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Yaoundé - 11 mai 2024 -

Mettre en place des Centres d’innovations vertes destinés à améliorer à la fois la production avicole, celle du cacao et de la pomme de terre ; afin d’augmenter les revenus des petits exploitants.C’est l’objectif que vise un financement de 3,3 milliards de francs Cfa que vient d’octroyer la République fédérale d’Allemagne au gouvernement camerounais.

L’accord y afférent a été signé le 15 février 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Selon les parties, le choix des produits ciblés par ce financement tient de leur grande présence dans les habitudes de consommation (notamment la pomme de terre) ou de leur importance dans l’activité agricole du pays. Il en est ainsi du cacao, qui est cultivé dans sept des dix régions du Cameroun et couvre environ 600 000 exploitations agricoles familiales.

«Nous espérons que le soutien accordé va permettre de contribuer à la modernisation et la professionnalisation du secteur agro-alimentaire du Cameroun, y compris dans les industries de transformation de produits agro-alimentaires», a déclaré Holger Mahnicke, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Cameroun.

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La filiale au Cameroun du groupe bancaire panafricain Ecobank propose désormais à ses clients le «compte d’épargne Mudaraba», qui obéit aux exigences de la finance islamique, a annoncé l’institution bancaire dans une réclame.

Ecobank Cameroun rejoint ainsi sur ce segment Afriland First Bank, établissement de crédit à capitaux majoritairement camerounais, qui s’est lancé dans la finance islamique depuis plusieurs années, à travers le compte de dépôt islamique (CDI).

Le 20 février 2015, cette banque camerounaise a officiellement ouvert une agence dédiée à la finance islamique, avec le concours de la Société internationale de développement du secteur privé (SID), filiale de la Banque islamique de développement (BID).

Pour la première année de fonctionnement decette agence spécialisée, Afriland First Bank ambitionnait de collecter environ 3 milliards de francsCfa, comptant sur les 20% de la population camerounaise d’obédience musulmane.

Pour rappel, plus de 500 institutions bancaires opèrent dans la finance islamique dans le monde. Cette finance spécialisée revendique des actifs cumulés dépassant 1000 milliards de dollars, soit plus de 550 000 milliards de francs Cfa.

BRM

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Co-fondateur avec son frère Alain Nkontchou d’Enko Capital Management, société de gestion d’actifs basée à Londres et à Johannesbourg, Cyrille Nkontchou Kamdem (photo) a intégré le conseil d’administration de la filiale camerounaise du groupe bancaire gabonais BGFI, révèle une annoncé légale publiée le 15 février 2016. La décision a été prise par les dirigeants du groupe bancaire depuis novembre 2015, apprend-on.

Jusqu’en 2021, souligne l’annonce, ce financier camerounais siègera au sein du Conseil d’administration de BGFI Cameroun en qualité «d’administrateur indépendant». Ce qui laisse penser que l’arrivée de Cyrille Nkontchou au sein de cette instance tient davantage de l’expertise qu’il peut y apporter en tant que financier, que de la représentation au sein de ce Conseil d’un de ses clients chez Enko Capital.

Le nouvel administrateur de BGFI Cameroun est un ancien analyste chez Andersen Consulting en France, puis chez Merryl Lynch à Londres. Cyrille Nkontchou a quitté la cité londonienne en l’an 2000 pour s’établir en Afrique du Sud, où il crée d’abord Liquid Africa, une plateforme d'informations financières qui ne va pas marcher. En 2009, il lance Enko Capital Management, dont la filiale londonienne est tenue par Alain, son frère, lui aussi copté depuis quelques mois au sein du Conseil d’administration d’Ecobank Transnational Incorporated.

BRM

 

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Selon un communiqué officiel publié à l’issu d’un Conseil d’administration tenu le 10 février 2016, la filiale au Cameroun de l’opérateur télécoms sud-africain MTN International, annonce qu’elle réinvestit chaque année, au sein de l’entreprise et de l’économie locale, l’équivalent de 53,1% de son chiffre d’affaires annuel.

Ces réinvestissements, souligne le leader du marché de la téléphonie mobile au Cameroun, prennent la forme «du renforcement des infrastructures ; le paiement des salaires des employés, des factures des fournisseurs de services, des commissions des partenaires de la distribution…». Sur ce même registre, l’on note également le financement des activités sociales de la Fondation MTN.

Dans le même temps, cet opérateur de téléphonie mobile, qui a été récemment accusé dans un rapport de la Commission nationale anti-corruption (Conac) de ne pas payer à l’Etat et au régulateur télécoms certaines taxes et autres redevances, soutient avoir versé au Trésor public plus de 467 milliards de francs Cfa sur la période 2010-2014.

BRM

 

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Selon Clotilde Nizigama (photo), à l’horizon 2020, les gouvernements camerounais et congolais auront achevés les travaux visant à bitumer les 1624 km de route reliant Brazzaville à Yaoundé, les capitales politiques des deux pays. La Secrétaire générale adjointe chargée des programmes, du budget, de l’administration et des ressources humaines à la Communauté économiques des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) a fait cette déclaration le 11 février 2016 à Ketta, à l’occasion de l’inauguration du premier tronçon de la route Ketta (Congo)-Djoum (Cameroun) par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso.

A en croire la SGA de la Ceeac, la route entre Yaoundé et Brazzaville «fait partie du plan directeur du transport consensuel en Afrique centrale, dont le but est de relier les différentes capitales de la sous-région. Ce plan a été adopté par la Conférence des chefs d’Etat et gouvernement de la Ceeac, le 27 janvier 2004 à Brazzaville». Depuis lors, les gouvernements camerounais et congolais ont lancé le projet de bitumage de la route Sangmélima-Ouesso, que la BAD, l’un des financiers du projet, présente comme étant «le maillon manquant de l’inter-capital Yaoundé-Brazzaville».

Longue de 651 Km, dont 316 Km à construire côté camerounais et 335 côté congolais (dont les 169 premiers Km inaugurés le 11 février dernier), la route Sangmélima-Ouesso est financée par de nombreux bailleurs de fonds, dont la BADEA, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds koweitien et les deux Etats concernés par le projet.

BRM

 

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Depuis la semaine dernière, les engins de la société chinoise Sinohydro ne sont plus visibles autour du Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, que l’entreprise devait pourtant réhabiliter, avec les deux stades annexes et le stade militaire de la capitale ; dans la perspective de la CAN de football féminin que le Cameroun abritera entre novembre et décembre 2016.

Selon des sources officielles au ministère des Sports et de l’Education physique, le contrat de Sinohydro pour la réhabilitation du stade Ahmadou Ahidjo et les stades annexes a été résilié par l’Etat du Cameroun, pour insuffisance de résultats. En effet, apprend-on, trois mois après le démarrage des travaux prévus pour durer 8 mois, Sinohydro n’a réussi à réaliser sa prestation qu’à 5%. Pourtant, le temps presse, souligne-t-on au ministère des Sports.

De plus, indique un responsable de ce département ministériel, aucun des ingénieurs mentionnés dans l’offre de l’entreprise chinoise n’est visible sur le chantier, qui a été par ailleurs confié à un sous-traitant. Bien que Sinohydro ait effectivement plié bagages, les responsables de cette entreprise qui conduisent de nombreux chantiers sur le territoire camerounais, affirment n’avoir pas reçu la moindre notification de la résiliation de leurs contrats pour la réhabilitation du stade Ahmadou Ahidjo et ses annexes.

Pour rappel, ce coup de froid dans les relations entre le gouvernement camerounais et la société Sinohydro survient quelques jours seulement après le passage au Cameroun, d’une équipe de la CAF venue s’enquérir de l’évolution des travaux d’infrastructures de la CAN de football féminin 2016. Cette compétition devra se dérouler à Limbé, dont le nouveau stade vient d’être homologué par la CAF, et à Yaoundé, où les travaux viennent d’être retirés à Sinohydro.

BRM

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La société britannique International Mining & Infrastructure Corporation (IMIC), qui a repris les actifs d’Affero Mining sur le projet de fer de Nkout, dans la région du Sud du Cameroun, a décidé, au cours d’une assemblée générale tenue le 15 décembre 2015, de mettre en vente 4903 actions de sa filiale camerounaise, Caminex, apprend-on dans un communiqué officiel.

Ces actions d’une valeur de 10 000 francs Cfa chacune représentent 49,5% des actifs de Caminex, souligne IMIC dans son communiqué. La période de souscription s’étend du 5 juin 2017 au 5 novembre 2019, apprend-on. Cet appel de fonds révèle les difficultés d’IMIC à conduire le projet de fer de Nkout, dans un contexte international marqué par la baisse continue des cours de ce métal.

Pour rappel, le gisement de fer de Nkout est présenté comme étant le plus important du Cameroun, devant celui de Mbalam-Nabeba (à l’Est du pays), dont 2/3 du gisement est situé au Congo. En décembre 2014, IMIC a annoncé une réévaluation du potentiel du gisement de Nkout à 2,7 milliards de tonnes les ressources en fer, avec une croissance de 68% sur le DSO (minerai directement exportable).

BRM

 

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Afin de financer le déficit de trésorerie de l’Etat, le Trésor public camerounais a procédé, ce 10 février 2016, à l’émission de bons du Trésor (BTA) d’une maturité de 26 semaines sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). L’opération vise à mobiliser une enveloppe de 7 milliards de francs Cfa, a-t-on appris dans un communiqué officiel.

C’est la 3ème opération de ce type effectuée par le Cameroun sur ce marché communautaire, depuis le début de l’année 2016. Une seconde émission de titres, pour le même montant, est prévue pour le 24 février prochain.

Pour rappel, selon le calendrier prévisionnel des opérations de l’Etat du Cameroun sur le marché de la BEAC en 2016, il est prévu de lever entre 52 et 57 milliards de francs Cfa sur ce marché au cours du premier trimestre courant.

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S’appuyant sur un message du ministre centrafricain de la Justice datée du 3 février 2016, Total Centrafrique a «précipitamment réintégré» la station-service «les Martyrs» à Bangui, la capitale centrafricaine, en brisant les scellés apposés la veille par Me Brice Martial Baidou, un huissier de justice.

En effet, apprend-on officiellement, la filiale du groupe pétrolier français avait été expulsée 24 heures plus tôt de cette enceinte de distribution des produits pétroliers par l’huissier de justice sus-mentionné, qui exécutait alors une décision de justice rendue le 23 décembre 2015 par la Cour de cassation de la République centrafricaine, reconnaissant la société camerounaise Tradex comme «exploitant» de ladite station-service.

Tout en «dénonçant avec la plus grande fermeté ces pratiques d’un autre temps», la filiale centrafricaine de Tradex, dans un communiqué rendu public le 8 février 2016, «prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin, de cette intrusion qui est de nature à perturber et empêcher l’exécution d’une décision de justice devenue exécutoire et irrévocable».

Pour rappel, Tradex, qui est le porte-étendard des nationaux dans la distribution des produits pétroliers au Cameroun, depuis son arrivée sur ce marché il y a quelques années, gère de nos jours un réseau de 78 stations-services, dont 20 en République centrafricaine et deux au Tchad.

BRM

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Les organes dirigeants de la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) affichent désormais complet, ouvrant ainsi la voie à l’entrée en scène effective de ce nouvel opérateur dans le secteur de l’électricité au Cameroun.

En effet, après avoir été constitué par décret présidentiel du 4 février 2016, le Conseil d’administration de la Sonatrel, présidé par le ministre de l’Energie, Basile Atangana Kouna, a tenu le 9 février 2016 ses premières assises. Au cours de celles-ci, Mbemi Nyankga, jusqu’ici préfet du département de la Mefou et Afamba, dans la région du Centre, a été nommé au poste de directeur général.

Cet administrateur civil principal sera assisté par Ruben Minla’a Mengue, nommé au poste de directeur général adjoint. Ces deux nouveaux responsables, apprend-on, seront officiellement installés dans leurs nouvelles fonctions le 11 février 2016, apprend-on de bonnes sources.

Créée par décret présidentiel du 8 octobre 2015, la Sonatrel, dont les deux commis de l’Etat sus-mentionnés prennent les rênes, a pour missions principales «l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau public de transport d’énergie électrique et de ses interconnexions avec d’autres réseaux ; la gestion des flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport ; la planification, la réalisation des études et la maîtrise d’ouvrage des infrastructures et ouvrages de transport d’électricité, ainsi que la recherche et la gestion de financements y relatifs ; etc.»

Dans l’immédiat, cette entreprise publique devra relever le défi de la réhabilitation d’une bonne partie du réseau de transport de l’électricité au Cameroun, devenu vétuste. Cette tâche nécessite des investissements importants, auxquels est disposé à participer la Banque mondiale.

En effet, s’exprimant le 18 janvier 2016 devant la presse, le ministre de l’Economie, Louis Paul Motazé, a récemment révélé que le gouvernement camerounais a déjà reçu un accord de principe de la Banque mondiale, qui est disposé à appuyer la mise en place de la Sonatrel, à hauteur d’un montant d’environ 660 milliards de francs Cfa.

BRM

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