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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Antoine de Saint-Affrique, le PDG du groupe Barry Callebaut, leader mondial en matière de transformation de cacao, rencontre les autorités gouvernementales du Cameroun depuis quelques jours.

Après une audience avec le chef de l’État, le 22 mai, le PDG Barry Callebaut, propriétaire de la filiale camerounaise Société industrielle des cacaos (Sic Cacaos), a rencontré le lendemain, avec le ministre en charge de l’Économie. Au centre des échanges entre Alamine Ousmane Mey et Antoine de Saint-Affrique la filière cacao. « Vous savez que Sic Cacao transforme depuis 70 ans au Cameroun. Nous avons échangé sur comment continuer à augmenter à la fois la qualité et la quantité. De telle façon que la filière, d’un bout à l’autre, soit prospère et continue d’être une opportunité pour le Cameroun », déclare le PDG au sortir de la rencontre

Sans être plus disert, le ministre de l’Économie, indique juste que, la collaboration entre le Cameroun et le groupe Barry Callebaut vise à créer davantage de la valeur ajoutée et permettre au pays de redresser sa balance commerciale par la mise en quantité sur le marché des produits de qualité. Ceci à un prix qui permet de répondre aux attentes des agriculteurs camerounais.

Selon les dernières informations disponibles, Sic Cacaos a broyé un volume de fèves de près de 53 000 tonnes au cours de la campagne 2017-2018.

S.A

Published in Agroalimentaire

Après une stagnation du prix au-dessus de 1000 FCFA le kilogramme depuis deux mois, puis une remontée jusqu’à 1200 FCFA au cours de la 2e semaine du mois de mai 2019, le prix du kilogramme de fèves de cacao au Cameroun reprend la courbe descendante.

Selon les données compilées par le Système d’information des filières (SIF), il est descendu à un maximum de 1080 FCFA le 21 mai, contre un minimum de 1030 FCFA. Ce qui révèle une décote de 20 FCFA par rapport à la fourchette de 1050 à 1100 FCFA de la semaine dernière.

Les producteurs craignent désormais que cette décote s’accentue au cours des prochaines semaines, à cause des pluies persistantes, qui rendent difficile l’accès aux principaux bassins de production.

BRM

Published in Agriculture

La Société de développement du coton (Sodecoton) annonce que sa production de coton a atteint le chiffre record de 309 000 tonnes de coton lors de la campagne 2018-2019.

« Le Sodecoton a bénéficié de l’action remarquable de nos forces de défense dans la lutte contre Boko Haram à l’Extrême-Nord, qui a permis le retour des producteurs dans bien de zones de culture désertée et l’augmentation du coton graine récolté », se félicite le top management de l’entreprise. À en croire la Sodecoton, sans le retour de ce climat de sécurité, le record de 309 000 tonnes de coton n’aurait certainement pu être atteint.

Le géant agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun, qui encadre plus de 250 000 producteurs dans le pays, vient ainsi de se surpasser. Les années antérieures, à peine 250 000 tonnes de coton étaient récoltés. Cette entreprise voit également les effets positifs de son plan de relance, implémenté depuis quelques années.

En effet, l’agroindustriel a entrepris la rénovation du matériel roulant qui permet d’évacuer à temps la production des champs vers les usines (évitant ainsi la mouille du coton), puis la réhabilitation des équipements de production qui a permis aux machines de tourner à 90 % de leurs capacités (contre environ 50 % auparavant).

S.A

Published in Agro-industrie

La Luxembourgeoise Société financière des caoutchoucs (Socfin) vient de publier ses résultats au terme du premier trimestre 2019. À l’analyse des données, il a apparaît que sa filiale dénommée Société camerounaise de palmeraies (Socapalm) est la plus rentable d’Afrique au cours de la période sous revue.

Dans les détails, Socapalm affiche un résultat net de 8, 898 millions € (près de 6 milliards de FCFA). En deuxième position, on retrouve la filiale nigériane Okomu avec un résultat net de 4,133 millions € (près de 3 milliards de FCFA). Le Cameroun revient au classement en troisième position avec la filiale dénommée Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam) qui affiche un résultat net 1,090 millions € (environ 713 millions de FCFA). Les filiales ivoiriennes SOGB et SCC suivent avec respectivement 926 000 € (environ 606 millions de FCFA) et 841 000 € (550,8 millions de FCFA). En Afrique de l’Ouest, les filiales de Socfin sont déficitaires : -2,258 millions € (chiffre négatif de près 1,5 milliard de FCFA) pour LAC & SRC (Libéria) et -2, 204 millions € (chiffre négatif de 1,4 milliard de FCFA) pour SAC (Sierra Leone).

Les performances haussières de la filiale camerounaise Socapalm, explique Socfin, peuvent être liées au ralentissement de la production et l’accélération de la consommation en Inde et en Chine notamment qui ont entraîné une baisse des stocks. Ce qui a permis une remontée substantielle des cours qui ont atteint les 570 USD/tonne à la mi-février. Dans le même temps, la hausse des cours du pétrole a favorisé une hausse de la consommation d’huile de palme pour la production de biodiesel en Indonésie notamment.

Cependant et en dépit de ces nouvelles encourageantes, Socfin indique qu’un sentiment négatif a dominé sur les marchés et les cours de l’huile de palme sont repartis à la baisse pour se rapprocher des 500 USD/tonne à la fin avril. Ce qui n’est pas de bon augure pour le prochain trimestre.

S.A

Published in Agro-industrie

Selon les données fournies par le Projet centres d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire (GIZ-Procisa), les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest réunissent 80 % de la production annuelle de la pomme de terre au Cameroun. La 3e région productrice de cette denrée alimentaire au Cameroun est l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du pays.

Officiellement, la production nationale de la pomme de terre oscille entre 220 000 et 400 000 tonnes depuis 10 ans, selon la clémence du climat. Elle est largement en dessous de la demande nationale, qui atteint souvent un million de tonnes par an.

Les principales causes du déficit observé, indiquent les experts, sont : le difficile accès aux semences et l’utilisation de semences traditionnelles. Leurs rendements sont très faibles (7 à 13 tonnes à l’hectare) alors que certaines semences améliorées atteignent 20 à 40 tonnes à l’hectare.

Afin d’inverser cette tendance, le Projet centres d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire prévoit la mise en place de fermes pour la multiplication de semences améliorées. L’objectif de ces fermes est de satisfaire un besoin annuel de semences de pomme de terre, estimé à 2,4 millions de tonnes par le ministère de l’Agriculture.

BRM

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Après un déclin au cours de la dernière décennie, l’activité de production et de commercialisation des huiles végétales à la Sodecoton a repris du poil de la bête. Selon les statistiques officielles du mastodonte agro-industriel de la partie septentrionale du Cameroun, le chiffre d’affaires réalisé sur les ventes d’huile en 2018 a atteint 17,7 milliards de FCFA. Cet indicateur était de 10,7 milliards de FCFA en 2016 et 16,2 milliards de FCFA en 2017. Ce qui révèle une augmentation de 7 milliards de FCFA sur la période 2016-2018.

Grâce à cette bonne performance sur les ventes d’huile, souffle un cadre des services financiers de l’entreprise, la Sodecoton ne recourt plus aux emprunts depuis mars 2017, pour financer son fonctionnement courant. Celui-ci est assuré par les recettes sur les ventes d’huile et les tourteaux. « L’huile Diamaor [la marque fanion de l’entreprise, NDLR] ne s’est jamais aussi bien portée. Aujourd’hui, la demande du marché camerounais dépasse largement l’offre, malgré des augmentations régulières de la production », précise la même source.

Mévente des produits

Pourtant à la mi-2016, du fait de la mévente généralisée de son huile Diamaor, la Sodecoton avait encore en stock 149 000 cartons et 4 millions de litres d’huile non conditionnée, le tout pour une valeur estimée à environ 9 milliards de FCFA. « Cette huile si prisée des Camerounais a traversé ces dernières années une crise sévère, qui l’a quasiment fait disparaitre des rayons », explique un responsable de l’entreprise.

Ce dernier ajoute que « les raisons de ces mauvaises performances commerciales viennent en partie de son coût de revient élevé, mais surtout de son circuit de commercialisation qui avait fait la part belle aux “démarcheurs”. Ces intermédiaires agissaient comme interface entre la Sodecoton et les commerçants grossistes. Ils avaient la quasi-exclusivité sur le produit. Bon nombre de grossistes devaient servir une marge à ces démarcheurs pour accéder au produit. Ces frais étaient répercutés en cascade chez les semi-grossistes, détaillants et consommateurs. Ce procédé a conduit à un renchérissement significatif de cette huile et à sa sortie du marché ».

Face à cette situation désastreuse pour l’huile Diamaor, le top management de la Sodecoton a entrepris, dès l’année 2016, d’assainir le circuit de commercialisation. Pour ce faire, apprend-on, l’obtention de l’agrément pour la vente des produits des huileries a été allégée. Par ailleurs, l’entreprise a signé des contrats de performance avec les commerçants, qui reçoivent désormais des ristournes en fonction des volumes vendus. Cette réforme a conduit, en 2 ans, à une augmentation des ventes de 64 %.

Une nouvelle huilerie en gestation

À la faveur de cette embellie, apprend-on de sources autorisées, la Sodecoton a décidé d’investir dans la modernisation et l’extension de ses huileries. C’est ainsi que grâce à un crédit de 2,5 milliards de FCFA contracté auprès d’Afriland First Bank, les capacités de l’huilerie de Maroua ont été doublées. Il est également envisagé d’augmenter les capacités de l’huilerie de Garoua, à la faveur d’un crédit de 6 milliards de FCFA octroyé par la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (Badea).

Au terme de ces investissements, la Sodecoton ambitionne de porter les capacités de trituration des deux huileries sus-mentionnées à 210 000 tonnes de graines de coton, contre 110 000 tonnes actuellement. À en croire nos sources, ces investissements permettront également de faire passer les capacités de production de 1,13 million de cartons d’huile en 2019, à 2,15 millions de cartons dès la fin des travaux. Une nouvelle huilerie est même en projet dans la ville de Ngaoundéré, apprend-on, dans la perspective de l’augmentation de la production cotonnière à 400 000 tonnes en 2022.

Brice R. Mbodiam

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La société singapourienne Asia Plantation Capital (APC) veut se lancer dans la production et la transformation de la noix de coco au Cameroun. Le sujet a meublé les échanges entre le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, et Stéphane Leterrier, le directeur du développement d’Asia Plantation Capital. C’était le 13 mai à Yaoundé, la capitale du Cameroun.

« Ce projet vise la production et la transformation de la noix de coco sur 20 000 hectares près d’Ebolowa dans le Sud pays, la création des emplois et la protection de l’environnement. Pour le Mincommerce, ce projet entre en droite de la vision du président Paul Biya, qui a instruit que le gouvernement apporte de larges facilités », apprend-on au ministère du Commerce. La même source ajoute que Mbarga Atangana a toutefois proscrit la déforestation et le travail des enfants. Bien plus, le membre du gouvernement a prescrit la transformation de la noix de coco sur place « dans quelques mois ».

APC commercialise des essences de plantes ou de bois tropicaux et d’autres produits agroalimentaires. Employant près de 2000 collaborateurs, le groupe singapourien exploite 126 plantations, principalement situées en Asie : Chine, Inde, Malaisie, Thaïlande, Sri Lanka, Myanmar.

Sylvain Andzongo

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Le déclin des exportations de bananes au Cameroun s’est poursuivi au cours du mois d’avril 2019. Selon les statistiques publiées par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), le pays a exporté 13 381 tonnes de bananes en avril dernier. Ce qui correspond à la plus mauvaise performance depuis le début de l’année courante.

En effet, entre janvier et mars 2019, les exportations camerounaises de bananes ont oscillé entre 19 000 et 21 000 tonnes, soit un gap de 6 à 8000 tonnes par rapport aux 13 381 du mois d’avril 2019.

Dans le détail, la société PHP demeure leader du marché. La filiale locale du français Compagnie fruitière de Marseille affiche des exportations de 12 427 tonnes en avril 2019, en hausse de 424 tonnes par rapport à la même période en 2018.

Avec 954 tonnes de bananes exportées en avril 2019, Boh Plantations voit ses performances augmenter de 82 tonnes, par rapport aux 872 tonnes d’avril 2018.

En glissement annuel, les exportations de bananes en ce début du 2e trimestre 2019 au Cameroun déclinent d’environ 6500 tonnes, comparées aux 17 638 tonnes exportées en avril 2018. Cette baisse drastique est la conséquence de la disparition de l’agro-industriel public CDC du fichier des exportateurs de bananes, depuis septembre 2018.

Le mastodonte agro-industriel de la région du Sud-Ouest paye ainsi le lourd tribut du conflit sur fond de revendications séparatistes, qui s’est durci dans les régions anglophones du Cameroun depuis 2017. Ce contexte d’insécurité a imposé à la CDC un arrêt des activités.

Pour se relever des ravages de la crise anglophone, le top management de cette entreprise, contrôlée à 100 % par l’État, a récemment estimé les besoins de financement à de 29 milliards de FCFA. Avec ses 22 000 employés, cette unité agro-industrielle est le 2e employeur du pays, après l’administration publique.

Brice R. Mbodiam 

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L’inventeur camerounais Erik Gyslain Tiam Dzembouong, a été reçu le 10 mai dernier au ministère des Relations extérieures (Minrex), par M. Batha, directeur des Camerounais à l’étranger. Cette réception a été organisée en prélude à son départ pour Viva Technology (rendez-vous mondial des startups et des leaders pour célébrer l’innovation) qui se tiendra en France du 16 au 18 mai 2019.

Au Minrex, M. Dzembouong a expliqué qu’il fait partie des douze startups au monde, et la seule d’Afrique centrale, retenues pour présenter des inventions à Viva Tech. Ingénieur en génie électrique et expert en énergie renouvelable, l’inventeur camerounais a mis sur pied une entreprise dénommée « Global Initiative » au sein de laquelle il a développé l’application « Agropad ».

Cette application est un dispositif technologique qui permet aux agriculteurs d’irriguer leur exploitation agricole à distance en envoyant un simple SMS. Ce service ne dépend ni d’un opérateur téléphonique ni de la couverture réseau et permet une distribution intelligente de l’eau en termes de besoins, de quantité et de temps.

« Agropad » fournit également un bulletin météorologique en temps réel, offrant aux utilisateurs des informations sur la température, la radiation solaire, la vitesse du vent ou encore les précipitations. Des informations qui permettent à ces derniers d’adapter l’irrigation de leurs terres.

En 2018, Erik Gyslain Tiam Dzembouong avait reçu le 2e prix du concours RFI Challenge App Afrique, organisé en partenariat avec Société Générale.

S.A

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La section camerounaise du Bureau international du travail (BIT) vient d’achever une formation au profit de 20 conseillers formateurs du Programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes (PEA-Jeunes).

Pendant 10 jours, ces conseillers provenant de structures d’incubation du PEA-Jeunes ont été formés à l’utilisation des outils TRIE agropastorale (trouvez votre idée d’entreprise agropastorale) et CREE agropastorale (créez votre entreprise agropastorale).

Ces acquis, selon le BIT, leur permettent désormais de mieux accompagner les jeunes entrepreneurs dans la finalisation de leurs idées d’entreprises agropastorales, le montage de leurs plans d’affaires et la création des entreprises dans le secteur agropastoral.

 « En trois années, cette formation est la troisième du genre et porte à 60 le nombre de conseillers formés à l’utilisation des outils TRIE et CREE. Les vagues 2017 et 2018 avaient été formées avec les manuels et plans de séances génériques. À ce jour, les formations se font avec les manuels et plans de séances TRIE et CREE adaptés au secteur agropastoral », explique Ibrahima D., maître formateur au BIT.

Implémenté par le gouvernement à travers le ministère de l’Agriculture, le PEA-Jeunes bénéficie du partenariat du Fonds international de développement agricole (FIDA). Le BIT apporte une assistance technique, à travers le renforcement des compétences des partenaires d’exécution, ainsi que la fourniture des outils nécessaires pour le développement des capacités entrepreneuriales des bénéficiaires du programme.

BRM

Published in Coopération
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