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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Le 24 décembre 2013, a appris l’agence Ecofin de sources internes à Cameroon Airlines Corporation (Camair Co), un avion de cette compagnie aérienne publique camerounaise a, à nouveau, débarqué 263 compatriotes vivants en République centrafricaine (RCA) à l’aéroport international de Douala.

Cette 5ème rotation de Camair Co entre Bangui, la capitale centrafricaine, et Douala, la capitale économique du Cameroun, porte, apprend-on, à 1159 personnes le nombre de Camerounais vivants dans ce pays déjà rapatriés au bercail.

Les premières opérations de rapatriement des Camerounais qui accourent à l’ambassade du Cameroun à Bangui, pour fuir l’insécurité qui est montée d’un cran dans ce pays voisin il y a quelques semaines, ont eu lieu du 13 au 17 décembre 2013, sur instruction de la Présidence de la République du Cameroun, qui a également mis à contribution l’armée de l’air, afin de donner un coup de pouce à la compagnie aérienne nationale.

Alors que les Camerounais fuient la capitale centrafricaine, le général de Brigade camerounais, Martin Tumenta Chomu, vient d’y prendre ses fonctions de Commandant de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA). Il y conduit des troupes dans lesquelles on compte 500 militaires camerounais.

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Sur instruction de la présidence de la République du Cameroun, a appris l’agence Ecofin, un Boeing de la Cameroon Airlines Corporation (Camair Co), la compagnie aérienne nationale, a procédé pendant le week-end du 14 au 15 décembre 2013, au rapatriement de plus de 300 Camerounais vivants en République centrafricaine (RCA). Ils ont été débarqués à l’aéroport international de Douala, où les autorités régionales ont pris des dispositions pour leur acheminement dans les familles.

Cette opération vise à protéger la colonie camerounaise vivant dans ce pays, de l’insécurité qui s’y est installée depuis l’arrivée au pouvoir de la rébellion de la Séléka en mars 2013. Une insécurité qui a pris des proportions inquiétantes depuis quelques semaines, provoquant un déploiement de l’armée française dans ce pays d’Afrique centrale, sous l’égide de l’ONU.

La crise en RCA a déjà d’importantes répercussions sur l’économie camerounaise, puisqu’elle continue de paralyser l’activité des transporteurs qui acheminent vers Bangui, la capitale centrafricaine, les marchandises qui transitent par le Cameroun, et dont la valeur est estimée à plus de 55 milliards de francs Cfa chaque année, selon la douane camerounaise.

Tardex, l’entreprise camerounaise dont la filiale centrafricaine distribue les produits pétroliers en République centrafricaine, à travers un réseau de 20 stations-services, est certainement l’entité camerounaise qui subit le plus le contrecoup de la crise dans ce pays, qui fait peser de gros risques d’instabilité sur l’ensemble de la sous-région CEMAC.

En octobre dernier, cette entreprise, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), annonçait la reprise des activités depuis le mois d’août, ainsi que la remise en état progressive des stations-services vandalisées lors du coup d’Etat de mars 2013. Avec l’insécurité qui est montée d’un cran à Bangui et d’autres villes ces derniers jours, les activités de Tradex en RCA, apprend-on de bonnes sources, sont pratiquement à l’arrêt.

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Le gouverneur de la région de l’Est du Cameroun, Samuel Ivaha Diboua, annonce ce 22 août 2013 dans une interview publiée par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, que la frontière Cameroun-Rca est fermée «jusqu’à nouvel avis». Cette décision a été prise à la suite de l’assassinat le 21 août dernier de l’officier de police camerounais Dallé Ngando, chef du poste frontière de Toktoyo, assassinat perpétré par des rebelles centrafricains de la Séléka, au terme d’une altercation survenue quelques temps auparavant dans un débit de boisson avec un gendarme camerounais.

La fermeture de la frontière Cameroun-Rca dans la localité camerounaise de Toktoyo survient ainsi après celle de Gari-Gombo, fermée depuis 2008 par décision du préfet du département camerounais de la Boumba et Ngoko de l’époque. Ces deux frontières fermées, ce sont, selon les statistiques de la douane camerounaise, les 55 milliards de francs Cfa de marchandises centrafricaines transitant par le Cameroun qui sont ainsi mises en péril.

A cela, il faut ajouter les retombées du commerce transfrontalier entre opérateurs économiques des deux pays, lesquels échanges commerciaux constituent le poumon de l’économie des villes situées de part et d’autre de la frontière. Ce Commerce est d’autant plus hypothéqué que pratiquement au même moment que le gouverneur Ivaha Diboua prenait la décision de fermer la frontière, le Syndicat des transporteurs professionnels du Cameroun, soutenu par l’Union syndicale des transporteurs centrafricains, adressait aux autorités centrafricaines un préavis de grève au cas où l’insécurité continuerait de régner sur le trajet Garoua-Boulaï- Bangui.

En effet, selon les transporteurs camerounais, à l’arrivée au pouvoir à Bangui de Michel Djotodia il y a cinq mois, et par crainte de subir les exactions des rebelles de la Séléka, les conducteurs camerounais avaient décidé de suspendre le transport des marchandises vers l capitale centrafricaine. Menacé d’asphyxie économique par cette décision, le régime de Michel Djotodia avait envoyé un émissaire à Garoua Boulaï pour convaincre les transporteurs camerounais de reprendre le travail.

Décision avait alors été prise, de concert avec les autorités camerounaises, indique le journal Mutations dans son édition du 22 août 2013, de faire escorter les camions camerounais bondés de marchandises sur l’axe Garoua-Boulaï-Bangui, afin d’éviter toute exaction des rebelles. Mais, apprend-on, cette résolution n’a jamais été appliquée, et les transporteurs ont continué de subir le racket des membres de la rébellion Séléka. Il ya un mois, un transporteur camerounais est d’ailleurs tombé sous les balles de ces mêmes rebelles, qui viennent d’ôter la vie à un officier de police camerounais, en le criblant de balles à son poste de commandement.

BRM

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