méthode, la convocation de Jean Marcel Dayas Mounoumé (photo) et de son ancien directeur administratif et financier, Abel Mangieb, par la Ministre délégué à la présidence chargée du Contrôle supérieur de l’Etat, Mme Mbah Acha ; remet au goût du jour des informations faisant état du départ du Cameroun de cet ancien DG, depuis que des soupçons de détournements de deniers publics ont commencé à peser sur lui au lendemain de son limogeage à la tête du Port autonome de Douala (PAD).

Pour rappel, M. Mounoumé est déjà, depuis le 3 juillet 2015 (il n’était pas à l’audience du TCS de ce jour-là), sous le coup d’une condamnation à 15 ans de prison, pour une affaire de détournement de 458 millions de francs Cfa au PAD.

BRM

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Une base de données d’étudiants avec lesquels Nestlé communique en permanence sur les réseaux sociaux ; des formations offertes aux étudiants sur la problématique de l’entreprenariat ; une compétition interuniversitaire sur l’enrôlement des étudiants, la vente et la consommation de Nescafé sur les campus universitaires et le sponsoring des activités organisées au sein des universités. Voilà la palette d’activités qu’offre «Nescafé Youth Program», que la filiale au Cameroun de la firme agro-alimentaire suisse Nestlé déploie sur les campus universitaires du pays depuis l’année académique 2013-2014.

En plus de ce programme à cheval entre la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), le commercial et le marketing, Nestlé Cameroun a lancé cette année la 2ème édition de son concept «Employer Brand», a-t-on appris le 17 février 2016 au cours d’une cérémonie de signature de convention de partenariat avec l’université de Yaoundé II. Au moyen de ce concept, apprend-on, la firme agro-alimentaire suisse s’engage à offrir des stages académiques aux étudiants les plus méritants, avec la possibilité de leur offrir des emplois définitifs selon les besoins de l’entreprise.

En contrepartie, selon les termes de la convention sus-mentionnée, l’université s’engage à offrir l’espace et à faciliter l’installation sur le campus d’un point de vente Nescafé, encourager les étudiants à participer à la compétition interuniversitaire organisée par Nestlé Cameroun, afficher sur le campus les offres de stages et d’emplois de l’entreprise agro-alimentaire, etc.

Pour rappel, selon les statistiques du ministère camerounais de l’Enseignement supérieur, en 2014, les universités d’Etat du Cameroun comptaient 304 301 étudiants, lesquels sont autant de clients potentiels pour les entreprises.

 

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Accompagnée par l’ambassadeur du Brésil au Cameroun, Nei Futuro Bitencourt, une délégation de responsables de la société brésilienne Marcopolo vient de remettre au nouveau ministre camerounais des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o, son projet de mise en place d’un système de transport urbain de masse au Cameroun, notamment dans les villes de Yaoundé et Douala, les deux capitales du pays.

Marcopolo, qui travaille sur ce projet avec le gouvernement camerounais depuis bientôt 3 ans, apprend-on, entend profiter de l’imminence de la CAN de football féminin que le Cameroun organise en novembre-décembre 2016, pour accélérer son investissement dans le pays. En effet, souligne l’ambassadeur du Brésil, si le projet est validé par le gouvernement camerounais, «les autobus seront au Cameroun en fin septembre, afin de pouvoir contribuer effectivement à la CAN 2016».

Le système de transport urbain par BRT (Bus Rapid Transit), que Marcopolo veut implémenter au Cameroun, en consortium avec les sociétés Queiroz-Galvao et Logit ; a la particularité de s’adapter à la structure de chacune des villes desservies, quelle que soit sa configuration, expliquent les Brésiliens.

Expérimenté pour la première fois dans la ville brésilienne de Curitiba en 1974, ce système de transport urbain est aujourd’hui usité, apprend-on de bonnes sources, dans une centaine de villes à travers le monde. Le Gabon en fera l’expérience lors de la CAN 2017, apprend-on.

Brice R. Mbodiam

 

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Au total, une cinquantaine de PME ayant déposé des demandes de crédits auprès de la Banque camerounaise des PME (BC-PME), ont reçu une enveloppe de financements d’un montant de 500 millions de francs Cfa, révèlent des sources internes à cet établissement de crédit.

Ces crédits, apprend-on, ont été obtenus au taux d’intérêt de 10% hors taxes, précisent nos sources, qui précisent cependant que tous ces concours financiers apportés aux PME pour la première fois par la BC-PME, sont des crédits de court terme. C’est-à-dire une catégorie de crédits moins adapté au développement des entreprises que les prêts de moyen et de long terme.

Pour rappel, promise par le chef de l’Etat en 2011 lors du Comice agro-pastoral d’Ebolowa, la BC-PME est fonctionnelle depuis juillet 2015, uniquement dans les villes de Yaoundé et de Douala. Cette institution bancaire détenue à 100% par l’Etat ambitionne de réduire les difficultés de financement des PME, qui constituent plus de 90% du tissu industriel camerounais.

BRM

 

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Les Aéroports du Cameroun (ADC), entreprise publique qui gère les aéroports du pays, vient de confier le contrat relatif à la mission de contrôle qualité des travaux de réhabilitation des chaussées aéronautiques de l’Aéroport international de Douala, au bureau de contrôle technique Qualys TPI Sarl, basé en France.

Ce contrat qui devra s’exécuter sur une période de six mois, apprend-on officiellement, coûtera un peu plus d’un milliard de francs Cfa, toutes taxes comprises. Ces travaux, a-t-on appris, provoqueront d’ailleurs la fermeture de l’aéroport de Douala pendant les deux premières semaines du mois de mars 2016.

Pendant cette période de fermeture, explique-t-on aux ADC, tous les vols et passagers à destination ou au départ du Cameroun s’effectueront à partir de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, situé dans la banlieue de la capitale du pays.

 

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L’entreprise égyptienne, ArabContractors, a été choisie par le gouvernement camerounais pour terminer la réhabilitation du stade Ahmadou Ahidjo et ses annexes, en prélude à la CAN de football féminin que le pays abrite entre novembre et décembre 2016, a-t-on appris de bonnes sources.

Ce contrat d’abord attribué à la société chinoise Sinohydro a été résilié la semaine dernière par le gouvernement, pour résultats insuffisants. En effet, a-t-on appris, trois mois après le démarrage des travaux prévus pour durer 8 mois, Sinohydro n’a réussi à réaliser sa prestation qu’à 5%.

De plus, indiquent nos sources, aucun des ingénieurs mentionnés dans l’offre de l’entreprise chinoise n’est visible sur le chantier, qui a été par ailleurs confié à un sous-traitant, dont les employés seront cependant maintenus sur le chantier, ont rassuré les responsables d’ArabContractors.

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