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Yaoundé - 12 mai 2024 -

Le cabinet américain Frontier Strategy Group vient de publier son classement 2016 des pays, par rapport à leur résilience aux chocs extérieurs. Selon le cabinet américain, le Cameroun arrive au 21ème rang en Afrique subsaharienne. Le pays est surtout le premier de la zone CEMAC dans ce classement, devant le Gabon (24ème).

Une fois de plus dominé par Maurice et le Cap vert, qui sont décidément les superstars africaines des différents classements internationaux depuis l’année dernière, ce hit-parade vient confirmer les propos récemment tenus par la DG du FMI, Christine Lagarde, au cours de sa première visite au Cameroun du 7 au 9 janvier 2016.

En effet, l’on se souvient que Mme Lagarde s’était félicitée des «très bons résultats» affichés par l’économie camerounaise, grâce notamment à une «bonne résilience face au double choc» qu’est la lutte contre la secte islamiste nigériane Boko Haram, qui sévit dans l’Extrême-Nord du pays ; et la baisse des cours mondiaux du pétrole, dont les recettes constituent 25% de l’enveloppe budgétaire nationale.

Pour preuve, selon le FMI, alors que la zone CEMAC a affiché un taux de croissance global de 2% en 2015 (en 2016, l’on devrait atteindre 3,5% selon les prévisions actuelles, Ndlr), cet indicateur au Cameroun a cumulé «à presque 6 % au cours de ces deux dernières années», a souligné la DG du FMI lors de son passage au Cameroun.

BRM

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La Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), bras séculier de la sécurité sociale des travailleurs des entreprises privées, publiques et parapubliques au Cameroun, a récemment décerné des «certificats d’exemplarité» à des entreprises, qui s’illustrent par le paiement régulier et à temps des cotisations sociales pour le compte de leurs employés.

Parmi ces entreprises, souffle-t-on à la CNPS, se trouvent Camrail, le concessionnaire du chemin de fer camerounais qui a immatriculé 4522 employés à la CNPS depuis 1999 ; le concessionnaire automobile Cami Toyota, et le Pari mutuel urbain camerounais (Pmuc), une entreprise de paris sur les courses hippiques. L’on retrouve également sur la liste des collectivités territoriales décentralisées telles que les communes de Tiko et de Kumba, apprend-on.

En 2014, c’est une liste d’une quarantaine d’entreprises cumulant plusieurs milliards de francs Cfa d’arriérés de cotisations sociales auprès de la CNPS qui avait été établie. Parmi ces entreprises se trouvaient des mastodontes de l’économie camerounaise.

BRM

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Une délégation de l’Association des maires du Sénégal vient de séjourner à Yaoundé, la capitale camerounaise, où elle s’est notamment imprégnée des mécanismes de gestion du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), la banque des communes du pays.

Les explications données à la délégation sénégalaise seront réitérées, apprend-on, au cours du Colloque sur l’innovation dans le financement communal que Dakar, la capitale sénégalaise, abritera du 22 au 23 mars 2016. Puisque la banque des communes camerounaises prendra part à ces assises, a rassuré Philippe Camille Akoa, le DG du Feicom.

Pour rappel, le Feicom est un organisme public chargé de collecter et de centraliser les centimes additionnels communaux, qu’il reverse ensuite aux communes sous forme de financements de projets soumis par lesdites communes. En plus des projets communautaires, le Feicom aide également les communes à prendre des participations dans certains projets industriels.

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Au sortir d’un Conseil d’administration extraordinaire tenu le 8 février 2016 à Douala, la capitale économique du Cameroun, Jean William Sollo (photo), le directeur général de la Cameroon Water Utilities (Camwater), l’entreprise de patrimoine du secteur de l’eau potable dans le pays, a été limogé. Il a été aussitôt remplacé par Alphonse Roger Ondoa Akoa, qui occupait jusque-là les fonctions de secrétaire général de la Communauté urbaine de Douala.

Ce changement à Camwater survient au moment où des quartiers entiers de la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise, sont régulièrement sevrés d’eau courante depuis au moins un mois. Pourtant, depuis 2013, Camwater ne cesse d’annoncer la fin du calvaire de l’eau dans la capitale, à cause des travaux de réhabilitation des stations de la Mefou et d’Akomnyada, qui semblent s’éterniser.

Avant le limogeage de Jean Wiliam Sollo, le chef de l’Etat camerounais a, par décret présidentiel signé le 4 février 2016, mis fin aux fonctions de Bouba Ndengué à la direction général de la Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa). Il a été remplacé par Denis Koulagna Koutou, jusqu’ici secrétaire général au ministère des Forêts.

Il y a quelques semaines, la Sodepa a été mise à l’index au cours d’une grève des bouchers qui a privé la capitale économique du pays de viande pendant deux jours. Les bouchers accusaient les responsables de cette entreprise publique qui gère les abattoirs du pays, d’avoir unilatéralement et de manière injustifiée, procédé à une augmentation des frais d’abattage, de 6300 à 8300 francs Cfa.

BRM

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Au Cameroun, le lancement de grands projets d’infrastructures depuis quelques années a propulsé le bâtiment et les travaux publics (BTP) à la tête des secteurs de l’économie qui réalisent le plus grand nombre de recrutements de travailleurs, a révélé dans une interview au Quotidien public le DG du Fonds national de l’Emploi (FNE), Camille Mouthé à Bidias (photo).

A côté du BTP, Camille Mouthé à Bidias cite le secteur des services, dans lequel le profil le plus recherché actuellement est celui des commerciaux. «La bonne santé des banques les amène aussi à recruter», souligne le DG du FNE, qui cite également l’agriculture, l’hôtellerie, la restauration et les TIC parmi les plus grands pourvoyeurs d’emplois dans le pays.

S’appesantissant sur les TIC, le DG du FNE souligne qu’il s’agit d’un secteur «en pleine expansion». Mais, pour capitaliser les opportunités d’emplois que recèle ce secteur, conseille-t-il, les jeunes camerounais gagneraient à avoir «des formations de qualité et variées (…) être inventifs et créer de nouveaux créneaux de communication, mais aussi ne pas hésiter quand ils en ont les capacités et aptitudes, de créer des start-up ou de simples petites entreprises dans ce domaine si vaste, en évitant de se concentrer dans les grandes villes alors que les besoins restent énormes dans des villes de moindre importance».

BRM

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Le ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, vient d’annuler tous les contrats d’entretien routier attribués à trois entreprises du BTP (Njimi Sarl, Africa Global Solution et Groupe Pani) et annonce dans un communiqué publié le 3 février 2016, l’annulation des contrats du même type attribués à 16 autres entreprises du BTP, toutes jugées défaillantes dans l’exécution desdits contrats.

Selon nos sources, à fin décembre 2015, sur les 406 contrats d’entretien routier en cours d’exécution dans le pays, seulement 300 présentaient un niveau d’exécution acceptable. Tous les autres, qui représentaient un linéaire total de 5800 Km de routes à entretenir, affichaient un niveau d’exécution alarmant, induisant ainsi la dégradation progressive des axes routiers concernés.

C’est cette situation qui n’est pas nouvelle dans le pays, qui a non seulement conduit aux sanctions prononcées ou annoncées par le ministre des Travaux publics, mais aussi à la signature et la publication par le Premier ministre, le 1er février 2016, d’un texte fixant les modalités de catégorisation des prestataires dans le secteur du BTP. Ce texte, selon les experts du secteur, devrait permettre d’effectuer une sélection naturelle des entreprises les plus performantes, qui seules pourront désormais postuler pour les contrats publics dans le BTP.

Pour rappel, au Cameroun, moins de 10% du réseau routier camerounais est entretenu, à cause de l’insuffisance des ressources allouées à ces travaux, a confié Jean Claude Atanga Bikoé, l’administrateur du Fonds routier. En effet, apprend-on, la principale ressource pour ces travaux est une partie de la taxe spéciale sur les produits pétroliers versée par les distributeurs des produits pétroliers.

Cette redevance s’élève actuellement, précise l’administrateur du Fonds routier, à 55 milliards de francs Cfa chaque année, alors que l’entretien d’un seul kilomètre de route en terre, dont l’ensemble du réseau est estimé à 100 000 Km (le réseau bitumé non compris), coûte en moyenne 2 millions de francs Cfa.

BRM

 

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Louis Bapes Bapes, ex-ministre des Enseignements secondaires du Cameroun, limogé en octobre 2015 après un bref séjour de 24 heures à la prison centrale de Kondengui au mois d’avril dernier, sera absent lors de sa prochaine audience au Tribunal criminel spécial (TCS), juridiction d’exception qui poursuit les détourneurs de deniers publics.

Pour cause, Louis Bapes Bapes, malade depuis plusieurs mois, est décédé ce 5 février 2015 à l’hôpital général de Yaoundé, la capitale, a-t-on appris de sources variées. Directeur général de la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles (Magzi) pendant 30 ans (1974-2004), Louis Bapes Bapes était poursuivi pour de présumés détournements de deniers publics au ministère des Enseignements secondaires.

Pour rappel, Cathérine Abena, qui fut secrétaire d’Etat dans ce même département ministériel sous Louis Bapes Bapes, avait été arrêtée plusieurs mois auparavant, puis incarcérée pour les mêmes motifs. Elle est décédée il y a quelques mois de suite de maladie.

 

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Entre 2013 et 2015, la Société camerounaise de transformation métallique (SCTM), le leader du marché de la distribution du gaz domestique dans le pays, a perdu près de 5% de parts du marché, selon les pointages officielles. En effet, les parts contrôlées par cette entreprise sont tombées à un peu plus de 33% au cours de l’année 2015, contre 38% en 2013.

A l’origine de cette perte progressive du terrain sur le marché de la distribution du gaz domestique, apprend-on de sources autorisées, il y a les performances de plus en plus intéressantes de nouveaux arrivants sur le marché, à l’instar de Tradex ; mais surtout les difficultés financières auxquelles fait face la SCTM depuis quelques années, notamment avec le décès du promoteur de l’entreprise.

En effet, apprend-on, les impayés cumulés par le leader de la distribution du gaz domestique au Cameroun vis-à-vis du Groupement des professionnels du pétrole (GPP), au titre de droits de transfert pour l’approvisionnement en produits pétroliers, dépassent désormais 3 milliards de francs Cfa.

L’on se souvient d’ailleurs qu’en se plaignant de l’insolvabilité de la SCTM au cours d’une réunion avec le ministre du Commerce en octobre 2015 à Yaoundé, Perrial Jean Nyodog, le DG de Tradex (société devenue le principal importateur de gaz domestique depuis quelques années) et président du GPP, avait menacé de suspendre les approvisionnements au bénéfice de la SCTM. Cette menace est toujours à l’ordre de jour, selon nos sources, puisque la SCTM n’a pas amorcé le moindre payement de sa dette jusqu’ici.

BRM

 

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Selon les statistiques de l’Agence de régulation des télécoms (ART), le secteur de la téléphonie au Cameroun compte 16,8 millions d’abonnés (sur une population de 22 millions d’habitants) à fin septembre 2015, contre 16,6 millions en 2014. Cette évolution a été principalement portée par la progression du taux de pénétration du mobile, qui atteint désormais 80% contre 71% en 2014, à en croire le régulateur télécoms.

Le couple constitué par l’opérateur sud-africain MTN et le groupe français Orange continue de dicter sa loi sur le marché du mobile et celui de la téléphonie en général, avec 93,8% de parts de marché pour les deux. Dans le détail, MTN se taille 57,04% du marché, contre 36,8% pour Orange.

Le nouveau venu sur le marché du mobile, l’opérateur vietnamien Viettel qui opère sous la marque Nexttel, s’adjuge 4,66% de parts du marché, un peu plus d’un an après le lancement de ses activités. A la remorque de ce classement dressé par l’ART, se trouve l’opérateur historique Camtel, unique exploitant du téléphone filaire dans le pays, qui contrôle 1,4% du marché de la téléphonie au Cameroun.

Cependant, apprend-on des statistiques du régulateur télécoms, le nombre d’abonnés de l’opérateur public, qui devrait bientôt exploiter sa licence de mobile, atteint désormais 412 000 clients, après avoir longtemps stagné à 22 000.

BRM

 

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Nommé en décembre 2014 au poste de président du Conseil d’administration de la compagnie Chanas assurances alors en pleine tourmente, Théodore Edjangué vient d’être remplacé à la tête du conseil d’administration de cet ancien mastodonte de l’assurance au Cameroun.

Ce poste revient désormais à un certain Matanga, selon une annonce légale rendue publique le 2 février 2016. Le passage de Théodore Edjangué (jusqu’ici président de la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun, le régulateur du Douala Stock Exchange) à Chanas assurances a été marqué par une accalmie au sein de la compagnie, qui fait face à une crise managériale depuis l’année 2013.

En effet, cette année-là, une fronde est née au sein du top management et des actionnaires de la compagnie, du fait du refus de la PDG d’alors, Jacqueline Cassalegno, de se conformer à certaines réformes (la suppression du poste de PDG par exemple) dictées par la CIMA, le régulateur du secteur des assurances en Afrique centrale et de l’Ouest.

Après plusieurs mois de tractations, d’affrontements et des contrats perdus, qui vaudront à Chanas assurances une perte sèche d’environ 2 milliards de francs Cfa à fin 2013, Jacqueline Cassalegno finira par démissionner en fin d’année 2014, ouvrant ainsi la voie à certaines réformes auxquelles elle s’opposait.

 

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