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Yaoundé - 28 avril 2024 -

Le président de la Chambre d’agriculture du Cameroun, Janvier Mongui Sossomba (photo), a officiellement lancé, le 24 février 2016 à Douala, la capitale économique du pays, l’opération de mobilisation des fonds en vue de la création d’une entreprise de microfinance spécialement dédiée au financement de l’agriculture.

«L’établissement de microfinance agricole que nous voulons mettre en place n’a pas vocation à remplacer la Cameroun Rural Financial Corporation (Carfic) (…) A la suite du chef de l’Etat qui a créé la banque agricole, nous avons pensé qu’une structure qui assurerait le relai, qui compléterait l’action de la banque agricole sur le terrain, une structure qui assurerait la proximité avec les paysans serait la bienvenue», précise le président de la Chambre d’Agriculture.

Pour rappel, annoncée lors du Comice agro-pastoral d’Ebolowa en janvier 2011, la Carfic a été créée au sortir d’une Assemblée générale organisée en juin 2011 à Yaoundé. Cette banque agricole publique est dotée d’un capital de 10 milliards de francs Cfa déjà libéré, avait annoncé le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, le 18 janvier 2013. C’était à l’occasion de la clôture de la conférence annuelle des responsables des services centraux et extérieurs de son département ministériel.

En mars 2014, des informations glanées au ministère des Finances faisaient état du rejet par la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC), le gendarme du secteur bancaire dans la zone CEMAC, du dossier présenté par l’Etat camerounais, en vue d’obtenir les différents agréments pour la création de la Carfic. Au motif que des «dossiers individuels» de personnes proposées à différents postes de responsabilité au sein de cette institution bancaire en gestation, «sont incomplets». Depuis lors, plus rien n’a filtré sur l’état d’avancement de ce projet.

BRM

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Published in Agriculture

Selon les responsables de la Bourse de sous-traitance et de partenariat du Cameroun (Bstp), la Société camerounaise des dépôts pétroliers (Scdp), le leader du stockage des produits pétroliers finis sur le territoire camerounais, recherche actuellement 25 PME locales auxquelles elle délivrera des contrats de sous-traitance.

Les activités de ces potentiels sous-traitants doivent répondre à celles de la Scpd, qui s’articulent principalement autour de la sécurisation des dépôts, du stockage des produits pétroliers et de leur distribution sur l’ensemble du territoire camerounais.

Mécanisme par lequel une grande entreprise cède tout ou partie de ses activités à une entreprise de taille inférieure, la sous-traitance permet généralement aux PME de survivre face aux entreprises de grande taille, beaucoup plus compétitives. La sous-traitance permet aussi aux grandes entreprises d’implémenter une sorte de division du travail, pour mieux se concentrer sur des activités plus stratégiques.

Published in Entreprises

Le gouvernement camerounais est de plus en plus inquiet au sujet de l’endettement des entreprises de son portefeuille. En effet, invité à exposer sur «la performance dans la gestion» des sociétés d’Etat au cours d’un conseil de cabinet tenu le 25 février 2016 à Yaoundé, le ministre délégué auprès du ministre des Finances, Paul Elung Ché, a révélé que «l’accroissement de l’endettement» de ces entreprises «pourrait, à moyen terme, constituer un risque pour le budget de l’Etat».

S’il n’a pas révélé le volume de ces dettes des entreprises publiques, souligne le communiqué ayant sanctionné le conseil de cabinet sus-mentionné, le ministre délégué auprès du ministre des Finances a suggéré quelques solutions pour éviter une catastrophe au budget de l’Etat. Il s’agit, apprend-on, «du respect de la discipline budgétaire, la maîtrise des charges d’exploitation, la mise en place d’outils de pilotage divers ainsi que l’amélioration de la gouvernance et l’usage d’instruments modernes d’évaluation de la performance comme la notation financière».

Par ailleurs, a-t-il conseillé, «en vue d’une plus grande efficience, les entreprises devraient recourir de moins en moins aux subventions provenant du budget de l’Etat et élargir leurs outils de financement en s’orientant vers les formules nouvelles comme les prêts non souverains des partenaires au développement ou des banques privées».

En dépit de cet endettement croissant, le gouvernement camerounais a signé et financé des contrats plants avec certaines entreprises de son portefeuille, afin de les rendre plus performantes. Au total, apprend-on de bonnes sources, 34 contrats de ce type ont été signés à ce jour, mais, a fait remarquer le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie au cours du même conseil de cabinet, «le taux de réalisation financière de ces contrats-plans atteint difficilement 50%».

Pour rappel, l’on dénombre officiellement 127 sociétés et autres établissements publics administratifs dans le portefeuille de l’Etat camerounais. Selon un rapport du Fonds monétaire international (Fmi) sur l’économie camerounaise, publié en septembre 2013, la majorité de ces entreprises produisent souvent de «piètres résultats».

Brice R. Mbodiam

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Published in Gestion publique

Depuis quelques jours, le cabinet Bekolo & Partners, liquidateur de la défunte Cameroon Airlines, l’ancêtre de Camair Co, a lancé les opérations de payement des droits des ex-employés de cette compagnie publique de transport aérien, qui a mis la clé sous le paillasson en 2005 avec des dettes de plus de 50 milliards de francs Cfa.

Bien que les montants mis en payement ne soient pas divulgués, de nombreux ex-employés ont confirmé avoir déjà perçu leurs chèques, avec des montants plus ou moins substantiels, selon la catégorie et l’ancienneté au service de la défunte compagnie aérienne publique camerounaise.

La Camair a été remplacée par Camair Co (Cameroon Airlines Corporation) à la faveur d’un décret présidentiel signé le 11 septembre 2006. Le vol inaugural de cette nouvelle compagnie aérienne publique a eu lieu le 28 mars 2011, soit 5 ans après sa création. A l’instar de la Camair, malgré la valse des DG à sa tête, Camair Co, qui tarde jusqu’ici à prendre ses marques dans le ciel camerounais, vit essentiellement des perfusions financières de l’Etat.

BRM

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Published in Gestion publique

Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise de patrimoine dans le secteur de l’électricité au Cameroun, vient d’inviter 13 entreprises pré-qualifiées à faire parvenir leurs offres, dans le cadre du processus d’attribution du contrat relatif à la construction de la ligne de transport d’électricité du projet hydroélectrique de Lom Pangar, dans la région de l’Est du pays.

Sur les 13 entreprises pré-qualifiées, l’on dénombre quatre entreprises françaises, trois chinoises, deux espagnoles, une égyptienne, une suédoise, une marocaine et une indienne. Ces entreprises ont jusqu’au 6 mai 2016 pour déposer leurs offres, assorties d’une garantie de 340 millions de francs Cfa.

Dans le cadre du projet Lom Pangar, dont le barrage sera livré en juillet 2016, il est également prévu de construire une ligne de transport d’électricité longue de 120 Km, afin d’alimenter les villages de la région de l’Est en électricité.

 

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«Canalolympia». Issue de l’association des marques Canal+, l’entreprise d’édition et de distribution des chaînes TV, et l’Olympia, du nom de la mythique salle de spectacles parisienne ; c’est ainsi que va s’appeler «la première salle de cinéma et de spectacles qui ouvrira à Yaoundé cet été» (dans l’hémisphère Sud, l’été se situe entre le dernier trimestre de l'année et le premier de l'année suivante).

L’information est révélée par le groupe Canal+ dans un mail adressé à ses abonnés. Dans ce courriel, les clients de Canal+ sont invités à participer à une grande enquête sur leurs préférences en matière de cinéma et de spectacles. «Votre contribution nous permettra de proposer une programmation et des évènements qui répondent à vos envies», précise Canal+.

De bonnes sources, après Yaoundé, la capitale camerounaise, Canal+, dans le cadre de son programme d’investissement dans l’industrie culturelle en Afrique, ambitionne de construire au moins deux autres salles de spectacles et de cinéma dans les villes de Douala et de Bafoussam.

Pour rappel, le Cameroun ne compte plus aucune salle de cinéma depuis le mois de janvier 2009, date de la fermeture du cinéma Abbia, à Yaoundé, et le Wouri, à Douala. Ces deux salles appartenaient à l’homme d’affaires Victor Fotso.

BRM

Published in Entreprises

La Société de développement du coton (Sodecoton), entreprise parapublique et fleuron de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun, vient de lever 35 milliards de francs Cfa auprès de cinq banques locales, afin de gérer sa campagne 2016. Ce crédit, apprend-on, est extensible à 40 milliards de francs Cfa, en fonction des besoins qu’exprimera la société agro-industrielle.

Une fois de plus pilotée par la Commercial Bank of Cameroun (CBC), qui a injecté 8 milliards de francs Cfa dans la cagnotte, cette opération a connu la participation d’Afriland First Bank, le plus gros contributeur avec 15 milliards de francs Cfa ; la Bicec (6 milliards FCfa), UBA (5 milliards FCfa) et la Société générale (un milliard FCfa).

Les fonds ainsi mobilisés, apprend-on, serviront à acheter du coton auprès des petits producteurs. Pour rappel, la Sodecoton encadre officiellement plus de 250 000 petits producteurs dans la partie septentrionale du Cameroun.

BRM

 

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Published in Agriculture

Les jeunes camerounais âgé de 35 ans au plus ont jusqu’au 29 février prochain pour postuler, via l’adresse électronique www.apaveinternational-consulting.com, à un recrutement à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), annonce l’institut d’émission des six pays de la Cemac.

Les diplômes exigés vont du BTS à la Maîtrise. Les postes ouverts pour le Cameroun sont les suivants : comptables, informaticiens, juristes, secrétaires de direction, gestionnaires et analystes financiers, électrotechniciens, conducteurs offset et graphistes, maquettistes, statisticiens, documentalistes, économistes, techniciens en ressources humaines, etc.

Au moment de postuler, les candidats s’assureront de joindre à leur formulaire «une copie certifiée conforme du diplôme requis, une copie de la pièce d’identité. Les pièces jointes ne devront pas excéder 9 Mo au total. Un extrait de casier judiciaire sera demandé ultérieurement aux candidats admissibles aux épreuves orales».

Published in Gestion publique

Avec 47 851 tonnes de cacao exportées entre octobre 2015 et janvier 2016, dont plus de 16 000 tonnes pour le seul mois de décembre 2015, Telcar Cocoa, le négociant de la firme américaine Cargill au Cameroun, est en tête des exportateurs de fèves dans le pays, selon les statistiques révélées par l’Office national du cacao et du café (Oncc).

Telcar est suivi par la société singapourienne Olam, qui a exporté 25 431 tonnes de cacao depuis le mois d’octobre 2015, avec un pic de 7341 tonnes exportées en décembre dernier. Avec ses 14445 tonnes de cacao exportées jusqu’ici, les établissements Ndongo Essomba, un opérateur camerounais, complète ce trio des plus gros exportateurs de fèves depuis l’ouverture de la campagne cacaoyère 2015-2016 au Cameroun.

Une campagne au cours de laquelle la production nationale est projetée autour de 210 000 tonnes, en baisse d’environ 20 000 tonnes par rapport aux 232 000 tonnes de la campagne précédente. La cause de cette baisse annoncée, apprend-on, est la période dite de repos végétatif des cacaoyères, qui survient tous les 5 ans.

BRM

 

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La société camerounaise Amla Metrics va concevoir, pour le compte du ministère du Commerce, une application numérique visant à détecter les produits de contrebande ou de contrefaçon. C’est l’objet d’une convention signée entre les deux parties le 19 février 2016 à Yaoundé, la capitale du pays.

Selon les explications d’Amla Metrics, cette application permettra d’assurer la traçabilité des produits commercialisés sur le marché camerounais, à partir d’un serveur installé au ministère du Commerce. Dans ce serveur, apprend-on, seront préalablement enregistrés les codes-barres et vignettes de tous les produits entrant légalement sur le marché camerounais.

De cette façon, même à partir de son téléphone portable, chaque consommateur pourra aisément vérifier l’authenticité d’un produit trouvé sur le marché. Par le même mécanisme, tout contrôleur du ministère du Commerce peut facilement se rendre compte de ce qu’un produit donné est frauduleusement entré sur le marché camerounais ou alors a été contrefait.

Ce nouveau dispositif, dont les premiers résultats sont attendus dans un délai de trois mois (d’ici mai 2016 donc), apprend-on, sera d’abord opérationnalisé dans la filière des vins et spiritueux, dans lequel le taux de contrebande et de contrefaçon représente souvent jusqu’à 60% des produits commercialisés, indique-t-on au ministère du Commerce.

225 milliards FCfa de pertes chaque année

Bien plus, les vins et spiritueux fabriqués localement ou importés sont soumis à l’obligation d’estampillage depuis juin 2012, ce qui devrait faciliter l’enregistrement de ces produits dans le serveur à concevoir par Amla Metrics. Mais après les vins, ce mécanisme de tracking numérique des produits de contrebande et de contrefaçon s’appliquera, apprend-on, à d’autres produits tels que les manuels scolaires, les huiles végétales, les produits cosmétiques ou encore le gaz domestique.

Pour rappel, dans un rapport présenté au cours de son assemblée générale tenue à Douala le 29 août 2014, la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), avait révélé que les activités de contrebande, de contrefaçon et de commerce illicite au Cameroun, occasionnent des pertes estimées à 255 milliards de francs Cfa chaque année.

Selon cette chambre consulaire, ces pertes sont divisées ainsi qu’il suit : 70 milliards de francs Cfa de recettes fiscales compromises en moyenne chaque année, et 185 milliards de francs Cfa de manque-à-gagner causés aux entreprises dont les produits sont l’objet de contrebande, de contrefaçon ou du commerce illicite. De plus, indiquait la même source, environ 200 emplois sont supprimés chaque année à cause de ces différents fléaux.

Brice R. Mbodiam

 

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